Les rescapés à MSF : plus de 100 morts dans le naufrage de 2 bateaux de migrants au large des côtes libyennes

naufrage
Des milliers de migrants sont avalés chaque année par la Méditerranée. D. R.

Plus de cent migrants, dont au moins une vingtaine d’enfants, ont trouvé la mort dans le naufrage de deux bateaux au large des côtes libyennes début septembre, a annoncé Médecins Sans Frontières lundi, citant des rescapés.

Selon les témoignages recueillis par le personnel de MSF, les deux bateaux pneumatiques avaient quitté les côtes libyennes le 1er septembre au matin, avec chacun à leur bord 160 personnes, selon un communiqué de l’ONG. D’après MSF, il y avait parmi eux des Soudanais, des Maliens, des Nigérians, des Camerounais, des Ghanéens, des Libyens et des Egyptiens.

Alors qu’une panne de moteur a immobilisé l’un des deux bateaux, rapporte l’un des survivants, l’autre a continué à naviguer, et «a commencé à se dégonfler vers 13H00. Il y avait 165 adultes et 20 enfants à bord». «Lorsque le bateau a commencé à couler, alors que peu de passagers étaient équipés de gilets de sauvetage ou savaient nager, seuls ceux qui se sont accrochés à la coque du bateau sont parvenus à s’en sortir», explique le témoin du drame.

Seules 55 personnes de son embarcation ont survécu. Plus de 20 enfants ont été tués, selon la même source, citée par MSF. Parmi les survivants se trouvent des femmes enceintes, des enfants, et même des bébés, estime MSF.

MSF a soigné les survivants, dont certains avaient été brûlés par les jets des produits chimiques qui s’échappaient du moteur du bateau, d’autres ont des pneumonies, car ils sont restés longtemps dans l’eau. Certains présentaient des brûlures sur 75% du corps, précise Jai De fransciscis, une infirmière de MSF qui travaille à Misrata (Libye).

Dimanche 2 septembre, les garde-côtes libyens ont ramené au port de Khoms, à 120 km de Tripoli, un groupe de 276 personnes, avec parmi eux, des rescapés de ce naufrage. Le groupe a été transféré dans un centre de détention sous le contrôle des autorités libyennes, selon MSF.

R. I.

Comment (2)

    Vroum Vroum ????
    11 septembre 2018 - 7 h 59 min

    Un beau matin le Diable souffla dans l’oreille de futur migrants alors qu’ils vivaient dans leurs Pays auprès de leurs Familles. .Le Diable leur dit  » pourquoi rester ici , va en Europe C’est la belle vie , une voiture , plein d’euros , et marie toi la bas car ici y’a rien…Le migrant ne sais pas qu’il va mourrir noyé , une mort atroce seul en mer , et juste avant de mourrir il se souvient de son joli quartier , de sa famille, de son joli Pays…et se dit qu’ai je fait ?? ..Trop tard le Diable t’a eu !!… Mourrir noyé seul au milieu de l’océan…Oh mon joli Pays !

    Anonyme
    11 septembre 2018 - 7 h 20 min

    Les subsahariens manquent de rationalité. Ils ne sont désirés dans aucun pays et continuent à se jeter dans les déserts ou la mer avec des dizaines d’enfants. C’est à leurs dirigeants d’intervenir pour contrôler leurs frontières.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.