L’opposition veut faire prendre à l’Algérie le risque d’une vacuité institutionnelle

Jil Jadid
Soufiane Djilali, président de Jil Jadid. D. R.

Par H. B. – Quelques partis et personnages de l’opposition ont encore une fois fait étalage de leur «vision» pour une Algérie qu’ils voudraient différente de celle d’aujourd’hui. Les intervenants à la fête d’anniversaire du parti de Soufiane Djillali, Jil Jadid, auraient certainement gagné en crédibilité s’ils avaient adopté un discours plus proche des préoccupations de la société réelle. Annonçant, tour à tour, leur opposition radicale au pouvoir en place, tous les intervenants à la «fête» politique de Jil Jadid ont déroulé ce qu’ils croient être des arguments béton à même de convaincre toute l’opinion nationale de la justesse de leur «combat».

De Soufiane Djillali jusqu’à Mustapha Bouchachi, en passant par Ali Benouari, le discours était dur, mais manquait franchement de sérieux. Affichant le slogan qui lui a valu sa médiatisation et son siège au sein de la CLTD, le patron de Jil Jadid réédite l’erreur de son ancien mentor, Noureddine Boukrouh, et fait dans l’élitisme stérile en évoquant «la catégorie (de la société) qui comprend mieux les enjeux actuels», comme principal moteur du changement. Comme si l’Algérien lambda était déjà hors course. Soufiane Djillali prend donc un raccourci et pense pouvoir changer les choses, sans avoir à convaincre le peuple. Une attitude loin de constituer un quelconque «programme politique». Le président de Jil Jadid ne propose aucune alternative et appelle au départ du pouvoir en place, sans aucune garantie de remplir le vide que laisserait le système. Une posture politique plus proche des discussions de café que d’une stratégie sérieuse. Il appelle, pour se rattraper, à un «programme de transition» et, prononçant cette expression, on sent le creux dans le discours et l’intention. En fait, le leader de Jil Jadid semble prêt à faire prendre à l’Algérie le risque d’une vacuité politique et institutionnelle. Aucun Algérien ne marcherait sur la base de slogans vides de sens.

Soufiane Djillali enfonce le clou en présentant Rachid Nekkaz comme un homme politique digne de jouer un rôle sur la scène nationale. Le patron de Jil Jadid qui doit savoir, à l’instar de tous les Algériens, que Nekkaz n’est rien d’autre qu’un agitateur sans profondeur et tout juste bon à faire du spectacle de bas niveau, ne pourrait pas lui accorder du crédit et espérer retenir l’attention des électeurs nationaux. Pareille «gaffe» relève du pur amateurisme politique de la part d’un leader qui prétend «renverser pacifiquement» le régime en place. L’erreur de Sofiane Djillali n’a d’égale que l’argumentaire fallacieux d’Ali Benouari qui accuse le gouvernement de tous les maux de la terre et oublie que son propre programme électoral en 2014 était de l’ultra-droite.

Benouari, élitiste parmi les élitistes, a fait sa fortune sur le modèle de la financiarisation tous azimuts de l’économie et comptait l’appliquer aux Algériens. En développant un discours populiste devant une assistance déjà acquise, il montre en fait une limite inquiétante pour un homme qui a prétendu à la magistrature suprême. Tous les autres intervenants, à l’image d’Ahmed Benbitour, qui a noyé l’assistance de chiffres pour annoncer la fin de l’Algérie, semblaient bien plus préoccupés à s’entendre mutuellement qu’à développer une alternative sérieuse contre le pouvoir.

Cette partie de l’opposition, surmédiatisée, n’apporte en réalité aucun élément de débat probant susceptible de faire avancer les choses ou encore d’amener l’opinion nationale à considérer l’hypothèse d’une alternative au système en place. Les personnalités qui ont fêté le 10e anniversaire de Jil Jadid ont tout simplement contribué à conforter l’idée que se fait l’Algérien de l’opposition, à savoir qu’elle est encore au berceau.

H. B.

Comment (33)

    LOUCIF
    29 septembre 2018 - 11 h 04 min

    @MELLO, 27 septembre 2018 – 19 h 53 min tu nous dit que Maître Bouchachi fait des déclarations « lourdes de sens , que c’est une personnalité sensée., ok ! Mais dommage il impute la responsabilité à TOUT LE MONDE » sans préciser que la plus grosse responsabilité est avant tout celle du pouvoir, de Bouteflika et du gouvernement. D’abord, le pouvoir est autiste, sourd à toute revendication ou changement ! Ensuite ce pouvoir campe sur ses positions en narguant le peuple. Ce pouvoir s’est assuré toute la sécurité possible et imaginable pour se protéger (armée, police, gendarmerie etc…) et il a pris en otage non seulement le peuple mais surtout la rente pétrolière qu’il considère comme son bien propre !

    Maître Bouchachi dit aussi que « la responsabilité vient de nous tous, société civile et classe politique est entière, car nous n’avons pas milité suffisamment ou parler au peuple ». Mais comment se fait-t-il que quand des initiatives sensées et sérieuses comme celle prise par Moutawana, par des personnalités politiques de l’opposition, des partis politiques de l’opposition, déjà les simples citoyens n’adhèrent pas en masse à cet appel pourtant clair et sensé ! D’ailleurs, je constate qu’ici même sur AP une bonne quantité d’internautes critique Moutawana et dénigrent les initiateurs de ce mouvement. En principe si on est d’accord avec Maître Bouchachi , toute initiative prise par une association, des personnalités politiques, des partis d’opposition dans le sens du changement, de la transition politique et du changement de gouvernance doit être encouragée quelque soit la ligne idéologique ou politique de ses initiateurs ! Mais hélas, personne ne veut comprendre que face aux partisans du changement, il y a des chars, des CNS, des policiers, des gendarmes, le FLN, le RND, l’UGTA, le FCE, leTAJ, le MPA , c’est à dire une force colossale, et que la seule issue pour nous les forces du changement est celle d’unir nos rangs et de soutenir toute initiative contre ce système politique et son personnel incrusté dans les administrations et les institutions algériennes ! Donc, commençons d’abord par soutenir au minimum Mouwatana ou toute une initiative de ce genre.

      MELLO
      30 septembre 2018 - 20 h 46 min

      C’est plus compliquer qu’on ne le pense, cher Loucif, pour pouvoir adhérer à la lutte menée par Mouwatana. La qualification des revendications est certes semblable à toutes celles des partis d’opposition, si l’on peut les qualifier de la sorte, mais toute la démarche nécessite une révision profondeur. Les partis comme le FFS et le RCD notamment ,étaient passé par là; on s’en souvient des fameuses marches du FFS des années 90 et les fameuses sorties du Samedi de Said Sadi. Là, on comprend bien que les animateurs de Mouwatana , n’ont pas appris ces leçons . Lutter contre ce pouvoir , c’est changer de méthodes de lutte sans aller sur un terrain qu’il affectionne bien , c’est à dire la violence ou la rue. Me Bouchachi avait côtoyé de très près feu Hocine Ait Ahmed qui lui avait transmis énormément de choses sur la lutte politique . Je vous renvoie la question ,pourquoi Mouwatana ne soutiendrait pas le projet de consensus national lancé par le FFS ?.

    AmiAhmed
    28 septembre 2018 - 10 h 38 min

    Le comble et la honte, c’est d’avoir fait une constitution plus faible que le système, qui est libre de ne pas l’appliquer, donc il faut être honnête, en Algérie tout est au-dessus de la loi mêmes les Parkingeurs , on peut être au-dessus de toutes les lois sauf le Coran préservé par Allah WaalhamdouliAllah, prenez l’Algérie et laissez nous l’Au-delà, salamAlikoum.

    ZORO
    28 septembre 2018 - 7 h 46 min

    Depuis l independance a ce jour l Algerie est sous le joug des responsables militaires,du fln et de son clone le restant c est des comparses.
    Echtah echtah ya boulice khobzek fi saucisse ,maylik ghir etaghmiss wel brochette elmechouia.
    SigneZORO. …Z….

    Anonyme
    28 septembre 2018 - 3 h 10 min

    La liste des prédateurs qui veulent prendre le volant en Algérie:

    Djillali + NEKKAZ + FIS + RASHAD = Vente aux enchères de l’Algérie
    Chapeautés par QATAR ET MAKHZAN
    C’est ça leur mouwatana à deux dirhams

    Anonyme
    27 septembre 2018 - 21 h 44 min

    D’abord qui est ce hb ??? HB accuse les partis de l’opposition de ne pas s’adresser au peuple lambda,mais où voulez vous que sofiane djadid ou benouari ou benbitour s’expriment pour communiquer leurs idees,leurs programmes?? Toutes les télés leur sont fermées,les réunions sous autorisations,…meme la rue leur est interdite! A longueur d’années on ne voit et n’entend que FLN RND taj…sur les plateaux télés,c povres opposants sont réduits à intervenir dans les rues des villes de l’intérieur et encore encerclés muselés emmenés aux commissariats…
    La première revendication qu’il devraient exiger c l’ouverture des médias à l’opposition et au peuple,une justice indépendante c.-à-d. liberte indépendance des juges en déconnectant du pouvoir leur mode de désignation et gestion de leur carrière.

    MELLO
    27 septembre 2018 - 19 h 53 min

    HB semble tirer des conclusions hâtives sur l’ opposition !en nommant jil El djadid En citant les invités, vous avez cité le nom de Mustapha Bouchachi ,sans avoir à rapporter ses déclarations. Pour remettre les choses au clair, je tiens à rapporter une partie de ses déclarations :
    – Ce n’est pas seulement le régime qui doit assumer la responsabilité de la situation actuelle, c’est logique puisqu’il veut se maintenir, c’est de bonne guerre. Aujourd’hui, nous sommes contraint de réfléchir a une méthode qui nous permettra d’éviter la chute de l’Algérie. Malheureusement, nous avons régressé à tous les niveaux , cette régression n’est pas seulement le résultat d’une mauvaise gestion , mais il y a un plan visant à casser le pays. La responsabilité de nous tous, société civile et classe politique est entière, car nous n’avons pas milité suffisamment , nous devrons lutter avec le peuple, il doit y avoir une communication directe avec le peuple pour contraindre le pouvoir à aller vers des réformes sérieuses. Seul un mouvement social fort et coordonné peut contraindre le régime à une transition politique pacifique , il y a même des frères à l’intérieur du système qui souffrent de cette situation .-
    Déclarations lourdes de sens , puisque Maître Bouchachi est une personnalité sensée.

    Abou Stroff
    27 septembre 2018 - 16 h 43 min

    « L’opposition veut faire prendre à l’Algérie le risque d’une vacuité institutionnelle » titre H. B..
    ne sommes nous pas déjà, à cause d’un président « aphone », dans une vacuité institutionnelle ou plus précisément dans un « trou noir » qui empêche toute lumière d’émerger et d’éclairer notre chemin vers le progrès dans toute ses dimension?
    en fait, il me semble que l' »opposition » visible ne comblerait guère l’actuelle vacuité puisqu’elle n’est que l’une des faces d’un unique système.
    en effet, dans un système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation et non sur le travail qui différencie les classes et couches sociales, l’activité dite politique de tous les « partis politiques », quelle que soit leur couleur, se résume à se rapprocher au plus près des centres de distribution de la rente.
    dans le contexte algérien, il n’y a donc pas de partis politiques au sens classique du terme, il n’y a pas non plus de militants au sens classique du terme et encore moins de citoyens au sens classiques du terme.
    dans les faits, il y une marabunta qui contrôle la distribution de la rente. cette marabunta domine économiquement et idéologiquement la formation sociale algérienne qui peut être décomposée en deux groupes sociaux principaux: d’un côté il y a ceux (la marabunta) qui, au nom d’une quelconque légitimité, contrôlent la distribution de la rente, s’enrichissent et assurent l’avenir de leur progéniture. d’un autre côté il y a un ensemble de tubes digestifs ambulants qui reçoivent des miettes de rente et qui se complaisent dans leur état végétatif.
    ceux qui contrôlent la distribution de la rente vont ainsi s’entendre sur le parrain apparent de la marabunta, le désigneront comme le fakhamatouhou national (d’où les hurlement hystériques en faveur du cinquième mandat) et les tubes digestifs ambulants qui reçoivent des miettes de rente éliront celui qui leur aura été désigné comme le messie sans lequel l’algérie et les algériens ne seront plus rien. le reste, tout le reste n’est que de la littérature pour abrutis confirmés.
    PS: on peut, dans ce cadre d’analyse, ajouter à la marabunta d’une part et aux tubes digestifs, d’autre part, un ensemble minoritaire qui prend ses désirs pour la réalité et discourt sur la république, sur la démocratie, les droits de l’homme, les élections propres et honnêtes, la liberté de conscience, l’égalité des sexes, etc.. moralité de l’histoire: puisque, contrairement aux systèmes esclavagiste, féodal et capitaliste, le système rentier ne produit pas ses propres fossoyeurs, l’unique solution est qu’une force externe (une baisse prolongée du prix des hydrocarbures, par exemple) le détruise ou qu’un miracle surgisse (l’émergence d’un HOMME de la trempe de Mandela ou de Bourguiba ou de Ataturk).
    toute autre option est vouée à la reconduction du système qui nous avilit depuis 1962.

    Mimi
    27 septembre 2018 - 16 h 13 min

    Allah Alllah Allah je suis une personnes Lamda qui ne veut ni Jil Jadid ni Benouari (reste chez toi en suisse) et ni Neggaz en france (assez de sauter!). Allez faire votre beurre ailleurs, l’Algérie vous a donné plus qu’assez.

    mimi
    27 septembre 2018 - 15 h 58 min

    Sofiane ou Neggaz c’est kifkif tahthoum fafa.

    La Veuve éplorée
    27 septembre 2018 - 15 h 27 min

    L’Indépendance est veuve, encore belle, mariable, pour le moment Elle rejette tous les prétendants, Elle attend… Son Élue !

    Slam
    27 septembre 2018 - 14 h 31 min

    C’est mesquin. Bas. Lamentable.
    Taper sur un mouvement qui se fait déjà tabasser par la police, car il ose s’exprimer pacifiquement et avancer des idées. Vous préférez ce régime comateux qui vous maintient en vie artificiellement en vous injectant directement du pétrole dans les veines. Ou bien ces charlatans trabendistes de la secte des Frérots ?
    « Risque de vacuité institutionnelle » dites vous. De quelles institutions parlez vous ? De notre APN representative élue démocratiquement ? Des partis officiels ? De cette mafia qui siphonne toute la Rente ?
    Un peu de décence svp. Echitta ne sera jamais un projet de société.

    Mazouzi
    27 septembre 2018 - 14 h 30 min

    Cette opposition « officielle » qui se comporte d’un dépassé de la politique( Benbitour), d’un pseudo opposant à la page (Sofiane) et d’un opportuniste « banquier de son temps » ( Ben Ouari) plantent ensemble un couteau dans le sable.
    Le jour ou ils auront un discours rappelant au peuple qu’ils sont là pour son bien être et, il faut qu’ils puissent en avoir cette volonté, peut-être que ledit peuple réfléchira si c’est du lard ou du cochon.
    Pour l’instant, amusez-vous bien et faites en sorte que vous êtes la vraie opposition pour qu’on puisse vous entendre.
    Moi, je ne voterai pas pour vous ni pour…un cinquième mandat.

    Mahfoud
    27 septembre 2018 - 14 h 23 min

    Et dire que ce Sofiane Djilali perçoit du trésor public un salaire de médecin vétérinaire depuis 1995 sans jamais avoir exercé un jour.
    Information facilement vérifiable auprès des services agricoles de la wilaya de Blida.

    Anonyme
    27 septembre 2018 - 11 h 55 min

    Si vraiment ce mouvement « mouatana » n’a aucun poids politique ,pourquoi l’empêcher de manifester pacifiquement et de s’adresser à la population.Comme dit le dicton « éli ma fi kerchou etbène ma eykhaf menar » celui qui n’a pas de foin dans le ventre ne craint pas le feu.Mais du moment que le pouvoir est aux abois ,même un attroupement de gamins jouant aux billes le fait bondir pour leur mobiliser toutes les troupes des forces de sécurité.
    وَأَعِدُّوا لَهُم مَّا اسْتَطَعْتُم مِّن قُوَّةٍ وَمِن رِّبَاطِ الْخَيْلِ تُرْهِبُونَ بِهِ […]عَدُوَّكُمْ وَآخَرِينَ

    mergou
    27 septembre 2018 - 11 h 50 min

     » Cette opposition, surmédiatisée, »… Vraiment, c’est soit la blague de l’année, soit de la mauvaise foie caractérisée. Au fait, pourquoi ne pas militer pour des débats télévisés entre les chefs de partis de l’opposition avec ceux du pouvoir, pour que le Peuple puisse faire la différence entre les uns et les autres? Peut être que, ce faisant, on aura beaucoup de surprises.

    bedraham
    27 septembre 2018 - 11 h 36 min

    ne pas noyer le poisson dans l’eau dans la situation actuelle du pays et vu le contexte mer… du pays le programme de tout mouvement politique qui se dit d’opposition, se resume en un mot:
    Barrer la route aux opportunistes de tout bords qui aboient pour un 5 eme mandat la suite du programme c’est aux citoyens et je precise aux citoyens d’en decider. et pour ca il faudrait que les citoyens mettent de cote les tendances et s’accordent sur un minimum c’est de sauver d’abords le pays.

    Hakikatoune
    27 septembre 2018 - 11 h 21 min

    Cher H. B. auteur de l’article, pourquoi vous n’avez jamais critiquer de la même façon notre Bonaparte Bouteflika, lui qui a toujours prétendu qu’il n’y a que lui qui sait tout, que c’est lui le Zaim, c’est lui qui comprends le mieux les enjeux du pays, c’est lui qui est le seul à pouvoir sauver l’Algérie, c’est lui qui connait mieux que quiconque le peuple algérien, etc… etc…, ! Pourquoi d’autres citoyens, d’autres personnalités politiques , n’ont elles pas le droit de prétendre le faire aussi ? Et encore je dirais que ces catégories dont on parle ne sont pas du tout mégalomanes comme notre Bonaparte !

    Quand des personnes anonymes tentent d’empêcher de s’exprimer des catégories de citoyens non violents et inoffensifs sur la situation politique et économique de leur pays, pays gouverné sans boussole (pour ne pas dire autre chose), quand des personnes traitent ces catégories de citoyens d’élitistes, de personnes non sérieuses etc… etc… c’est qu’il y a quelque chose qui cloche dans leur tête ou que la marmite Algérie qui n’a plus de soupape de sécurité n’arrive plus à tenir sa pression optimale interne , et donc que l’explosion est alors possible !

    awrassi
    27 septembre 2018 - 11 h 14 min

    On pourrait commencer par se demander à quoi servent les institutions ? Servir le pouvoir, non, me dit l’un ? C’est lui qui les met en place, me dit l’autre … !

    PEUPLE DZ
    27 septembre 2018 - 11 h 08 min

    Les supplétifs du pouvoir ont envahi le net et veulent nous faire croire que sans la maffia au pouvoir, le pays va exploser, et ce, malgré un bilan des plus catastrophique de l’histoire de l’humanité : faire d’un pays très riche, un enfer et faire fuir tous ces enfants chacun selon ses moyens (exil, drogue, suicide, repas aux requins, …).
    Ces supplétifs ont raison sur un point, le pays va exploser mais pour une raison diamétralement opposée, celle d’empêcher le changement et de laisser la maffia aux commandes.

      Peuple dz
      28 septembre 2018 - 15 h 02 min

      A voir le nombre de dislike, vous me confirmer que vous êtes très nombreux à être sur le net en service commandé. Une chose est cependant sûre, votre fin approche.

    Anonyme
    27 septembre 2018 - 11 h 01 min

    Ould Abbas ne ferait mieux pas mieux que cet article qui disqualifie tous les acteurs politiques démocrates sans coloration religieuse sauf le système actuel hybride salafo-baathiste qui règne depuis l’indépendance.

    Anonyme
    27 septembre 2018 - 10 h 59 min

    Je ne suis pas tout à fait d accord avec eux mais ils ont le courage d affronter le système et ont proposé un programme.
    Alors laissez les s exprimer sans les descendre à chaque fois!!!C est le peuple qui décidera…

    Kahina-DZ
    27 septembre 2018 - 10 h 52 min

    Cette opposition est composée par des minables qui n’ont rien à offrir à l’Algérie.
    Ils n’ont aucune crédibilité…Ce sont des tubes digestifs manipulés par leurs sponsors.
    Soufiane Djillali et ses copain n’ont aucun programme socio-économique à proposer. Des têtes vides qui vivent de la trahison à leur patrie.
    N’importe quel charlatan est devenu un houmme boulitique.
    DÉGAGEZ.

      Arezki
      27 septembre 2018 - 21 h 13 min

      Que celui qui a vu ou lu le programme du président bouteflika nous en fait la révélation.
      Depuis près de 20 ans qu’on essaie de mettre la main sur ce fameux programme sans y parvenir.

        Anonyme
        28 septembre 2018 - 3 h 04 min

        C’est malheureux mais pour le moment personne n’a de programme pour l’Algérie.
        L’ANP surveille les frontières, tous les autres sont des KHOROTOS.

    lhadi
    27 septembre 2018 - 10 h 02 min

    Machiavel a eu ce mot, sur les hommes, qui résume la vie politique algérienne : « ils ne savent être ni tout à fait mauvais, ni tout à fait bons ».

    Il est de bon ton de révéler à la société algérienne la nature de ce système politique dilué dans les jeux de miroirs de la société spectacle.

    Toutes les sorties médiatiques des soldats du système sont de nature à occulter le vrai problème d’ordre politique, facteur de cicatrices, de fractures, des inégalités et d’exclusions.

    Qui pourrait croire que la politique actuelle aura une incidence positive sur les grands problèmes nationaux dans la vie politique, économique, sociale et morale du pays avec un président qui veut incarner l’Etat à lui tout seul ?

    Rien n’est possible avec un Président érigé en monarque dans un système patriarcal qui adhère à la formule bien connue : « L’Etat ! c’est moi » de Louis XIV ou de celle que Trotsky mettait dans la bouche de Staline lorsqu’il rapporta ses propos : « La société ! c’est moi ».

    La vérité, c’est à dire la réalité, suffit à administrer la preuve qu’en dépit de ses problèmes, de ses insuffisances, de ses erreurs, de ses errements et de ses échecs, le système existant va de l’avant, quitte à hypothéquer le destin de l’Algérie et de facto, l’avenir des générations futurs.

    Il est dans sa certitude dogmatique !!!

    Ainsi, tel un maestro dirigeant la symphonie orchestrale du Titanic alors que l’insubmersible bateau s’enfonçant inexorablement vers les cruelles profondeurs du silence des abîmes, la conscience du « petit Mozart de la politique » lui dicte les notes de la symphonie pastorale : « après moi, c’est le déluge ».

    N’ayant pas pris toute la mesure de la situation, ce « génie incompris » veut nous infuser, à travers son armada de griots es en génuflexion, l’idée que l’Algérie, sous ses mandatures, est devenue… un coq tout en oubliant que celui-ci patauge toujours dans la fange.

    L’aiguisement de la crise politique, économique, sociale, culturelle et morale que connaît notre pays, l’aggravation dangereuse de la politique autoritaire et anti sociale, la montée du mécontentement populaire, imposent une insurrection des consciences afin de mettre fin à cette politique, source à moyen terme de vide et à long terme de chaos.

    fraternellement lhadi
    ([email protected]

    Anonyme
    27 septembre 2018 - 9 h 47 min

    tout sauf Bouteflika …je prefere voir sidi said au pouvoir que Bouteflika , car au moins avec sidi said on sait ou va le bateau et quelles destinations prennent les valises pleines d’euros ….c’est clair , y a pas de rideaux ……

    Malek
    27 septembre 2018 - 9 h 35 min

    Les sbires de Mimi6 reprennent du service ? Une belle brochette ce trio Sofiane Djillali, Nekkaz Machin et Mohcine Belabbes

    Mokrane
    27 septembre 2018 - 9 h 14 min

    Un voyou à la cravate qui veut nous gouverner ? C’est le comble du ridicule.
    Enfin je préfère ce boiteux pouvoir aux béquilles que celui de ceux qui veulent vendre l’Algérie à la France et au Maroc.

    Souk-Ahras
    27 septembre 2018 - 7 h 55 min

     » Le président de Jil Jadid ne propose aucune alternative et appelle au départ du pouvoir en place, sans aucune garantie de remplir le vide que laisserait le système. » Dixit H.B.
    Exposer Djilali en tant qu’amateur aux poches vides de programme, soucieux d’entraîner notre pays dans une aventure sans issue ? Un peu de sérieux voyons, on ne peut comparer Djilali à un quelconque primat du Saint-Siège El-Mouradia !
    « Visiblement », le polyèdre utilisé par l’auteur pour nous réfracter son « éclairage » a, vraisemblablement, été nettoyé avec un chiffon abrasif.

    Benouari+Nekkaz
    27 septembre 2018 - 7 h 18 min

    Ces deux là ne ratent pas une occasion pour appeler a l’ouverture des frontières avec le Maroc qui les aiment bien.

    griche
    27 septembre 2018 - 6 h 31 min

    le vide politique est énorme certe seulement vous critiquez l opposition comme si les partis du pouvoir enrichissent le debat politique .ils proposent rien sauf que de se soumettre a la presidence et son programme qui n existe meme pas .plus grave leurs soutien est sans conviction ils defendent leurs interets mesquins .Bajolet avait dit tout et ce n est pas n importe qui .alors Mr arretez de defendre ce Systeme MAUDIT.

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