Ni soutien du Président ni appel de Tayeb Belaïz : Saïd Bouhadja ment !

Bouhadja APN
Saïd Bouhadja. D. R.

Par Karim B. – Derrière ses allures théâtrales de responsable irréprochable, le président de l’APN cache un jeu malsain. Sordide manipulateur politicien, Saïd Bouhadja a mené tout le monde en bateau, affirmant une chose aux uns et son contraire aux autres. Algeriepatriotique avait, dès l’éclatement de la crise à l’Assemblée populaire nationale, relevé le flou qui entourait l’annonce de la démission de ce membre du FLN voué aux gémonies par le secrétaire général du parti, Djamel Ould-Abbès, qui veut sa tête.

Il s’est avéré, suite à des vérifications effectuées par nos soins après l’information qui nous avait été révélée par des sources généralement bien informées, que le prétendu appel que Saïd Bouhadja aurait reçu du conseiller du président Bouteflika, Tayeb Belaïz, n’est que pure affabulation. De même que le pseudo-soutien dont il bénéficierait de la part du chef de l’Etat, seul habilité, selon lui, à le démissionner.

Pourtant, et contrairement à ce que Saïd Bouhadja laisse entendre à travers plusieurs canaux, son sort est bel et bien scellé et son départ forcé n’est qu’une question de temps. Le temps, justement, pour lui, de négocier une sortie assortie d’avantages matériels, à savoir le versement d’indemnités, le maintien de son salaire et de sa résidence de fonction qu’il ne désire surtout pas libérer après son éjection du perchoir. Tout n’est qu’une question d’intérêts bassement matériels donc. Dans le bras de fer qu’il a engagé avec ses adversaires politiques, le président de l’APN – pour combien de temps encore ? – n’est motivé par aucune préoccupation nationale, allant jusqu’à mettre en péril le fonctionnement de l’instance législative au point que le président de la République pourrait être contraint de la dissoudre pour éviter une grave crise institutionnelle.

La fin de Saïd Bouhadja à la tête de l’APN est une question d’heures. Ses louvoiements et ses manœuvres ne font que retarder une issue inexorable et envenimer une situation déjà compliquée.

K. B.

Comment (33)

    KAMEL
    4 octobre 2018 - 20 h 26 min

    HHHHHHHHHHHH QUEL PAYS !!!!!! DONC SANS COMMENTAIRE !!!

    Anonyme
    4 octobre 2018 - 13 h 01 min

    Bouhadja pourra nous rendre un grand service en nous débarassant de pseudos représentatnts du peuple.
    Donc il doit savoir que le peuple est derrière lui et tant pis pour ces affairistes vulgaires et voyous0

    UMERI
    4 octobre 2018 - 10 h 21 min

    Il est de tradition, pour les Etats arabes et africains, qu’on ne démissionne pas de son poste de président, de ministre ou de n’importe quelle fonction, soit on est viré, ou enterré. Ceci dit, Mr Bouhadja, ne partira qu’a la demande de Bouteflika, ou la dissolution de l’A P N, ou il emportera ses supposés opposants avec lui et alors, adieu, « salaires, indemnités, voitures, gardes rapprochées, passeports diplomatiques, nuitées dans des hôtels de luxe voyages gratis, prise en charge pour les soins à l’étranger à la grande satisfaction de ce peuple qui ne les a jamais élus.

    Anonyme
    4 octobre 2018 - 4 h 43 min

    Un passage très important de l’interview de Bouhadja ..:

    Question: Certains de vos détracteurs vous accusent d’avoir rencontré, à Paris, Mouloud Hamrouche et que la discussion a tourné autour de l’élection présidentielle de 2019. Est-ce vrai ?

    Réponse: Ce n’est pas vrai. A Paris, je n’ai rencontré qu’un seul personnage. C’était le député Bouras Djamel du FLN, qui m’avait invité à un dîner en présence de deux témoins. Il m’avait dit que la famille du président Bouteflika comptait beaucoup sur moi pour la campagne électorale pour un 5e mandat et qu’elle me demande de m’investir.

    Je lui ai répondu que je suis au service du Président, comme je l’ai toujours été depuis son premier mandat. C’est tout ce qui s’est passé entre nous. Et je peux vous dire que ce même député, Djamel Bouras, est candidat au poste de président de l’Assemblée. C’est normal qu’il puisse dire des choses.

      Gatt M'dogouti
      4 octobre 2018 - 5 h 40 min

      Toute l’interview est intéressante ! j’invite les lecteurs d’AP de la lire. Des vérités lourdes de conséquences !

      Slam
      4 octobre 2018 - 8 h 28 min

      …On apprend que le 5e mandat est en route, voulu par la famille de Bouteflika, donc par son frère. On apprend aussi que ça bataille dur au niveau des députés pour des questions politiques de haute importance pour l’avenir du pays : nombre de voitures de fonction, de personnes recrutées, et de frais de missions à l’étranger. Bref c’est de la haute politique !

    Anonyme
    4 octobre 2018 - 4 h 29 min

    L’ALGÉRIE EST FOUTUE.
    L’Algérie a cessé d’être un ÉTAT.
    Qui a dit qu’un pays peut fonctionner sans un président. Vous avez la réponse.

    Dtr
    3 octobre 2018 - 22 h 49 min

    انتم الكذابين ، الرجل لم يقل شيئا ، انتم من تقولون و تكذبون اقوالكم ، من العيب و العار ان تصفوا الرجل بالكاذب و هو لم يتكلم ، يحيا السعيد بوحجة

    Slam
    3 octobre 2018 - 22 h 21 min

    C’est l’histoire du chasseur qui a vu le chasseur qui a vu l’ours. Ou l’histoire d’un président maintenu en vie par ceux qui parlent / prétendent parler en son nom. Lamentable et dangereux. Un jour ça va nous exploser à la figure.

    waw
    3 octobre 2018 - 21 h 26 min

    le carnaval c’est l’apn …la dechra c’est l’algerie …les zernajiya c’est nous les 40 millions. pauvre pays…60 ans aprés , les sequelles sont toujours bien là …

    Anonyme
    3 octobre 2018 - 21 h 25 min

    Juste une remarque: avant,on mettait tous les maux de l’Algérie sur le dos de toufik!! Traité de rab edzaier à tort. Et maintenant??
    C après la fonte des neiges qu’on découvre les excréments de ceux qui ont pollué la nature,pour pas utiliser des mots crus.
    Boumediene est traité de dictateur par certains,. Boumediene a construit l’Algérie ,le club des pins était ouvert au public,ses ministres faisaient leur marché àvec nous…et jamais on l’a appelé fakhamatouhou il n’aurait jamais toléré.
    Un seul héros,le peuple,pas de culte de la personnalité . Quand il etait fi dendanou bouteflika etait copie de boum, pétillant intelligent nationaliste éclairé…mais depuis que c larbins utilisent son portrait ,le sigle FLN historique,le sigle ugta historique..de l’anr du grznd redha malek,de kasdi merbah,des vrais patriotes ait Ahmed des amirat,des hachemi cherif…on est dans le monde des larbins chiyatines sans honneur.

    Anonyme
    3 octobre 2018 - 20 h 57 min

    Rien Di tout. C faux. Bouhadja va gagner la bataille et les députés mal élus vont se coucher. Ils ont peur de la dissolution de l’apn et perte de leurs sièges et …priviléges.

    Kahina-DZ
    3 octobre 2018 - 20 h 45 min

    Ould Abbes est un faux Moudjahid
    Said Bouhadja est un menteur qui veut siphonner la vache Algérie avant son départ. C’est quoi ce comportement de la part d’un moudjahid sans dignité. Est-il un vrai moudjahid ou un pré-fabriqué.
    Wallah que c’est une vraie voyoucratie !!

    faiza
    3 octobre 2018 - 19 h 26 min

    je vous l’avais dit AP!

    elhadj
    3 octobre 2018 - 18 h 46 min

    l auteur de cet article s attaquant a la dignité d un ancien moudjahid ,a l encontre duquel de basses manœuvres déplorables sont entreprises, mériterait qu il soit ester en justice pour le titre de BOUHADJA MENTEUR alors que celui ci ne s est jamais targue publiquement avoir eu un soutien quelconque.ces torchons de fakes news créent un des ordre au sein de l opinion publique qui apprécie et partage la position de responsable politique pour le fier courage dont il fait preuve pour affronter les meneurs de cette cabale .aussi, dans le cadre d un équilibre régional des responsabilités ,déjà déséquilibré, il doit faire preuve avec fierté et orgueil d homme libre et ne pas céder a ce chantage quitte a entraîner a la grande satisfaction des citoyens la dissolution de cette assemblée tant décriée .

      Zaatar
      3 octobre 2018 - 21 h 16 min

      Autant le responsable politique que l’ancien moudjahidine que l’armada de députés, ils n’ont rien à s’envier les un les autres. Ils savent tous qu’ils jouent ce cirque et les mises en scènes dans le seul souci de remplir les comptes en banque et les poches. Ceci va également à la prédation de tous les biens du peuple et je mettrais ma main au feu que tous leurs acquis ont été malhonnêtes.

    salah
    3 octobre 2018 - 18 h 40 min

    Ci le président peut dessoudre l’apn pourquoi il ne le fait pas pourquoi attendre qu’il négocie?
    Pourtant il as éjecter des grands chef militaire des chefs de DST etc…
    Tous sa n’est que mascarade entre clan

    K. DZ
    3 octobre 2018 - 18 h 33 min

    Qui ou quoi croire ? Que cache réellement cette saga, quels sont les réels antagonistes. Quelles seraient les conséquences sur la vie quotidienne du citoyen, ou alors n’est ce que du divertissement théâtral où les acteurs sont grassement payés.

    Zaatar
    3 octobre 2018 - 18 h 04 min

    Tout n’est que question d’intérêts bassements matériels donc souligne l’article. Même la résidence de fonction il veut aussi la garder, ce qui est normal car c’est ce que font tout les autres. …, y aurait il quelqu’un dans ce pays qui verrait les choses autrement ? Genre, Voilà, J’ai terminé mon mandat je vous remet les clés de ma résidence de fonction et je vous remercie. Il faudra chercher l’aiguille dans la botte de foin. Ou bien chercher le trou de ver dans le cosmos.

      Gatt M'digouti
      3 octobre 2018 - 20 h 38 min

      Pour chercher l’aiguille dans une botte de foin, dans notre pays il faut d’abord trouver la botte de foin ! même la botte de foin est source d’avidité dial had les affamés !

        Zaatar
        3 octobre 2018 - 21 h 00 min

        Je crois bien que ça soit la fin des haricots l’ami, car effectivement même el gorte y passe avec ces rapaces et je suis certain qu’on n’est pas au bout de nos surprises.

      epsilon
      4 octobre 2018 - 8 h 24 min

      Mr Liamine Zarouel pourtant élu l’a fait

    Anonyme
    3 octobre 2018 - 17 h 47 min

    NOUS SOMME VRAIMENT DANS UN BAC A SABLE POUR ADULTES,, …

    Hocine-Nasser Bouabsa
    3 octobre 2018 - 17 h 42 min

    L’Algérie vit une situation dramatique – qui risque de l’emporter – à cause des méfaits de l’oligarchie maléfique locale et ses ramifications internationales, qui ont pris possession du pays.

    Les événements qui se succède depuis l’été le montre : le système de gouvernance installé en 1962 est agonisant et a perdu sa force, comme ce fut le cas sous Boumediene (Allah yarhmou). Ce système avait ses règles et sa matrice d’arbitrage encerclés par les tabous des intérêts nationaux. Nous sommes bien devant une rupture, puisque l’oligarchie a pu envahir les centres de décision, comme le parlement.

    Le 1 Novembre est à nos portes. Que le vent libérateur des Aurès envahisse de nouveau notre pays !

    Vivement, une marche nationale sur Alger pour rendre l’Algérie à son peuple.

    Gatt M'digouti
    3 octobre 2018 - 17 h 18 min

    « Une source proche du FLN a indiqué à Algeriepatriotique que le président de l’Assemblée populaire a le soutien du président de la République dans ce qui s’apparente à une guerre intestine au sein du FLN »
    C’est ce que vous avez déclaré dans votre article ce matin !
    Le menteur apparemment est votre « gorge profonde FLN » et non pas Bouhadja qui ne vous a rien dit ni contacté ni sollicité une interview.
    Après le démenti de l’ONU, nous voila encore avec un autre démenti.
    Vous êtes un journal sérieux et vous ne devez rien imprimer sans être sur de l’information, car nous vos lecteurs assidus nous croyons en vos écrits nous commentons avec nos cœurs et passions.
    Maintenant, si c’est vrai que Bouhadja negocie des biens matériels, BESSAHTOU ! il n’est pas le seul et ne sera pas le dernier au meme titre que Chakib Khelil, Saidani, Tahkout, Ali le goudron, et tant d’autres.
    Tant que le peuple se tait et ne se manifeste pas et ne sort pas la rue, d’autres misères pire que ceux du Vénezuela nous attendent !!!

    Karamazov
    3 octobre 2018 - 17 h 14 min

    Votre première source qui il est vrai n’en était qu’une des plus ordinaires et qui n’était ni bien informée ni sûre , nous a donc mené en bateau. A votre place la prochaine fois je serais plus rigoureux . Je ne prendrais mes informations que chez les sources sûres bien informées, ou comme il a dit lui , directement à la s’ours.

      Zaatar
      3 octobre 2018 - 18 h 37 min

      La source chez nous, cher Karamazov, C’est quelque chose de très important. Thalla qu’on l’appelle dans notre langue chérie. Au point où celui qui veut se donner une quelconque importance use de la source. Et le dicton tu dois certainement le connaître l’ami. La source qui dévient une eau usée par la faute de celui qui veut se faire important. Tout le monde va en parler. Flen ikhra Thalla.

    Soldat Schweik
    3 octobre 2018 - 17 h 05 min

    C’est une veritable comedia del artè, tout le monde joue son role a la perfection pour en arriver a l’acte final :
    – Simulation et provocation d’une pseudo-crise au parlement
    – intervention du sauveur fakhamatouhoum qui va dissoudre l’apn et « resoudre » la crise bi hinkatihi
    – vide juridique er institutionnel donc impossibilitè d’organiser les presidentielles 2019
    – intervention des douctours folamours constitutionnalistes pour preconiser un HCE bis mais cette fois ci composè d’une seule unique personne
    Ainsi donc on permettra a fakhamatouhoum de realiser son reve supreme : mourir sur le trone et avoir des funerailles presidentielle et nationale.
    Apres tout ca ne sera qu’un coup fourrè de plus de cette maffia au pouvoir pour continuer a depecer l’Algerie

    Abou langi
    3 octobre 2018 - 17 h 03 min

    Et moua ne vous ai-je pas dit qu’il faut vous méfier des sources . qu’elles soient bien informées ou sûr. Une bonne information est celle qu’on puise à la source même. Mais surtout un rapporteur sachant rapporter devrait puiser son information de s’ours-même et non chez l’homme qui a vu l’ours.l

    Abou Stroff
    3 octobre 2018 - 16 h 58 min

    « Ni soutien du Président ni appel de Tayeb Belaïz : Saïd Bouhadja ment ! » titre K. B..
    ce qui signifie que nous avons débattu dépensé un précieux temps à discutailler d’un « problème » qui n’existait pas.
    en d’autres termes, « nous avons frappé le vent avec une massue »
    ou
    pour être plus poétique, nous avons pratiqué une sorte d’onanisme à l’insu de notre plein gré.
    moralité de l’histoire: tant que la rente est conséquente, nous pouvons discourir sur tout et sur rien puisque « autrui » travaille pour nous.

      karamazov
      3 octobre 2018 - 17 h 23 min

      Nous vivons des temps messianique ya akhi Abou Stroff.

      depuis que l’autre nous a comparer à des chèvre , on voudrait nous faire chèvre qu’on s’y prendrais pas autrement!
      Pendant que le Mahdi et Godot nous font marcher, On nous a fait un veau. Et toujours lorsqu’on attend qu’on produit les meilleures théologies. Et comme bien entendu on ne voudrait pas avoir l’air idiot Il ne nous reste plus qu’à adorer ce veau et à lui onaniser une religion. Ou pour rester dans le sujet , à le traire !

      Ou, on continue à soutenir Bouhadja contre celui qui nous a traiter de pieds-de-chèvre. Comme ça, ma3za ouaw tarete!

      Abou Langi
      3 octobre 2018 - 17 h 56 min

      Yakhi nous sommes là comme les moulins … à vent!

      On s’en fiche de ce qu’on nous amène à moudre,: bon grain ou ivraie. pourvu qu’on est de quoi moudre !

    fatigué
    3 octobre 2018 - 16 h 53 min

    je vous ai dis qu’il dribblait tout le monde.

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