Le plan d’éviction de Bouhadja engagé : bientôt une APN à deux présidents

éviction
Les députés de la majorité envisagent de voter l'éviction de Saïd Bouhadja. New Press

Par Hani Abdi – Après avoir empêché Saïd Bouhadja d’accéder à son bureau en cadenassant la porte d’entrée du palais Zighout Youcef, le FLN, avec les partis de la majorité présidentielle, passent à la deuxième étape de son plan d’éviction du président de l’APN.

Aujourd’hui, le bureau de l’APN, composé essentiellement de députés FLN et RND, va se réunir pour préparer le terrain à la déclaration de vacance du poste de président de l’APN. Une fois cette déclaration faite, elle sera soumise à l’approbation des députés en séance plénière, avant de passer à l’élection d’un nouveau président.

Les partis de l’opposition, qui ont refusé dès le début de s’impliquer dans cette crise interne à la majorité présidentielle, ne vont assurément pas assister à cette séance plénière qui interviendra d’ici dimanche prochain. Mais cela ne devrait pas compliquer les choses au FLN, puisqu’il dispose, avec son allié de toujours, le RND, de la majorité absolue lui permettant de faire passer haut la main sa feuille de route. Le FLN s’appuie donc sur le règlement intérieur de l’APN, qui donne le pouvoir au bureau de l’assemblée de déclaration la vacance du poste de président si la majeure partie des députés refuse de travailler avec lui.

Après avoir désespéré obtenir la démission de Saïd Bouhadja, le FLN décide donc d’employer la manière forte. Mais Saïd Bouhadja refuse d’abdiquer et déclare d’ores et déjà illégale cette opération. On se dirige donc vers une situation inédite au sein de la Chambre basse du Parlement qui pouvait donc se retrouver avec deux présidents. Cette crise qui secoue depuis trois semaines l’APN risque donc de perdurer. Saïd Bouhadja, qui assure qu’il ne démissionnera pas sauf si le président Bouteflika le lui demande, accuse ainsi ses adversaires au FLN de travailler contre le chef de l’Etat. «C’est contre le président Bouteflika que les députés complotent», a-t-il déclaré à la presse, après avoir été empêché de rejoindre son bureau. Il faut souligner que les portes de l’APN restent fermées à Saïd Bouhadja. Pour le FLN, il ne remettra plus les pieds à l’Assemblée en tant que président de cette institution législative.

H. A.

 

Comment (26)

    Anonyme
    18 octobre 2018 - 10 h 31 min

    le peuple est absent et les soit disant partis d opposition ne font rien pour défendre la légalité ! surtout fermez vos gueules demains si le peuple algérien s abstiendra de voter lors des prochains èchèance ; et cette fois ci c est 99/00 d abstentionnistes zkara fel pouvoir et aussi de l opposition qui s est tue !

    Anonyme
    17 octobre 2018 - 20 h 45 min

    Les partis de l’opposition sont complices par leur silence,ils perdent tout crédit au sein du peuple. Les députés de l’opposition auraient dû souteneur la légalité c.-à-d. Bouhadja. Qu’ils assistent ou pas à la pleiniere pour élire un nouveau president ne sert à rien. C opposition ne sert à rien et ce n’est pas àvec ce comportement qu’ils attireront des sympathisants ; car si eux ne s’engagent pas,ne prenne pas position,comment veulent ils convaincre les citoyens à avoir des convictions,à prendre position,à apprécier un parti ?? Apparemment tous les algeriens ont la même position  » ekhty rassi,chacun pour soi,je me mêle pas,ça me regarde pas.. »?

    Gatt M'digouti
    17 octobre 2018 - 20 h 32 min

    L’exemple est donné par les législateurs. Cas de jurisprudence inédit ! Sans aucune crainte, les travailleurs des entreprises peuvent aisément cadenasser les portes de l’entreprise, interdire l’entrée au DG et designer le plus âgé d’entre eux comme DG !
    La sureté Nationale peut interdire l’entrée à Lehbiri
    L’ANP à Gaid Salah

    Dakhla djida fi bled music !!!!

    Anonyme
    17 octobre 2018 - 19 h 43 min

    L’Algérie ne risque-t- pas d’etre sanctionnée par les instances parlementaires internationales?
    L’Arabie seoudite est un exemple édifiant qui est entrain de perdre sa souverainté.

    Anonyme
    17 octobre 2018 - 17 h 04 min

    Comme nous avons plusieurs présidents, une seule APN est insuffisante.
    Le pays est FOUTU et il n’ya pas un Batman pour le sauver

    Anonyme
    17 octobre 2018 - 16 h 59 min

    Les charlots politiques sont en train de choisir entre deux chakaristes pour remplacer Bouhadja.
    LA HONTE LA HONTE LA HONTE

    La loi de la jungle gère l’Algérie. Les trabendistes dictent leur loi de la république anarchique.

    Souk-Ahras
    17 octobre 2018 - 16 h 14 min

    Le « Plan » de l’hystérie viagère : le Système part en guerre contre la chute probable de son « pouvoir d’achat ».

    Dans cette cette « affaire APN », la comète Système a laissé des traces qu’elle ne peut effacer tant elles sont visibles dans le large spectre de l’entendement.
    La cause de cette hystérie partisane, qui frappe cette aile « d’extrême droite » de l’alliance présidentielle et lui fait commettre des actes hautement répressibles allant à l’encontre et du fonctionnement interne d’une institution législative consacrée par la constitution, et des lois de la république, ne peut plus être détournée de sa véritable nature. D’ailleurs, et sur ce point, aucun « officiel », ni « communication » officielle ne tente ou n’essaie d’en donner la moindre « explication » ou point de vue, étant donné que dans les us et coutumes du Système, on ne voit rien, on n’entend rien, on ne dit rien. Même les matraques ont été soigneusement remisées dans cette affaire de droit commun.
    Cette hystérie maquignonesque n’a pu être générée que par une forme de panique latente. Ainsi, le cartel d’Alger, ou « l’Alliance » tire-t-il dans tous les sens pour débusquer l’ennemi, lequel ennemi se trouve être à l’intérieur même de ses rangs, rendant ainsi la tâche plus compliquée.
    Les événements courants, englobant les limogeages portent à croire que le Système est pris au piège de ses propres lois pourtant réputées cousu-main : ce piège, infranchissable sans pertes et fracas, a pour attributs inaliénable les légalités, constitutionnelle et institutionnelles, un bunker dans lequel il a lui-même confortablement installé Bouhadja.
    On appréciera, dès lors, le degré de panique qui règne en son sein et qui s’étend, de façon linéaire, au nombre de ses représentant à l’hémicycle, lesquels la perçoivent sous la forme primaire du manque à gagner.
    Les députés de l’Alliance sont au nombre de 296 sur un total de 460 :
    296 chasseurs de « primes », rémunérés grassement à la tâche du racolage étatique sont donc mis au service de la stabilité, la sécurité et la paix du citoyen algérien. Chaîne et cadenas faisant partie de leurs outils de travail le cas échéant.
    FLN : 164
    RND : 100
    TAJ : 19
    MPA : 13
    (Les trop nombreuses autres formations sont, soit étouffées soit atomisées, donc insignifiantes pour la « bonne » conduite des affaires).

    L’Alliance n’est qu’un jeu d’écriture savant servant à donner à croire à une pluralité politique et représentative exercée en Algérie. Mais dans les faits, il n’en est rien de cette situation. Les chefs de ces partis émargeant tous au même « Politburo » : FLN. Pardon, je voulais dire Système.
    Le FLN tel qu’il apparaît aujourd’hui est le centre névralgique du Système, sa plate forme de commandes, son unité centrale. C’est l’élément moteur de son existence et de sa pérennité. Si ce moteur coule, c’est l’ensemble de ce Système qui coulera. D’où cette hystérie qui défie, persuadée qu’elle agit pour la bonne cause, l’ordre actuel de la Régence, ordre établi par le Système lui-même.

    La continuité dans le changement, autrement dit un 5ème chèque signé à blanc, quelque puisse être le coût à subir par le peuple algérien, est le principal déterminant qui meut un Système en manque de souffle et solutions.

    Le cartel veut élire un parlement parallèle ? Soit !
    Élisons alors de notre côté un Président ainsi qu’un Gouvernement, de notre choix, puisque nous aussi, nous ne pouvons plus travailler avec ceux en place.

    Kahina-DZ
    17 octobre 2018 - 15 h 59 min

    Un signe que l’Algérie va mal. Les membres de la voyoucratie défendent leur Chakara au détriment de la réputation de l’Algérie.
    Que j’aimerais que cette APN soit dissoute, pour calmer les tubes digestifs enragés.

    Lghoul
    17 octobre 2018 - 15 h 53 min

    Est ce que ces ignards, dont certains ne savent pas écrire leur nom, ne se rendent pas compte qu’ils sont manipulés par ceux qui tirent les ficelles derrière les coulisses ? Seul leur estomac réagit; des gains, des gains et encore des gains. Quand on met des incompétents qui ne pesent qu’avec leur estomac a tous les niveaux, c’est cela le résultat. un pays de « Bihouassou » et de « remplis les poches et sauve qui peut ». Incroyable ou peut arriver l’humain ou plutot l’idiot !

    Anonyme
    17 octobre 2018 - 15 h 44 min

    Sans APN et sans président de l’APN l’Algérie ne se portera que mieux.Ce n’est que des parasites voraces ces dés pipés .

    Slam
    17 octobre 2018 - 15 h 07 min

    On a bien 2 présidents de la République, on peut se permettre d’avoir 2 présidents d’apn, et même 3 vieux dinosaures presidents du sénat. sinon on va caser où tous ces vieux ? il faut leur trouver des occupations.

      Gatt M'digouti
      17 octobre 2018 - 16 h 38 min

      Une seule adresse : maison de retraite et comme activités logo et puzzle et prise de médicaments à l’heure !!!

    SPEED
    17 octobre 2018 - 15 h 06 min

    Et pourquoi pas quatre président;Mr Bouhadja pour l’Est;Mr Ould abbès pour l’Ouest;Mr sidhoum Said pour le centre;et pour le sud notre héro nationale de la Derbouka venant de Tunisie Mr Saidani,honte a ceux qui ont confisqué le pouvoir;honte a ceux qui ont détruit la nation de plusieurs millions de mort;honte aux corrompus sans foi, ni loi;honte a ceux qui ont voté pour ces destructeurs

    Gatt M'digouti
    17 octobre 2018 - 13 h 15 min

    Il parait que les dissidents vont tenir cet après midi une réunion pour élire le plus âgé d’entre eux comme président de l’APN bis !
    Silence assourdissants des institutions, de la justice et des partis d’opposition.
    La question qui tue : Est ce que l’exécutif reconnaitrait cette abomination et lui rendrait des comptes?

    Zaatar
    17 octobre 2018 - 13 h 12 min

    Démonstration est faite que nous n’avons pas des élus du peuple. démonstration est faite que nous avons des voyous à l’assemblée, leur président compris. Démonstration est faite également que le pays a toujours fonctionné sans ces voyous qui ne servent à rien sauf à pomper les richesses du pays.
    Moralité de l’histoire, que Bouhadja démissionne ou pas, que ces voyous élisent ou pas un second président à l’assemblée, qu’ils se battent entre eux, qu’ils s’aiment à la folie, qu’ils cadenassent l’assemblée, qu’ils mangent des cornets de glace, le pays fonctionnera toujours de la même façon….

    Gatt M'digouti
    17 octobre 2018 - 12 h 36 min

    Sont ils conscients des conséquences de leur holdup et des répercussions horribles que cela peut engendrer?
    Ces agissements de voyous prédateurs tendent à inciter le peuple à descendre dans la rue et mettre l’armée dans une situation délicate, provoquant un chaos indescriptible avec au menu saccage et encore du sang innocent qui sera versé.
    Déjà que l’insulte méprisante au sujet des terrasses de café proférée par le faux président du FLN à l’encontre du lambda est mal digérée, faut il encore démontrer au peuple que c’est eux Rboub Dzair et qu’ils piétinent la loi et qu’il n’a qu’a manger du pain et se taire?
    Le fossé se creuse davantage et le mécontentement se fait ressentir de jour en jour.
    A quand l’étincelle qui fera allumer le plus grand brasier? Allah ya3lam , les voies de Dieu sont impénétrables.

      Lghoul
      17 octobre 2018 - 15 h 47 min

      Mais c’est ce qu’ils veulent et c’est ce qu’ils attendent pour trouver un pretexte de partir car ils ne sont pas venus pour des prunes. Ils sont venus pour déplumer le pays et ensuite saccager tout comme des locustes pour repartir ou ils sont venus. La définition de l’Algérie pour eux est: Un pays ou on fait de l’argent rapidement, c’est tout. Aucune connection spirituelle ou « sanguine ».

    Anonyme
    17 octobre 2018 - 12 h 18 min

    C est du n importe quoi!!!! De plus en plus les députés nous montrent leur allégeance au clan du pouvoir et donc des soi disants partis,ils ne représentent aucunement le peuple…
    Ce n est pas que j ai une sympathie particulière pour Bouhadja qui fait partie du système mais ils auraient dû faire comme d habitude,donner l impression d un semblant de respect des institutions…
    On ne relève pas un président d Assemblée nationale parce qu il a licencié un employé !!!!!
    Cet employé que j ai connu jeune au ministère de l industrie et qui est une vrai teigne…ne vaut pas le coup d un déballage aussi grotesque….

    fatigué
    17 octobre 2018 - 12 h 02 min

    Ces baltaguias vont faire un « faux » et vont essayer de faire un « usage de faux ».
    ça relève du pénal tout ça.

    À Perdre La Raison
    17 octobre 2018 - 11 h 42 min

    Le mot  » plan » résume à lui seul l’illégalité de cette manoeuvre scabreuse. L’exclusion totale des députés des autre partis à adhérer à ce plan révèle le caractère machiavélique et diabolique de cette machination. Le FLN et le RND sont entrain de sombrer dans la schizophrenie . Des malades mentaux semblent désormais diriger ces 2 partis. Le pouvoir leur a fait perdre la raison

    e-apn
    17 octobre 2018 - 11 h 41 min

    si j’étais à la place de bouh…je créerais une e-apn en ligne …comme ça y’aura ni cadenas ni porte bloquée…
    il peut commencer à la faire sur facebook …ses adversaires resteront sur leurs derriéres…lol

    FELLAG
    17 octobre 2018 - 11 h 37 min

    C’est la confirmation que notre pays est une république bananière aux mains d’opportunistes corrompus;sont-ils des vrais Algériens ces destructeurs corrompus opportunistes;si c’est le cas pourquoi ne pas respecté les combattants qui ont sacrifié leurs vie et celle de leurs famille pour cette Algérie libre et indépendante;fort que possible une majorité de ces destructeurs,opportunistes,corrompus, sont des fils et de petits fils de Gaid et de collabos, et harkis;toute cette sacrifice pour un résultat pire

    Citizen dz
    17 octobre 2018 - 11 h 27 min

    UN COMPORTEMENT DE VOYOUS.
    TOUT LE MONDE SAVAIT QU’ILS ÉTAIENT INCOMPÉTENTS, KHOBZISTES, TOUJOURS PRÊTS A LEVER LA MAIN ET MÊME LES JAMBES SI ON LE LEUR DEMANDAIT. AUJOURD’HUI ILS BASCULENT COLLECTIVEMENT VERS LA VOYOUCRATIE ET LE BALTAGISME ARMES PRÉFÉRÉES DES GOUROUS DU NEO-FLN.

    Karamazov
    17 octobre 2018 - 11 h 18 min

    Wi faites koum ça. Vous vous allez vous créer un veau à pieds de chèvre comme président , on a déjà vu ça dans l’histoire
    Et Bouhadja il va aller se créer une apyène tout seul avec des chèvres à pieds humains?

    elhadj
    17 octobre 2018 - 11 h 14 min

    ce n est ni plus ni moins qu un putsch mené par des contrevenants a la loi fondamentale qui fixe les règles de fonctionnement de cette assemblée.nous assistons donc a des règlements de comptes et de préservation des privilèges au détriment des intérêts de la société qui s attendait a juste titre a un nécessaire assainissement des rouages et la gestion des ressources de cette institution, a la récupération de ses biens utilises illégalement a des fins personnelles , a un fonctionnement harmonieux et a sanctionner l absentéisme. ainsi on relève avec une certaine révolte que le programme d action envisage par M BOUHADJA a entraîné un fronde intolérable de certains pour qui l intérêt personnel, le carriérisme,l appât du gain, l affairisme passe avant l intérêt général du peuple qui dans sa très grande majorité ne les a pas élus.aussi la dissolution est la meilleure solution salvatrice pour nettoyer le bon grain de l ivraie

      UNIQUEMENT
      17 octobre 2018 - 13 h 28 min

      juste pour la préservation des privilèges au détriment des intérêts de la société !

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