Ouyahia : la Libye est «perturbée par beaucoup d’interventions extérieures»

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Ahmed Ouyahia. New Press

Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a indiqué mardi à Palerme, où il participe à la conférence internationale sur la Libye en tant que représentant du président de la République, que la Libye est «perturbée par beaucoup d’interventions extérieures».

«L’Algérie n’a pas cessé d’apporter sa contribution par mille et un contacts et des rapprochements des uns et des autres, mais ce n’est pas facile, car la Libye est perturbée par beaucoup d’interventions extérieures», a affirmé Ouyahia dans une déclaration à la presse à l’issue des travaux de la conférence. Il a relevé, dans ce sens, que la conférence de Palerme constitue une occasion pour «lancer un appel aux autres acteurs de la communauté internationale leur demandant de laisser leurs ambitions pour un peu plus tard, car pour le moment, nous avons tous une seule ambition, celle de sauver la Libye et, donc, de nous insérer tous sous le toit des Nations unies». Il a ajouté que l’Algérie n’a pas cessé de déployer ses efforts pour que la Libye retrouve le chemin de la paix.

Le Premier ministre a, par ailleurs, estimé que «même si la réconciliation n’est pas encore dans le discours des Libyens, elle constitue une perspective incontournable», rappelant que «c’est dans ce cadre qu’il a tenu à leur faire un exposé sur l’expérience algérienne». L’Algérie a pu sortir d’un «cauchemar» grâce à la volonté politique, incarnée par le président de la République qui «a eu le courage d’amener les Algériens vers le choix de la concorde et la réconciliation», a-t-il expliqué, ajoutant qu’en Libye, «il n’y pas de leadership qui peut le faire» et que l’ONU «est en train de tendre la main et de tirer les Libyens vers l’avant».

Ouyahia n’a pas manqué de rappeler que le cas de l’Algérie est «un modèle à travers le monde». «Outre la stabilité et la sécurité dont nous jouissons, le fait le plus important est que nos enfants ne partent plus rejoindre des groupes terroristes comme «Daech ou autre», a-t-il conclu.

R. N.

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