Retraites : 600 milliards de déficit pour la CNR en 2019

CNR
Slimane Melouka, directeur général de la CNR. New Press

Le déficit financier de la Caisse nationale de retraites (CNR), qui est de 560 milliards de dinars en 2018, dépassera les 600 milliards en 2019, a confié mercredi le directeur général de la Caisse, Slimane Melouka, à l’APS qui rapporte l’information.

M. Melouka a expliqué cette situation par le fait que le nombre de retraités est en croissance, alors que celui des cotisants reste constant : «L’équilibre financier de la CNR nécessite 5 cotisants pour 1 retraité, contrairement à ce qui est enregistré actuellement, soit 2 cotisants pour 1 retraité.»

M. Melouka a annoncé qu’outre le budget affecté par l’Etat à la Caisse en 2018 (plus de 500 milliards de dinars), une contribution de solidarité, au taux de 1% applicable aux opérations d’importation de marchandises, «a permis à la CNR de bénéficier d’un apport complémentaire de plus de 20 milliards de dinars durant l’année en cours».

R. N.

Comment (23)

    Citoyen
    20 décembre 2018 - 19 h 00 min

    Vous être entraine d’avancer que vous allez supprimer la pension de retraite aux retraites de futur.

    صالح/ الجزائر
    20 décembre 2018 - 7 h 25 min

    le refrain de : la CNR est en déficit est devenu lassant pour les Algériens , d’en bas en général , et les retraités parmi eux en particulier , surtout quant on sait que le Directeur de la dite caisse n’est pas concerné , étant donné que les  » cadres supérieurs de l’Etat  » sont affilés au Fonds spécial de pension très confortable de retraite de ces cadres le FSR , une caisse à part qui ne connaît pas la crise .
    (( Le Fonds spécial de retraite des cadres supérieurs de l’Etat ou FSR a été créé un «8 mars», en 1980, par décret présidentiel, un peu plus d’une année après la disparition du président Boumediène .
    Les textes régissant le FSR ont connu, depuis, de nombreuses modifications, toujours sans passer par le Parlement .
    les avantages octroyés par le FSR , sont de taille, surtout que la liste des fonctions et des postes pouvant en bénéficier ne cessera de s’allonger depuis sa création en 1980 .
    Cette liste, très «restreinte» au départ (Présidence, ministères, chefs des Régions militaires, présidents de la Cour des comptes et la Cour suprême, ambassadeurs, consuls généraux, walis, chefs des entreprises publiques, députés, etc.), intégrera les sous-directeurs de ministères, les magistrats et, plus récemment, en 2011, les magistrats de la Cour des comptes.
    Puis à la lumière des diverses modifications de la Constitution , … la liste des bénéficiaires potentiels du FSR connut une forte rallonge, à telle enseigne que les directeurs d’exécutif de wilaya et les secrétaires généraux de daïra et de commune y firent leur entrée… .
    le principal avantage de «l’heureux élu» du FSR, qui remplit toutes les conditions, c’est de bénéficier d’une pension correspondant non seulement à 100% du dernier salaire perçu, indemnités comprises, mais c’est aussi de voir augmenter sa pension au fur et à mesure des revalorisations du salaire du dernier poste occupé.
    Un exemple pour étayer ce dernier point : un wali, parti à la retraite en 2000 avec une pension de 100 000 DA, verra ce montant grimper à 300 000 DA en 2015 si ce montant correspond au salaire du wali en fonction en 2015.
    le FSR a 3 sources de financement : les cotisations de ses adhérents, la contribution et les subventions de l’Etat .
    Le montant de la contribution de l’Etat est la source principale du financement du FSR . Si cette contribution est insuffisante pour payer les retraités du FSR, l’Etat vient à la rescousse à travers des subventions .
    Si à sa création le FSR ne comptait que quelques centaines de bénéficiaires, 36 ans après, au vu de la très longue liste de ceux qui y ont fait leur entrée depuis, ils doivent être plusieurs dizaines de milliers.
    Le retraité FSR qui est rappelé pour reprendre du service conservera le bénéfice de sa pension FSR et bénéficiera d’une «indemnité» à hauteur de 40% de la rémunération au titre de la nouvelle fonction.
    Et qu’en est-il de la retraite d’un député ?
    «Le député ayant accompli 20 ans de service, dont une législature quelle qu’en soit la durée, peut prétendre, sans condition d’âge, à une pension égale à 100% de l’indemnité principale et complémentaire perçue en sa qualité de député ou sa rémunération la plus favorable.»
    C’est-à-dire qu’il suffira au député un mandat de 5 ans en tant que temps et 15 années au titre d’une autre activité salariée pour pouvoir prétendre à une pension de retraite dont le montant est équivalent à celui de son «salaire» de député .
    Vive le « Algérie patriotique / actualité / le 19 Décembre 2018
    Retraites : 600 milliards de déficit pour la CNR en 2019
    Par R. N.
    Commentaire :
    le refrain de : la CNR est en déficit est devenu lassant pour les Algériens , d’en bas en général , et les retraités parmi eux en particulier , surtout quant on sait que le Directeur de la dite caisse n’est pas concerné , étant donné que les  » cadres supérieurs de l’Etat  » sont affilés au Fonds spécial de pension très confortable de retraite de ces cadres le FSR , une caisse à part qui ne connaît pas la crise .
    (( Le Fonds spécial de retraite des cadres supérieurs de l’Etat ou FSR a été créé un «8 mars», en 1980, par décret présidentiel, un peu plus d’une année après la disparition du président Boumediène .
    Les textes régissant le FSR ont connu, depuis, de nombreuses modifications, toujours sans passer par le Parlement .
    les avantages octroyés par le FSR , sont de taille, surtout que la liste des fonctions et des postes pouvant en bénéficier ne cessera de s’allonger depuis sa création en 1980 .
    Cette liste, très «restreinte» au départ (Présidence, ministères, chefs des Régions militaires, présidents de la Cour des comptes et la Cour suprême, ambassadeurs, consuls généraux, walis, chefs des entreprises publiques, députés, etc.), intégrera les sous-directeurs de ministères, les magistrats et, plus récemment, en 2011, les magistrats de la Cour des comptes.
    Puis à la lumière des diverses modifications de la Constitution , … la liste des bénéficiaires potentiels du FSR connut une forte rallonge, à telle enseigne que les directeurs d’exécutif de wilaya et les secrétaires généraux de daïra et de commune y firent leur entrée… .
    le principal avantage de «l’heureux élu» du FSR, qui remplit toutes les conditions, c’est de bénéficier d’une pension correspondant non seulement à 100% du dernier salaire perçu, indemnités comprises, mais c’est aussi de voir augmenter sa pension au fur et à mesure des revalorisations du salaire du dernier poste occupé.
    Un exemple pour étayer ce dernier point : un wali, parti à la retraite en 2000 avec une pension de 100 000 DA, verra ce montant grimper à 300 000 DA en 2015 si ce montant correspond au salaire du wali en fonction en 2015.
    le FSR a 3 sources de financement : les cotisations de ses adhérents, la contribution et les subventions de l’Etat .
    Le montant de la contribution de l’Etat est la source principale du financement du FSR . Si cette contribution est insuffisante pour payer les retraités du FSR, l’Etat vient à la rescousse à travers des subventions .
    Si à sa création le FSR ne comptait que quelques centaines de bénéficiaires, 36 ans après, au vu de la très longue liste de ceux qui y ont fait leur entrée depuis, ils doivent être plusieurs dizaines de milliers.
    Le retraité FSR qui est rappelé pour reprendre du service conservera le bénéfice de sa pension FSR et bénéficiera d’une «indemnité» à hauteur de 40% de la rémunération au titre de la nouvelle fonction.
    Et qu’en est-il de la retraite d’un député ?
    «Le député ayant accompli 20 ans de service, dont une législature quelle qu’en soit la durée, peut prétendre, sans condition d’âge, à une pension égale à 100% de l’indemnité principale et complémentaire perçue en sa qualité de député ou sa rémunération la plus favorable.»
    C’est-à-dire qu’il suffira au député un mandat de 5 ans en tant que temps et 15 années au titre d’une autre activité salariée pour pouvoir prétendre à une pension de retraite dont le montant est équivalent à celui de son «salaire» de député .
    Vive « من الشعب وللشعب » .

      anonyme
      20 décembre 2018 - 9 h 11 min

      A eux la belle vie
      et les gnous que nous sommes subirons
      Bande de voleurs et corrompus
      Dieu vous maudit
      et ce Mr vient nous parler de deficit

    KIF KIF BOURRCOT
    20 décembre 2018 - 5 h 40 min

    Au mon Dieu 600 milliards de déficit;énorme mais pas autant des mille milliards de Dollars volatilisé;plus l’argent détourner de la Sonatrach; AutoGhoul;Khalifa bank;Djezzy;Ministère Agriculture;et pèche;industrie;pratiquement la moitie des richesses du pays volé par des dirigeants pour certains sont encore ou pouvoir,très simple si vous récupérez une partie de l’argent volé;vous de quoi payé les pensions de retraites de tout le continent Africain;le pays des Voleurs et les corrompus

    elbiour
    20 décembre 2018 - 2 h 31 min

    Merci guelel vous avez tout résumé et tout dit.cependant il ya lieu de signaler et noter les chantiers privées qui utlisent parfois des centaines de pauvres travailleurs non declares et les risques majeurs qui en découlent:chutes des sommets d’etages,electrocution et les pauvres contrôleurs des inspections de travail qui ne peuvent rien contre la PUISSANCE ET LES RELATIONS DES PATRONS ET DES ENTREPRENEURS.SI TOUS CE QU’A FAIT REMARQUER MR GUELEL DANS SES COMMENTAIRES SERAIT APPLIQUÉ NI LA CNAS NI LA CNR NI LA CASNOS NE SERAIT DÉFICITAIRES. ET LE PRELEVEMENT SUR LES RECETTES PETROLIERES!!!??.

    Nasser
    19 décembre 2018 - 23 h 58 min

    C’est « presque » la faute aux retraités……….. qui ont versé bien-sûr !!

    Nasser
    19 décembre 2018 - 23 h 56 min

    Normal!
    La CNR donne des pensions à des gens qui n’ont pas versé ou des retraites « complètes » à ceux qui ont versé partiellement !!! Vous voulez que l’on cite ces catégories??
    Ils sont des dizaines de milliers!

    sabri
    19 décembre 2018 - 21 h 40 min

    Insérer les aides au bas salaires à travers la carte chiffa et tous les travailleurs au noir exigeront de leur employeur d’être déclares à la cnas,
    n’est il plus question de 5% d’augmentation pour 2019%???????

    Anonyme
    19 décembre 2018 - 19 h 36 min

    1- Que la CNR commence a publier ses Bilans avant de parler de déficit
    2- Qu’elle arrête de dépenser l’argent des retraite pour financer la construction de véritables buildings pour héberger ses agences.

    SEKARNA
    19 décembre 2018 - 19 h 10 min

    M. Melouka a affirmé que « que le nombre de retraités est en croissance, alors que celui des cotisants reste constant » M.Melouka tente t il de tromper l’opinion publique et cacher le fait que les retraité qui ont trimé et cotisé toute leur vie, continue de « payer leurs cotisations » comme tout le monde ? Les retraités ne sont ils pas remplacés ? D’où vient ce « déficit » annoncé alors que ces retraités n’ont pas cessé de cotiser même s’il ont changé le statut de « travailleurs » à « retraités ». Ne mettez pas les raisons d’une « mauvaise gestion » sur le dos des retraités qui vivent d’une retraite misérable après avoir donné le meilleur d’eux même.

    Anonyme
    19 décembre 2018 - 19 h 06 min

    tu paye les retraites et tu te taie

    IBOUZIDENE
    19 décembre 2018 - 18 h 40 min

    le déficits de la CNR est de la responsabilité de l’État et non des travailleurs, car un travailleurs ayant cotisé toute sa vie pour une retraite qui en final ne lui permettra mémé pas d’avoir un vie tranquille.
    un travailleur qui a cotisé est en droit d’attendre à la fin de chaque mois « sa retraite » et je dirais mémé plus il est du devoir de l’état de penser à améliorer la pension de retraite du retraité chaque année, vu que le taux de l’inflation ne fait que grimper.

    Nasser
    19 décembre 2018 - 17 h 27 min

    Les chiffres de l’ONS c’est à dire l’État sont: 11.098.000 travailleurs déclarés et 3.200.000 retraités soit près de 4 cotisants pour 1 retraité. Il dort d’où ces chiffres? Il parle d’un autre pays? Un pays où une majorité sont des jeunes a des difficultés à financer ses retraites ? Culpabiliser nos aînés quand ils vont toucher leur pension est le sommet de la cruauté et du cynisme. Il faut également s’attaquer aux bébés parce qu’ils consomment du lait. Les malades des médicaments. Les responsables algériens ont des difficultés pour tous ces chapitres. La seule activité où ils évoluent à l’aise, tout le monde la connait.
    Prenez exemple sur la Norvège ou de l’argent du pétrole finance feux postes budgétaires: l’enseignement et le système de retraite. Oui, mais eux c’est vrai qu’ils travaillent. Et leurs responsables ils rendent des comptes.

    MELLO
    19 décembre 2018 - 17 h 10 min

    La CNR , caisse nationale des retraites, mais ces retraites qui sont ils ? A 90 % ce sont tous ces travailleurs qui ont activé dans le secteur public, alors que le secteur privé, véritable fourmilière de travailleurs actuels à plus de 60 % d’actifs , mais , mais non déclarés. Oui tout un réservoir de travailleurs qui n’est pas déclaré. Si , en amont , les services de contrôles faisaient leur travail pour aller s’assurer de toutes ces déclarations, la CNR via la CNAS aura son réservoir financier alimenté. Sans oublier toutes ces activités libérales qui ne déclarent pratiquement rien à la CASNOS. La CNR ne peut pas être en déficit , il y a plutôt un déficit de contrôle de déclarations. Finalement l’absence de l’État touche tous les secteurs.

    Abou Stroff
    19 décembre 2018 - 16 h 07 min

    je vais être ultra rapide dans mon commentaire: la CNR exhibe un déficit chronique parce que tous ceux qui activent dans l’économie dite informelle ne cotisent pas et que l’expansion de cette dernière, contrairement aux apparences, est favorisée par nos augustes dirigeants qui s’enrichissent grâce à des prête-noms qui activent dans cette économie (plus de 50% de l’économie domestique) dite informelle.
    moralité de l’histoire: il n’y en a aucune à part le fait indéniable que nos augustes dirigeants s’enrichissent grâce à une ponction d’une partie de la rente pétrolière découlant de leur monopole sur la distribution de cette dernière d’une part et grâce au siphonnage d’une autre partie de la rente grâce à l’économie informelle où leurs « associés » activent, d’autre part.

    guelel
    19 décembre 2018 - 14 h 18 min

    faites sortir vos agents pour contrôler tous les secteurs actifs dans le prives, dans le secteur des fonctions libérales , augmentez le taux de retenue pour les fonction libérale , médecin députes , ministres , sénateurs , cadres de l’état; pilotes…
    Contrôler le secteur du bâtiment; n’épargnez même pas les fast foods!!
    Ne restez pas dans vos bureaux, sortez et demandez à vos services de faire leur travail sur le terrain, au niveau de toutes les wilayas. S’il vous plait ne nous racontez pas n’importe quoi!!!

    anonyme
    19 décembre 2018 - 14 h 08 min

    Le déficit de la caisse est dû aux gros bonnets qui touchent des retraites faramineuses sans qu’ils aient rendu le moindre service au pays, par contre ceux qui ont trimé vivent dans la misère
    Ils ont tout ingurgité aussi bien les 1000 milliards sans compter la planche à billets qu’ils sont en train de dévorer à pleines dents
    De toute façon un pays dont les yeux sont sont rivés sur les cours du pétrole est voué à la disparition, c’est comme un condamné à mort qui attend chaque jour sa fin

    guelel
    19 décembre 2018 - 14 h 00 min

    Faites sortir vos agents pour qu’ils contrôle les gents actifs à tous les niveaux:
    – du secteur privé
    -fonctions libérales : dentiste, médecins,avocat,laboratoire médical, restaurateur, gargotier, personnel des salles des fêtes, coiffeur…….
    -AUGMENTER LE TAUX DE RETENUE : des députes , ministre , cadres d’état , sénateurs, cadres militaires, pilotes…….
    – taxer les maquignons, le personnel au niveau des marchés en gros,

    Que tous les actifs participent!!, faites une campagne de sensibilisation, ne restez pas dans vos bureaux; après ça tout employeur ne déclarant pas ses employés subira les conséquences définies par la loi!

    Zaatar
    19 décembre 2018 - 13 h 33 min

    Le nombre de cotisants stagne, mais bien sur parce que les recettes pétrolière stagnent ou sont en baisse. Et comme tous nos emplois sont financés quasiment par la fiscalité et et les recettes de l’état donc ne pas s’étonner que ça soit l’état qui vient renflouer chaque année de plus en plus le déficit de la CNR.

      Vector
      19 décembre 2018 - 14 h 15 min

      Les hydrocarbures ne représentent que 20% du PIB algérien !
      De plus vos propos sont incohérent car vous expliquez habituellement que l’oligarchie algérienne détourne la rente des hydrocarbures vers l’étranger et maintenant vous expliquez qu’elle utilise la rente des hydrocarbures pour créer des emplois et financer les retraites !!!

        Zaatar
        19 décembre 2018 - 18 h 21 min

        Je n’ai plus a te repondre l’ami…

          anonyme
          19 décembre 2018 - 22 h 31 min

          Zaatar
          19 décembre 2018 – 18 h 21 min
          Je n’ai plus a te repondre l’ami…

          en effet il faut éviter ce cireur
          Tout baigne dans l’huile pour lui, profitant du système en place

    Retreat
    19 décembre 2018 - 13 h 23 min

    pourquoi a chaque fois on cite le déficit de la CNR aux profits des retraités des retraités qui avaient trimés durement toute leur (………..) vie ?? au lieu de faire une fixation sur les misérables pensions octroyés aux retraités, plutôt enquêter sur les énormes déficits, gaspillages, corruptions des entreprises publique et les institutions de l’état : ministères, fonction publique, APC, APN, et autres institutions !!
    je conseille a slimane melouka de gazer tous les retraités et qu’on en parle plus de déficit de la CNR!!!

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