Etats-Unis : le ministre de la Défense Jim Mattis démissionne

Jim Mattis
Jim Mattis, ministre américain de la Défense. D. R.

Le ministre de la Défense, Jim Mattis, a présenté, jeudi, sa démission, reconnaissant des divergences avec Donald Trump, dans une lettre au président américain rendue publique par le Pentagone.

«Parce que vous avez le droit d’avoir un ministre de la Défense dont les vues sont mieux alignées sur les vôtres (…) je pense que me retirer est la bonne chose à faire», écrit l’ancien général des Marines dans cette lettre datée de jeudi, au lendemain de l’annonce du retrait militaire américain de Syrie, auquel il était farouchement opposé.

Quelques minutes auparavant, Donald Trump avait indiqué, sur Twitter, que Jim Mattis quitterait ses fonctions fin février. «Un nouveau ministre de la Défense sera nommé prochainement», a ajouté le président américain.

R. I.

Comment (10)

    Anonyme
    21 décembre 2018 - 22 h 27 min

    Le fossé se creuse entre les va-t-en guerre qui roulent pour les bonnets des complexes militaro-industriels sionistes et les adeptes des USA d’abord. Maintenant la France et la Grande Bretagne (les empires d’antan) vont apparaître sous leur vrai visage. Ils ont semé le chaos en Syrie, ils ont voulu refaire la carte de la région, ils ont échoué……mais c’est de la Syrie que tout va redémarrer, en tant que musulmans nous le savons! A l’heure qu’il est ladite israël tremble…!

    Algerien et patriote
    21 décembre 2018 - 22 h 20 min

    C’est sûr il et difficile de reconnaitre ça defaite mais pourtant ils ont de l’experience car ils sont dans le camp des perdants …..depuis le vietnam ils s’enfoncent dans leur déni, ce ministre de la defense a reçu l’ordre de demissioner de ces cousins de la palestine occupé car c’etait pas dans leur plan de quitter la Sirye, pardon je voulais dire l’Iran.

    benchikh
    21 décembre 2018 - 20 h 57 min

    Le président Trump à fait une faveur au sein du pouvoir Russe qu’il a soutenu pour ses élections présidentiels ,si le ministre à bien posé sa démission et non pas la répartition des rôles.

    Ch'ha
    21 décembre 2018 - 12 h 05 min

    Retrait de Syrie et envisage le retrait d’une partie de ses troupes d’Afghanistan, Trump n’avait-il pas dit que les USA n’ont pas vocation à être le gendarme du Moyen-Orient. Il exécute ses promesses électorales, à venir la construction du mur avec le Mexique.
    Démocrates et Républicains pas d’accord.
    Poutine se rejouit « Donald a raison, nous avons porté des coups sérieux à DAECH en Syrie ».
    La France UK et Allemagne flippent.

    anonyme
    21 décembre 2018 - 9 h 31 min

    Bon vent, M. Mathis. Vous pouvez allez passer vos vacances à Netanya maintenant ! Trump a réussi petit à petit à se débarrasser des faucons; il en reste encore quelques uns. Wait and see, s’il est vraiment « America First, « Israel Second » ou bien s’il ne s’agit que d’un (faux) recul pour (mieux) sauter …

    صالح/ الجزائر
    21 décembre 2018 - 8 h 50 min

    Les guerres américaines , notamment le « grand moyen orient » , le « printemps arabe » et « l’anarchie constructive » destructive .. , au Moyen-Orient , ont coûté des milliards de dollars au contribuable américain .
    Mais « Les prix du pétrole baissent. Génial !, s’est félicité sur Twitter le 45e président des Etats-Unis. C’est comme une grosse réduction d’impôt pour l’Amérique et le monde. Profitons ! 54 dollars, c’était 82 dollars avant. Merci à l’Arabie saoudite, mais allons encore plus bas ! ».
    Comme on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre , et sachant que le prix du pétrole est tombé de 82 à 54 dollars , le Président des USA sait très bien que les pétromonarchies du Golfe , et en particulier celles des Al Saoud , des Al Nahyane et des Al Thani n’arriveraient plus à pouvoir financer ces guerres , que le Pentagone , qui roule pour le Complexe militaro-industriel des États-Unis , allume partout dans le monde et surtout au voisinage de l’entité sioniste .

    Felfel Har
    21 décembre 2018 - 8 h 46 min

    Le général Matthis fait partie du gouvernement parallèle qui plombe l’administration Trump dans ses volets diplomatique, sécuritaire et militaire. Avec notamment Pompeo, Nikki Haley et d’autres adeptes de la méthode forte, ils ont par le passé, tenté d’infléchir/modifier les positions de Trump, allant même jusqu’à bloquer ou détourner ses décisions.
    Durant sa campagne électorale, il a promis de fermer de nombreuses bases US budgétivores dans le but d’économiser des sommes colossales pour les affecter à la relance de l’économie aux USA. C’est le contraire qui s’est produit: un budget de la défense excessif, l’explosion de la dette intérieure et pire, une multiplication des conflits dans diverses partie du monde.
    Bon débarras! J’espère que d’autres agents du complexe militaro-industriel (the deep state) suivront. Trump a eu la mauvaise idée de s’entourer de militaires et de businessmen avec lesquels il ne partage pas la même vision en matière politique et diplomatique. En un mot, il cherche à ratisser les dividendes de la paix, ils sont partisans du maintien de centres de tension pour justifier un budget de défense pharaonique. C’est lui le « Commander-in chief »! Chevènement, ministre de la défense de Mittérand, a déclaré « un ministre, ça ferme sa gueule ou ça démissionne. »

    Vroum Vroum ????????????..
    21 décembre 2018 - 7 h 48 min

    Salut Jim !!..????….Bonne retraite , occupe toi bien de tes Poules et canards maintenant. .La guerre est ouverte au seuin du Pouvoir USA…prend ça dans les dents Jim !…Deux visions s’opposent chez Pouvoir US …ça commence à être intéressant .

    Anonyme
    21 décembre 2018 - 7 h 13 min

    La valse des trés hauts fonctionnaires de l’administration Trump prend un tempo qui l »apparente à une musique disco ,jamais elle n’a été aussi rapide. Il les change comme des kleenex.

    Med
    21 décembre 2018 - 7 h 08 min

    La tentative de changement de régime en Syrie, sous couvert de lutte antiterroriste et de toute la narration médiatique main-stream, n’a pas fonctionné. Trump, en contradiction avec le bellicisme du pentagone, se retire avant de perdre totalement la face devant la victoire complète de Poutine et de Assad. La coalition occidentale guerrière sans les USA est désormais orpheline et en pleine déroute. Mais elle va probablement se reconstituer pour venir en aide aux Kurdes, soi-disant abandonnés à leur sort devant Erdogan. En fait c’est la Syrie que les occidentaux ne veulent pas quitter.

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