Le FFS charge le pouvoir et appelle au boycott de la présidentielle

FFS
Le FFS était représenté par Mohamed Hadj Djilani. PPAgency

Par Sadek S. – Le Front des forces socialistes (FFS) ne se contente pas de ne pas participer à la présidentielle d’avril prochain. Il demande aussi à la population d’en faire de même. Dans une déclaration rendue publique aujourd’hui lundi, le parti fondé par Hocine Aït-Ahmed a appelé les Algériens à boycotter le scrutin afin, dit-il, de faire pression et changer le régime qu’il a qualifié de «non démocratique» et d’«antisocial».

«Le régime actuel n’a pas changé de nature depuis qu’il a pris le pouvoir par la force au lendemain de l’indépendance», ajoute le FFS qui précise qu’en Algérie, «il n’y a pas de liberté, de sécurité et d’espoir». Le plus vieux parti de l’opposition accuse, en outre, le régime de cacher ses «tares» avec une façade démocratique, indiquant que «l’Algérie n’est pas encore une démocratie».

Le FFS accuse, par ailleurs, le pouvoir en place de «violer les lois et les institutions et de marginaliser la volonté du peuple depuis l’indépendance, afin d’étendre son influence et d’imposer ses quatre volontés».

Sur la situation sociale, le FFS souligne dans son communiqué qu’«aujourd’hui, nous assistons à la construction d’un Etat libéral, sous tutelle étrangère pour gérer ses ressources et son économie, où la promotion sociale est devenue un facteur secondaire». Le parti conclut dans sa déclaration que «toutes ces conditions obligent le peuple à se soulever pour revendiquer ses droits et se battre pour la primauté du droit, ce qui ne se matérialisera que par un boycott».

S. S.

Comment (20)

    Dz213
    5 février 2019 - 19 h 11 min

    Ils me rappel le jeune naïf qui avait fait le buzz sur youtube « manssotiche »,la fin tout le monde la connait…le rcd et le ffs sont une force, ils doivent se réunir et mettre leurs différences de côté. boycotter est un signe de faiblesse et ça arrange que le fln et le rnd qui, pour moi, ne representent pas l’autre Algerie.

    derdour
    5 février 2019 - 14 h 54 min

    Il faut boycotter non seulement les élections mais tout vraiment tout à la « GHANDI ».
    Pas d’école, pas travail, pas de transport, le stricte minimum d’achat de provision.
    Si ce système ne partira pas par nous même via une révolution pacifique massive, il faut alors attendre -peut être- quelques décennies encore et il partira soit par une trahison interne ou un parachutage depuis l »étranger.

    RAIS
    5 février 2019 - 13 h 53 min

    Il n’a qu’à mettre un peu d’ordre dans sa baraque avec toutes les démissions de ses militants et ils veulent gouverner 44 millions…

    Rejeter le fatalisme !
    5 février 2019 - 12 h 51 min

    @MELLO – 21 h 52 min agh’maa aziz, j’étais un ancien militant du FFS et donc je sais de quoi je parle. Tu me paraît être un militant honnête et qui accepte le débat. Aussi, je me permets de te dire que depuis 1963 Ait Ahmed ne cessait de répéter que les élections en Algérie sont des castings ! C’est vrai. Même si cette affirmation est vraie, est-ce qu’il faut toujours rester dans le fatalisme et accepter la situation d’année en année sans faire quelque chose ! Toi, tu vas boycotté c’est sûr, et c’est quelque part normal car tu es un militant qui obéit à sa direction ! Donc fait ta campagne pacifique pour le boycott, mais n’évoque pas s’il te plait .. « ce fossé qui sépare les gouvernants des gouvernés » pour justifier le rejet de la solution d’Ali Ghediri! Je t’apprends que même le FFS n’a pas réussi à combler ce fossé dont tu parles ! L’attitude mielleuse et l’ambiguïté du FFS dans ses rapports avec le pouvoir depuis quelques années déjà a malheureusement fait que sa popularité a été altérée d’une manière dangereuse! Je ne souhaite pas évoquer les problèmes internes au FFS çà ne regarde que votre parti.

    Moi je pense que Ali Ghediri est une opportunité dans la mesure où ses premières déclarations sont en droite ligne avec les aspirations et le combat de toutes les forces du changement, dont le FFS ! On ne peut encore se permettre 5 autres années à vide pour notre pays avec la reconduction de Boutef ! Si les partis politiques, les forces du changement soutiennent Ali Ghediri on aura au moins essayer une solution qui tient la route sur le plan politique. Maintenant si par malheur Ali Ghediri, ce que je ne souhaite pas, n’obtiendrait pas de majorité absolue pour chasser Bouteflika, au moins cette élection aura servi à enclencher une dynamique politique entre les vrais opposants pour combattre ensemble pour la nouvelle république dès le lendemain des résultats ! Plus on est nombreux pour ce projet, plus les chances de succès s’agrandiront. @MELLO , tu cherches avec le FFS à bâtir un regroupement, un rassemblement et un consensus entre les opposants soucieux d’un changement et bien voilà donc une bonne occasion pour se faire puisque les quelques points préliminaires que proposent Ali Ghediri sont en phase avec ce que souhaite toute l’opposition (y compris le FFS) et donc les forces qui sont pour le vrai changement, pour une nouvelle république, pour l’Etat de droit.! Il suffit donc de s’approcher rapidement de Ali Ghediri, de discuter avec lui pour voir s’il accepte d’intègre dans son programme la feuille de route du FFS, seule condition pour le soutenir. Ainsi si il refuse les propositions du FFS (ou des forces du changement) alors là on peut appeler au boycott actif sans problème et ce serait alors la seule solution ! Puisque tu me parais être un militant actif du FFS parles-en avec ta direction au cours d’une réunion et dis-nous ce qu’elle en pense ! Bon courage à toi et au combat politique que tu mènes !

    Anonyme
    5 février 2019 - 10 h 43 min

    La politique de la chaise vide ça n’a servi qu’à donner le champ libre au système. Il serait temps de savoir faire taire son égo pour faire front commun et forcer le destin.

      Anonyme
      5 février 2019 - 10 h 56 min

      Chaise vide? Aviez vous vu comment ils ont cadenassé l' »assemblée populaire » c’est exactement ce qu’ils sont en train de faire avec leur Brizidance

    FAID
    5 février 2019 - 9 h 29 min

    L’opposition c’est aussi proposer ses idées et les concrétiser pour le pays, voila que l’occasion se présente de faire alliance avec Ali Ghediri, donnant lui sa chance pour 05 ans et on verra, mais rester inamovible et espérer des miettes quelques APC, Sièges APN, Sénat cela n’arrange pas les citoyens qui votent pour vous FFS,RCD et autres partis représentatifs et cela dure depuis bien longtemps votre opposition n’a pas donner de fruits à part pour vous peut-être.

    Cela ne peut pas continuer comme ça je commence à croire que vous êtes la clé du problème pas de la solution.

    Anonyme
    5 février 2019 - 9 h 19 min

    vous pouvez vous abstenir vous pouvez boycotter et vous pouvez dormir tranquille le pouvoir se charge de vos bulletins ,,,,en sa faveur, ça va de soit,,,komdab

    hocine hocham
    4 février 2019 - 23 h 02 min

    le boycott c est pas la bonne stratégie , il faut soutenir ali ghediri pour changer le système et aller vers une 2 eme république qui respect l’alternance au pouvoir

    MELLO
    4 février 2019 - 21 h 52 min

    Pour être objectif , il faudrait admettre que le pouvoir triche à tous les rendez-vous électoraux . Et si la participation ne vise pas à créer une dynamique au vu d’un changement pacifique , il ne faudra pas compter sur les non-violents de ce pays. Ça reste dans ce cas une affaire entre eradicateurs et la déclaration de Ali Ghediri  » ou c’est le régime ou c’est moi » ne va pas dans le sens des aspirations pacifiques puisqu elle crée un rapport de force. Pour être plus explicite, je ne pense pas que sa candidature puisse changer d’un claquement de doigts la nature verrouillée du système. Il faudrait comprendre que la candidature de Ali Ghediri , bien qu’elle soit attrayante, ne tient pas compte de ce fossé qui sépare les gouvernants des gouvernés. En effet, ce peuple est bâillonné depuis 1962 et cete élection semble être un casting sans base militante dans un climat politique vicié, ce qui favorise les tenants des pouvoirs , de tous les pouvoirs, y compris le pouvoir militaire.

      @Mello la triche !
      5 février 2019 - 18 h 08 min

      @MELLO – 21 h 52 min , tu parles exactement comme le MSP de Makri ! Je doute que tu sois un authentique du FFS, un militant du FFS sincère ! Tu t’es trahi, et me déçois profondément moi qui te croyait honnête politiquement parlant !

        MELLO
        5 février 2019 - 23 h 41 min

        Je ne savais que ce Makri s’exprimé ainsi. Tu viens de me le faire découvrir. Néanmoins , si le futur de l’Algérie ne tenait qu’a un homme , on aura alors un Ghediri , comme on avait eu un Boumedienne, un Chadli, un Zeroual et enfin un Bouteflika. Je n’ai pas oublié Feu Boudiaf qui avait tenté de faire bouger les lignes, mais malheureusement il s’est fait grillé. Il faudrait comprendre que le problème Algérien ne se situe pas au niveau d’une personne , fusse t elle celle de Bouteflika, mais c’est tout un système qu’il faudrait refonder. C’est la raison pour laquelle , une démarche comme celle préconisée par le FFS depuis 2013 ,reste le recours incontournable. C’est de la conférence nationale du consensus que naîtra une plate forme de cette refondation de l’État. Point final.

    Anonyme
    4 février 2019 - 21 h 23 min

    Il faut voter et non au boycottage, le boycottage n’a rien changer depuis longtemps, voter en masse. Le boycottage est pour les ignorants.

    anonyme
    4 février 2019 - 20 h 38 min

    Le FFS est un parti membre de l’internationaliste socialiste, laquelle regroupe également des partis israéliens … Et puis le socialisme du FFS, c’est un peu beaucoup celui de Macron ou de Hollande : on donne 1 dinar pour en reprendre 2. Seul un parti communiste pourra sauver le pays. Mais comme aucun algérien n’ a lu le Capital, rien ne sert de se casser la tête. Continuons à commenter, derrière notre écran et un bon café sur le côté de la table !

    anonyme
    4 février 2019 - 20 h 32 min

    du bla bla comme toujours

    Une constitutante sans partis
    4 février 2019 - 20 h 00 min

    Sortir du parloir caisse de résonnance du régime. Ne plus reconnaitre cette constitution faites dans un cinema, que chaque Emir/brizidan reformule à sa manière. Convoquer des représentants des différentes régions pour en faire une constitution digne du peuple vrai. On est à la deuxième génération de dictateurs.
    Un mensonge de se réforme jamais encore moins une dictature

    Djeha Dz.
    4 février 2019 - 19 h 40 min

    Le boycott est pratiqué depuis des décennies, je ne vois pas ce qu’il a changé à la situation. Le boycott, a t’il empêché la fraude ? Quel que soit X, le pouvoir contesté est toujours et encore en place.
    Je pense que le système politique en place, est à affronter sur son propre terrain, occuper tous les espaces disponibles, faire feu de tout bois.

    Les victoires s’arrachent, il n’y rien pour rien et encore moins en politique.

    Voilà pourquoi, j’ai de l’admiration pour Mr Ali Ghédiri, sa détermination à affronter ses élections, sachant tout ce que ça implique comme fraude, problèmes et embûches. Il aura eu du mérite du guerrier quel que soit le résultat des élections.
    La politique de salon, c’est très confortable, mais sans résultat, si non ça se saurait.

    Proposition à débattre , au parti FFS et aux autres !
    4 février 2019 - 18 h 53 min

    Cher direction du FFS (et aussi celles des partis dits d’opposition) avec tout mes respects, voici une proposition à débattre de la part d’un citoyen qui enrage de ne pas voir les partis politiques d’opposition ne plus se concerter entre eux pour trouver une solution et qui sont dépassé par le sur-dimensionnement de leur ego !

    1- Puisqu’il est désormais admis que les partis politiques dits de l’opposition, les forces du changement, les démocrates, les ligues des droits de l’homme, la société civile progressiste et une bonne partie des citoyens algériens appellent de leur vœux la nécessité d’aller vers le rassemblement des Algériens pour construire une deuxième république, pour réaliser ensemble le projet fédérateur de construction graduelle d’un Etat de droit et d’un régime démocratique (comme l’a prôné il y a quelques jour Benflis en recevant une délégation de l’Union Européenne, mais aussi beaucoup d’autre partis dits de l’opposition avec des ambassadeurs accrédités à Alger ou dans les médias ).
    2- Puisqu’il est admis que les partis dits d’opposition seuls et en rang dispersés ne peuvent pas avoir une majorité pour renverser Bouteflika. C’est plus que sûr !
    3- Puisqu’il est admis que l’ensemble de ces forces démocratiques n’ont pas réussi à trouver entre elle la personnalité idoine pour conduire ce mouvement avec leur propre feuille de route et les objectifs qu’ils visent.

    A partir de là :

    a) – Pourquoi ne prennent-il pas la décision politique de soutenir Ali Ghediri en négociant avec lui une feuille de route plus précise dans la mesure où son projet cadre assez bien avec celui des forces du changement !
    b) – Pourquoi choisir encore le boycott pour perdre encore 5 autres années et reconstruire au pouvoir une autoroute Est-ouest à lui tout seul qui le mènera sans aucune contrainte à gérer un 5ème mandat !
    c) – Pourquoi ne pas saisir l’opportunité de l’apparition de Ali Ghediri pour s’engager ensemble contre Bouteflika alors que eux il l’on fait avec leur FLN/RND/TAJ/MPA/UGTA/FCE.
    d) – Pourquoi ne pas profiter de la présence de Ali Ghediri pour jouer cette carte dès cette année et ne pas laisser le fatalisme continuer à nous envahir en se disant que le pouvoir va passer sans problème avec ou sans nous ? Il faudrait à mon avis saisir cette occasion et tenter l’opportunité Ali Ghediri et c’est mieux que de boycotter à mon avis.

    Conclusion importante et perspective : même si on échoue et que Ali Ghediri n’arrive pas à obtenir la majorité requise pour vaincre, on aura au moins sous la main un mouvement, une dynamique politique pour engager et combattre ensemble pour la concrétisation du grand projet de refondation d’une nouvelle république dans lequel toutes ses forces du changement s’impliqueront nécessairement !

    Remarque sur la question de la fraude : du côté des forces du changement, dans le cas où tous les partis dits d’opposition ne veulent pas soutenir Ali Ghediri, il est évident qu’un boycott actif est la solution la plus indiquée, mais il faut vérifier si une majorité de militants et de citoyens est d’accord ! Si c’est la cas je dirais c’est dommage quand même en ce qui me concerne. Dans le cas où les partis politiques dits d’oppositons s’engagent avec lui dans le combat pour le changement, il faut se poser à juste titre la question importante de la fraude qui peut être en défaveur de Ghediri ! C’est très juste, il a un réel danger de ce côté là. Mais il me semble que Ghediri en est conscient et il a même dit qu’il ne faut plus avoir peur ni pouvoir, ni de la fraude. Il estime que la fraude peut être combattue et réduite à son minimum si tous les citoyens partisans du changement s’impliquent individuellement à tous les niveaux aussi bien durant la campagne que lors du scrutin et du dépouillement dans les bureaux de vote ! La fraude peut être combattue et réduite à son minimum surtout si les partis dits de l’opposition s’engagent ouvertement au côté de Ghediri, eux qui ont une pratique, une expérience ainsi que les militants pour faire se genre de surveillance au niveau des bureaux de vote. .C’est effectivement une stratégie importante à mettre en place par le candidat Ghediri. Il est vrai que le pouvoir a une machine de guerre déjà en place pour cela, mais c’est possible de combattre la fraude si il y a une détermination politique et un vrai engagement politique du côté des citoyens qui souhaitent le vrai changement ! On n’a pas le droit de rester dans le fatalisme perpétuelle auquel nous a assujetti et habitué le pouvoir de 62 !

      MELLO
      4 février 2019 - 21 h 05 min

      Voilà ce qu’est le militantisme, venir avec des propositions c’est se placer sur un champ de bataille. Moi , je vous dirais que le FFS , puisqu’il lance ce boycott actif, était à l’initiative d’un regroupement autour d’un consensus national , lequel consensus etablira les bases communes des partis et parties participants. Or a ce jour , seuls quelques partis et des intellectuels ont donné leur accord. Le moment est venu pour se mettre autour d’une table afin d’agir comme l’avaient fait les six personnalités d’avant le 1er Novembre 1954.

    Anonyme
    4 février 2019 - 18 h 45 min

    pour les militants du FFS le programme de ghediri ali est proche de celui du ffs ! alors pourquoi pas se mettre d accord sur le minimum vital et s accompagner dans cette élection pour une d espoir démocratique et c est toujours ca de gagner . AMEN

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