Ce qu’un ancien ministre de Kadhafi a écrit sur le président Bouteflika

Boutef Chalgham
Abderrahmane Chalgham. D. R.

Par R. Mahmoudi Dans une contribution publiée dans le quotidien panarabe Al-Charq Al-Awsat, et consacrée à l’élection présidentielle en Algérie, l’ex-ministre des Affaires étrangère et représentant de la Libye aux Nations unies, à l’époque de Mouammar Kadhafi, Abderrahmane Chalgham, s’est interrogé sur les raisons qui font que l’actuel chef d’Etat, Abdelaziz Bouteflika, dont il loue les mérites, s’attache au pouvoir, «après vingt ans passés à la tête de l’Etat grâce à plusieurs amendements constitutionnels taillés sur mesure».

Ecrit dans un style plus proche de la chronique littéraire, le texte, intitulé «Bouteflika écrit toujours l’Algérie», débute par une introduction élogieuse : «Abdelaziz Bouteflika a toujours un regard sur l’Algérie, qu’il se trouve sur une chaise fixe ou roulante. Qu’il soit au cœur de la capitale, en tant que chef d’Etat ou comme un exilé, loin du pays qu’il porte comme un destin fatal qui a fini par détruire sa santé. Son histoire se confond désormais avec celle d’un pays qui s’appelle l’Algérie. Il vient de se présenter pour un cinquième mandat pour continuer à diriger le pays sur un fauteuil roulant, face à quelque 200 candidats !»

Puis, sur un ton caustique, l’ex-diplomate libyen s’interroge : «Comment peut-il diriger le pays, alors qu’il ne peut pas bouger à cause de l’AVC dont il a été victime ? N’y a-t-il plus personne en Algérie, pays de plus de 40 millions d’habitants, qui soit capable d’en prendre la direction ? N’y a-t-il pas parmi l’armada de candidats au moins un qui soit digne de lui succéder sur le trône ?» L’auteur juge que toutes ces questions «sont raisonnables et légitimes dans un pays qui regorge de partis politiques jouissant d’une grande liberté d’opinion et d’action et d’une pluralité d’idées, allant de l’extrême droite à l’extrême gauche, en passant par des partis islamistes. Alors, pourquoi cet attachement au vieux Abdelaziz qui ne peut plus marcher avec ses pieds ?» se demande encore Chalgham.

Après un bref rappel des étapes traversées par le jeune Etat algérien depuis l’indépendance et du parcours révolutionnaire et politique d’Abdelaziz Bouteflika, le diplomate libyen tente de comprendre la posture actuelle avec des mots sibyllins et des aphorismes, en croyant avoir trouvé la réponse à sa question qui le taraude : «Pourquoi Abdelaziz veut-il rester Président sur son fauteuil roulant ? La réponse est parce qu’il est la locomotive qui conduit l’Algérie dans son silence mobile. Le fauteuil donne un plus, et n’est jamais réduit. Il est à la fois le rejet et l’acceptation. Le combattant du FLN. Le jeune ministre dans le premier gouvernement postindépendance (…) C’est lui qui a mis fin aux dix années sanglantes après son arrivée au pouvoir.»

Selon Abderrahmane Chalgham, Bouteflika a instauré un système qu’on pourrait appeler le «boutefliksime» (en français dans le texte), hérité de l’école de Boumediene. «Aujourd’hui, il n’interfère pas dans les détails quotidiens de la gestion des affaires de l’Etat. Il se contente de surveiller, le gouvernement et tous les autres appareils sont là pour appliquer son programme. Le fauteuil qui roule sous ses jambes symbolise le pouvoir d’ordonner et de freiner en même temps. Bouteflika écrit toujours l’Algérie !»  conclut-il.

R. M.

Comment (53)

    Tin-Hinane
    21 février 2019 - 16 h 14 min

    C’est l’histoire de la paille et de la poutre. Tout d’abord Bouteflika est une affaire qui regardent les algériens, nous avons des choses à dire à ce sujet mais ça reste notre affaire. Les algériens eux ne se sont jamais immiscés dans les affaires de leurs voisins. Maintenant que dire à ce Monsieur libyen qui se permet d’ironiser sur un 5e mandat du président algérien, que la Libye est en pièces détachées, que les français leur ont mis la tête en bas et les pieds en haut, que leur pays n’est ni dans la guerre ni dans la paix mais un chaos sans nom. On peut faire remarquer à cette imminence narquoise quand il parle des algériens, que ces 40 millions d’algériens sont occupés à défendre leur pays et ils le font bien contrairement à lui qui fait l’intéressant dans la presse mais qui laisse son pays se faire bouffer par les rapaces occidentales et se faire envahir par des migrants venant de toute l’Afrique. C’est bien de critiquer les autres mais très honnêtement je ne crois pas qu’un seul pays arabe puisse se permettre de critiquer l’Algérie sur quoi que ce soit, étant donné l’état de délabrement dans lequel se trouve tous ces pays, de délabrement pour tous plus l’indignité pour certains d’entre eux. Ce Monsieur devrait avoir honte car son premier souci devrait être son pays la Libye qui offre un spectacle de désastre, qu’il se batte d’abord pour son pays après il pourra ironiser sur les autres.

    Lahouaria
    17 février 2019 - 22 h 36 min

    Abderrahmane Chalgham, sinistre, nervi de Sarkozy, tu ne parles de mon Président, va colporter tes balivernes au peuple libyen que tu as diffamé et humilié avec tes complices occidentaux avant d’instaurer le Chaos. Il veut s’immiscer dans la politique algérienne qu’il aille au diable, il restera toujours un algérien ou une algérienne pour t’envoyer chier…Sale traitre.

    Hamid
    17 février 2019 - 8 h 35 min

    Of course there can be nothing wrong with people wanting to show sympathy for President Bouteflica .This is a good human quality .But if the Libyan man attempts to work on our feelings , he’s completely wrong .We all know that Mr Bouteflica is too frail and sickly , immobile and speechless .There’s no need for this individual to present an excess of detailed bulletin of his ill-health .This is a great pity because if Mr Bouteflica had not run for a fifth term in office , we might have been spared the regrettable sights of him that assail us .We love him and we want him to leave politics with pride and have some rest .We all wish him well.Tahia Eldzair as always !

    SCANDALEUX !
    17 février 2019 - 3 h 55 min

    Imposture made in French !

    Anonyme
    16 février 2019 - 23 h 24 min

    c’est qui ce BONOBO !?

    Regarde toi dans un miroir.
    16 février 2019 - 21 h 19 min

    Certes il dit des choses vraie.
    Et d’autres qui sont complètement fausses.
    Donc ;
    Il crée l’amalgame.
    Il crée le floue.
    Il crée l’ambiguïté.
    Il n’est pas net, et donc douteux !!!
    Il y a anguilles sous roche.
    Pourquoi n’est il pas parmi les siens dans son pays à essayer de reconstruire son pays d’avant.
    Avant qu’il prenne la poudre d’escampette et se taille vite fait bien fait se réfugiés loin sous d’autres cieux.
    Il est vraiment très mal placé pour donner des conseils.

    Abdelkader El Mali
    16 février 2019 - 18 h 21 min

    « Après un bref rappel des étapes traversées par le jeune Etat algérien depuis l’indépendance et du parcours révolutionnaire et politique… d’Abdelaziz Bouteflika… » Dixit M. Abderrahmane Chalgham !
    Pour régulariser l’histoire de notre pays, pourriez-vous ya M. Chalgham nous lister les batailles homériques que notre ‘cher fakhamatou’ aurait livré à notre insu, en dehors de son exfiltration sur un ‘front folklorique’ sur les terres maliennes…?

    les traitres n'ont aucune honte
    16 février 2019 - 16 h 16 min

    Il faut rappeler que cet homme etait un lâche et un traitre. il n’a pas soutenu El kaddafi dans son combat.
    Espérant en Algérie qu’il n’y aura pas de traitres pour détruire l’Algérie à l’image de cet homme.

    Cet homme est personne pas trop chère (Rkhiss, cheap person)

      Les Traitres N'ont Aucune Honte
      16 février 2019 - 21 h 59 min

      Regardez ce clown et marionnette de sarkozy parler de son maitre el kaddafi.

      Il change de veste du jour au lendemain, où sont les principes et la dignité (NIF) ya Chalgham. …

    Anonyme
    16 février 2019 - 15 h 43 min

    Il n’a qu’à s’occupe de son pays au lieu de fourrer son nez dans des choses qui ne le concernent ni de près ni de loin et ses opinions qui les mets …………..

    Lampda Chawi
    16 février 2019 - 14 h 56 min

    « Le fauteuil qui roule sous ses jambes symbolise le pouvoir d’ordonner et de freiner en même temps. »
    Et d’après-vous, il roule à quelle vitesse sur l’autoroute de l’information, S.V.P. ?

    MELLO
    16 février 2019 - 12 h 35 min

    Voyez chers amis, comment un Libyen peut nous donner son opinion sur le président de notre Algérie. Merci Mr Mahmoudi d’avoir rapporté son opinion. Dans le fond , cela reste une vérité que nul n’ignore, il a compris ce que l’Algérien politisé comprend de ce président, mais avancer que l’Algérie manque d’hommes capables de prendre les rênes de ce pays , c’est ignorer toutes les capacités politiques, économiques et scientifiques que recèle notre pays. Voyez comment notre pays est vu de l’extérieur, c’est la risée, pour un pays qui a enfanté de grands hommes touchant à tous les domaines , sans exception. Voyez comment ces tenants du pouvoir ont laminé toutes les compétences de ce pays. Au fond ce Libyen ne s’est pas trompé puisque c’est l’image qui se dégage de notre pays.

    Beng said
    16 février 2019 - 12 h 30 min

    ET EN QUOI CA TE REGARDE TOI.??? L’ALGERIE EST GRANDE POUR QUE TU TE MELLE DE SON SORT!!! COMME DIT LE PROVERBE « ZITNA FI DKIKNA » HNA FI HNA WALBARRANI YAKHTINA

      NORD DEAN
      16 février 2019 - 16 h 27 min

      C’est des « Robots » protectionnistes et « Fake » patriotisme qu’on enfonce depuis l’enfance dans le crâne. Le remède est d’effacer ces « Coquilles » de sa tête ou carrément « Reformater » son cerveau pour plus d’ouverture sur le monde.

    Amine
    16 février 2019 - 12 h 21 min

    « La confiscation de notre liberté par ces gueux qui nous gouvernent a fait de notre peuple un troupeau malade où les meilleurs ont disparu, isolés ou vaincus, et les médiocres ont prit des allures d’astres scintillants. » (Récit de matoub Lounes, regard sur l’histoire d’un pays damné, en 1991). 28 ans déjà

      Anonyme
      16 février 2019 - 18 h 17 min

      «Les poètes ont toujours raison». Et le défunt Maâtoub Lounes encore plus, puisqu’il ne dit ici que la stricte vérité.

    Amine
    16 février 2019 - 12 h 15 min

    La confiscation de notre liberté par ces gueux qui nous gouvernent a fait de notre peuple un troupeau malade où les meilleurs ont disparu, isolés ou vaincus, et les médiocres ont prit des allures d’astres scintillants.
    Récit de matoub album regard sur l’histoire d’un pays damné

    Anonyme
    16 février 2019 - 11 h 59 min

    On sait tous comment MOUAMAR Kadkhafi à son époque nommait les ministres, je ne vais rentrer dans les détails mais vous pouvez faire des recherches et comprendre… il n’a pas de leçon à nous donner ce monsieur.

      Marcus
      16 février 2019 - 13 h 45 min

      Notre pays fait partie de la planète Terre et nous vivons parmi les humains et tout le monde a toutes les raisons du monde de te donner des leçons du moment que toi tu n’arrives pas à n’en tirer aucune

    Diplomatie mielleuse
    16 février 2019 - 11 h 55 min

    Ce Abderrahmane Chalgham pue le langage diplomatique mielleux ! Il veut dire des choses tout en ne les disant pas !

    Il finit son texte par « Bouteflika écrit toujours l’Algérie » , mais il aura pu très bien finir pas : « Bouteflika écrit toujours son Algérie …. de 62 » ! Le bouteflikisme sera vite mis aux oubliettes par la majorité des algériens (surtout les jeunes) après sa disparition car ce ne sera pas vraiment un bon souvenir pour eux !

    NORD DEAN
    16 février 2019 - 11 h 35 min

    « Ce qu’un ancien SCIENTIFIQUE de Kadhafi a écrit sur le président Bouteflika »
    S’inspirant de la théorie des 3i pour l’eau : Insipide, Incolore et inodore.
    Après des recherches, il à trouvé la théorie des 5i pour Boutef et le 5eme mandat : Invisible, inadapté, in….

    Kassaman
    16 février 2019 - 11 h 08 min

    Le gars… son pays vient d’être rayé de la carte et il est là tout sourire à ergoter sur les détails de notre système politique qui bien qu’opaque maintient l’Algérie debout face à une hostilité aiguë de l’impérialo-sionisme.
    L’Algérie ne peut se permettre d’avoir à sa tête des jouvenceaux de la géopolitique, pas dans le contexte international actuel en tout cas.

    Anonyme
    16 février 2019 - 11 h 00 min

    …hérité de l’école de Boumediene. «Aujourd’hui, il n’interfère pas dans les détails quotidiens de la gestion des affaires de l’Etat

    Il n’arrivera jamais ne serait ce qu’à un seul orteil de feu Boumediene
    Bien au contraire c’est sous le règne de Bouteflika qu’une nouvelle bourgeoisie arrogante est née puissante et arrogante prenant même le luxe d’interférer dans les affaires de l’état à l’image de Haddad et puisant à satiété dans les caisses du peuple

    Anonyme
    16 février 2019 - 10 h 04 min

    Les cimetières sont plein d’hommes « indispensables ».

      Bouzorane
      16 février 2019 - 11 h 42 min

      Mais de quels « hommes » parlez-vous???

        Anonyme
        16 février 2019 - 12 h 05 min

        Bouzourane
        Echouhada sont dans les cimetières, Les Grands Martyrs qui vous ont libéré ce pays pour que certains le pourrissent… ceux qui trahissent encaisseront surtout que la santé ne s’achète pas.

    Kenza
    16 février 2019 - 10 h 01 min

    Aujourd’hui la question n’est pas de savoir qui sera président, la question est de savoir que fera Mr Bouteflika au lendemain de cette élection qui, en fait, n’est qu’une formalité et qui le reconduira à la tête du pays …A partir de ce constat, personnellement, j’attends de voir. Tout ce que je sais c’est que, par rapport au contexte international, je suis moins opposée à ce 5ième mandat que je ne l’étais au 4ième. Car, au vu de la politique extérieure de notre pays, il vaut mieux un Bouteflika sur un fauteuil que, par exemple, un genre de Macron guidé par des ficelles. Cette tendance de l’oligarchie financière sioniste à mettre à leur service des jeunes et beaux présidents afin de séduire la populace mais, en même temps, novices en politique pour bien les manipuler, comme les Trudeau, Macron et maintenant Juan Guaino….NON MERCI !
    Deuxième point positif pour Bouteflika, la nomination de Lamamra. Donc, pour moi, c’est wait and see…

      Anonyme
      16 février 2019 - 10 h 59 min

      Kenza
      16 février 2019 – 10 h 01 min

      Mais Monsieur bouteflika est malade, fatigué, comment pouvez-vous affirmer de telles choses incensées.

        Lahouaria
        16 février 2019 - 19 h 05 min

        Anonyme
        16 février 2019 – 10 h 59 min
        ——————————————–

        Bouteflika est malade, c’est bon on est au courant, ce n’est pas la peine de le claironner et toute la planète le sait, ça ne va pas changer le monde et, le soleil continuera de se lever à l’Est et se coucher à l’Ouest et comme cadeau, toi aussi tu aura ton Cancer de sein si t’es une femme ou ta prostate si tu es un homme ou ton AVC au final tu seras cloué chez toi sans sortir, j’espère que tu auras l’argent pour t’acheter une chaise roulante…
        Barrez-vous quand vous n’êtes pas heureux dans un endroit précis ou en Algérie, demander l’Asile, laissez le peuple algérien qui accepte la maladie du Président. Maaliche Kayen des hommes et des femmes de bonnes familles et de bonne volonté qui vont perpétuer toutes ses décisions pour diriger le pays comme il se doit, comme maintenant.
        La vie est esclave du destin et chacun être humain sera touché par une maladie tôt ou tard et disparaitre de la circulation, de la terre après une longue maladie ou subitement.

          Anonyme
          16 février 2019 - 20 h 38 min

          @ Lahouaria
          16 février 2019 – 19 h 05 min
          Un homme dont l’état de santé est aussi détérioré que celui de Bouteflika NE PEUT PAS diriger un pays de 42 millions d’âmes, même s’il A SES HOMMES.
          Parce que les algériens élisent UN SEUL PRÉSIDENT qui doit gouverner leur pays, DIRECTEMMET et PERSONNELLEMENT, et n’élisent pas une bande de 40 «hommes à lui» qui gouvernent à sa place, sans qu’ils ne soient de surcroît élus par le peuple.
          Nous sommes dans une RÉPUBLIQUE qui a des LOIS et des RÈGLES, et non dans une TRIBU.
          C’est pourtant très simple à comprendre !

          Anonyme
          16 février 2019 - 20 h 40 min

          Lahouaria
          Toutes ces maladies FI RASSEK.

      Anonyme
      16 février 2019 - 11 h 38 min

      Kenza
      16 février 2019 – 10 h 01 min
      C’est incroyable, vous défendez un FANTÔME, donc c’est vous qui êtes malade Kenza, Bouteflika doit se reposer, il n’a plus la possibilité de présider c’est clair.

      Anonyme
      16 février 2019 - 18 h 42 min

      1 – Définition simplifiée du syndrome de Stockholm :
      C’est un phénomène psychologique observé chez des otages, ayant vécu durant une période prolongée avec leurs geôliers, et qui ont développé une sorte d’empathie, de contagion émotionnelle vis-à-vis de ceux-ci, selon des mécanismes complexes d’identification et de survie.
      2 – Qu’est-ce qu’un Syndrome ?
      a – En médecine :
      Ensemble de symptômes constituant une entité, et caractérisant un état pathologique.
      b – Au sens figuré et courant :
      Ensemble de signes et de comportements révélateurs d’une situation jugée mauvaise.
      Dans ce dernier point, cela peut aussi signifier que la capacité de jugement devient grandement altérée.
      ——————————–
      P.S. : J’espère que tu as compris qu’il s’agit là d’une réponse à ton commentaire et que je ne fais aucunement allusion à l’état de santé irréversiblement chancelant et handicapant de Bouteflika.

      Anonyme
      16 février 2019 - 22 h 40 min

      Très bonne analyse Kenza.

    Mohamed
    16 février 2019 - 9 h 22 min

    Un responsable de l’époque de Kadhafi. Tout est dit et tout est compris, un adepte du ‎raisonnement par l’absurde. ‎

    Anonyme
    16 février 2019 - 9 h 17 min

    Bouteflika ou un autre candidat du système là n’est pas le problème
    le problème c’est le système lui même mis en place et enchaînant les vraies élites et la vraie opposition porteuses d’idées, de changements.
    Quand les médias s’ouvrent grand aux sbires du systèmes,
    quand les institutions de l’état deviennent la propriété du système
    Quand la rente pétrolière profite d’abord aux gens du système et à leurs oligarques
    et qu’on fait du social logement social ansej etc ….des instruments pur acheter les voix
    Quand toute organisation citoyenne indépendante, est verrouillée
    Ne reste que les chants des sirènes du système !
    Cependant ce système sera confronté à ses propres contradictions
    à un mur tôt au tard quand la manne des devises s’épuisera
    Avec quoi nourrir la population , subvenir à la santé , aux biens d’équipements des activités économiques là tout s’étalera sur au grand jour

    Mais les gens du système ne feront même pas de repentance
    ils ont préparé avant leur retraite à Paris Londre Geneve …
    Algérie sera le Venezuela de l’afrique

    Rabi ykoun maana Zaoulia Lambda

    hibeche
    16 février 2019 - 9 h 08 min

    le général Giap disait : »le colonialisme est un mauvais élève. il n’apprend pas les leçons  »
    moi je dis que les régimes totalitaires et mafieux sont de mauvais élèves, ils ne savent pas se retirer ou se renouveler au bon moment. Ils se protègent toujours avec des armées suréquipées , mais dont les chefs sont souvent corrompus. Au bout d’un certain temps, ces pouvoirs et leurs gardes se déconnectent de leurs peuples , deviennent autistes et sûrs d’eux, croient qu’ils sont incontournables, incontestables, et indetronables. Même quand ils voient le sol bouger sous leurs pieds, ils disent qu’ils ont juste un petit vertige passager. Le jour où le toit de la maison commence à se craqueler, ils disent que c’est l’ennemi extérieur, ou intérieur qui s’agitent. Jusqu’au dernier jour, ils n’accepteront pas de céder le « trône « . Demandez à Kadhafi, Saddam, ou autres, ils vous diront la même chose même post mortem. Idem pour Moubarak et Ben Ali du lit d’hôpital, ou d’éxil doré.
    un potentat, c’est comme un vieux père qui n’accepte pas que ses fils (& filles ), devenus grands, deviennent autonomes, et quittent le foyer familial.

      Moskosdz
      16 février 2019 - 10 h 54 min

      @Hibeche 09 h 08 min//Bizarre,t’as omis de citer M6 dernier dictateur du continent Africain.

        hibeche
        16 février 2019 - 16 h 10 min

        @moskosdz bonjour,
        vous avez remarqué que je n’ai pas attaqué les rois, les sultans et les émirs, parce que je suppose que ce sont des régimes d’un autre âge donc à éradiquer.
        Mais les présidents des républiques oui, car c’est une forme de gouvernance moderne et supposée être démocratique avec alternance au pouvoir, et dialogue social et politique constant. Hélas ces républiques bananières fonctionnent comme les premiers cités.

    Moskosdz
    16 février 2019 - 8 h 53 min

    @No News//Toi le soumis Makhnéziste ..,t’es mal placé pour … sur qui que ce soit.

    No news
    16 février 2019 - 8 h 35 min

    Bouteflika nous roule parce que on est devenus chiatines,traitres et ignotants.
    Vive Ghediri

      La Vérité
      16 février 2019 - 9 h 38 min

      Oui, mon ami, vive GHEDIRI!!!

    Nasser
    16 février 2019 - 8 h 19 min

    Oui. En même temps quand c’est un ancien ministre de Kadhafi qui parle, ce n’est pas étonnant. La lèche fait partie de leur ADN.
    Ce qui m’étonne par contre c’est que les ministres de Kadhafi sachent écrire.

      A l'Algérien de papiers
      16 février 2019 - 9 h 26 min

      Ce Libyen est une Monsieur cultivé pas comme l’un de vos protégés ministre de l’enseignement supérieur qui a dit que l’Algérie n’avait pas besoin de prix Nobel.
      Kadhafi ne couvraient pas les escrocs comme Chakib Khelil, Hamech, Bejaoui et Cie.

      Tout ce qu’il a dit les Algériens de souches le savaient.
      Attention ne me traites pas de Marocain ou Kabyle comme tu as l’habitude pour cacher tes origines !

        indigné
        16 février 2019 - 10 h 46 min

        Pour les racistes,les cranes pleine de bouse de vache et les vrais traîtres,le kabyle fait l’objet de suspicion or le kabyle a démontré son amour pour la patrie depuis des millénaires.Fatma N’soumer fut l’une des rares femmes dans le monde à diriger la résistance contre le colonisateur.sans oublier Chikh ahaddad et El Mokrani.durant la révolution elle est la wilaya qui a donné le meilleur d’elle en hommes et finances et qui a plus subi les affres de l’occupant ,sans elle l’Algérie serait encore sous le joug colonial.hélas, le pouvoir issu du coup d’etat de 1962 a réussi à utiliser sa propagande raciste et a réussi à isoler cette région qui a dit non à son putch et à la stigmatiser auprès du reste des algériens. nous vivons le résultat aujourd’hui. des traîtres ,corrompus,opportunistes et médiocres au pouvoir.

    Anonyme
    16 février 2019 - 8 h 12 min

    L’imposture date depuis 1962, maintenant il faut faire avec et essayer de changer ce systèmes sans soubresauts, afin de ne pas revenir à la décennie 90 .

      Zenaty
      16 février 2019 - 12 h 15 min

      En politique rien n est Facile.. La Paix est une priorité. L économie et la gestion d un pays avec une stratégie est une réflexion . Qu ils faut laisser aux spécialistes de la Géopolitiques… 132 ans après nous Sommes Libres.. Et nous avons pas demandé l aide de qui que ce soit.. Pas L Otan, pas L ONU, pas les Arabes. Mais justes les Révolutionnaires. Et les Progressistes…

    Anonyme
    16 février 2019 - 7 h 59 min

    Ce cher Monsieur Lybéen dit haut ce que tous les dirigeants et les peuples du monde pensent mais ne le disent pas encore. Rappelons -nous la campagne des présidentielles 2017 en France, un candidat à la présidentielle, a été d’une façon ou d’une autre éliminé parce que sa femme avait bénéficié de contrats de travail fictifs et pour d’autres détails qui seraient passés chez nous pour des faits normaux, pauvres algériens, courage à Monsieur Ghediri.

      Elephant Man
      16 février 2019 - 8 h 47 min

      @Anonyme
      Vous parlez de Fillon posez-vous déjà la question de savoir pourquoi cette affaire est sortie au moment de l’élection présidentielle et pas avant…
      Chirac et idem les emplois fictifs à la mairie de Paris l’ont-ils empêché d’être élu à plusieurs reprises… Les Tibéri Balkany, au PS socialiste vous trouverez exactement les mêmes et sans oublier Sarkozy.
      Redescendez sur terre.
      C’est Jacques Attali qui a dit qu’il faisait les présidents de la République Française et qu’il connaissait déjà le nom de la ou du prochain président.

        Anonyme
        16 février 2019 - 10 h 07 min

        Merci.

        Anonyme
        16 février 2019 - 22 h 35 min

        Sans blague! C’est Attali qui fait les présidents français! Chapeau le mec!

        Votre information intéressante est certainement vérifiable et crédible comme toutes celles que vous formulez.
        En vérité, ce qui nous manque ici, c’est un diseur de bonne aventure dans le genre Attali qui, comme vous, sont souvent des bonimenteurs. Il serait bien utile pour nous prédire qui sera élu président en avril.
        Votre info m’a permis de rire un peu car cette élection quelque peu ambiguë peut nous conduire vers une situation tragique. Et cela me tracasse.
        Merci pour la plaisanterie.

    ferial
    16 février 2019 - 7 h 34 min

    C’est nous qui sommes ridicules, soutenir la candidature d’un homme âgé de 82 ans handicapé ,cloué sur un fauteuil roulant, incapable de parler je crois que le peuple algérien mérite mieux que cette imposture.

      Noboutef
      16 février 2019 - 11 h 26 min

      Merci Ferial les hommes!!!!!

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