L’offensive des industriels algériens à l’international fait peur à certains

industriels algériens
Cargaison de produits algériens bloquée par la douane libyenne. Photo média libyen

Par Kamel M. – L’affaire de la destruction d’un lot de boissons de la marque algérienne Rouiba par les autorités douanières libyennes n’a pas révélé tous ses secrets. Le directeur général de la marque, Sahbi Othmani, a, en effet, laissé entendre que la présence en force de ce label national dans des pays comme la Tunisie, la Libye et la Mauritanie, n’est pas au goût d’un pays de la région qui craint de voir les opérateur algériens «envahir» les marchés maghrébin et africain, mais aussi européen.

De nombreux industriels algériens se sont tournés vers l’international ces dernières années à la lumière des mesures décidées en haut lieu pour encourager l’investissement et en finir avec la dépendance quasi-totale aux ressources pétrolières.

Les secteurs de l’agroalimentaire, de l’électronique et des cosmétiques accaparent la part du lion dans cette offensive des marques algériennes à l’étranger. Une offensive qui va en se renforçant et intégrera d’autres secteurs dans les quelques années à venir, notamment celui de l’automobile qui connaît, lui aussi, un grand essor. A la dizaine de marques qui dominent le marché actuellement, s’ajouteront de nombreuses autres qui «se comptent par dizaines» et qui «se bousculent au portillon», selon le ministre de l’Industrie, Youcef Yousfi.

La foire des produits algériens qui s’était tenue à Nouakchott avait fait grincer des dents au Maroc, qui se voit ainsi concurrencé dans ce qu’il considère comme sa chasse gardée, à savoir l’Afrique de l’Ouest où l’Algérie compte s’imposer en tant que première puissance économique du continent. Elle en a les moyens et les autorités marocaines le savent.

L’incident de Ras Jdir a le mérite d’alerter les opérateurs économiques nationaux sur une guerre secrète qui est déclarée au «made in Algeria». Une guerre qu’ils devront affronter en unissant leurs forces et dans laquelle nos services diplomatiques ont un rôle important à jouer.

K. M.

Comment (34)

    Anonyme
    21 février 2019 - 20 h 17 min

    S’ils faut produire et exporter. ils faut le produire de A à Z même ces composants les plus infimes. Par exemple un réfrigérateur ils faut commencer par l’élément le plus difficile c’est le compresseur le thermostat et toute les circuits de de fonctionnement le reste est simple et ils faut maitre nos ingénieur qui sortent des universités par centaines avec le cerveau bourré de théorie, les metre sur les rails pour créer la richesses en exportant le produit made in Algeria compétitif et fiable on investissant peut de devises de la rente pétrolière. mais nos ingénieurs et techniciens de tous spécialités et domaines on était délaissé délaissé délaissé délaissé.

    Zone Rouge
    21 février 2019 - 12 h 22 min

    Y’a ceux qui sont fait pour fabriqué d’autres pour copies et les derniers pour magouillés à chaqu’un sa spécialité par apport son pays d’origine

    Consommateur
    21 février 2019 - 11 h 06 min

    Chaque fois quand je passe a coté de cette usine je voit les fut bleus de concentré de jus stockés à l’extérieur des fois même à 35 degrés donc le résultat n’est pas étonnant.
    g’teltouna bel ayadi el kharidjiya..

    anonyme
    21 février 2019 - 7 h 58 min

    Le produit d’exportation no 1 de l’Algérien, ce sont le cerveau et les bras. Nous ne avons exporté des millions et aujourd’hui ils nous font défaut. …

    anonyme
    21 février 2019 - 7 h 38 min

    Comme si les produits Rouiba pouvaient concurrencer les produits, américains, européens asiatiques, voire sud-africains ? Ni Rouiba ni aucun autre industriel algérien ne produit des jus de fruit 100 %, sans sucre. Le « gazouz », cette boisson édulcorée et fortement sucrée, est en train de tuer l’Algérie. La pandémie du diabète ne fait que commencer, avec tous les effets secondaires de cette maladie. Voilà un chantier pour le futur ministre de la santé, un vrai chantier salutaire !

    Anonyme
    20 février 2019 - 21 h 05 min

    J’aurais bien voulus que le gvt algériens recrutent tout les ingénieurs de la sillicone valley pour dynamiser le secteur technologique.Quand trump a été élu tout les hindous qui travaillaient la bas ont quitté les états unis par crainte de représailles,et investis massivement dans leur pays avec une croissance à 2 chiffres .

      Anonyme
      21 février 2019 - 1 h 17 min

      Avec tous les ingenieurs de silicone valley et tous les prix nobels rien ne changera en algerie car la basse est toute foutue. Comment peut on avancer avec un tel gouvernement, avec les haddads, les rebrabs, les sellals, les ouyahia, avec le mepris du citoyen, la hogra, le racisme et le regionalisme. Est ce que les espagnols, les portugais, les italiens sont plus instruits ou plus intelligents que les algeriens? l’algerien est un specimen exceptionnel qui peut rivaliser n’importe quelle autre race. allah ghaleb, nous sommes colonises depuis plus de 200 ans. que peut on esperer d’un ingenieur, d’un medecin, d’un technician quand ils sont payes des miettes et le marchant ambulant gagne en une journee ce que les autres gagnent en un mois. vive la revolution!

        anonyme
        21 février 2019 - 7 h 42 min

        Tu as oublié de mentionner les « parkeurs » qui gagnent plus qu’un médecin ou un prof d’université, juste en squattant quelques dizaines de mètres linéaires en plein centre des villes, aux abords des marchés ou des plages ! Oui, tu as raison, l’Algérien d’Algérie est une race à étudier et à préserver. …

        Anonyme
        21 février 2019 - 8 h 05 min

        Pour Haddad,kuninef,maazouzi,je vous l’accorde mais pour Rebrab y a khou,ça est une autre histoire.Je ne défends pas Rebrab qui a fait sa fortune durant le règne de Boumediene et je crois sue vous le suivez,et s’installe dans les grandes capitales économiques et si ce n’est le blocage du clan des hyenes sa présence est pesante.Manager hors pair et s’est fait un chemin a l’extérieur pas comme les autres bricoleurs qui accedent tout avec des facilités déconcertantes.On aimerait voir d’autres Rebrab y a khou pour sortir de ce m… dont kehakam depuis 1999 nous a mis dedans.Ils sont contre l’idée ces membres du clan qu’un Berlusconi voit le jour en Algérie,tout le contraire du peuple qui veut plus de Berlusconi

        Anonyme
        21 février 2019 - 8 h 26 min

        Toi tu es un Troll, tu pues à plein nez.

    karry
    20 février 2019 - 20 h 56 min

    Malheureusement on fabrique rien absolumentrien rien , on est un pays import import , le concentré du jus est importé , l emballage aussi.On est qu un marché de produits bas de games chinois et turques

      chaoui des Aures
      20 février 2019 - 21 h 36 min

      …petit esclave de marochien…dégage .Vive l’Algérie

        Anonyme
        21 février 2019 - 6 h 00 min

        Un soumis chaoui,un faux chaoui,l’esclave c’est bien toi,qui raconte n’importe quoi réveil toi,cireur de babouche des gens d’oujda

    GO !!
    20 février 2019 - 20 h 11 min

    Il faut être plus rusés car plusieurs pays veut s’abotter les produits Algérien !

      Anonyme
      20 février 2019 - 20 h 43 min

      Certaine marques algériennes de jus (entre autres) dépassent de loin (que ce soit dans la composition,la qualité,le goût ,le prix etc..) les marques étrangères qui s’autoproclament les meilleures.
      Quand je vois les marques de pâtes alimentaires (couscous,macaroni etc..) de Sim ,Benamor,elles dépasseront de loin les marques italiennes qui se targuent d’être les meilleures.

    Anonyme
    20 février 2019 - 19 h 14 min

    C’est vrai l’Algérie ne vit pas de mendicité comme le pays de l’ouest, où les pauvres gens meurent piétinés pour un kilo de farine.

    Moh
    20 février 2019 - 19 h 12 min

    Soyant logique et soyant franc, pour être un grand pays exportateur, il faut commencer par le commencement: avoir des produits de qualité, avoir une trés bonne logistique, avoir des « Free Trade » des accords de libre échange avec plusieurs pays et dans différents continents, avoir un milieu de finance trés solide, avoir des banques implantées dans différents pays pour accompagner les exportateurs etc etc … et la liste est longue. Bouteflika ça fait 20 ans qu´il roupille et juste avant le cinquième mandat, il veut devenir exportateur du jour au lendemain comme par hasard, on sait trés bien ce qu´il mijote, ce sont des annonces électorales…

      Kassaman
      20 février 2019 - 20 h 54 min

      A la différence du maroc, ce qui est produit en Algérie est d’abord consommé par les Algériens.
      L’excédent est ensuite exporté, ce qui se passe maintenant depuis quelques années. ET à la différence du maroc nous n’exportons pas que des fruits et légumes.
      Je peux par exemple me rendre sur amazon france et commander un smartphone Algérien haut de gamme (le condor Allure M3 entre autre). et bientôt on verra sur des produit électroménagers de la marque brandt vendus en france…made in Algeria. oua hadi el bidaya…n’en déplaise aux haineux…

    Le Géant en sommeil se Réveil !
    20 février 2019 - 17 h 56 min

    Je crois en la puissance économique et politique de notre pays l’Algérie. Le génie Algérien quand il sait être utilisé peut faire des miracles, nous passons le passage de l’adolescence à l’âge adulte avec difficultés mais l’avenir est prometteur. Notre environnement géo politique sait que si nous transformons notre potentiel en faits concrets nous allons bouleverser les intérêts de beaucoup de pays. Soyons optimiste, ambitieux pour nous mêmes, notre pays et notre pays. Nous avons le devoir de le faire pour nos martyrs, les générations futurs et la pérennité de notre beau et grand pays.

    Mimoun
    20 février 2019 - 16 h 36 min

    Les jus « Rouiba » sont des produits de qualité, et en espérant qu’ils haussent le label qualité Bio 100% jus pressé ainsi que des certificats ISO pour l’exportation dans le monde.

    Anonyme
    20 février 2019 - 16 h 13 min

    Encore un discours d’applaventriste
    Essuis la bave de rage que tu as au coin de la lever et surtout
    VIVE L’ALGÉRIE !

    Anonyme
    20 février 2019 - 16 h 13 min

    Ah toi le défaitisme quand tu nous tiens, plusieurs pays industriels ont commencé par le boulonnage et la sous-traitance, certes l’industrie est embryonnaire mais elle est algérienne, petit poisson deviendra grand.

    uft
    20 février 2019 - 15 h 35 min

    Vous faites vraiment rire, je pense que vous etes sur une autre planete la planete des gens qui n’ont pas honte. Comme il a dit Nectar, le jour au tu aura des banques ddigne on parlera

    On a marre de vous capito nazarito petito

      Anonyme
      20 février 2019 - 15 h 45 min

      Tu as mal à ce point? Désolé, mais nous ne pouvons pas, en plus de vous nourrir sous le manteau, soigner vos schizophrénies et autres makheznites chroniques

      Zyriab
      20 février 2019 - 18 h 15 min

      Quelle intelligence ???Lien entre « Banque et Nectar »??? ou bien serait-ce une proposition pour dépendre des institutions financières comme Goldman Sachs et Rot Child Merci on voit les résultats ailleurs

      jubator
      20 février 2019 - 18 h 43 min

      Des banques que tu as dit? pourquoi,toi tu en as des banques ? à part les bicoques, de blanchiment du fric sale(kif,prostitution de vos soeurs) que récolte ta mimi6, à son compte à Abidjan et libreville,et qu’il prend le soin de placer ailleurs qu’au maroc,je ne vois pas de banques,et d’ailleurs toutes les banques qui se trouvent au maroc appartiennent aux étrangers(France,Koweit,Qatar etc..),vous n’avez rien dans votre pays,et vous etes endetés jusqu’au cou…Qui va payer les 94 MDS de dollars au FMI et à la Banque Mondiale hein? Ah mon ami,la note est trop salée,il faudra dés à present songer à baisser la culotte..au lieu de venir commenter,dans des journaux qui ne vous appartiennent pas,sur des sujets qui ne vous regardent pas..A BON ENTENDEUR….

      Anonyme
      20 février 2019 - 19 h 33 min

      Les banques appartiennent à celui dont vous vous courbez pour embrasser les babouches, et qui vous a vendu pour s’enrichir.

    Anonyme
    20 février 2019 - 15 h 16 min

    ce n’est pas avec quelques karaate de gazouz et du jus qu’on va faire peur aux puissants industriels

      Anonyme
      20 février 2019 - 16 h 57 min

      Non on ne fera pas peur aux Japonais ou Sud Coréens mais bien au Maroc car ses entreprises exportent des produits de faible valeur ajoutée qui sont à la portée des entreprises algériennes, ils ne produisent pas des robots dotés d’intelligence vois-tu ?

      Anonyme
      20 février 2019 - 18 h 11 min

      quand on aura notre destin dans nos mains, tu verras comment on va faire peur aux puissants industriels.

      chaoui40
      21 février 2019 - 6 h 12 min

      dis ca a coca..la gazouze ca marche !

        anonyme
        21 février 2019 - 7 h 56 min

        Oh le gazouz marche très bien, mais il finit aussi par empêcher de marcher quand tu en attrapes le diabète !

    Anonyme
    20 février 2019 - 15 h 02 min

    J espere qu il y aura aussi un developpement de la logistique pour faire parvenir rapidement nos produits jusqu aux consommateurs…et celui qui dit logistique dit aussi des depots ultramodernes munis de laborateures d analyse pour donner le label du controle hygienique conforme aux normes internationaux …Les producteurs doivent etre tres stricte au respect de ces normes de sante du consommateur qui sont devenus tres exigents et se defendent tres bien grace aux associations de defense du consommateur qui ne ferme pas les yeux en cas de depassement dangeureux….L Algerie dispose d enormes espaces encore non exploites…et c est a l Etat d encourager les jeune agriculteurs a se lancer dans cette branche tres prometteuse…

    nectar
    20 février 2019 - 14 h 37 min

    Ce n’est qu’un bébé, il faut lui laisser le temps de mûrir.Si, surtout les prédateurs l’import/import nationaux ne le freinent pas dans sa croissance.C’est bien d’exporter, à condition que les intrants soient essentiellement made in Algéria. Le chemin que doit parcourir le pays, dans ce domaine est loin d’être acquis, tant que l’économie dépend à 50% et voire même plus de l’informelle.. Il faut d’abord assainir les banques et les mettre au standard de ce qui existe ailleurs et instaurer la traçabilité de chaque produit aussi minime soit-il..Pour prétendre être sur la bonne voie.Quant à l’automobile, pour moi c’est un leurre, la manière dont ces pseudo-industriels l’ont entamé..Cette voie d’industrialisation sert seulement à siphonner une part de la rente pétrolière et une fois les réserves se tariront, ils seront les premiers à quitter le pays, sachant qu’ils ont investi que dans le boulonnage, comme les souris dans un bateau qui coule.

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