Comment des opposants imaginent une «sortie honorable» de Bouteflika

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Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. New Press

Par R. Mahmoudi Dans la foulée des «scénarios» imaginés pour une sortie de crise, certains opposants avancent l’hypothèse selon laquelle le chef de l’Etat peut annoncer le retrait de sa candidature dans le cas où les pressions populaires sur le pouvoir s’accentueraient. Ce qui n’est pas à exclure, puisque de nouvelles manifestations de protestation sont prévues vendredi prochain à travers tout le pays.

Pour Ahmed Adhimi, membre de la direction de Talaïe El-Houriyet d’Ali Benflis, «le régime» n’hésitera pas, en dernier ressort, à retirer la candidature du président Abdelaziz Bouteflika si cela peut l’aider à maintenir sa survie, tout en assurant une «sortie honorable» au chef de l’Etat. Cette «sortie honorable» peut, selon le bras droit de Benflis, prendre la forme d’un «conseil de ses médecins» en Suisse, lesquels lui prescriraient une longue convalescence qui l’assignerait à un repos total. Situation qui, de facto, l’exclurait de toute activité politique pendant la période de la campagne électorale et l’obligerait à se retirer de la course électorale.

Pour l’instant, rien n’indique que le chef de l’Etat ou ses principaux soutiens envisagent un tel scénario. Dans son message adressé à l’occasion du double anniversaire du 24 février, et lu par le ministre de l’Intérieur à Adrar, le président de la République, au contraire, se dit déterminé à maintenir sa candidature, en plaidant pour la «continuité».

En même temps, ses partisans ont réaffirmé leur volonté d’aller de l’avant et d’affronter la nouvelle situation à laquelle ils ne semblaient pas s’attendre. De Bouchareb à Sellal, en passant par Amar Ghoul et Sidi Saïd, les hommes de la campagne électorale du Président affirment, à l’unisson, que leur engagement est «irréversible» et que rien ne pourra les en dissuader.

R. M.  

Comment (80)

    Felfel Har
    26 février 2019 - 19 h 29 min

    Et s’il demandait l’asile politique à cette Suisse où il s’est déja réfugié après la mort de Boumedienne? Même son compte bancaire y est! Et puis la Suisse, c’est un beau pays où règne le secret bancaire! Ses médecins, quant à eux, continueront de le pouponner. La belle vie, la dolce vita! Rien à voir avec l’Algérie où il est entouré de vipères!

    Zaatar
    26 février 2019 - 8 h 53 min

    Ya Monsieur Bouteflika enaal bliss, yek fe dine rabi hallal 4 machi 5….

    Hamid
    26 février 2019 - 5 h 28 min

    We have every right to know what’s going on behind the scenes in El-Mouradia .President Bouteflica is clearly too ill , ill-health is his only nemesis to prevent him from governing , so why another term in office ? The term is a crazy tell-tale symptom of an extension of power and control by an anachronistic group of people that surround President Bouteflica .They are just as blithely arrogant as provocative to still grab power and reluctant to listen to the people : Mr Bouteflica is no longer fit to continue to be our President .We love him , respect him and we care about his well being .He has to leave politics , he’s worn out , he needs rest .In the current climate of partisan politics , all the parties should be unified for the interests of our country because all of them are mostly disliked across the country .In my view , none of them deserves my vote , in other words none is electable .May Allah bless our beloved country , Algeria, in the midst of all these uncertainties and all these changes .Again tahia ElDzair as always !

    Anonyme
    25 février 2019 - 23 h 23 min

    qu y a il d honorable a couver un nid de serpent qui a empoisonner la vie de toute un peuple qu il reste a geneve

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