Changer le système ? Oui, mais comment ?

système
Le peuple exige le changement. D. R.

Par Hocine-Nasser Bouabsa – Le système doit changer. C’est ce que souhaite l’écrasante majorité du peuple algérien, depuis au moins la mort de Boumediène. Mais le changement de système ne peut être ni l’œuvre de charlatans ni celle de magiciens. Car il nécessite une armada de préparatifs et de ressources intellectuelles et politiques gigantesques.

Ceux qui ont géré les transformations d’entités savent ce qu’est la gestion du changement (en anglais change mangement). Rien n’est fait dans la précipitation, mais avec une feuille de route détaillée et bien étudiée. La transition est un élément capital dans cette gestion. Il faut entre autres définir les objectifs, les tâches et les rôles, et identifier les acteurs compétents et capables de mener le processus du changement. Si la gestion du changement doit être bien ficelée, par exemple pour une entreprise, elle est davantage existentielle lorsqu’il s’agit du changement du système de gouvernance d’une nation.

L’ère Bouteflika est révolue. Le peuple s’est exprimé pacifiquement et avec force pour le changement. La seule institution structurée qui peut orienter ce changement c’est l’ANP. Elle doit prendre ses responsabilités et entrer sur la scène politique pour gérer intelligemment ce changement. Sinon, les risques sont majeurs pour la nation algérienne, car les ennemis de l’Algérie sont aux aguets pour profiter de la moindre brèche.

En 1992, les élections législatives furent interrompues au motif qu’elles incuberaient un Parlement contrôlé par une majorité écrasante de l’ex-FIS et que ce dernier menacerait l’ordre républicain de la nation algérienne, défini par le Congrès de la Soummam. Une partie de la population, ignorant les arrière-pensées et les véritables objectifs de certaines mains et officines étrangères, s’est révoltée et a pris les armes pour soutenir les appels à l’insurrection. L’histoire retiendra que l’Algérie a payé un très lourd tribut en pertes humaines et matérielles qui ont cassé son élan de développement. Dieu merci, grâce à la sagesse du peuple et de celle de certains dirigeants militaires et politiques, notre pays a pu éviter le piège et renouer avec la paix et la stabilité.

L’histoire retiendra aussi que l’ANP avait pris une décision historiquement pertinente en soutenant en 1992 l’interruption du processus électoral puisque, plus tard, les Algériens ont tous constaté les ravages causés par les insurrections islamistes – soutenues par les monarchies arabes du Golfe et du Maroc et par leurs marionnettistes occidentaux – en Libye, en Syrie et en Irak.

Notre peuple a toujours été conscient des dangers qui guettent notre pays à ses frontières et éprouve une grande fierté, un sincère respect et une profonde gratitude envers ses enfants – rassemblés dans les différentes unités et structures de l’ANP – qui le protègent contre ses ennemis externes. Mais il est aujourd’hui inquiet de ce que lui réserve l’avenir en raison, d’une part, de l’absence d’un système de gouvernance démocratique, fonctionnel, basé sur l’alternance du pouvoir et, d’autre part, du brouillard qui entoure les appels au changement du système politique, caractérisé par ses défaillances et vices endémiques et de son infiltration par des traitres au service d’intérêts étrangers.

L’irruption de L’ANP aujourd’hui sur la scène nationale pour soutenir, en tant qu’acteur déterminant, la transition est une question de survie – en 1992, la République était en danger ; aujourd’hui, c’est toute la nation qui est en péril, si les bonnes et courageuses décisions ne sont pas prises. La tâche principale de cette irruption temporaire serait de :

  • Fortifier dans les faits et non seulement les beaux textes, l’ordre républicain et l’Etat de droit.
  • Endiguer la gangrène de la corruption qui mine tous les rouages de l’Etat et la société.
  • Rétablir l’équité et l’impartialité de l’administration envers tous les candidats aux élections locales, parlementaires et présidentielles.

Une telle démarche permettra de rétablir la concurrence loyale entre les partis politiques et permettra aux candidats de se préparer convenablement et de présenter d’une façon équitable via les médias publics leurs programmes au peuple algérien. Ce qui permettra à ce dernier de prendre le jour du vote sa décision souveraine, en connaissance de cause.

Vive l’Algérie ! Gloire à nos valeureux martyrs !

H.-N. B.

Ndlr : Les opinions exprimées dans cette tribune ouverte aux lecteurs visent à susciter un débat. Elles n’engagent que l’auteur et ne correspondent pas nécessairement à la ligne éditoriale d’Algeriepatriotique.

Comment (25)

    Karamazov
    4 mars 2019 - 11 h 52 min

    Je n’ai nullement envie de plomber les acquis finaux d’enthousiasme à khouya Zaatar, et qui semble par défaut croire que quand on touche le fond on peut aussi remonter. Après tout , il a peut-être raison.

    Mais moua qui suis en tout en bas du mur de l’évidence, je suis sombrement pessimiste. Pessimiste parce que je crois qu’outre notre position sur l’échelle matérialo-historique nous avons surtout un problème de culture et de société. En clair: nous sommes kamim des Zzarabo-muZulmans.

    Les derniers événements apportent un semblant de réponse à la question prospective. Il suffit d’observer les forces en présence pour en avoir une idée des réponses possibles. Je dis possibles pas espérées.

    La maraboutna qui se reconfigure comme elle peut pour ne rien lâcher.

    La vermine islamiste qui s’accroche aux planches de salut.

    Des ectoplasmes de l’alternative perdus dans l’expectative

    Et un peuple bigot Zzarabo-Zislamisé qui croit que tous ses malheurs lui viennent de l’éventualité d’un cinquième mandat et qui ne revendique que le monopole de la distribution de la rente mais qui la youridou yougheyirou chay-ène fi nefsihi..

    Avec ça il y a suffisamment de quoi envisager un avenir radieux .

    Mais les pessimistes me diront qu’il est, paraît-il , des terres brûlées donnant plus de blé qu’un meilleur avril ,et qu’on a vu des montagnes accoucher d’une souris et des vaches d’un hérisson.

    Zaatar
    4 mars 2019 - 7 h 40 min

    Bravo et merci AP de nous donner ces opportunités de s’exprimer, quoique nos avis n’ont pas vraiment un réel impact sur le devenir du pays. Néanmoins, on peut j’espère susciter quelques curiosités qui peut être, comme les premiers grumeaux aux premiers temps de l’univers ont engendré les premières galaxies.
    Comment changer le système? S’interroge t’on. En premier lieu, un système comme le nôtre, basé sur la distribution de la rente et sur la prédation, qui a conditionné tout un peuple et à engendré une mafia nationale de la corruption, ne peut pas être changé d’un claquement de doigt. Un peuple habitué à vivre en feignasse, a ne pas travailler et s’octroyer une partie de la rente, un peuple qui ne connaît d’autres richesses que ce que rapporte les hydrocarbures du sous sol du pays, ne peut pas être changé même d’ici quelques dizaines d’années. Je changement est nécessaire certes, mais tous doivent admettre qu’il sera certainement douloureux. Le changement de la tête du pays est une nécessité et cela devrait se produire, mais la route est cependant encore longue et on n’est pas au bout de nos peines.

    elankri
    3 mars 2019 - 18 h 36 min

    Feu le President Boudiaf, homme clef du 1er Novembre 1954, ecrit dans EL DJARIDA N° 15 NOV-DEC 1974
    « Je ne crois pas qu’il suffit comme le font certains, de mettre en valeur le rôle de quelques « chefs historiques » et de ramener l’histoire à des individus pour saisir ce qui c’est passé. Les hommes du 1er novembre, s’ils eurent un mérite, ce fut précisement celui d’être parvenus à exprimer et à mettre en oeuvre ce qu’une grande masse d’Algériens pensaient et souhaitaient. Eux-mêmes furent le produit de circonstances, de luttes politiques et il est dangereux de pratiquer le culte des héros (même s’ils sont morts) car c’est là le meilleur moyen de nier le rôle du peuple… »

    Ces dernieres annees en Algerie, la corruption et les manipulations ont renforce un Courant « Affairiste predateurs » qui a infiltre et pris le controle de “partis politiques” et d’institutions transformes en outils de propagande au service des ambitions d’une personne et des interets d’une caste de soutiens convaincu par le message du guide ou par l’appat du gain. A ceux-la le Peuple a repondu au cours des derniers jours. Aux adeptes du culte de la personnalite, serviteurs du courant affairiste predateur, il est encore temps de retrouver vos esprits, le peuple vous pardonnera.
    Cette derive a neglige l’avenir du pays en excluant, meprisant, ecartant et reprimant des militants sinceres, des responsables competents et patriotes. Ce faisant ils ont detourne de leur fonction les relais naturels des aspirations et revendications du peuple et ralentit le developmement economique et social du pays.
    Les Algeriennes et les Algeriens sont un peuple pacifique qui au cours de sa longue histoire, a toujours su, le moment venu, repondre a l’appel de la dignite, de la liberte et de la paix.
    Il est temps de poursuivre la route sur le chemin trace par la revolution algerienne… Il est temps que les Militants, Intellectuels les associations et les partis presentent des solutions concretes aux problemes du pays et aux revendications legitimes du Peuple, dans le respect des idees de chacun, dans le calme et avec responsabilite.
    Le Peuple souverain n’a nul besoin d’un nouveau ZAIM, de polemiques steriles ou de slogans, il reclame des responsables sinceres, patriotes et meritants, des Solutions et une strategie concrete qui tire les lecons des erreurs du passe et respondent a de vrais Questions:
    – Comment repondre aux aspirations de la Jeunesse du pays ?
    – Comment proteger le pays d’une derive autocratique a l’avenir ?
    – Comment proteger l’engagement politique citoyen des forces de la corruption ?
    – Comment restaurer les espaces d’expresssion politique prevus par la consitution et les lois de la Republique Algerienne ?
    – Comment retablir le principe de meritocratie ?
    – Comment restaurer les institutions et instances de controle dans leurs roles respectifs ?
    – Comment lutter contre la bureaucratie ?
    – Comment reformer la justice?
    – Comment depasser la culture du consensus et adopter celle de la majorite relative ?
    — Comment proteger le pays du sectarisme, du tribalisme, et de la demagogie
    – Comment preserver la justice sociale et engager la relance economique ?
    L’aisance financiere d’hier, la corruption d’aujourdhui ou la prosperite de demain ne peuvent pas faire oublier au Peuple Algerien, le serment fait a tous ses martyrs pour la liberte et pour la paix.
    Aujourd’hui comme hier et demain la seule CONTINUITE a preserver n’est pas celle d’un homme, c’est celle de la fidelite aux martyrs et aux ambitions legitimes du Peuple Algerien a la paix, a la liberte et a la prosperite.

    Anonyme
    3 mars 2019 - 10 h 37 min

    tout les algériens ne sont pas idiots mais cupides assoiffés par l appât du gain facile alors moi je pense a changement radicale avec une 2ême république pour effacer tout du passer avec une tolérance zéro ou la constitution est appliquer a la lettre sans boulons ou les postes administratives sont acquis par des compétences SINON TOUT CE QUE VOUS FAITE N AURAIT SERVI A RIEN

    TARZAN
    2 mars 2019 - 19 h 48 min

    le peuple est tellement nul en politique qu’il ne s’est même pas rendu compte que bouteflika a changé de système en douce en écartant les généraux les plus influents, en rendant la liberté d’expression aux algériens à travers les réseaux sociaux, à travers la culture, à travers les stades (les banderoles ne sont même pas contrôlées), à travers la presse (il ne se passe pas un jour sans qu’au minimum un journal n’insulte le président et le critique, d’ailleurs les journalistes algériens ne sont pas des journalistes d’investigation mais des fonctionnaires campés dans leurs bureaux qui analysent les dépêches étrangères pour les propager chez nous, sans parfois prendre la peine de vérifier la véracité de l’info!, un exemple de rebrab qui s’est enrichi en algérie, aucun journaliste ne va fouiner pour comprendre comment il s’est enrichi, lui ou quelqu’un d’autre???). en somme, les algériens ne sont pas encore matures pour une réelle démocratie, d’ailleurs ils pensent plus à acheter une golf et voyager que d’avoir la liberté d’expression. ils sont capables de voter pour nekkaze, qui va mettre l’algérie en danger géopolitique grave qui hypothèquera notre futur, pour peu qu’il leur promette par le bla bla voiture, logement, un mariage avec lune de miel à l’étranger. les algériens n’ont pas encore compris que bouteflika quand il partira il laissera un pays saint sur le plan politique, et d’ailleurs les manifs ont montré que les algériens ont une réelle liberté de parole qu’ils découvrent au fur et à mesure des marches. en réalité le peuple est plus libre qu’il ne le pense avec bouteflika. et cette liberté il la perdra avec le candidat qu’il choisiront plus tard. mais le problème de l’algérie, à mon avis, est d’ordre économique. et la france ne fera JAMAIS rien pour aider l’algérie à se développer (on est trop dangereux pour eux), elle sera toujours là pour mettre les bâtons dans les roues des algériens, d’où la nécessité de se tourner vers les USA (même pas l’allemagne car elle est dépendante de la france) qui ont toutes les technologies nécesaire pour notre développement, ces technologies dont a profité les pays du sud est asiatique. et bien sûr leplus apte à travailler avec les USA c’est chakib khelil que hélas, nos ennemis l’ont grillé avec le peuple qu’avec du mensonge.

    chaoui40
    2 mars 2019 - 19 h 27 min

    Voilà ce qui pourrait arriver de mieux à notre chère Algérie :
    1) Retrait de la candidature de M. Bouteflika
    2) Elections présidentielles surveillées par la Russie, la Chine et l’Union africaine
    3) Création d’un gouvernement d’unité nationale (présidé par le candidat élu) pour 7 ans
    3) Démocratisation réelle du pouvoir (à tous les niveaux) en s’inspirant des pratiques soviétiques
    4) Nouvelles élections présidentielles
    Bonne chance à tous !

    Tredouane
    2 mars 2019 - 18 h 15 min

    Nous n’avons pas un problème politique au sens ou la Nation est tolérante envers toutes les tendances politiques dans ça majorité écrasante à mon humble avis; par contre nous n’avons pas encor des partis politiques qui agissent en faveur d’un développement et d’un épanouissement des programmes des visions d’avenir d’une alternance dans la gestion des affaires de l’État par un exécutif qui dois refléter la volonté Populaire par des urnes.
    La séparations des pouvoirs seul garant de la pérennité de L’État sur l’exécutif,en bref l’État est éternel alors que l’exécutif est renouvelable et non pas recyclable.
    Les Institutions doivent jouer leurs rôles de contrôles de contre pouvoir même vis à vis du chef de l’État,enfin de conte un chef d’État n’est qu’un fonctionnaire qui incarne l’esprit de l’État.
    Les Hommes d’États et les hommes politiques,hélas pas tout les hommes politiques son forcement des HOMMES D ÉTATS,je pense que nous devons travaillé ce point,le potentiel existe.

    Antisioniste
    2 mars 2019 - 17 h 53 min

    Le rôle de l’ANP dans le processus de la transition nécessaire est non seulement impératif mais obligatoire, à condition de ne pas tomber dans le scénario égyptien.
    Il est vrai que les manifestations historique qui se sont déroulé dans une atmosphère bon enfant ne sont pas une finalité, et ne peuvent en aucun cas être considérait comme ayant atteint leur objectif principal qui est la RUPTURE avec le système de prédation qui sévit depuis 1962.
    Dans ce genre de dynamique nous savons tous qu’il y’a toujours des surfers qui tente de monter la vague et de l’utiliser à des fins dont il serait inutile de débattre ou d’énumérer. Cette jeunesse qui est sortie le 22 février en masse pour dire BASTA est digne de tout le respect et toute l’admiration, mais plus encore elle a besoin d’un encadrement (non paternaliste et condescendant) qui lui permettra de faire les bon choix qui lui permettront par la suite de se réalisé en gros. Pour cela il est nécessaire de faire très attention aux choix qui semble lui être proposé d’une façon subliminale ses derniers temps, et qui ne sont que des mirages à mon avis.
    Dans l’ensemble les forces de l’ordre ont été d’un grand professionnalisme, mise à part quelques-uns qui sont déjà dans la boite magique du siècle, et qui ont été pris en flagrant délit entrain de pousser à la confrontation violente avec des manifestants pacifiques. Ce genre de brebis galeuse doivent être écarté et poursuivie pour incitation à la violence.
    Revenant maintenant à la question central qui est la RUPTURE et la TRANSITION, le peuple n’acceptera jamais que cette transition soit décider et gérer par ceux qui sont déjà en place depuis mathusalem, et qui sont la cause de la situation ou nous somme. Leur obstination à rester à la barre ne fera qu’aggraver les choses et mener le pays entier vers des dérives qu’il faut éviter à tout prix. C’est pour cette raison que l’ANP doit prendre une décision dans les plus brefs délais, car laisser les choses tel qu’ils sont serait parier sur l’inconnu. Elle doit choisir d’être avec la volonté du peuple, ou avec celle des aventuriers prédateurs qui sont un véritable danger pour la cohésion la paix et l’avenir de cette nation.
    Pour ce faire nous avons notre icône historique Madame Djamila Bouhired qui est à même de faire l’unanimité de l’ensemble du peuple algérien afin de présider une assemblée constituante genre HCE pour les affaires courante de l’état et surtout pour préparer des élections vraiment libre et vraiment transparente qui verront la naissance d’une deuxième république algérienne tel que le veut le peuple.
    Ce n’est que mon avis, et ce n’est que les grandes lignes de ce que je pense en tant qu’algérien.

    Anonyme
    2 mars 2019 - 16 h 30 min

    qui commande ? c est le peuple et non l armèe ! alors l armèe aux casernes tout comme la police et la gendarmerie ; ils sont payés pour faire ce boulot : surveiller les frontières , faire respecter l ordre dans le désordre et remettre dans les plus brefs délais le pouvoir aux civils ! et attendre des ordres venus du président de la république et stop ! concernant le futur politique ;que les hommes intègres et compètants se proposent aux citoyens pour la création d un gouvernement provisoire afin de préparer des élections libres en prévisions d une élection parlementaire afin de créer la nouvelle constitution à soumettre au peuple algerien et stop ! quant au sénat , il est temps de le dissoudre définitivement ; c est une charge de plus pour son financement et il est contre productif ! mais avant tout çà la dissolution du FLN et du RND est impérative ; car ces deux partis du systeme en l occurrence le RND reste avec son administration d énarques installés par ouyahia est un facteur de blocage à toutes initiative !

    Brahms
    2 mars 2019 - 16 h 25 min

    Il faut une meilleure répartition des richesses. Les citoyens ne touchent que des miettes et la plupart ont des maladies auto immunes (sclérose en plaques, diabètes, cardiovasculaires, cancers) et n’ont plus de dents à cause des sucreries qu’ils avalent pour calmer leur faim en remplacement des repas complet.

    le niveau
    2 mars 2019 - 15 h 54 min

    y’a pas de mais et pas de comment
    qu’ils arretes de pilers le pays
    qu’ils arretes la coruption
    qu’ils arretes de mentir au peuple
    qu’ils arretes de diviser le peuple ( preuve la marche montre que les 48 wilaya sont unis)
    QUE BOUTEFLIKA SERA REMERCIER ET PREND SOIN DE LUI
    ET PAS DE NEKKAZ COMME PRESIDENT.ET QUE OUYAHIA DEGAGE ET ARRETE TCHOUKIR DIALOU ENVERS LE PEUPLE ( POUR NE PAS DIRE QUELQUE CHOSE DE MECHANT
    qu’ils arretes leur tchoukir envers le peuple
    qu’ils augmente les salaires des demunis
    qu’ils donne la chance a cette jeunesse
    ET QUE LES FRONTIERS AVEC LE MAROC SERONS BIEN FERMER

    lhadi
    2 mars 2019 - 15 h 44 min

    Bien que la constitution lui a beau tracé la voie, le Président de la république marche dans la sienne.

    Pourquoi ?

    Parce que, depuis 1962, l’idéologie du système algérien n’a pas changé d’un iota alors que le monde se mue, avance, bouge.

    Le respect de la constitution est un facteur contribuant au changement de régime algérien ferré dans le XIX siècle.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    youcef
    2 mars 2019 - 15 h 28 min

    on peut proposer beaucoup de solutions mais le temps presse. il faut être plus malins que ces gens . L’élite ( intellectuels, écrivains, economistes, sociologues , figures militantes, etc….) doit sortir pour discuter avec ce pouvoir et prendre en.charge les revendications de la jeunesse surtout car elle paye un lourd tribu depuis l’ere boutesrika. Ce pouvoir est machiavélique et il peut sacrifier tout une génération pour garder ses privilèges et le fait qu’il persiste à présenter le « zombie « le 18/4 est un signe qu’il fera fi des revendications du peuple mais au contraire, pourrir la situation par ses déclarations afin d’instaurer l’état d’urgence et s’implanter encore pour longtemps. Attention, soyons vigilants car ce pouvoir est prêt à tout.
    vive la jeunesse,
    vive L’ALGERIE

      Zenaty
      2 mars 2019 - 16 h 07 min

      Une Solution.. J aime beaucoup notre président, mais pas respect à son Âge et à tous le travaille qu’il a réalisé je lui Dit simplement., qu il peut ce mettre au repos et nous faire Confiance à sont Peuple dans toutes ça composantes, Nous sommes Là pour protéger L Algérie.. Et nous sommes fière de nos anciens… Qu il faut passer le témoin du relais. Pour que nous allions plus loin tous Ensemble nous sommes un Peuple Unis… Mais vous pouvez rester en retrait.. Et nous conseillez en par votre Présence. MERCI. POUR TOUTS. L ALGÉRIE AVANT TOUS…

    MELLO
    2 mars 2019 - 14 h 56 min

    Mr Bouabssa , le 13 Septembre 2014 , vous écriviez l’arme Val de Grâce , le marché le plus bénéfique de toute l’histoire de France.
    Eh bien , la problématique est bien là , ce soutien des pays étrangers , comme de cette France, doit être banni. Ce à quoi les Algériens se doivent y réfléchir. Pour ce faire, il est nécessaire qu’un groupe de personnalités , issu de l’élite politique , émerge pour canaliser toutes ces revendications du départ du système. Ces personnalités , sans ambitions de poste, organiseront une conférence nationale qui aboutira à une assemblée constituante . De cette conférence émergera un gouvernement de transition , dont la durée sera limitée au côté de cette assemblée nationale constituante qui rédigera une nouvelle constitution qui sera soumis au peuple. A son adoption , de nouvelles élections régionales et nationales seront organisées qui seront suivi d’une élection présidentielle ouverte. Biensur que tout cet agenda se fera avec le respect de toutes les conventions internationales signées par l’Algérie.

    Abou Langi
    2 mars 2019 - 13 h 47 min

    Iben moua je ne vois toujours pas comment on peut transformer un peuple rentier en peuple qui travaille tant que la matrice idéologique est intouchable.

    Alors moua je propose de changer d’abord le peuple avant toute tentative de s’attaquer au Système.

      Anonyme
      2 mars 2019 - 14 h 20 min

      C’est surtout les stéréotypes idiots qui sont à mettre au placards.

      anonyme
      2 mars 2019 - 14 h 23 min

      @Abou Langi
      2 mars 2019 – 13 h 47 min

      Effectivement
      Le peuple a goutté à la facilité et c’est pas du jour au lendemain qu’il va bosser, c’est le systeme depuis 99 qui l’a rendu ainsi lui disant on te gave et sois sage et de na pas toucher à nos interets, malheureusement il est tombé dans le piege
      Remettre tous ces gavés au boulot est quasiment mission impossible

      Abou Stroff
      2 mars 2019 - 15 h 49 min

      élémentaire mon cher Karamazov! il suffit de limiter le débit du robinet de la rente et d’obliger les tubes digestifs ambulants à retrousser leur manches pour travailler et subvenir à leurs besoins au lieu d’attendre que la houkouma leur apporte leur pitance.
      il faudra pour mobiliser et métamorphoser les tubes digestifs ambulants que les rentiers du système soient neutralisés et que leur fortune mal acquise soit confisquée pour que les tubes ne se rebellent pas contre le nouvel ordre.

        Abou Langi
        2 mars 2019 - 19 h 30 min

        Il suffit de regarder comment se font les choses dans la réalité. Comment le matérialisme historique peine dans cette maïeutique.

        En attendant , les chats continuent à faire des chats et les bururus des bururus. On a toujours dit une société rentière figée dans une idéologie Zarabo-Muzulmane ne peut pas accoucher du nouveau. Sauf événement mécanique externe ou géologique.

        Je te parie que les choses se reconfigureront dans les jours à venir.

          Abou Stroff
          3 mars 2019 - 10 h 58 min

          camarade syndiqué, je te salue!
          en effet, j’ai toujours soutenu que le système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation ne pouvait guère générer les conditions de son propre dépassement.
          cependant, on peut toujours spéculer sur l’émergence d’une flamme qui mettrait le feu à toute une plaine.
          en d’autres termes, on peut envisager un clash entre les divers clans qui constituent la marabunta qui nous gouverne, clash qui nous permettrait, sous certaines conditions, de faire un saut qualitatif.
          peut être que les soubresauts actuels indiquent une maturation des contradictions au sein de la marabunta qui nous gouverne et que cette maturation pourrait déboucher vers un inconnu prometteur.

      chaoui40
      3 mars 2019 - 13 h 52 min

      Changeons le système et nous aurons un peuple meilleur. C’est le système qui éduque. Le peuple n’est pas né corrompu, voleur, etc. Le système l’a fait à son image !

    La bonne solution
    2 mars 2019 - 13 h 46 min

    Monsieur Hocine-Nasser Bouabsa auteur de l’article , la solution est simple à mon avis ! Elle consiste à prendre immédiatement les décisions suivantes , (la décision doit venir du haut commandement de l’armée puisque tout le monde sait que c’est l’armée qui a la main sur toute chose dans le pays et qui a tous les pouvoirs institutionnel, politique, économique etc… etc..) :
    1/- interrompre immédiatement les élections du fait qu’il n’est plus possible de les organiser avec la situation nouvelle à laquelle on vient d’assister (peuple dans la rue dans une écrasante majorité pour refuser le 5 ème mandat, pour dire au pouvoir dégage et pour aller vers une nouvelle république , un Etat de droit !
    2/- désigner un gouvernement provisoire ou un gouvernement de transition ou un gouvernement de salut public ou un comité de salut public (car la république est en danger) composée de personnalités intègres, crédibles et compétentes qui ne fassent pas partie du sérail et qui aura pour feuille de route d’organiser la transition et le changement de gouvernance tout en continuant à gérer les affaires courantes de l’Etat algérien sur le plan intérieur et extérieur !
    3/- Cette feuille de route une fois définitivement établie sera soumise au référendum populaire !
    4/- Il ne faut en aucun cas laisser le pouvoir actuel gérer la transition politique et institutionnelle et surtout pas avec sa soi-disant Conférence Nationale Inclusive ! Attention !!

    Réseau 16
    2 mars 2019 - 13 h 44 min

    Il n’existe pas d’autre solution à part un changement radicale basé sure des bonnes bases, limité le mandat présidentiel à deux mandats de cinq ans et puis c’est fini; laisser la place à d’autres; supprimé le statut de Moudjahid et les privilèges des membres de la FLN; une pension jusqu’a la mort et rien d’autres; récupéré les biens et les terres spolies par le système mafieux; voté une loi qui condamne sévèrement les corrompus et les fraudeurs meme aux élections; privilégier la compétence.

    Abou Stroff
    2 mars 2019 - 13 h 25 min

    pour éviter toute aventure qui mettrait en péril l’existence de l’Algérie en tant qu’Etat et Nation, nous devons, dès à présent, comprendre que la transition ne se fera point contre le pouvoir en place mais avec les patriotes qui gravitent ou qui sont intégrés en son sein.
    en d’autres termes, il ne s’agit point de faire table rase du passé proche et lointain mais d’enclencher, avec toutes les « bonnes volontés » (toutes les patriotes), un processus qui nous permettra de neutraliser les couches rentières et leurs représentants au sein du pouvoir actuel.
    en effet, le NON au cinquième mandat ne s’adresse pas à bouteflika et à sa fratrie, en particulier mais doit être compris comme un NON au système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation qui nous avilit et nous réduit à moins que rien et que bouteflika a hissé au rang de caricature abjecte.
    moralité de l’histoire: étant donné que l’ANP est la seule force organisée, il me semble tout à fait logique que la haute hiérarchie militaire réponde présente à la mission historique laquelle elle est confrontée. l’armée doit donc être le garant intraitable de la stabilité du pays dans le processus de transition qui va nécessairement émerger.
    PS: il est inutile de rappeler que la vermine islamiste ne constitue guère une alternative à la marabunta qui nous gouverne, étant donné que la vermine et la marabunta ne sont que les deux faces d’un même pôle (c’est à dire le pôle des rentiers du système).

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