L’ex-ministre Abderrahmane Benkhalfa appelle Bouteflika à démissionner

Benkhalfa
Abderrahmane Benkhalfa, ancien ministre des Finances. New Press

Par Hani Abdi L’ex-ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, a exprimé son inquiétude quant à la situation actuelle du pays. Dans une déclaration publiée sur son mur Facebook, il estime que le statu quo actuel est à la fois «troublant et dangereux».

Pour cet ancien banquier, le règlement rapide de cette crise passe inéluctablement par le retrait du président Bouteflika et l’engagement d’un processus électoral pour éviter toute crise institutionnelle. «Nous nous rapprochons de la fin de mandat du Président sans aucune solution constitutionnelle et acceptée en perspective. C’est stressant et dangereux pour toute la nation», estime-t-il, affirmant qu’«en tant que citoyen, je renouvelle mon avis qui consiste en la démission du Président, maintenant qu’il a déclaré son incapacité, et au déclenchement du processus constitutionnel d’une élection présidentielle dans les 90 jours».

Cette élection interviendra, selon lui, après le changement du président du Sénat et la mise en place d’une nouvelle instance indépendante de contrôle des élections. Benkhalfa poursuit en considérant que  les solutions de «longue transition» et d’«instances provisoires» compliqueront davantage la situation actuelle. Cela d’autant plus que «les arrivistes deviennent nombreux et se confessent pour se repositionner et s’accaparer les instances nouvelles». «Les décideurs sont interpellés devant Dieu et la nation pour se prononcer rapidement et éviter au pays un enlisement porteur de tous les germes d’une crise institutionnelle», conclut Abderrahmane Benkhalfa.

H. A.

Comment (34)

    SI KOUIDER BOUNETEF
    24 mars 2019 - 20 h 04 min

    Il demande à Sid el Brizidène de démissionner, pourquoi ne l’avait-il pas fait avant, par peur de représailles ou aujourd’hui que le vent tourne, il souhaite prendre le train en marche?

    dal G ri
    24 mars 2019 - 16 h 18 min

    répond moi ,,,je croit en toi ,,,tes enfants vont a l école en Algérie et ton médecin

    Brahms
    24 mars 2019 - 15 h 28 min

    A Dubaï, il n’y avait rien, il y a 50 ans, vous avez vu aujourd’hui. Quand, il n’y a pas de voleurs, le pays avance. La construction comme les infrastructures sont modernes, les plages nickel à Dubaï. Chez nous, on est très loin.

    Argentroi
    24 mars 2019 - 12 h 36 min

    N’est-ce pas ce ministre qui avait dit que le dinar n’a pas été dévalué mais seulement déprécié !

      Algerien Pur Et Dur
      24 mars 2019 - 14 h 53 min

      Il y a a une grande difference entre les deux. La devaluation, c’est un gouvernement qui en est responsable. La depreciation est due aux lois du marche. Ceci etant dit, je ne suis pas un fan cet ex ministre. Au contaire.

        Argentroi
        24 mars 2019 - 17 h 12 min

        Et donc à quelles lois du marché le dinar est-il soumis pour être déprécié ou apprécié ? Moi, je croyais que c’était la banque centrale qui en fixait le taux car, sinon, avec notre folle planche à billets, l’inflation serait devenue vénézuelienne. C’est la banque d’Algérie, nous dit-on, qui a en charge de manipuler le taux de change selon des indices qui tiennent du jargon économique et financier opaque quand on veut noyer le poisson dans l’eau ! En vérité depuis la chute du prix du pétrole, le dinar est continuellement dévalué pour pouvoir maintenir, lors du change, les équilibres financiers internes. Et j’irais jusqu’à douter que le change parallèle ne sert plutôt qu’à récolter du dinar et je me pose toujours la question d’où viennent les devises pour que les cambistes illégaux des grandes et moyennes villes d’Algérie puissent s’adonner allégrement à leur activité ! Sais-tu patriote que chaque matin, ils reçoivent les instructions par téléphone qui leur fixent le taux de change pour la journée.

    Juan Carlos de La Tragenta
    24 mars 2019 - 1 h 01 min

    il mange plus et il est plus , donc il veut y etre aussi pour exister sinon c cuit a jamais pour lui et d autres du meme acabit ; il veut refaire sa garde robe il suffit de regarder sa cravate ! hé oui …tout s explique dans la vie ; il a dit je parle en tant que citoyen et pas ex ministre , il veut aussi se refaire une virginité ben oui Bibi comme on dit le cordonnier est tjrs le plus mal chaussé et toi financier t a les poches vides en ce moment ou bien ma cherbtch assez , pas le temps de s être rassasié Mr le banquier hé oui et tu vx te refaire et c est pt être l occasion mais il y a la liste d attente y en a pleins comme toi des ex du pouvoir devenus citoyens et on arrête pas de les entendre en ce moment alors qu ils se sont tous terré et tussent bcps mais tous je dis bien tous et surtout les opposants traditionnels et de la 25 eme heures aussi pendant l exercice de ce pouvoir qui ne date pas d aujour dhui et avant meme la première manifestation du peuple algerien , c est un constat aussi !

    El pueblo
    24 mars 2019 - 0 h 07 min

    VOUS ETES DES LÂCHES ET RIEN QUE DES LÂCHES
    POURQUOI VOUS NE PIPIEZ MOT QUAND CE PRESIDENT ÉTAIT EN BONNE SANTÉ ?
    ON N ‘A NUL BESOIN DE MOUNAFIKINES

    El pueblo
    24 mars 2019 - 0 h 01 min

    VAS AU DIABLE
    MOUNAFIKINES VOILA CE QUE VOUS ETES

    Nasser
    23 mars 2019 - 23 h 44 min

    Ne croyez aucun de ces « inconnus » cités comme EX ministre, Ex…etc qui sortent à la faveur des manifestations qui réclament le changement !
    Ils ont tous contribué aux dégâts !
    C’est des opportunistes qui veulent revenir aux… affaires car il y a encore du pétrole et du gaz !
    Le peuple ? Ils s’en foutent royalement !!

    Nasser
    23 mars 2019 - 23 h 29 min

    Ils ont tous échoué ! Incapables de développer le pays économiquement et socialement, malgré la manne pétrolière et 56 ans d’indépendance ! Ils doivent partir au plus vite dont tous ceux qui ont gouverné de 1962 à 2018 !

    Anonyme
    23 mars 2019 - 23 h 27 min

    Vous étiez ministre, conseiller, président de l’Abef alors vous êtes le premier responsables des décisions qu’à prise Bouteflika quand aux finances algériennes.

    Réda
    23 mars 2019 - 20 h 53 min

    du bla bla , un incompétent ce Benkhalfa. Mais que vient faire Dieu dans cette affaire? Lui (Dieu) qui gérer si mal la vie sur terre, lui rajouter les problèmes de l’Algérie!!!! Dieu nous a déjà puni avec cette religion Islam dont on n’arrive pas à sortir

    Vangelis
    23 mars 2019 - 20 h 40 min

    A mon avis il faudrait que tous les médias ignorent les déclarations ou les interventions de ces individus qui ont fait partie du système.

    Ils en ont profité à volonté sans sourciller. Ils sont mal venus de faire croire qu’ils sont du côté des citoyens eux qui ont en plus participer à toutes les politiques de ce régime qui sévit depuis plus de 50 longues très longues années, sans produire quoi que ce soit de tangible pour les algériens.

    hmida
    23 mars 2019 - 20 h 06 min

    l’autre jour j’ai revisionné la séquence qu’on t’a faite à EL NAHAR !!! le pauvre ! tout blème , suant , peureux….on allait crier tous  »pitié » tu te reproches qqchose, c’est sur et certain. prends tes medicaments et cases toi !!

    Chaoui Ou Zien
    23 mars 2019 - 19 h 24 min

    Ya si Benkhalfa, tu as beau t’egosiller, faire croire que tu es du bon cote, ta veste est irreversible pour ancienne association a un clan de malfaiteurs. Alors tais toi et cesse de faire du bruit inutilement. Reserve ta voix au jour ou la vraie justice te convoque.

    Anonyme
    23 mars 2019 - 17 h 42 min

    Voilà un ancien ministre qui milite pour le maintien du système en invoquant le vide constitutionnel.
    Nous disons à cet ancien ministre que nous seront toujours en face d’un vide constitutionnel si on opte pour le changement de système. Et c’est ce que nous voulons. Cette constitution n’a pas plus de valeur qu’une feuille de choix de El Moudjahid. Bouteflika a marché dessus maintes fois et lui en tant que ministre n’a rien dit. Aujourd’hui, ce qu’il dit n’est pas différent de ce que dit Mouad Bouchareb. Du vent!

      Chelabi
      23 mars 2019 - 19 h 42 min

      Ce post n’a jamais été l’oeuvre d’un anonyme mais d’un citoyen qui a toujours signé de son nom: Chelabi.
      Une omission de AP.

    Lahouaria
    23 mars 2019 - 17 h 31 min

    Il a bouffé à tous les râteliers et vient raconter des salades sur Bouteflika, … et dégage toi de même

    l'article 102 , c'est aussi un risque pour le pouvoir !
    23 mars 2019 - 17 h 20 min

    Monsieur Abderrahmane Benkhalfa vous êtes tellement pris d’affolement brusque que vous oubliez que ce n’est pas « la démission » de Bouteflika qui va aboutir au déclenchement de l’article 102 ( avec derrière l’organisation des élections dans les 90 jours), mais son incapacité physique et mental (empêchement) !

    Or le Conseil Constitutionnelle a peur d’évoquer l’incapacité physique et mental de Bouteflika car çà risque de le mettre le pouvoir dans une situation difficile, dans l’embarras, en cas de renoncement à la dernière minute à cette option. D’abord il y a un clan du pouvoir qui refuse cette solution car il veut que ce soit Bouteflika qui gère lui-même la transition avec sa conférence malgré le fauteuil roulant et si ! Ensuite si le Conseil Constitution déclare Boutef incapable de gouverner, c’est le point de non retour pour le pouvoir car un revirement de dernière minute pour continuer de désigner Boutef comme « manager » de la transition n’est plus possible puisque Boutef est déclaré non apte ! Vous voyez le schmilblick ya si Abderrahmane Benkhalfa!

    Anonyme
    23 mars 2019 - 16 h 55 min

    Il attend les derniers jours pour annoncer sa position, outre à mettre dieu avant la nation, c’est tout dire de la laicité algérienne

      Zembla16
      23 mars 2019 - 21 h 25 min

      Mais bon sang pour qui se prend t-il ? Et, à quel titre, il réclame aujourd’hui précisément la démission du Président de la République? Pourquoi ne l’as t-il pas fait quand il était ministre des Finances ? C’était le beau temps en cette période-là ! Ah! Je comprends pourquoi il en veut au Président de la République, car il a été débarqué du ministère des Finances rapidement ???????????????? Lui qui a tant raté ses missions à tous les niveaux où il Est passé, les toutes dernières BNA-ABEF-Ministére des Finances (emprunt obligataire ????????????) Un poste de ministre auquel il a été parachuté pour services rendus ou services à rendre????????. Qu’il se taise à jamais c’est mieux pour la morale. Maintenant que Monsieur le Président est démuni de pouvoirs voilà qu’il éguise son couteau pour le couper en morceaux. Ya khi redjela.

    Anonyme
    23 mars 2019 - 16 h 50 min

    tu dit démissionner?? Y a 40 millions qui disent dégage tu sort d ou toi??? toi aussi tu retourne ta veste ?c est bien

    Anonyme
    23 mars 2019 - 16 h 30 min

    La mafia à besoin d’un peu de temps pour vider les caisse il savent qu’ils doivent partir bientôt et le réveil des algeriens sera terrible après cette hold-up

    Anonyme
    23 mars 2019 - 15 h 59 min

    Oui, il doit démissionner ou annoncer qu’à la fin de son mandat le 28 avril, il partira. Il en va de la survie de la Nation algérienne. L’armée devra en dernier recours faire appliquer la constitution pas de prolongement, pas 5ème mandat ou application de l’article 102, le Président peut choisir une de ces 3 optons.

    Anonyme
    23 mars 2019 - 15 h 26 min

    Il a parfaitement raison c est la seule solution qui puisse sauver le pays de la descente vers l inconnu tant que Bouteflika ne demissionne pas avant le fin de son mandat…..il a totalement raison et il faut aller tres vite…..et si les proches de Bouteflika ne font ps cette demarche ils seront autant responsables de ce qui arrivera par la suite
    Alors il faut qu ils fassent ce pas aupres de Bouteflika pour eviter a notre pays une glissade vers la radivalisation

      djomballo
      23 mars 2019 - 15 h 46 min

      Bonjour anonyme,
      On l’a dit et redit, il ne partira pas de lui même, il est sanglé au pourvoir, il n’aime que ça!

        Anonyme
        23 mars 2019 - 16 h 46 min

        Non seulement malade mais attache a don fauteuil et ne veut pas partir.Le peuple n’attend rien de lui après les massacres qu’il a commis durant son regne

    TOLGA ZAÂTCHA
    23 mars 2019 - 15 h 23 min

    Vous avez parfaitement raison. Bouteflika DOIT démissionner ou être démissionné par le « conseil constitutionnel » qui a, à présent, toute la latitude pour appliquer les dispositions de la constitution relatives à la destitution d’un président MALADE comme vous le dite si bien et que le président lui-même A RECONNU ÊTRE MALADE ET….. QU’IL NE VOULAIT PAS SE REPRÉSENTER A UN CINQUIÈME MANDAT….. Alors, qu’attendent les « responsables » du conseil constitutionnel pour procéder à la procédure d’empeachment à l’encontre de Bouteflika ? C’est TRÈS DANGEREUX ce qu’ils font là, à présent ?
    DE QUI ONT-ILS PEUR ??? Ces gens-là….. SE RENDENT-ILS COMPTE QU’ILS MÈNENT LE PAYS AU DÉSASTRE ??? ALORS QUE LE PEUPLE A UNE ATTITUDE TRÈS PACIFIQUE ET HAUTEMENT RESPONSABLE ET DIGNE…..
    QUE SE PASSE-T-IL A PRÉSENT ?

    Mir
    23 mars 2019 - 15 h 02 min

    Comment Abderrahmane Benkhalfa « m’a berner »
    Abed Charef (Le Quotidien d’Oran, jeudi 30 juillet 2015)

    « Je l’ai rencontré lors d’un débat en 2008, au début de la crise. Il y tenait un discours étonnant. L’Algérie n’était pas touchée par la crise grâce à la politique économique du président Bouteflika, disait-il en vous regardant droit dans les yeux. J’ai alors répondu que l’Algérie n’était pas touchée par la crise parce qu’elle était déconnectée de l’économie mondiale. Rire entendu de M. Benkhelfa, pour signifier qu’il approuve, mais qu’il ne peut le dire publiquement. C’était le volet le plus évident du personnage. »

    Merci au Web de garder les archives. Les opposants de la 25e heure seront systématiquement démasqués.

      Soyouz
      23 mars 2019 - 15 h 15 min

      Oui ils sont déjà en orbite géostationnaire au dessus de ka Suisse. S’ils nous ont BERNÉ , leur moral est en BERNE. Mils vont finir par partir à … BERNE qui est capitale de la Suisse.

      Zaatar
      23 mars 2019 - 15 h 19 min

      L’ami, ils sont nombreux les comme abderahmane benkhalfa. Si le peuple passe l’écueil du pouvoir, il lui restera celui de ces opportunistes anciens strapontins du système, dans les Startings blocks prêts à bondir pour un second round de goinfrage de la rente. Ils sont tous aux aguets guettant la mort du système pour profiter et saisir la moindre opportunité. Les changements de vestes on en a vu et on va encore en voir. C’est comme ça. C’est cette raison qui me fait dire que ça sera très difficile et très compliqué pour le peuple.

    Clovis
    23 mars 2019 - 14 h 57 min

    On ne peut qu’etre d’accord avec cette proposition.

    Ezzine
    23 mars 2019 - 14 h 54 min

    Décidément ce grandiose mouvement populaire inédit fait même parler les morts dans leurs tombes ! Au suivant…

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