Nouvelle purge au FFS : un sénateur, un député et un président d’APW suspendus

Bouchati FFS
L’ex-premier secrétaire Abdelmalek Bouchafa avec le député Rachid Chabat. New Press

Par Rabah A. La crise organique s’accentue au FFS avec une nouvelle opération de purge qui touche trois cadres importants du parti de la wilaya de Béjaïa, son principal fief.

Dans sa décision signée par le premier secrétaire national, fraîchement désigné, Hakim Bellahcel, et fuitée par des militants du parti, la direction du FFS annonce ainsi la suspension du sénateur Abdenour Derguini, le député Rachid Chabati et le président d’APW de Béjaïa, Mehenni Haddadou, de toute activité au sein du parti jusqu’à leur comparution devant la Commission nationale de médiation et de règlement des conflits.

La direction accuse les trois cadres de «travail fractionnel portant préjudice au parti et à ses instances». Selon le document, cette décision prend effet à partir du 28 mars.

Cette mesure fait suite à des luttes internes qui avaient éclaté au grand jour le 8 mars dernier, lors d’une réunion du conseil national qui a tourné au pugilat. L’ex-premier secrétaire, Hadj Djilani, a été limogé, séance tenante, et remplacé par Mehenni Haddadou comme intérimaire, qui subira, à son tour, le même sort.

R. A. 

Comment (2)

    DYHIA-DZ
    30 mars 2019 - 17 h 15 min

    Quelle misère politique que Bouteflika a créé.
    Le FFS vacille entre le fédéralisme, l’islamisme et les râteliers de Bouteflika.
    Et ils veulent représenter le peuple.
    Idem pour tous les autres partis pilotiques

    MELLO
    30 mars 2019 - 11 h 43 min

    Faire de la politique en Algérie réclame , plus qu’ailleurs, beaucoup de lucidite et de souffle . Ce n’est nullement une affaire de petites phrases , ni d’interprétationsur fallacieuses et encore moins , d’histoire révisée. Entre l’aveugle ambition des uns et la volonté des autres d’en finir avec un long combat initié 56 ans plutôt , ils font prendre au parti la longue liste des organisations qui n’ont pas pu survivre au départ de leurs fondateurs. Un minimum de lucidité ,au vu de tout ce qui se passe actuellement, aurait donné à ces cadres la volonté d’abandonner les institutions privatisées par ce pouvoir maffieux. La rue s’est prononcée , le FFS a pris acte de retirer et faire démissionner tous ses élus du Sénat et de l’APN. Ces  » cadres  » écartés refusent la discipline du parti et veulent rester au sein de ces institutions, bon vent mais pas sous la couverture du FFS.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.