Révolutions populaires : comprendre la débâcle de l’Ukraine en 2014 pour éviter les pièges

révolution
La Grande-Poste, lieu de réunion des manifestant. D. R.

Par Dr Hocine-Nasser Bouabsa – Les stratégies subversives de déstabilisation des états ne sont pas une chimère mais une réalité et un outil des guerres modernes. Ces stratégies, élaborées par des laboratoires spécialisés, sont continuellement révisées, ajustées et adaptées suivant les circonstances, les développements et les conjonctures. Elles incluent des scénarios divers et mobilisent des moyens apparents, connus par le public – comme les médias et les canaux diplomatiques – mais aussi des moyens secrets, propres à l’action souterraine des services de renseignement et d’espionnage.

Un exemple typique du déploiement de ces stratégies est ce qu’on appelait la «révolution orange» en Ukraine, dont l’objectif consistait en réalité :

  1.  à soustraire ce pays de la sphère d’influence russe,
  2.  de déplacer la ligne de démarcation entre les forces de l’Otan et les forces russes, le plus loin possible vers l’Est, donc si possible jusqu’à la frontière russe et c) de tester la réaction et la force de dissuasion de l’armée russe. Bien sûr, pour les faux prophètes de la démocratie à géométrie variable, comme le sulfureux BHL, il s’agissait uniquement d’aider le peuple ukrainien à se débarrasser du pouvoir corrompu de Viktor Yanoukovitch.

En fin de compte le peuple ukrainien est sorti perdant sur toute la ligne, car :

  1.  il a perdu la Crimée et le Donbass (un territoire plus grand que l’Autriche et la Suisse ensemble),
  2.  le pouvoir de l’oligarque Viktor Youchtchenko, le vassal de l’Occident, est encore plus pourri que celui de Yanoukovitch,
  3.  une crise économique encore pire qu’elle l’était avant la révolution, lorsque Gazprom livrait à l’Ukraine du gaz à un prix largement subventionné par l’Etat russe.

L’Algérie, étant traditionnellement un pays réfractaire aux politiques néo-impérialistes de prédation, ayant échappé à l’agression du «printemps arabe», se trouve depuis quelques années dans le top de la liste des pays sur lesquels se focalise l’attention d’officines au service des forces prédatrices occultes et de leurs vassaux régionaux. Ces officines guettent les occasions opportunes pour déclencher leurs plans et leurs actions subversifs. L’échéance présidentielle d’avril 2019 – d’ailleurs comme en Ukraine en mars 2014 – en était une, en raison des enjeux stratégiques et économiques, qui en découlent. Un Bouteflika malade et grabataire était pour eux le candidat idéal pour consolider et élargir leur OPA sur les ressources de la nation algérienne.

Connaissant bien le rejet profond qu’éprouve le peuple algérien envers toute ingérence étrangère dans ses affaires internes, ces officines ne pouvaient avoir de choix que d’opter pour une retenue d’apparence et une stratégie de marionnettiste qui consiste à sous-traiter à des agents félons et des oligarques locaux (semblables à l’oligarque ukrainien Youchtchenko), en promettant aux uns un rôle politique vassal et aux autres des affaires juteuses au détriment de l’économie et l’industrie nationales. Un tel scénario est plausible et devrait être pris au sérieux par le peuple et élites patriotiques.

Le fait qu’une partie considérable de la jeunesse algérienne ait épousé si facilement une démarche politique élaborée par des inconnus sur les réseaux sociaux de la toile web est non seulement très inquiétant et consternant, mais suppose surtout que les meneurs virtuels qui ont allumé la mèche du mouvement citoyen – dont les demandes de changement du système de gouvernance sont faut-il le souligner avec force, justes et légitimes – sont des spécialistes de la subversion, de l’influence des masses et des techniques pointues de la Toile. Ça nous rappelle les schémas utilisés en Ukraine, où en 2014 la place Maidan, à Kiev, jouait le même rôle que la place de la Grande-Poste à Alger en 2019.

L’intensité de cette subversion fortement entretenue sur la Toile – comme ce fut aussi en Ukraine – et flanquée subtilement par un média électronique qui diffuse en continu des informations en langue française, savamment distillés sur les événements depuis le 22 février est telle, qu’elle a phagocyté d’une façon inédite, la vie politique algérienne, depuis huit semaines. Elle a fait vaciller un pouvoir affaibli par les luttes intestines et a presque anéanti l’opposition politique traditionnelle. Je ne vais pas m’attarder sur les raisons socio-psychologiques qui sont à l’origine de ce phénomène, mais préfère plutôt orienter les projecteurs des lecteurs sur les questions suivantes : qui a allumé la mèche du mouvement citoyen du 22 février 2019, appelé Hirak ? Pourquoi veulent-ils rester anonymes ? Quels sont leurs objectifs ? Qui financent leurs activités ? Contrôlent-ils toujours les événements ? Sont-ils en mesure d’offrir une alternative politique aux Algériens ?

Qui est derrière le Hirak ?

Pour les Algériens et Algériennes ordinaires, peu d’informations sont disponibles sur les géniteurs réels et sur la structuration du Hirak. N’empêche, les premiers rassemblements du 22 février laissaient clairement apparaître des critères organisationnels évidents. Ils ne s’agissaient pas donc d’individus qui se rencontrés accidentellement mais de petits groupes organisés avec une logistique, des mots d’ordre et des slogans, dont les plus déterminants étaient «Silmya, silmya», «Echaab, Chorta, Khawa, Khawa» ou «Echaâb, Djeich, Khawa, Khawa». Ce degré d’organisation écarte l’idée qu’il n’y avait pas derrière les marches du 22 février un genre d’état-major clandestin.

Passé cet événement historique, les choses ont pris une autre tournure, au grand dam des mauvais esprits, et au bonheur du peuple algérien, qui s’est immédiatement et sans hésiter, emparé de sa propre cause. Pour le moment, le Hirak ressemble plus à une nébuleuse qu’à une organisation structurée qui encadre la société civile. Il ne possède ni leader ni direction apparents. Ce qui rend toute négociation et tout dialogue entre lui et le pouvoir impossibles. Certaines personnalités, tels que l’avocat aux visages multiples, Mokrane Aït Larbi, ont essayé de s’engouffrer pour combler le vide, mais ces personnalités n’ont ni mandat, ni légitimité.

Vu l’ampleur qu’ont prise les manifestations populaires, le rôle du Hirak initial semble donc dépassé. Ses géniteurs ne sont plus les acteurs déterminants. Nous ne sommes plus dans une logique d’orientation unipolaire contrôlée mais dans une dynamique populaire multipolaire, difficilement contrôlable, elle-même sujet à des manœuvres d’influence et de récupération venant de plusieurs parties hostiles aux intérêts du peuple algérien. En face de ces forces hostiles nous trouvons l’ANP avec ses différents services. Cette dernière est dans l’obligation et dans le droit – vu son rôle définit par la Constitution – d’élaborer et de mettre en œuvres toutes les stratégies nécessaires pour contrecarrer l’action de toutes ces forces du mal qui s’échinent à déstabiliser la nation algérienne. Il lui incombe d’éclairer son unique mandataire – le peuple algérien – sur ce sujet très sensible. Sans pour autant essayer de dévier la dynamique nationale de rénovation de l’Etat et du système, pour éventuellement la manœuvrer vers un retour au statu quo qui ne pourrait être que suicidaire. Au contraire elle doit la soutenir et l’encourager.

Dans mes prochaines contributions j’y reviendrai pour essayer de traiter le reste des questions.

H.-N. B.

NDLR : les opinions exprimées dans cette tribune ouverte aux lecteurs visent à susciter un débat. Elles n’engagent que l’auteur et ne correspondent pas nécessairement à la ligne éditoriale d’Algeriepatriotique.

 

Comment (14)

    Anonyme
    15 avril 2019 - 22 h 07 min

    YA LES COMMENTATEURS TAA AL-CACHIR vous perdez votre temps. Cette mafia GAAAA IROUHOU.
    LE DANGER C’EST CEUX QUI S’OPPOSE À LA VOLONTÉ DU PEUPLE.
    ET SI VOUS ÊTES DES HOMMES DESCENDEZ DANS LA RUE ET DÉFENDEZ CETTE MAFIA.

    Miloud
    15 avril 2019 - 17 h 59 min

    Je comprend pas votre attaque pernicieuse de maitre ait larbi. Il a participé au hirak comme des dizaines de personnalités sans plus. Il ne fait même pas parti des hommes les plus en vue dans le hirak.
    Ce Mr, fils de chahid, a été de tous les combats démocratiques et à connu les geôles du pouvoi, contrairement aux douctours de salon comme vous.

    Mourad Boukhelifa
    15 avril 2019 - 13 h 06 min

    Il y a une phrase que je n’ai jamais oublié. Lu dans “pouvoir politique et classes sociales” de Nicos Poulantzas , Il disait ceci : “L’Etat est l’expression de l’équilibre instable de compromis“, Autrement dit lorsque le compromis existe entre les forces du pouvoir, l’équilibre ainsi produit entraîne la stabilité de l’Etat, A contrario lorsque les forces composants les factions ou clans du pouvoir n’arrivent pas à trouver un compromis, le déséquilibre produit entraîne une instabilité de l’Etat, Le déséquilibre peut être profond ou léger. L’exemple d’un déséquilibre léger qui peut se régler par un compromis est celui de la mise à l’écart de Saadani après ses sorties “tonitruantes et ses attaques contre le général Toufik. Le deuxième type de déséquilibre léger est celui des fameuses émeutes de janvier que l’on a appelé les émeutes de l’huile et du sucre et qui ont été une réponse à la proposition de l’ancien secrétaire général du FLN de choisir le Président Bouteflika pour un 3 ème mandat, Le choix du sucre et de l’huile semblait vouloir dire ” tu veux te SUCRER alors on va jeter de l’HUILE sur le feu” ,

    L’exemple du déséquilibre profond est celui que nous avons vécu après l’arrêt du processus électoral et qui nous a coûté des vies, des drames humains, des destructions en masse, des attentats, etc.. Aujourd’hui beaucoup de raisons nous laissent penser que les manifestations grandioses dans toute l’Algerie ne sont que l’expression de la première manifestation de ceux qui veulent signifier qu’il y a une possibilité de changer le compromis par la non violence, mais qui montrent aussi qu’ils ont la capacité de nuisance nécessaire de modifier le cours des choses en Algerie. Il ne faut pas être dupe les manifestations du 22 février 2019 émettent plusieurs signaux qu’il faut comprendre. Et celle du 1 mars 2019, encore plus car à cette occasion les casques bleus ont été discrets. Dans les sphères du pouvoir aussi il existe des personnes intéressantes mais qui, dans le rapport de forces actuel, sont en situation de “minorité”. Avec ces manifestations le rapport peut se modifier dans un sens positif pour l’Algerie, mais il peut aussi évoluer autrement. Les forces inféodées au statut-quo peuvent imaginer et mettre en oeuvre d’autres solutions, parmi lesquelles

    1.Organiser des manifestations de soutien au 5eme mandat,

    2.Provoquer des émeutes avec des baltaguias affiliés au système rentier,

    3. Arrêter le processus électoral pour remettre sur les rails une personne consensuelle, car les mots d’ordres de ces manifestions n’ont pas touché les caciques du système mais Bouteflika seulement alors que la plupart des manifestants disent respecter le Président car disent-ils il est l’otage d’une bande attachée à leur privilèges,

    4. Reproduire la démarche “causcescou” ou la “révolution roumaine” avec des manipulations comme Timisoara,

    5. Créer une solution à la “vénézuélienne” avec un Président de l’assemblée jeune qui s’oppose au président,

    6.Organiser des attentats et autres embuscades pour faire peur aux citoyens,

    7. Reprendre la propagande inversée avec l’appui des meutes Tv inféodées au système,

    8.Annoncer le retrait de la candidature de Bouteflika,

    9. Mettre en oeuvre l’article de la constitution qui peut mettre fin au règne de Bouteflika et passer la main au Président du Sénat pour organiser une nouvelle élection présidentielle dans un délai de 45 jours comme le prévoit la constitution,

    10. Faire monter des généraux qui vont prendre en main collégialement la Direction du pays pour “protéger la nation de la dérive” . Il ya comme on le voit plusieurs options sur la table. Les manifestations du 22 février 2019 et du 1er mars 2019 peuvent servir à décanter la situation et les forces présentes dans le pouvoir répondront peut être aux attentes “du peuple de la rue”, mais attention au delà des hommes ce qui est en jeu c’est surtout la méthode. Comme pour les médicaments il y a la forme et le dosage et dans la politique il y a aussi la forme et le dosage que les uns et les autres doivent négocier. Le compromis on doit le trouver à ce niveau. . Le film nous semble-t-i est à son commencement. Les choses seront plus claires lorsque la chaîne Ennahar subira le même sort que le quotidien “Le Matin“. A ce moment, on pourra peut être dire qu’un nouvel équilibre est entrain de se mettre en place, un nouvel équilibre qui permettra de construire un véritable Etat et une véritable classe politique différente de celle qui a perverti le système de valeurs à travers des solutions contestables comme l’Ansej, la mise sous tutelle des Chinois.

    kad
    15 avril 2019 - 11 h 38 min

    La presse française est partie prenante de cette déstabilisation programmée de notre pays. Entre autres titres de journaux français scandaleux, il y a celui de l’AFP repris bien entendu par plusieurs médias en l’occurrence  » Le Point, La Croix, Le Figaro  » ainsi que d’autres haineux. Ce titre est le suivant: BOUTEFLIKA TOMBÈ? RESTE SA GRANDE MOSQUÉE D’ALGER INACHEVÈ. Ce titre est sciemment écrit ainsi pour pousser les algériens à détruire la grande mosquée d’Alger qui est et qui reste un acquit des Algériens. Je vais vous raconter une anecdote: deux salons de coiffure se font face dans une rue, l’un des deux eut l’idée d’attacher un singe devant la porte de son salon. le singe était tellement facétieux et drôle que la clientèle de l’autre salon y accoure, le coiffeur dont les clients sont partis pense avoir trouvé le moyen de se débarrasser du singe gênant. Ils se mit à passé des journées entières à faire certains gestes que le singe reproduit à la perfection, un jour il prit un rasoir et fit plusieurs gestes que le singe en fait autant puis il mit le rasoir sur sa gorge, le singe en fit pareil. Au moment jugé opportun le coiffeur mima d’un geste sec l’égorgement. Soudain le singe lâcha le rasoir et fit un bras d’honneur au coiffeur. Cette « moralité » devrait être celle de nos jeunes vis à vis de la France et ses médias de m…

    Nabil
    15 avril 2019 - 5 h 50 min

    Merci pour votre contribution.
    hâte de lire suite.
    pour ceux qui sont des doutes qu’ils lisent le livre de Bensaada – arabesques- disponible chez l’Anep.

    Anonyme
    14 avril 2019 - 22 h 13 min

    Pour déjouer toutes manipulations malveillantes, le régime corrompu mafieux traitre doit accepter les revendications du peuple : la transition politique et les élections ne doivent pas être le fait du régime mafieux qui dirige le pays depuis 20 ans, un régime sourd et autiste aux revendications populaires qui sont simples claires précises non aux caciques du régime pour la transition et la préparation d’élections c’est aussi simple que cela. Que les 3 B rejetés par le peuple démissionnent et tout rentrera dans l’ombre. Le danger extérieur ne peut exister que dans les non démocratique dirigé par des dictatures mafieuses qui refusent de quitter le pouvoir. Seul le régime en place, ses manoeuvres sa violence son irrespect du peuple est le plus grand danger pour le pays et sa stabilité. Quand les peuples demandent des changements, les dirigeants doivent les écouter sinon les manoeuvres extérieures se mettent à l’oeuvre, parce que la pourrissement de la situation engendré par le régime, est propice à toutes les interventions étrangères. Une chance que le peuple est plus raisonnable que ce régime criminel, il manifeste de manière civilisé et pacifique, ce qui ne s’est pas passé ailleurs. (…) le seul responsable de la situation est le régime qui s’accroche au mépris du peuple. Un pays dirigé par des dictateurs mafieux est exposé à tous les dangers, ce sont ces régimes mafieux la source de ces graves dangers qui nous guettent.

    Elephant Man
    14 avril 2019 - 21 h 56 min

    Excellente contribution.
    Je rajoute juste une syrisation de l’Algérie est planifiée depuis longtemps par l’axe Washington Tel-Aviv.

    O R
    14 avril 2019 - 21 h 49 min

    Vous avez complètement raison.Algériens réveillez vous avant que le feu n’y prenne.

    Anonyme
    14 avril 2019 - 21 h 46 min

    L ANP comme vs le précisez bien est garante de la stabilité et la souveraineté et a tt les moyens juridiques la constitution pour lui permettre de contré ttes forces obscurs et maléfiques internes et externes contre le pays ; la première décision d avoir réunis le DSS qui était sous Tartague ; et maintenant sous l autorité de l ANP est une tres bonne chose et qui a devancé ttes les forces de puissances extérieurs ou internes qui pouvait rapprocher le milieu du renseignements algeriens donc un bon contre pied c est bien joué ils ont meme pas eu le temps de réagir , ensuite au pire si ca sent le roussi et que la société algerienne ne peut plus fonctionner et ni son état pour la stabilité et la survie du pays , ca va pas plaire à certains mais l état d urgence est un outil constitutionnel que l ANP pourrait en dernier lieu adopter et adapter si la situation se complique et que le pays est menacé mais hamdoulah nous ne sommes pas arrivé à la donc restons dans la manifestation pacifique et l unité du pays en proclamant l article 7 de la constitution  » le peuple dépasse tout pouvoir ; elle n a oublié personne et le peuple est légitime mais attention a ttes dérives extérieurs et intérieurs qui nous empêcherait au bout du compte d avoir le résultat escompté et ca rangerai bcps de monde donc soyons intelligent et terminons comme ns avons commencé notre combat pacifiquement entre algerien(es) avant tout et ne laissons pas les autres s en mêler , le linge sale se lave seulement en famille ! Nous rejetons ce president de transition ; l ANP l entend mais elle violerai la constitution si il le défait aussi ; ce gouvernement est légitime on est tous d accord mais l état faut qu il fonctionne qd meme avec ses institutions pour le service minimum au moins ; ensuite je pense personnellement que nous allons pas résister 3 mois comme ca sans que d autres forces obscur n interviennent pas , donc il y a une solution et l ANP pourrait l’envisager pour que le peuple puisse etre satisfait ..;donc une loi d ‘exception qui sort du registre de la constitution et qui permet d accéléré le processus électoral démocratique et transparent sous sa coupe et celle du peuple pour etre en tte transparence et en osmose avec notre armée qui elle aussi ne peut laisser el pays sous l emprise de n importe quels individus louche aussi mais bon ca n engage que moi perso et j ai le droit donc j espère que l armée et le peuple pourrait en tiré profit avant d aller à l imprévu l escalade et pire encor , je suis pas un stratege mais j aime mon pays l Algérie mon peuple et mon armée .

      Anonyme
      15 avril 2019 - 10 h 31 min

      Tout a fait …declarer l Etat dexception ,suspendre la constitution….dissoudre les 2 chambres… nommer un gouvernement de transition forme de technocrates…designer une instance independante pour organiser les prochaines elections…presidentielles et legislatives ..et un college d experts et professeurs de droit constitutionneles et de droit public pour la revision du droit electoral et la constitution une fois le nouveau president elu par le peuple et le nouveau parlement et le nouveau gouvernement installes, les militaires regagneront les casernes….et la nouvelle constitution revisee et toutes les institutions constitutionnelles seront approuvees par le peuple et entrent immediatement en application..
      c est la voie la plus sure qui nous garantie le changement radical du systeme politique dans notre pays et l accomplissement de toutes les revendications du peuple Algerien…reste une grande inconnue ..c est le chef d etat major Gaied Salah qui semble obeir a des pressions etrangeres qui ne veulent pas de changement et veulent maintenir le pouvoir du clan de Bouteflika…

    Omar Rafil
    14 avril 2019 - 21 h 38 min

    O R
    Vous avez complètement raison. Algériens réveillez vous avant que le feu n’y prenne.

    ZORO
    14 avril 2019 - 20 h 35 min

    Les habitants d un village ou sevissait un elephant qui ingurgitait toute leur recolte deciderent de se plaindre a son propriétaire qui n etait autre que leur seigneur. Ils formerent un hirak , designerent leur porte parole et se dirigerent llico presto vers le palais .Arrives devant son altesse le porte parole prit son courage a deux mains et dit:
    Seigneur nous sommes venu ici a cause d elfil ( elephant)
    Le seigneur, craignant malheur pour son mastodonte s ecria d un air courroucé :
    Qu a t il Elfil? que lui avez vous fait????
    Devant cette colere qui le fit trembler, le rebelle se mit a bėgueyer tout en lorgnant a droite et a gauche pour trouver quelqu un qui pourrait l aider a faire parvenir le message.
    Sessesseseigneur Elfifififil..
    Accouche!! hurla son altesse, qu est il arrivé a elfil?
    Rien de mal parvint a dire le rebelle revigoré , sauf qu il lui manque une Fila.
    Vous etes de braves sujets pour avoir pensé a cette creature dit le prince, n ayez crainte demain il aura sa
    Fila.
    SigneZORO. ..Z…..

    salim A
    14 avril 2019 - 20 h 28 min

    Merci Dr Bouabsa. Votre contribution mérite d’etre mise en avant. C’est une guerre d’un nouveau genre auquelle on assiste actuellement. Comme je l’ai souligné à maintes reprises, tant que la partie qui est à l’origine de l’appel du 22 février ne se montre pas, il faut craindre le pire.

    À titre personnel, je suis convaincu qu’il y’a des spécialistes, extremement intelligents, qui ont planché sur la cas de l’Algérie et ont mis en branle ce processus.

    J’ai repris une partie de votre texte et j’ai remplacé certaines parties par des points. Au lecteur de remplir les parties manquantes. Cher lecteur, imagine l’auteur de ces lignes en 2022:

    ==========
    Un exemple typique du déploiement de ces stratégies est ce qu’on appelait la «révolution du sourire» en Algérie, dont l’objectif consistait en réalité :

    1. à soustraire ce pays …………………..,
    2. de déplacer la ligne de démarcation entre les forces de l’Otan et les forces ——, le plus loin possible vers …………., donc si possible jusqu’à la frontière ……… et c) de tester la réaction et la force de dissuasion de l’armée …………. Bien sûr, pour les faux prophètes de la démocratie à géométrie variable, comme le sulfureux ………………., il s’agissait uniquement d’aider le peuple ……………….. à se débarrasser du pouvoir corrompu de ……………………..
    En fin de compte le peuple ……………….. est sorti perdant sur toute la ligne, car :

    1. il a perdu la ………….. et le ……………… (un territoire plus grand que……………. et la ………… ensemble),
    2. le pouvoir de l’oligarque …………….., le vassal de l’Occident, est encore plus pourri que celui de ……………,
    3. une crise économique encore pire qu’elle l’était avant la révolution, lorsque ……….. livrait à ………. du gaz à un prix largement ………………..

    ====================
    Merci

    Amcum
    14 avril 2019 - 17 h 59 min

    Monsieur Hocine-Nasser Bouabsa,
    Merci pour cette brillante contribution. Avez-vous une page FB ? Si non, alors il faut créer un compte !
    C’est une guerre.

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