Ahmed Miitig met en avant le rôle de l’Algérie dans le processus de règlement de la crise en Libye

Libye Miitig
Ahmed Miitig, vice-président du Conseil présidentiel du Gouvernement d'union nationale de Libye, D. R.

Le vice-président du Conseil présidentiel du Gouvernement d’union nationale de Libye, Ahmed Miitig, a mis en avant, jeudi, le rôle de l’Algérie dans le règlement de la crise en Libye, la qualifiant de «pays pivot dans la région».

«Nous espérons, à la faveur de cette visite, un retour en force de l’Algérie dans le dossier libyen, car c’est un pays sur lequel nous comptons énormément pour parvenir à un règlement», a déclaré Miitig à son arrivée, jeudi, à Alger pour une visite de deux jours. Il a indiqué que le Gouvernement d’union nationale libyenne «effectuait des consultations avec toutes les parties, les Etats voisins et les pays qui soutiennent le processus démocratique et le caractère civil de l’Etat libyen», et ce dans le cadre du processus de règlement politique de la crise qui secoue la Libye depuis 2011.

Affirmant que «le Gouvernement d’union nationale de Libye est présent et (qu’)il est en mesure de travailler efficacement», Ahmed Miitig a tenu à rassurer le peuple algérien et les responsables algériens quant aux évènements que connaît Tripoli.

Par ailleurs, le vice-président du Conseil présidentiel du Gouvernement d’union nationale de Libye a salué les relations qui lient les deux pays, se «félicitant» de sa présence en Algérie, «pays voisin et ami qui partage avec la Libye l’histoire commune et des relations connues de tous».

La visite de Miitig en Algérie intervient suite aux derniers développements enregistrés à Tripoli, cible depuis deux semaines d’agression par les troupes du maréchal Haftar. A son arrivée à l’aéroport international d’Alger Houari-Boumediene, le vice-président du Conseil présidentiel du Gouvernement d’union nationale de Libye a été accueilli par le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum. Miitig a été reçu par la suite par le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah.

R. I.

Comment (6)

    Mus
    19 avril 2019 - 23 h 54 min

    La sécurité et la stabilité de la Libye nous concernent en premier lieu. Plus qu’un pays voisin, la Libye réduite à néant, est devenue le sanctuaire d’une panoplie d’organisations terroristes qui ne nous veulent pas que du bien, loin de là. L’expérience douloureuse de l’attaque de Tiguentourine est toujours là pour nous le rappeler. Mais les derniers événements sur la scène libyenne avec l’offensive de l’armée dirigée par le maréchal à la retraite Haftar a de quoi nous inquiéter et inciter les autorités algériennes, même provisoires, à réagir pour préserver nos intérêts nationaux. Haftar, soutenu par l’Egypte, la France, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis se voit pousser des ailes après l’entretien téléphonique de 45 mn qu’il a eu aujourd’hui avec Trump. Par contre, le Gouvernement d’Union Nationale qui est un agglomérat de forces intégristes notamment les frères musulmans, est coincé à Tripoli que menace Haftar. Ce gouvernement issu des accords de Skhirat et soutenu par la « communauté internationale », le Qatar et la Turquie est piégé par ses propres contradictions qu’il n’arrive pas à surpasser, malgré les interférences françaises et italiennes, pour laisser le champ libre au pantin Haftar. L’Algérie qui a longtemps misé sur une solution entre libyens doit prendre en considération le fait que le conflit libyen est devenu moins libyen qu’il n’est international. Le conflit dont les libyens sont victimes les dépasse aujourd’hui avec l’ingérence étrangère. De plus, la situation que traverse notre pays a tendance à le fragiliser en faveur de ceux qui ne souhaitent pas que notre révolution pacifique réussisse et que la démocratie s’instaure chez nous. D’ailleurs, s’agissant des réunions entre les trois pays voisins, l’Algérie, la Tunisie et l’Egypte, Al Sissi le dictateur a tendance à jouer seul ou en alliance avec les régimes dictatoriaux du Moyen Orient contre les intérêts des peuples algérien, libyen et égyptien qui se battent pour la démocratie et la liberté.

    un train de retard
    19 avril 2019 - 22 h 13 min

    Après deux jours d’attente, l’envoyé personnel du chef du gouvernement d’union nationale en Libye, Guma El-Gamaty a été reçu mercredi par Nasser Bourita.

    Rayes Al Bahriya
    19 avril 2019 - 18 h 13 min

    Quel hypocrisie …joue cet émissaire libyen…?
    Ben Salah n’as pas été élu et sera éjecté sous peu…. Est ce une perche tendues par le clan des bouteflika à L’ANP???
    Je doute fort de la bonne foi de bensalah. dégagez tous … Le peuple vous jettera dehors…
    la lutte continue.on lâche rien!!!

    Il y a péril en la demeure
    19 avril 2019 - 10 h 05 min

    Le pseudo maréchal Haftar est passé à l’offensive sous les ordres de ces soutiens.
    Des qu’ils ont vues que l’Algérie est occupée à d’autres problèmes plus graves.
    L’armée est occupée par une dératisation de grande envergures dans son propre pays.

      Bonano
      19 avril 2019 - 20 h 13 min

      Le pelle figue Haftar tant que son armée de mercenaire et de va nu pied s’enlise à Tripoli ,il n’y a pas de quoi sonner le tocsin pour notre ANP .

    ANONYME 1
    19 avril 2019 - 8 h 00 min

    Et certains veulent faire enlever Gaid Salah

    Là on peut voir que nos partis politique c’est de la m…..

    Aucune concertation dans leurs actions, ils réagissent à chaud comme le ferait un simple citoyen.

    UNE HONTE MESSIEURS DES PARTIS.

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