Importation des véhicules d’occasion : un marché automobile équilibré en vue

Djellab marché automobile
Le ministre du Commerce, Saïd Djellab. PPAgency

Le retour, projeté par le gouvernement, de l’importation des véhicules d’occasion, permettra de «faire pression» sur le marché des véhicules assemblés localement, a indiqué samedi à Alger, le ministre du Commerce, Saïd Djellab, rapporte l’APS.

«L’un des objectifs de l’importation des véhicules d’occasion (moins de 3 ans, Ndlr) est de faire pression sur les prix des véhicules fabriqués localement. Cela devrait être un facteur externe favorisant la baisse des prix, et permettre de donner une chance au citoyen d’acquérir un véhicule selon ses moyens», a déclaré Djellab à la presse, en marge d’une rencontre d’évaluation avec les directeurs de son secteur.

Lors d’une réunion du Conseil du gouvernement jeudi dernier, les ministres des Finances et du Commerce ont été chargés d’élaborer une «conception sur les mécanismes juridiques permettant au citoyen d’importer les véhicules d’occasion».

Le retour de l’importation des véhicules d’occasion se fera «dans le respect des normes et exigences techniques, environnementales et sécuritaires», souligne Djellab.

Dans ce sens, il a expliqué que ce dispositif concernera exclusivement les véhicules de moins de trois ans, mais sans donner plus de détails sur ce dossier «en cours de maturation».

La conception en cours d’élaboration par les ministères des Finances et du Commerce inclut également le passage par voie bancaire pour le paiement des véhicules importés ainsi que les tarifs douaniers à fixer pour ce genre de transaction.

«Nous allons étudier tous les aspects de façon à ne pas altérer le pouvoir d’achat des citoyens afin de créer un marché automobile équilibré en Algérie», a expliqué le ministre.

Cette nouvelle mesure s’inscrit dans le cadre d’une «vision globale» sur l’industrie des véhicules, en cours de préparation, qui prendra en charge notamment la problématique de l’assemblage CKD/SKD.

R. E.

Comment (10)

    elbior
    16 mai 2019 - 12 h 06 min

    tout cela c’est de la foutaise ,du bricolage , du brigandage et du piratage a grande echelle.Cela ne rime a rien et ce qui est preferable c’est de rouvrir des antenne SONACOME comme antan dans chacune des wilaya et leur donner l’exclusivité en variant les marques de voiture et faire dégager toutes cette mafia e vente de ferraille recyclée ou même les bottes usées en plastique peuvent être utilisées a la confection de tableaux de bord.éliminer tout ces concessionnaires qui n’ont de concessionnaires que le nom et qui sont en train d’escroquer le peuple a des prix repassant l’entendement et la chose la plus urgente que doit faite la JUSTICE c’est de rapatrier de France BOUCHOUAREB et le faire passer en JUSTICE pour marchés douteux et de complaisance et bien d’autres choses que seul les enquêteurs de-voileront au grand jour .

    Brahms
    15 mai 2019 - 11 h 11 min

    Quand vous allez en Algérie, il n’y a aucun concessionnaire qui vend des véhicules d’occasions. Tout est interdit. Beaucoup d’emplois peuvent être créer grâce aux véhicules d’occasions, il faut simplement organiser le marché :

    – Contrôle technique obligatoire de moins de 06 mois, pour l’importation,
    – Certificat Carpass pour la certification du kilométrage,
    – Taxe en devise à régler au Trésor public algérien via un compte bancaire ou au guichet de (200 à 500 €, selon la cylindrée),
    – Libéralisez le marché de l’importation de la voiture d’occasion de 01 à 30 ans accessible à toutes les bourses.

    De cette façon, celui qui a de l’argent personnel, importera des véhicules donc moins de charge financière pour l’Etat, payera une taxe en devise donc alimentera les caisses en devise de l’Etat et quand il vendra sa voiture en Algérie, le citoyen pourra acquérir un véhicule à un prix abordable donc selon ses moyens financiers. Ensuite, l’importateur pourra faire une concession automobiles afin de créer des emplois de service (secrétariat, mécanicien, préparateur de véhicules, etc…).

    Il y a plein de choses à faire et il faut arrêter de bloquer les énergies créatrices de richesses.

    Regardez en Suisse sur le site Comparis, en Allemagne sur le site Automobiles.fr ou en France sur la Centrale, chaque citoyen peut acheter sa voiture de 01 à 30 ans d’âge et ce, dans n’importe quel pays d’Europe.

    Chez nous, nous sommes très loin, rien que pour sortir de la Douane, il faut de 06 à 12 heures.

    khaled
    14 mai 2019 - 17 h 29 min

    Une fausse bonne idée.
    En réalité c’est plus que cela. Il s’agit meme d’une très mauvaise idée.
    Au lieu d’autoriser l’entrée de véhicules usagés, dont je pourrais moi meme profiter, il s’agit surtout et par tous les moyens de maintenir les CKD/SKD en veillant sans hésitation et sans compromissions nouvelles au strict respect de la démarche qui veut qu’à très court terme nous puissions disposer d’un réseau de sous traitance et d’industrialisation capable de diminuer la facture des importations et favoriser production et exportation de divers produits dont la pièce détachée mais pas seulement.
    Cet objectif doit servir les interrets du pays comme vu ci-dessus mais aussi et surtout doit tirer profit fiscal notamment de la mise sur le marché des véhicules proposés par les concessionnaires.
    Le pays doit aussi assurer la vérité des prix et mettre en place un régime  » confiscatoire » de ce qui sera exigé de l’acheteur en plus de la marge tolérable que l’Etat doit faire connaitre à tous marchants et acheteurs.
    Enfin il doit etre mis fin au régime « exonératoire » dont ces gens bénéficient sans contre partie pour le pays.
    Si ces conditions ne conviennent pas à certains d’entre eux qu’ils rendent l’argent pris indument et laissent la place à d’autres.

    Kahina-DZ
    14 mai 2019 - 16 h 47 min

    À ne rien comprendre… Bedoui et son ministre veulent faire de l’Algérie la poubelle des voitures européennes.
    En plus, ils nous disent que l’importation des chiffons ( vêtement usés) est une nécessité pour faire face à la pauvreté.
    Un triste avenir pour l’Algérie… Quel gâchis.
    Aucun concept ou stratégie économique…Que du bricolage = Kawer wa 3ti la3wer.

    Anonimaoui
    14 mai 2019 - 10 h 07 min

    Tout ce qui vient de cette bande du crime organisé, pseudo gouvernement, est suspect surtout que cette opération n’est pas urgente et ne constitue pas une préoccupation majeure pour une majorité de citoyens dont le pouvoir d’achat est presque nulle. Cette accélération serait pour moi motivée par un accord qui impose à l’Algérie d’ouvrir ses frontières aux produits européens surtout leurs déchets cancérigènes. Parmi ces déchets dangereux il y a les véhicules Diesel de 3 ans et plus que nos irresponsables veulent nous faire acquérir avec notre propre argent et eux prennent une commission chez la commission européenne pour services rendus.
    Au lieu de penser à ouvrir nos frontières aux épaves françaises il aurait fallu établir un diagnostic poussé des unités d’assemblage existantes pour imposer un cahier de charges rigoureux et non complaisant en termes de taux d’intégration, de coût de production, de création d’emplois, de sous-traitance et de qualité du produit fini. Ceux qui ne peuvent respecter ce cahier des charges devront alors cesser leurs activités et rembourser toutes les aides de l’État depuis le lancement de leur projet. Et bien sûr ouvrir cette activité à tous les acteurs du secteur automobile qui veulent investir leur argent propre et non celui du trésor public.

    Mme CH
    13 mai 2019 - 1 h 01 min

    Comme si l’importation des déchets européens est une priorité…!! Cette opération va activer les réseaux de trafic et va enfoncer le dinars dans les abysses…! Il faut passer à une vraie industrie automobile en Algérie….!!!
    Au fait, on croyait que ce gouvernement et à leur tête le 3ème B devait dégager….alors de quel droit prend-il des décisions importantes qui touchent l’économie nationale….!??? Dégagez…!!!

      Anonyme
      15 mai 2019 - 3 h 42 min

      Merci ! je croyais également que ce gouvernement doit dégager, le voilà qui nous parle d’importation de voitures, on est en plein révolution, non !?
      Ils sont dans le déni total, il nous faut crier peut être un plus fort. DEGAGEEEEEZZZZZZZZZZZZZ

    Iwen
    12 mai 2019 - 17 h 37 min

    L’intérêt de permettre aux Algériens d’importer, eux même, leurs propres voitures, c’est le fait de voir circuler l’argent qui dort chez le citoyen lambda, car en agissant de la sorte, c’est 1) éviter que l’Etat, devienne le décideur unilatéral de ce qui doit entrer ou pas dans le pays, et voir ainsi l’argent, aller entre les mains des Lobbyistes de grands groupe automobiles et de voir vider les caisses de l’Etat, d’autant plus, que personne ne va acheter les voiture (marques, de style « Renauld symbole »).

    2) de permettre à l’argent de circuler de personne à personne, chose qui est essentiel, et je suis un peu surpris que des hommes hautement instruits sur ces questions n’ont pu voir arriver le coup !

    3) Il s’agit, pour le coup, si fièrté des Algériens il y a, de donner vie aux projets de la marque TIMGAD

    , avec son model « ORYX » Tout terrain, chose que les Algériens vont surement acheter, dans la mesure ou ce model représente l’esprit Algérien.

    C’EST UNE QUESTIONDE VOLONTE, DELE VOULOIR. L’EXISTANCE CREE LE BESOIN
    C’est parce que cela existe que j’en aurait besoin, si ce n’est pas dans le marché, j’en aurait surement pas besoin, mais puisque cela existe, alors, j »en aurais besoin.

    kad
    12 mai 2019 - 15 h 25 min

    C’est vrai tout ça, mais vous outre-passez vos prérogatives, vous n’êtes qu’un ministre temporaire chargé d’expédier les affaires courante. Et de surcroît, vous faites parti d’un gouvernement illégal.

    ARNAQUES
    12 mai 2019 - 13 h 07 min

    AU DIABLE VOUS ET CETTE FERRAILLE
    ET LES PAUVRES QUI ONT ÉTÉ ARNAQUÉS, DES MERDIQUES DACIA VENDUES A 206 BRIQUES
    POUVIEZ NOUS INTENTER DES PROCÈS CONTRE TOUTES CES ARNAQUES CAR CES RAPACES ONT AMASSÈ DES FORTUNES COLOSSALES

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