Tarek Kour, nouveau président de l’ONPLC

ONLPC
L'Algérie est l'un des pays où les corrupteurs continuent à échapper à la justice. D. R.

Le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah, a nommé, mardi, Tarek Kour, président de l’Organe national de prévention et de lutte contre la corruption (ONPLC), en remplacement Sebaibi Mohamed qui a été relevé de ses fonctions le 2 mai courant, rapporte l’agence de presse officielle APS.

Tarek Kour (42 ans) qui avait rejoint le corps de magistrature en 2003, a exercé en tant que magistrat et juge d’instruction au niveau de plusieurs tribunaux, notamment à Khenchela Constantine. Il a été également conseiller à la Cour de Ouargla et magistrat au Centre d’études et de recherches juridiques et judiciaires.

L’Organe national de prévention et de lutte contre la corruption, qui est une autorité administrative indépendante, conformément à l’article 203 de la Constitution, est chargé notamment de proposer et de contribuer à animer une politique globale de prévention de la corruption, consacrant les principes de l’Etat de droit et reflétant l’intégrité, la transparence ainsi que la responsabilité dans la gestion des biens et des deniers publics.

Doté de moyens humains et matériels nécessaires à l’accomplissement de ses missions, l’Organe, qui garantit la formation adéquate et de haut niveau de ses personnels, peut dans le cadre des ses missions, demander aux administrations, institutions et organismes publics ou privés ou à toute personne physique ou morale de lui communiquer tout document ou information qu’il juge utile pour la détection des faits de corruption.

Le refus délibéré et injustifié de communiquer à l’ONPLC des éléments d’information et/ou des documents requis constitue l’infraction d’entrave à la justice.

L’ONPLC adresse au président de la République un rapport annuel d’évaluation de ses activités liées à la prévention et à la lutte contre la corruption, mentionnant les insuffisances qu’il a relevées en la matière et des recommandations proposées.

R. N.

Comment (7)

    Nasser
    15 mai 2019 - 21 h 16 min

    Il faut reconnaître que, jusque-là, M. Abdelkader Bensalah, Chef de l’Etat, n’a été cité dans aucune affaire de corruption, de trafic d’influence, d’enrichissement illicite ou autres !!

    BLED KOUL OU DROB ENNEH
    15 mai 2019 - 14 h 10 min

    Fable ramadhanesque.
    si-L’hadj était un richissime avait un chien qu’il adorait plus que tout: chauffeur privé pour l’emmener à la campagne, vétérinaire lui rendant visite régulièrement, nourriture préparée par un cuisinier spécial. Mais le klebs vint à mourir. Son maître voulut l’enterrer dans le cimetière des humains. Ce fut le tollé général dans le village. L’imam dans son prêche fustigea e projet. Le nabab alla voir l’imam et lui raconta un rêve qu’il eût la veille: « Ya fadhilet chikhouna, j’ai vu le chien et m’a ordonné de venir te voir ».
    Courroucé, l’imam lui dit que les animaux ne parlaient aux humains. L’autre lui répliqua: « sidna Soliman parlait bien aux fourmis et houdhoud ». Après le silence gène de l’imam, il ajouta: « donne à l’imam 1 milliard, il ça te sortir un fatwa qui va te régler le problème ».
    L’imam incrédule demanda « où est l’argent » l’autre lui tendit. Aussitôt le Saint et dicte homme après lecture de plusieurs versets, lui dit,: tu peux l’enterrer dans notre cimetière comme étant ton fils ‘ouveau-ne, mais sur la pierre tombale (ech-chahed) tu n’inscrira rien qui puisse indiquer que c’est un chien ». « Que mettre alors? »
    Après une réflexion, l’imam (il pensait plutôt à ce qu’il pouvait acheter avec le milliard), dit: « inscris :
    ====== Ci-gît =======
    SI KELBOUN MAHBOUBI
    Quand si-L’hadj allait au cimetière, il déposait sur la tombe un os.

    Gatt M'digouti
    15 mai 2019 - 1 h 55 min

    « contribuer à animer une politique globale de prévention de la corruption, consacrant les principes de l’État de droit et reflétant l’intégrité, la transparence ainsi que la responsabilité dans la gestion des biens et des deniers publics »???.
    Saïd a du se dilater la rate pendant les 7 années qu’il a passé comme régent à la présidence qui était considérée comme la Mecque de la corruption !!!!

    Qui est il et d'où vient il ?
    15 mai 2019 - 0 h 13 min

    De quel région est il natif ?
    Où de culture ?
    Le régionalisme doit être dorénavant et définitivement révolu.
    Le clientélisme nous les avons assez vues et supportées.

      Anonyme
      15 mai 2019 - 8 h 28 min

      Je pense qu’il est du village d’Ahfir ( au Maroc) comme Louh…Il a les compétences Bouteflikienne pour le poste.
      D’ailleurs c’est marrant que pendant 20 ans, des ministères entiers n’étaient pourvu que par des Tlemcano marocains sans que beaucoup de personnes ne s’en emeuvent…DGSN, Education nationale, Justice, Affaires étrangères, Enseignement supérieur ( pour les enfants de l’entourage de Bouteflika, cela permettait d’octroyer des bourses à l’étranger sans retour du candidat…)

    BLED Kool
    14 mai 2019 - 21 h 14 min

    La corruption est une maladie propre aux Nord Africain c’est dans leurs gènes et ils ne peuvent pas se séparer en particulier les natifs du Maroc comme Bouteflika et Louh ainsi le chef des Zaouïa Amar Ghoul, dans les proches avenir elle sera Halal, des Imams corrupteur des députés Hadj qui achetent leurs sièges à l’assemblée des voyous, impossible qu’une société puisse avancer avec des pratiques illicite

    Linguistique
    14 mai 2019 - 20 h 59 min

    Le problème n’est pas tant de lutter contre LA CORRUPTION mais de démasquer, débusquer puis de neutraliser le tandem CORROMPU – CORRUPTEUR.
    C’est ce qui passe actuellement. Tous acteurs, tous les mécanismes, tous détails étaient connus. Mais ceux qui « luttaient » le faisaient dans le style des catcheurs: pour amuser la galerie. Mais depuis le 22 février, la galerie n et s’amuse plus mais réclame … plus:
    – YETNEHAW GA3
    – TARHLOu YA3NI TARHLIU
    – TETHESBOU GA3

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