Vivre ensemble en paix : des valeurs incarnées par le peuple algérien

vivre-ensemble en paix
Des images qui ont fait le tour du monde. New Press

Ce jeudi 16 mai sera célébrée la Journée internationale du vivre-ensemble en paix, symbolisant une somme de valeurs que le peuple algérien incarne depuis le 22 février dernier en revendiquant, de manière pacifique et avec un esprit de solidarité exemplaire, un ordre politique nouveau, fondé sur l’Etat de droit, rapporte une publication de l’agence d’information officielle APS.

La mobilisation populaire et les manifestations massives organisées depuis cette date pour réclamer un changement radical du système politique ont  suscité l’admiration du monde entier par leur civisme et leur déroulement pacifique dans tout le pays. Le peuple algérien a fait montre d’un degré élevé de conscience politique et un attachement profond à l’action politique pacifique lors de ces manifestations exemptes d’affrontements et se déroulant dans une ambiance conviviale, solidaire et d’entre-aide. Les Algériens ont manifesté en famille et toutes les tranches d’âge et les catégories professionnelles étaient représentées.

La communauté algérienne à l’étranger a également participé au hirak, illustrant ainsi son attachement viscéral à la patrie.

Parmi les slogans scandés par les manifestants, ceux qui reviennent le plus souvent sont «djeich, chaab, khawa khawa» (l’armée et le peuple sont frères) et «silmiya, silmiya» (pacifique). Des slogans entendus sur tout le territoire national et traduisant la volonté de réformer profondément le pays mais en veillant jalousement à préserver sa stabilité et son unité.

Les images de jeunes nettoyant les rues à la fin des manifestations et la foule de milliers de personnes cédant rapidement et dans l’ordre le passage à une ambulance ont fait le tour du monde. Le peuple algérien se révèle tel qu’il est : fier, digne et attaché à la paix.

R. N.

Comment (9)

    ouioui
    16 mai 2019 - 15 h 29 min

    Vivre ensemble en paix… Allez demander ça aux gens qui frappent des étudiants pcq ils mangent à la fac pendant ramadan…. faut arrêter de se voir trop beau niveau tolérance on est bien loin.

    El Che
    16 mai 2019 - 9 h 58 min

    non il faut arreter de se voir trop beau! comme si par enchantement ce peuple qui des annees, des generations durant etait desorganisé, violent, tricheur….devient civilisé, comme si le peuple qui continu de vivre comme d’habitude se decouvre chaque vendredi des vertus digne de la cité idéale!
    ces manifestations ont ete premiditees et encadrees, rien n’est spontané.

    mokrane DJOUADI
    16 mai 2019 - 5 h 28 min

    En effet le 22 février a réveillé chez l’algérien sa vraie nature et ses qualités enfouies durant de nombreuses années par les vicissitudes de toutes sortes de la vie quotidienne et le comportement de nombreuses personnalités mafieuses et sans foi ni loi.
    C’est vraiment dommage, parce que ces personnalités, pour certaines influentes, auraient pu servir d’exemple en adoptant une attitude et une manière de vivre conforment à l’idée de l’Algérie qui prévalait chez nos moudjahidin martyrs de la révolutions.
    Malheureusement, ces personnages, au lieu de servir de catalyseurs à notre jeunesse pour l’amener à accorder toute l’attention requise aux vertus et au bienfait d’un vivre-ensemble, ont fait que les algériens, notamment, les jeunes , s’orientent vers un pessimisme dévastateur au point de ne plus croire à rien y compris en eux mêmes et à douter de tout: de leurs concitoyens, de leur pays et de leur avenir lequel s’assombrissait toujours davantage.
    La situation est devenue – t-elle que la fuite, la sortie du pays, par tous les moyens, y compris la « harga » au risque de leurs vies, sont devenues un leitmotiv et un credo incontournable.
    De ce fait, l’appel (cité précédemment dans les des commentaires de AP) du grand militant de tous les temps de la cause nationale; à savoir feu Hocine Ait Ahmed, est toujours d’actualité, aux fins que les tenants du pouvoir préservent les générations futures et accordent toute l’attention requise aux jeunes en leur permettant, surtout, de développer leur dynamisme et de participer à la construction de l’Algérie.
    Le mouvement populaire du mois de février a redonné l’espoir d’une jeunesse algérienne saine, dynamique et pacifique et a ravivé chez les algériens les notions de vivre-ensemble, de tolérance et de désir fort de participer à la construction d’un pays tout autre.
    Il revient à nous tous d’entretenir cette flamme et cet espoir d’un mieux vivre en ce pays pour tous les algériens,surtout, les jeunes et les générations futures.

    Fils aîné du Commandant de l’ALN, Abderrahmane DJOUADI, du village d’Arous, tombé au Champ de l’honneur en 1957;

    Toujours de l'importation de l'ouest.
    16 mai 2019 - 0 h 12 min

    Le terme Hirak : c’est du made in MaroukI
    C’est de chez eux que ce mot est arrivé.

    MELLO
    15 mai 2019 - 22 h 18 min

    Après les événements du 5 Octobre 1988, Hocine Ait Ahmed avait fait la déclaration suivante :
     » aujourd’hui si j’ai à faire un appel , ce serait au pouvoir, aux hommes du pouvoir , de leur dire , ne touchez pas à la chair de notre chair . Cette génération a un dynamisme extraordinaire . Vous avez comme devoir , vous n’avez pas seulement des droits sur cette société, sur cette jeunesse, vous avez comme devoir de permettre à ce dynamisme de s’exprimer d’une manière positive dans le développement du pays. … Il faut que cette jeunesse trouve des canaux d’expression et qu’elle se sente responsable et participe , ensemble , à la construction du pays.  »
    Aujourd’hui, l’Algérie traverse une étape cruciale de sa courte indépendance, le mouvement populaire , par sa valeur pacifique , propose tout un programme de changement partagé par plus de 20 millions d’Algériens, n’est ce pas un Lien solide d’un peuple uni dans sa diversité.

      Anonyme
      16 mai 2019 - 3 h 28 min

      Le peuple parfois juge mal les vrais patriotes en écoutant que la télévision officielle du pouvoir ou lisent uniquement les journaux du pouvoir et s’accommodent avec le régionalisme du pouvoir, car si ce peuple avait écouté les 6 candidats qui se sont retirés des élections présidentielles de 1999 en boycottant et en empêchant Bouteflika d’accéder au pouvoir comme l’a imposé Toufik et son équipe, l’Algérie ne serait pas arrivée là aujourd’hui. Mais quand on n’écoute pas nos vrais historiques, on le regrette 20 ans après.

    Anonyme
    15 mai 2019 - 18 h 58 min

    Sans les Barbus !!!!!!!!!!!!!!!!!!

    Algerien Pur Et Dur
    15 mai 2019 - 16 h 46 min

    Raison de plus pour donner a notre revolution tranquille le nom de Selmia pas Hirak, un qualificatif qui vient d’ailleurs. Peut etre que Selmia fait moins dramatique et “less” testesterone que Hirak pour beaucoup.

    Antisioniste
    15 mai 2019 - 14 h 43 min

    En effet, cela s’appel l’unité dans la diversité, et c’est made in Algérie à 100% contrairement à d’autre choses et d’autres avis.

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