Une soixantaine d’organisations syndicales pour une feuille de route commune

LADDH ONG
Saïd Salhi, vice-président de la LADDH. D. R.

Par Mounir Serrai – Une soixantaine d’organisations syndicales, d’ONG et d’associations préparent une plateforme commune de sortie de crise. Elles se réunissent au niveau du siège du Cnapeste à Bir Mourad Raïs pour élaborer une «feuille de route» qui sera soumise à l’examen et à l’adoption lors de la conférence nationale prévue le 15 juin.

La concertation vise, selon Saïd Salhi, vice-président de la LADDH, à rapprocher les points de vue des différents courants représentant la société civile, dans le but d’arriver à une feuille de route commune de sortie de crise.

Parmi ces organisations engagées dans ce dialogue, qualifié de «sérieux» par plus d’un, il y a les syndicats autonomes de l’éducation nationale, de l’administration et des corps communes, des organisations de défense des droits de l’Homme, des associations de jeunes et de femmes mais aussi des organisations religieuses. Selon des sources internes, «les débats sont de qualité et les participants font preuve d’une grande responsabilité mais aussi une volonté d’arriver à une feuille de route consensuelle». Il s’agit, faut-il le préciser, de la 4e rencontre de la société civile pour la préparation de la Conférence nationale de transition démocratique pour «une sortie pacifique de la crise actuelle».

Les participants à cette rencontre exigent des mesures d’apaisement avant l’engagement de tout dialogue. Ils estiment qu’il ne pourrait y avoir d’élection sans transition. Cette rencontre constitue un très large panel représentatif d’une bonne partie de la société algérienne.

M. S.

Comment (11)

    kethrou
    9 juin 2019 - 13 h 36 min

    Même au USA il n’y a pas tant d’organisations syndicales…d’associations inutiles et vereuses.
    Qu’elles s’occupent d’abord de leurs rôles respectifs,nous avons assez de partis politiques fantoches au bled!

    brahim
    9 juin 2019 - 4 h 52 min

    Panel représentatif d’une bonne partie de la société algérienne !
    d’où est ce que vous sortez cette sottise.
    Me représente celui pour qui je voterai démocratiquement et sans vos partis et syndicats fantômes…

      Essaid
      9 juin 2019 - 7 h 15 min

      Tout à fait .Déja ces +60 syndicats illustrent parfaitement la déliquescence du mouvement social ouvrier et professionnel. Ils n’arrivent pas à se mettre d’accord pour une fédération qui les regrouperait. Le zaimisme est une des caractéristiques ataviques des mouvements algeriens (politique ou social) .Jugez-en ! Aux USA il n’y’a pas plus d’une 30s de syndicats regroupants plus de 180 millions de travailleurs (hors professions libérales ). C’est l’image d’une société de prétendants ,plus à des strapontins qu’à de la représentation réelle et effective. Faudra savoir pourquoi toutes ces organisations politiques et syndicales n’ont pu sortir avec une plate-forme minimale (SMIC ) pour aller au dialogue. Les décideurs (ils sont là ,ils ont changé d’apparence -comme disait David Vincent) tiennent le beau rôle :ils regardent souriant l’indécision et l’effritement de l’opposition et de ses satellites -si tant est ces syndicats le seraient. Le Hirak est son seul représentant. Et ça le pouvoir le sait et il se tait (comme dans la chanson de Pascal Danel : la clown est mort ,on croit qu’il dort et Pierrot se tait)

    Argentroi
    8 juin 2019 - 22 h 51 min

    Des mesures d’apaisement ! Et puisqu’on y est, pourquoi ne pas relâcher El-Boucher.

    Anonyme
    8 juin 2019 - 22 h 27 min

    Une autre lecture de la situation publié récemment par le site d’information algérien explique bien la situation. Il est intutilé « Duplicité et débauche des chantres de la politique et de la morale ! »…. (tapez ce titre sur google)(

    Nasser
    8 juin 2019 - 22 h 23 min

    On a préfabriqué un « Forum du Hirak », des « mouvements » représentant la « société civile » disent-ils, des « personnalités qui sortent de nul part parlant « au nom du peuple » ? Depuis quand? Ils sont inconnus même celle estudiantine qui n’a jamais activée. Tous ne représentent pas et ne reflète pas les aspirations du peuple, qui s’exprime à travers le véritable « hirak » (qui rassemble des centaines de milliers) pour une vraie démocratie représentative !
    Ils se proclament « société civile », alors que nous savons tous qu’ils ne représentent que leurs adhérents, qu’une minorité de leurs adhérents …. Ils sont instrumentalisés en faite pour torpiller les changements et parasiter le Hirak !
    Ce sont des suppôts des politiciens « démocrates » qui ont fui le vote pour une « solution politique » après l’échec de la « consensuelle », toutes deux anticonstitutionnelles et désordonnées.

    Zaatar
    8 juin 2019 - 22 h 13 min

    Tout est mal embarqué. On a des dialogues de sourds à tous les niveaux. Et tout le monde a une feuille de route, sauf que les itinéraires ne sont pas repérables par le GPS. Ça aurait été trop facile et trop simple. Et donc tous se retrouvent à la croisée des chemins à tous les carrefours. A croire que chacun est à la recherche de son destin… tiens moi aussi je vais écrire une feuille de route, je vous la proposerais des que je l’aurais entamée. Elle ne sera pas compliquée et vous pourrez aisément la compléter.

    Bof
    8 juin 2019 - 21 h 49 min

    Il faut combien de feuilles de routes pour réveiller Gaid Salah?
    Ne vous fatiguez pas, il fait sa sieste et attend que le nouveau président soit « élu ».
    Il ne va jamais faire la moindre concession. Pour lui, Dialoguer = accepter sa feuille de route.
    Il est borné, un militaire quoi.

    elhadj
    8 juin 2019 - 20 h 16 min

    l initiative décidée par ces différentes organisations syndicales qui a priori peuvent se prévaloir d une certaine assise populaire par la société semble être la meilleure démarche pour aboutir nécessairement a la formulation de propositions concrètes et objectives afin de tenter de sortir le pays de la crise actuelle et d imposer aux dirigeants occasionnels du système actuel a s y conformer.les pseudo partis politiques de l opposition dont l audience auprès du peuple est sujette a caution seront libres de s y associer si tant qu ils sont animes par la volonté politique de sauver l avenir du peuple et de la nation.ceux de l ex alliance présidentielle qui ont volontairement conduit le pays a cette dérive et a ce vide d implosion ils devront purement et simplement exclus de cette rencontre pour apaiser la colère du peuple.les prochains scrutins législatifs détermineront selon le choix des citoyens, leur crédit au sein de la société. l urgence implique une solution d urgence pour mener a bien les opérations réclamées par le peuple et de sauver l économie du pays ruinée impunément durant ces 20 ans par une oligarchie prédatrice et des partis obséquieux .

    Antisioniste
    8 juin 2019 - 19 h 47 min

    Toute initiative allant dans le sens de « la volonté réelle » de son excellence le peuple algérien et dans son intérêt est la bienvenu, mais il ne faut pas négliger une chose importante « LA TRANSPARENCE ». Je dis cela car si le peuple (et j’en fais partie) ne saura pas exactement ce qui se passera lors de cette conférence prévu le 15 juin alors ce ne sera pas des solutions qui vont naitre, mais une multitude d’autre problèmes dont on s’en passerait volontiers, à leur tête la rupture de confiance qui vous sera accorder. Alors tacher de tout filmer et diffuser en live afin d’éviter les mauvaises ou les fausses interprétations, et ne compté que sur vos propre moyens, pas ceux aux mains des tenants actuel du pouvoir, bonne chance.

    Karamazov
    8 juin 2019 - 19 h 37 min

    Et de trois.

    Pour moua, chaque tribu doit faire une feuille de route. apri si on se rejoint tamyou. Sinon lalhla netlaqew ga3

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