Attentisme, verbiage et bricolage face à une grave crise économique annoncée

crise économique
La crise politique prélude une grave récession économique. PPAgency

Par Pr Mohamed Bouchakour – Notre pays traverse une crise politique inédite. Celle-ci fait l’objet d’un foisonnement d’interprétations et de feuilles de route destinées à lui proposer des issues sur lesquelles il n’est pas nécessaire de revenir ici. L’objet de cette contribution est d’évoquer les questions économiques qui se posent dans le contexte de cette crise et qui restent très largement occultées dans le débat. Pourtant, celles-ci se posent avec une acuité et une urgence extrême et chaque jour perdu dans leur prise en charge sera payé dix fois plus cher, une fois la crise politique résolue. Bien plus, s’il est vrai que le «temps politique» est plus long que le «temps économique», il faut garder à l’esprit que «l’économie a toujours le dernier mot». Aussi, faut-il craindre que la meilleure feuille de route de sortie de crise politique risque d’être dans sa mise en œuvre fortement compromise et, peut-être même, pulvérisée de plein fouet par le télescopage de conditions économiques devenues entre-temps invivables.

En première approche, ce que l’on observe actuellement se résume à une situation économique caractérisée par une rupture des équilibres macro-financiers interne et externe, du fait de la chute des prix du pétrole intervenue en juin 2014, mais aussi de la grande vulnérabilité de nos grands agrégats économiques à la mono-exportation d’hydrocarbures.

Le déficit de la balance commerciale (environ 50 milliards de dollars cumulés de 2015 à fin 2018) et la prétendue impossibilité de compresser les importations (pour des raisons d’intérêts claniques) n’ont pas laissé d’autre recours que de puiser dans des réserves de changes qui ont fondu de 60% depuis 2013 pour passer, à fin 2018, sous la barre des 80 milliards de dollars. Dans trois ans, au maximum, ce stock de devises sera complètement tari, alors que l’on sait que la prudence – pour ne pas dire la sécurité nationale – voudrait qu’on le ménage pour le maintenir au moins au-dessus d’un ratio de 12 mois d’importation.

Quant au déficit budgétaire, suite à l’assèchement du fonds de régulation des recettes qui a pu, un moment, assurer la «soudure», il a été comblé par un recours systématique à la planche à billets, un artifice d’autant plus inconsidéré qu’aucun effort n’a été fait pour réduire le train de vie de l’Etat et que les 6 565 milliards de dinars imprimés sans contrepartie réelle à la fin janvier 2019, ont été destinés non pas à l’investissement, mais pour l’essentiel à des dépenses improductives. La fin du recours à la planche à billets vient d’être annoncée (juin 2019), mais sans que l’on sache qu’elles sont les mesures alternatives qui seront prises pour faire face aux dépenses tout en freinant l’emballement de la dette intérieure qui a déjà atteint 36% du PIB.

Tel est grosso modo le tableau des urgences économiques de court terme auxquelles le pays est confronté depuis quatre ans. A la place de solutions hardies et efficaces, on a eu droit à de l’attentisme dans l’espoir que le prix du pétrole se redresse, à du verbiage sur un nouveau modèle de croissance, à un bricolage de demies mesures et de fausses réponses.

La relance économique est reconnue par tous comme une urgence pour rétablir les équilibres macro-financiers, mais aussi pour résorber le fléau du chômage. Les dernières estimations le donne officiellement à 12,3%, mais ce taux cache des réalités encore plus terribles. Chez les jeunes de la tranche d’âge 16-24 ans, ceux-là mêmes dont plus de la moitié n’a aucun diplôme, il est de 30%, voire beaucoup plus chez les filles. A côté du taux de chômage, un autre indice est tout aussi révélateur de la dimension dramatique de ce fléau : la durée du chômage ; plus de 6 chômeurs sur 10 passent le cap d’une année. L’absence de perspective finit par conduire à toute sortes de palliatifs ou de dérives dans les activités informelles ou carrément à des drames sociaux (toxicomanie, délinquance, suicide, émigration clandestine).

On peut imaginer plusieurs issues possibles à la crise politique, mais une seule sera la bonne : celle qui rendra possibles et faisables les seules solutions efficaces à la crise économique. Les solutions tentées jusque-là ont toutes échoué. Elles avaient pour point commun de rappeler cet individu qui essaie de soulever un seau en se tenant debout à l’intérieur. La première condition pour sortir de la crise est de «se tenir debout à l’extérieur du seau». Cette posture passe, en ce qui concerne notre propos, par cinq orientations de rupture très solidaires entre elles.

Libérer tous les potentiels nationaux

Le régime de croissance consacré au cours de ces vingt dernières années a montré toute son inefficacité. Il est à l’origine de l’extrême vulnérabilité de l’économie nationale. D’autres moteurs de croissance que la dépense publique nourrie à la rente des hydrocarbures, doivent être allumés. Fondés principalement sur l’offre, ils renvoient à l’investissement productif en vue de développer des exportations hors hydrocarbures diversifiées, massives, compétitives et porteuses de valeur ajoutée, et de reconquérir le plus possible des parts de marché national par la substitution de la production domestique aux importations. Ce régime de croissance doit cesser de miser à outrance sur les facteurs de production qui ont fait à la fin du XIXe siècle et au début du XXe, le bonheur des deux premières révolutions industrielles, à savoir le capital et le travail. Ces derniers ont perdu aujourd’hui une grande partie de leur potentiel.

L’avantage est que nous sommes relativement libérés du poids financier très lourd des schémas d’industrialisation classiques, mais la contrainte est que cette nouvelle donne limite l’option des investissements à haute intensité de main-d’œuvre, alors que le pays vit un chômage endémique qui a atteint des seuils socialement et politiquement intolérables.

Il ressort que le nouveau régime de croissance devra donner toute leur place aux investissements fortement créateurs d’emplois tout en plaçant les activités concernées sous un protectionnisme renforcé, exactement comme le font les pays les plus libéraux lorsque leur intérêt national l’exige. Ce nouveau régime de croissance devra donc réaliser le tour de force de résorber le chômage par des approches extensives, tout en privilégiant les atouts liés à l’économie de la connaissance tels qu’ils ont été promus par la troisième révolution industrielle qui a éclos dans le dernier quart du XXe siècle et la quatrième révolution industrielle, actuellement en cours.

Ceci suppose donc des politiques sectorielles audacieuses mais réfléchies qui tiennent compte intelligemment des opportunités et contraintes des marchés internationaux, des chaînes de valeurs mondiales, de la géopolitique et des accords commerciaux passés par le pays et des défis que ses propres forces et faiblesses lui permettent raisonnablement de se lancer. Ces politiques doivent couvrir la plupart des filières, branches et niches d’activités convoquées par le nouveau régime de croissance et s’attacher à y faire émerger un tissu de PME-PMI dense et diversifié, ainsi que des champions nationaux dans des activités sélectionnées.

Dans cette perspective, une attention particulière doit être réservée aux institutions d’appui, de soutien et d’accompagnement qui forme l’environnement immédiat des affaires : TIC et numérisation, intelligence économique, formation, conseil et expertise, infrastructure qualité et normalisation, système bancaire et financier, logistique internationale, diplomatie économique. Chaque secteur ministériel devrait pouvoir afficher dix actions et mesures fortes à prendre à court terme pour sortir du marasme actuel et amorcer la dynamique d’avenir.

En dehors de cela, le nouveau régime de croissance exige un climat général des affaires à la fois incitatif aux investissements, aux IDE et au transfert des technologies, et respectueux du développement durable, surtout sur le plan de la préservation de l’environnement, du respect du travail décent. Mais tout ceci serait encore insuffisant, voire même impossible en l’absence d’une bonne gouvernance en rupture avec celle qui a prévalu jusque-là.

De la gouvernance mafieuse à la gouvernance vertueuse

La bonne gouvernance est totale ou n’est pas. Elle part de l’entreprise et s’élève au plus haut sommet de l’Etat. R. Perez, un spécialiste de la gouvernance la présente sous la forme d’un système de poupées russes ou chaque niveau assure le contrôle et la commande du précédent selon une architecture en cinq étages :

  • le management : il propose des méthodes et outils applicables aux organisations (entreprises privées, institutions publiques, organisations de société civile) ;
  • la gouvernance : elle représente le management du management, ou méta-management au sein des organes de gestion des organisations (conseil d’administration, assemblée générale) ;
  • le management de la gouvernance : il est confié à l’échelle de l’espace intermédiaire à des autorités de régulation dont les champs de compétences sont sectorielles ou transversales ;
  • la gouvernance de la gouvernance : elle relève du contrôle politique et juridictionnel sur les autorités de régulation ;
  • la méta-gouvernance : elle renvoie à des principes fondamentaux régissant toute la vie publique et qui peuvent être instaurés par des lois cadre ou par des dispositions constitutionnelles.

Toute bonne gouvernance combine quatre principes cardinaux : la responsabilisation, la redevabilité, la transparence et l’équité. Ces principes ont pour corollaires le contrôle de la conformité pour lutter contre la mauvaise gestion et les malversations et l’évaluation des processus et surtout des résultats en vue d’éclairer les décisions futures, d’alimenter la courbe d’apprentissage et d’expérience et, enfin, d’assurer bien-sûr la redevabilité et la sanction positive et négative. Face aux inégalités sociales et territoriales et pour pondérer les choix politiques, la bonne gouvernance préfère toujours les approches en termes d’équité à toute autre forme d’arbitrage. La bonne gouvernance passe donc par la réhabilitation du contrôle, l’institutionnalisation de la pratique de l’évaluation et la remise en cause de la règle bureaucratique des pouvoirs centralisés et concentrés qui entravent celle de la responsabilisation. Ceci suppose une rupture radicale avec le système en cours.

M. B.

Coordonnateur du cercle de réflexion NARé (Notre nouvelle Algérie républicaine)

(Suivra)

(*) Le titre est de la rédaction

Comment (29)

    VOSYAF
    1 juillet 2019 - 2 h 37 min

    Il faut VITE une libération SAUVAGE de tous les potentiels du pays. DERACINER COMPLETEMENT L’ISLAMISME DE FAÇON IRREVERSIBLE. LAISSEZ LA JEUNESSE LIBERER SA FUREUR CREATIVE. SANS TABOU, SANS RIEN. IL FAUT LAISSER L’ALGERIE FONCER COMPLETEMENT DANS LE MODERNISME. ON N’A PLUS LE TEMPS. ET LES ISLAMISTES N’ATTENDENT QUE L’ETAT DE PRECARITE POUR DEPLOYER LEURS PRECHEURS COMME DANS LES ANNEES 90. LES TEMPS URGENT. ON NE PEUT PLUS ATTENDRE. SEUL LE COURAGE ET LA LIBERATION DES ANCIENS DEMONS ALGERIENS POURRA NOUS ASSURER UN AVENIR RADIEUX. C’EST POSSIBLE MAIS IL FAUT AGIR VITE ET INTELLIGEMMENT.

    kaddourbenali
    30 juin 2019 - 17 h 39 min

    contribution de haut niveau , merite respect pour son auteur et encouragement

    Salim
    30 juin 2019 - 16 h 02 min

    Grève générale de trois jours suivie d’un gouvernement de Salut Public désigné par le Hirak comme seul représentant de tous les démocrates pour imposer ses revendications

    Karamazov
    30 juin 2019 - 14 h 40 min

    iben moua je dirais que c’est dans la distorsion qui sépare cette analyse de la réalité dont elle prétend rendre compte que réside l’explication de la crise.

    Ardjaw, ne vous énervez pas , je splik.

    Cette analyse reflète en soi la crise et dénote l’impossibilité d’en sortir . Bien au contraire, elle nous y enferme. Elle fait partie de la symptomatologie et non du traitement.
    Autrement la situation peut être résumée en quelques points tangibles.

    Depuis cinq mois le Hirak marche sans aboutir nulle part. Il n’ a rien produit de lui même mais il voudrait qu’on le fasse pour lui.
    Le Système, lui, résiste tout en dominant la scène sans régler la crise. En clair, il voudrait vivre comme des Suédois avec sa culture Zzzarabo-MuZzzulmane. Et on lui fait croire que c’est possible. On le fait marcher et il marche.

    Cette absence de résultat, faute de nouveau, a fait bouger tous les archaïsmes.
    Nous avons donc trois acteurs principaux : le Système, le Hirak, et les archaïsmes. Tous conditionnés de la même façon par la rente et le Zzzarabo-Islamisme.

    Et tout ce beau monde est d’accord en vérité sur une chose: Le Hirak n’a rien à produire, et ne peut rien produire de lui-même. Ou plus précisément: il vaut mieux qu’il ne produise pas ce dont il est capable, car ce ne puis être qu’une monstruosité.
    Il ne reste donc, qu’à sauver le système actuel, en attendant , puisque la populace tient à la rente et à son Zzzarabo-islamisme .

    En attendant, inna la touzelzilou ou autre cataclysme, il ne nous reste qu’à prier Apophis.

      Farida
      30 juin 2019 - 16 h 11 min

      J’ai honte de lire tes delires car tu parais comme un malade trop jaloux. Que peux tu proposer toi qui ne cesses de critiquer le Hirak comme si tu savais tout. Que proposes tu ? Des manques de respect, de l’arrogance et des insultes. Tu es un serpent venimeux.

        Karamazov
        30 juin 2019 - 17 h 58 min

        Ah non a Farida, je n’ai jamais critiqué le Hirak.Je ne suis ni contre ni pour , bien au contraire. Je n’ai fait que l’habiller de ses meilleurs atours : thavarda , achwari, thineqaline. et khelit el baghla temchi.

        Ipitite que c’est juste une kistyou de brossage ? Je vous l’ai brossé à l’envers votre Hirak .

        Quant aux propsitions il ne faut pas dire que je n’en ai pas fait. Mais arretez d »abord d’être des Zzzarobo-muZzzulmans après je vous en ferai. Mais là , dans votre état actuel elles ne vous serviront pas.

        En attendant…

      Zaatar
      30 juin 2019 - 21 h 14 min

      A Karamazov,
      Apophis c’est pour 2029 et aussi 2036. Tu crois que le hirak aura produit quelque chose d’ici là ?.

      MELLO
      1 juillet 2019 - 6 h 22 min

      J’ai like’ ton post , mais , attention la production du mouvement populaire – toi tu l’appelles le hirak , comme eux – reste importante . Importante par ses effets ,
      – le vendredi n’est plus une journee de repos
      – les recalcitrants en politique , savent maintenant ce qu’est le droit d’avoir des droits,
      – au final , on comprend mieux le ressenti de ceux qui se sont terrés a l’officialisation de tamazight et maintenant , tel un volcan ils crachent leur haine – protection « Salah » oblige.
      – et puis , rupture de l’interdiction de marcher a Alger decretee par…. Benflis en 2001.

        Karamazov
        1 juillet 2019 - 8 h 27 min

        Bonjour Mello.

        Heueueu , je l’appelle le « Hirak » , parce que, comme tu le dis, c’est « eux » qui s’appellent ainsi. Moua ce n’est pas ainsi que j’ai l’habitude de le « nommer » ( nommer au sens parabolique arabe ). Ce pendant je n’ai pas minimisé ce que la l’avènement du  » mouvement populaire » a produit dans les esprits. J’ai écrit qu’à quelques égards il est enthousiasmant. Le « Hirak » a exorcisé la peur d’ouverture du bocal c’est un fait indéniable et je comprends qu’il ait enflammé la plupart de nos analystes.

        Mais moua c’est ce qu’il y a dans le bocal que je redoute et qui me terrifie rien qu’en y pensant. .

          MELLO
          1 juillet 2019 - 20 h 03 min

          Merci Karama, c’est le fond qui manque le moins , comme disait l’autre. L’impact balistique vaut mieux que le nom du viseur , dans un pays qui fabrique des constitutions sans jamais les appliquer. Le regretté Rachid Mimouni avait déclaré : Qui dirige le pays ? L’armee . Qui a arrêté le processus électoral ? L’armée. Qui a proclamé l’Etat d’urgence ? L’armée. On peut continuer … Qui a portée Zeroual a la magistrature suprême ? L’armée. Qui a poussé Zeroual a la sortie ? L’armée. Qui a placé Bouteflika a la tête du pays ? L’armée. Qui a ramené Ben Bella comme président ? L’armée . Qui a mis Chadli a la tête de l’Etat ? L’armée . Mais le Chef d’Etat Major des armées n’est que vice Ministre de la Défense , puisque le ministere revient au président . Est ce clair ? . Non , non ce n’est pas clair , seul l’impact est claire.

    Tel est la question !
    30 juin 2019 - 13 h 39 min

    Cette crise n’est il pas commendité depuis l’extérieur en partenaria avec des traitres ou des étranger ce disant Algérien en Algérie pour un agenda sioniste du nouvel ordre mondial Satanique ?

    Anonyme
    30 juin 2019 - 12 h 33 min

    Une crise économique future empecherait les masses d´adhérer aux réformes nécessaires à l´avènement de la nouvelle république, ce qui serait un echec pour le hirak.
    C´est pour cette raison qu´il faut absolument limiter les dégats économiques en limitant la période de transition.
    Chaque chose en son temps!
    La démarche de vouloir tout mettre sur la table pendant la période de transition est contre-productive.
    Il y a des questions, comme celles de l´identité, l´histoire pour lesquelles il faut patienter, car exigeant beaucoup de pédagogie et donc de temps.
    Il faut que les frères Kabyles aient de la patience avec leurs frères arabophones. C est la politique des petits pas.
    L´urgence pour le moment, c´est le travail, la reconstruction du pays, la justice, la démocratie, la liberté et une école républicaine.

    Bof
    30 juin 2019 - 12 h 17 min

    Khlass, on va régler le problème économique.

    Fakhamatouhou II El Fariq à déclaré que l’Algérie va bientôt retrouver son rang parmi les nations développées. On est obligés de le croire sinon il va nous envoyer des flics en civil à minuit.

    Il reste donc à organiser une Grande Demande populaire pour lui attribuer le Prix Nobel de l’économie.

    Lghoul
    30 juin 2019 - 12 h 13 min

    Le drapeau est la solution economique. Quand on enleve un drapeau Amazigh sur un poteau ou quand on deshabille et on humilie une vieille femme car elle a mis une robe kabyle, on cree 250.000 emplois, 10 hopitaux, 4 universites, 10 usines et 50 colleges et lycees. GS a trouve la solution economique miracle grace al’improvisation culturelle de son entourage car he suppose qu’il a des « conseillers ». Mais je me gratte la tete quand il parle de « constitution »: Ou est bensalah ? Quelle est au juste son role ? Ah un autre malade a la tete de l’etat. Mais il « limoge » car c’est le travail des presidents malades. Boutef limogeait aussi quand il etait dans le coma.

      MELLO
      30 juin 2019 - 15 h 55 min

      Effectivement , en cours d’économie appliquée, on nous appris que le drapeau Amazigh et la robe Kabyle , nous ont coûtée trop cher. C’est pourquoi l’interdition de ces symboles rapporterait des milliards de Dollars.

    Secret défense
    30 juin 2019 - 12 h 10 min

    Même si la monture du dromadaire a été ménagée avant le long voyage, si celui-ci a déjà entamé la réserve
    de sa bosse, il ne pourra jamais aller au bout de son périple.

    Notre pays, malgré tout son énorme potentiel, tant en matière grise ou en richesses minières, est victime
    de ces vautours immortels qui ont asséché le trésor algérien.

    La vraie justice vous rattrapera, bien sûr, où que vous soyez.
    Vive la nouvelle Algérie.

    SaidZ
    30 juin 2019 - 12 h 05 min

    Un vrai militaire ne doit pas obéir à des décisions qui mettront le pays en danger. Un vrai militaire ne doit pas hésiter un instant pour se sacrifier pour son pays. gaid est-il le seul dans cette armée!?

    Anonyme
    30 juin 2019 - 11 h 52 min

    La crise s’était installée bien avant mouvement populaire, il y a bien eu la planche à billets.

    Karamazov
    30 juin 2019 - 11 h 27 min

    Cette analyse est un bon exemple de ce que lui-même appel le verbiage . Un verbiage de haute facture qui reprend les grandes théories qu’au besoin on trouve dans toutes les cours d’économie politique .

    On dirait qu’on a à faire à une société occidentale et pas à une société du tiers-monde ,c’est à dire une société attardée.

    II oublie que nous avons à faire à une société Zzzarabo-muZzzulmane immuable dont les deux termes de la dialectique la roudjou3oun minhoum.

    Iben moua je vous dit que pour amorcer le moindre espoir d’un début de changement il faut d’abord sortir du système rentier et de la religion iipicitou!

    Abou Stroff
    30 juin 2019 - 11 h 00 min

    je crois que le prof. nous entraine, à l’insu de notre plein gré, vers un intense délire (une perception erronée de la réalité, selon le dico) où, à aucun moment, l’essence de la crise n’est appréhendée.
    en effet, comment peut on proposer des remèdes lorsque nous sommes incapables d’identifier la maladie? ou alors doit on admettre que certains hurluberlus possèdent la science infuse et arrivent à traiter toutes les « maladies » avec les même potions (magiques?)
    je pense que tant que nous n’aurons pas compris que la rente est le rapport social dominant le système qui nous avilit et nous réduit à des moins que rien et que la neutralisation des couches rentières est une condition nécessaire au dépassement du dit système (qui , soit dit en passant, est en pleine crise), nous continuerons à croire que l’onanisme que nous pratiquons, à l’insu de notre plein gré, est une activité hautement féconde et ouvertement créatrice.
    PS1: comment ose t on parler de management, de management de la gouvernance, de gouvernance de la gouvernance, et enfin de méta-gouvernance (notions pertinentes dans une société capitaliste développée) lorsqu’il s’agit du système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation dont le mode de fonctionnement est aux antipodes de ce que l’application de ces notions exige?
    PS2: je pense que le mode de fonctionnement du système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation fait qu’il y a une « surdétermination » de l’instance politique et qu’à ce titre, la crise algérienne, est, d’abord et avant, tout politique. le noeud gordien étant la rente et son mode de distribution, trancher ce noeud me semble être le premier acte salvateur à entreprendre pour dépasser la crise actuelle.

    Si on était dans une réelle ...
    30 juin 2019 - 10 h 56 min

    …démocratie, c’est le système en place qui devrait prendre peur de ce qu’il nous lègue après 57 ans de règne désastreux sans partage ! Là, toute honte bue, ils inversent les rôles en stigmatisant le peuple.

    Le peuple ne pas gérer, dites l'élu du peuple
    30 juin 2019 - 10 h 52 min

    Il faut arrêter l’expression « le peuple gère », le peuple doit surtout et inévitablement admettre l’organisation des élections qui lui permettra de faire le choix du futur président de l’Algérie nouvelle.

    « Les membres » qui seront chargés de superviser les préparations des élections doivent obligatoirement avoir le profil des personnalités ayant exercer de prés ou de loin dans la haute fonction de l’état et qui connaissent plus ou moins les « lieux » de l’intérieur et de l’extérieur du pays. Il faut faire confiance à certaines femmes et certains hommes de l’ancienne sphère dirigeante qui ont les connaissances nécessaires pour mener à bien la gestion de ces démarches extrêmement importantes. Le peuple pourrait être séduit par des discours des uns et des autres de la rue mais ces discours ne suffisent pas, on ne va pas rater cette occasion pour le grand changement en offrant le pays à des incompétents qui peuvent être des opportunistes qui savent amadouer les tensions.

    La crise économique sera certainement sévère étant donné les circonstances il faut agir tous ensemble pour atténuer l’impact de cette situation. L’Algérie n’a pas actuellement trop de moyens, il faut absolument surveiller les intrus, les opportunistes étrangers, les masses de populations étrangères en situation irrégulière, tout ce beau monde doit être dirigé vers la sortie donc vers les frontières de leurs pays. On n’a pas les moyens.

      Elephant Man
      30 juin 2019 - 19 h 09 min

      @Le Peuple Ne Pas Gérer, Dites L’Élu du Peuple
      Effectivement que Monsieur Ramtane LAMAMRA organise l’élection présidentielle (lui qui a sillonné la planète entière avec brio pour organiser des élections présidentielles notamment Madagascar dernièrement) et se présente à l’élection présidentielle par là même.
      Il va sans dire qu’il faut comme en Syrie interdire les partis type frères musulmans et cie.
      Ensuite le capitalisme est mortifère cf. pays occidentaux.
      Le pays a su combattre vaillamment avec son ANP et son peuple la guerre terroriste sioniste par procuration décennie noire et faire face à la crise économique qu’elle engendrait.
      Enfin DEHORS TOUS les clandestins de tout les clandestins de tout bord, migrants réguliers naturalisés …qui sont je le rappelle un procédé sioniste de déstabilisation du pays et budgétivores, qu’ils aillent chez leurs maîtres leur majesté, Sarkozy et BHL se faire offrir le gîte et le couvert. DIGAGE !

        BRAVO !!!! ÉLÉPHANT MAN
        1 juillet 2019 - 7 h 33 min

        Excellent analyse, soyons nombreux et déterminés à dissuader voire éradiquer le phénomène de la migration subsaharienne, nous combattrons ce fléau destructeur du pays. Nous refusons ces peuples qui ont des pays de la pluie et du soleil, nous refusons la forte natalité subsaharienne, nous combattrons le remplacement de populations, ALGÉRIE AUX ALGÉRIENS.

        Attention !!!! les manœuvres africains sur les chantiers perçoivent jusqu’à 100 000 dinars le mois (soit disant travail de nuit comme on dit en algérien, ces migrants ils apprennent la coiffure sur les têtes des orphelins) ensuite ils font le change en devises au marché informel et toute cette devise est transportée par des agents de leurs pays via Tamanarasset vers leurs contrée.

        Monsieur Gaid Salah doit savoir que ces peuples clandestins sur le territoire algérien profitent dans la discrétion de la situation du pays, le général GS doit aussi s’orienter vers ce fléau migratoire et libérer l’Algérie des migrants du sahél en renvoyant ces gens (mendiants, manœuvres …) dans leurs pays car ces gens accentuent la crise (soins dans les hôpitaux, accouchements à outrance en maternité, produits alimentaires subventionnes, change du dinars en dollars et euros au square par les très nombreux manœuvres ..) .

    MELLO
    30 juin 2019 - 10 h 21 min

    Professeur , votre analyse est d’une limpidité sans pareil, vous venez de distortionner toute cette fausse idée que la crise Algérienne est née du mouvement populaire depuis le 22 Fevrier 2019. Dommage , un grand dommage pour notre Algérie car Le terrain sur lequel évolue le détenteur du pouvoir , Gaid Salah, n’est pas celui sur lequel évolue le mouvement populaire . Pourtant dans toute Republique démocratique c’est peuple qui décide , et surtout pas le Chef d’Etat Major. Pendant que la population manifeste son désir de changement , pacifiquement , les laboratoires du système ne choment pas tant par des discours écrits ou par des orientations tentaculaires d’une dictature.
    D’un vendredi a l’autre , ils inventent des stratagèmes pour affaiblir , diviser et anéantir cette révolution pacifique. L’interdiction de l’emblème Amazigh est clairement une provocation pour donner pretexte a la repression . Ce regime qui dirige le pays depuis 1962 , n’a jamais changer sa méthode d’existence , refuse d’admettre qu’il doit céder parce qu’il est vomit.
    Tout concoure dans ce contexte a concrétiser le constat que le devenir de l’économie nationale est le dernier des soucis de ces gouvernants . Le seul objectif pour eux est l’utilisation de ce volet (economique) a des fins personnelles. L’essentiel étant que jamais une économie n’emergera d’un tel environnement vicié par des intérêts propres au pouvoir.
    En conclusion , il n’y a donc pas de politique sans ressorts économiques , comme il n’y a pas d’économie sans règles politiques.

    IL Y A VRAIMENT PÉRIL EN LA DEMEURE
    30 juin 2019 - 10 h 06 min

    Cet crise économique que tout le monde craint !!!! si elle a lieu.
    Ce que je ne souhaite VRAIMENT PAS.
    Entraînera le pays vers l’inconnu qui pourrait avoir comme conséquence une très grave crise en algérie.
    Cet crise pourrait ouvrir des soulèvements qui désignera des coupables entraînant des règlements de comptes nécessitant des interventions musclé de l’armée pour garder le contrôle d’une paix civile dans tous le pays.
    Celui qui tenterai d’ouvrir la boîte de pandore le ferai à ses dépens et ceux et celles pour qui il tient.
    Alors un seul conseil si je peux me le permettre.
    Passons au plus vite à des élections présidentielles pour nommer un president en algérie et retroussons nos manches et au travail.

    Agroalimente1
    30 juin 2019 - 9 h 12 min

    Le decideurs actuels ne voient pas que la marmite bouille.
    Une personalité civile doit prendre la parole des decisions le general Gaid
    Doit partir en retraite
    Le gen n‘a aucun respect pour le peuple
    L‘economie est au bord du ravin
    Alors mon gen laissez nous peuple gerer notre bled.

    Arretez votre blabla.
    Evitez la mauvaise fin du nom ALGERIE.
    Souvenez vous encore des années 90

    Allah yarham echouhada

    Crise financière prochainement
    30 juin 2019 - 8 h 37 min

    Il faut prévoir les solutions pour les algériens.
    Vider le pays des personnes qui s’acharnent à séjourner clandestinement en Algérie car ces peuples sont déjà une charge sur les produits comestibles, pharmaceutiques etc.. subventionnés par l’état sachant aussi que des maladies éradiquées en Algérie réapparaissent et les médecins dans les hôpitaux le savent mais n’en disent pas trop. De ces temps de grande chaleur et d’instabilité économique dans notre pays, ces peuples clandestins qui sévissent notre pays en plein mouvement de contestations populaires, ces étrangers doivent partir chez eux.
    Le peuple algérien ne sort pas par millions tous les vendredis pour préparer une nouvelle Algérie aux étrangers irréguliers, on n’en veut pas.

      anonyme
      30 juin 2019 - 15 h 11 min

      L’Algérie n’a aucun moyen pour accueillir des migrants ni réguliers ni irréguliers. En ce moment, on voit bien comment ces étrangers profitent de la situation du pays par la mendicité et les devises qu’envoient ceux qui perçoivent un salaire dans les chantiers et vendent leurs drogues.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.