D’anciens responsables et hommes d’affaires en détention provisoire, sous contrôle judiciaire ou mis en liberté

détention Ouyahia
Ahmed Ouyahia, l'un des rsponsables mis en détention provisoire. PPAgency.

Les juridictions chargées d’enquêter sur des  affaires de corruption ont ordonné le placement en détention provisoire, sous contrôle judiciaire ou la mise en liberté d’anciens membres du gouvernement, de cadres supérieurs et d’hommes d’affaires. En voici les noms.

Détention provisoire   

Ahmed Ouyahia (ex-Premier ministre), Abdelmalek Sellal (ancien Premier ministre), Amara Benyounes (ancien ministre du Commerce), Djamel Ould Abbes (ancien ministre de la Solidarité nationale et de la Famille), Saïd Barkat (ancien ministre de la Solidarité nationale et de la famille), Youcef Yousfi (ancien ministre de l’Industrie et des Mines), Mahdjoub Bedda (ancien ministre de l’Industrie), Amar Ghoul (ancien ministre des Transports), Abdelghani Hamel (ancien directeur général de la Sûreté nationale), Abdelhafidh Feghouli (ancien vice-prsident de Sonatrach), Hamid Melzi (ex-DG de l’Etablissement public Sahel et ex-PDG de la  Société d’investissements hôteliers SIH), Mourad Oulmi (homme d’affaires), Hacène Arbaoui (homme d’affaires), Ahmed Mazouz (homme d’affaires), Mahieddine Tahkout (homme d’affaires), Frères Réda, Abdelkader,  Karim et Tarek Kouninef  (hommes d’affaires), Issad Rebrab (homme d’affaires), Ali Haddad (homme d’affaires).

Contrôle judiciaire  

Abdelghani Zaâlane (ancien ministre des Transports et des Travaux publics), Karim Djoudi (ancien ministre des Finances), Amar Tou (ancien ministre des Transports), Abdelkader Zoukh (ex-wali d’Alger), Fouzi Benhocine (ex-wali de Skikda), Meziane Mohamed (ex-PDG de Sonatrach).

Mise en liberté  

Abdelkader Benmessaoud (ministre du Tourisme et de l’Artisanat en exercice et ancien wali de Tissemssilt), Mohamed Djamel Khenfar (wali d’El-Bayadh en exercice), Benmansour Abdellah (ex-wali d’El-Bayadh), Djeloul Boukerbila (ex-wali de Saïda), Seif El-Islam Louh (wali de Saïda).

Interdiction de sortie du territoire national (ISTN)

Tayeb Louh (ex-ministre de la Justice, Garde des sceaux).

R. N.

Comment (17)

    Anonyme
    3 août 2019 - 10 h 43 min

    le Wali de Constantine des années 80 on l’appelait « Monsieur carrelage »!! c’était un Kabyle… au sein de l’administration la corruption a toujours existé et ses fruits sont ce que nous vivons actuellement…

    Brahms
    2 août 2019 - 7 h 47 min

    C’est du théâtre. Quand on met une personne en prison ou en détention provisoire, il faut que les citoyens sachent sur quoi cela porte Les griefs reprochés, les millions d’euros, les sommes exactes, les comptes bancaires à l’étranger, les biens immobiliers où est passé l’argent public du peuple. Or, dans ces cas de figures, on ne sait rien. On fait rentrer les mis en cause en prison, toi viens par ici et toi viens par là, il n’y a aucun avocat qui se présente pour exercer les droits de la défense, la présomption d’innocence de tous ces mis en cause. Tout est bâclé, on va à la va vite pour faire croire qu’il y a une justice indépendante, impartiale et neutre. Regardez Bouchouareb, il a été à Paris puis s’est sauvé au Liban car il n’y a pas de convention d’extradition entre les 02 pays. Par conséquent, avec sa carte bancaire de type Visa Premium ou Titanium, il pourra accéder à son argent en devise et menait grand train où il voudra. Après, il se sauvera à Dubaï puis tournera en bourrique le système judiciaire algérien. Ses comptes bancaires dont un au Panama sont intouchables car dans ces pays étrangers, ils respectent la présomption d’innocence, les droits de la défense et il prendra à coup sûr un avocat étranger qui protégera son magot. Vous verrez que Bouchouareb ne rentrera jamais en Algérie.

    57
    2 août 2019 - 6 h 07 min

    APPAREMMENT ÇA NE LES GÊNENT PAS DE ROULER DANS DES GROSSES CYLINDRÉES AVEC DE L ARGENT VOLER AU PEUPLE

    Zaatar
    1 août 2019 - 21 h 49 min

    En attendant un nouveau casting d’une plus grande dimension….

    Ali Paris
    1 août 2019 - 19 h 46 min

    Rien que de voir sur l’image, l’état du trottoir et de l’eau usé sur le bord de la chaussée, ça donne envie de vomir sur la tête de tous les dirigeants de ce pays du tiers monde
    Mon pauvre pays

      Anonyme
      3 août 2019 - 3 h 07 min

      A ce rythme là…
      On va nous dire…
      Que ce sont tous des victimes
      innocentes d’une justice aveugle…
      Que la chiant lit… C’est la faute
      à personne…

      Compte tenu, de l’exceptionnel
      niveau, du massacre volontaire, fait
      subi au pays, le secret de
      l’instruction du dossier de justice,
      doit exceptionnellement être levé.

      L’instruction du dossier de justice,
      doit être rendu publique…
      systèmatiquement… minutes
      par minutes…

      En c’est temps, la transparence,
      et la lumière, sont capital…

      Si non, c’est tourner manège, on
      reprend les mêmes et
      on recommence…

    Anonimaoui
    1 août 2019 - 17 h 44 min

    Personnellement je ne vois pas l’utilité de ce décompte judiciaire puisque le taux des mis en cause par rapport à l’ensemble des membres de la mafia d’avant le 22 février n’apparaît pas. Il fallait faire une enquête approfondie sur le terrain pour identifier tous les gens qui ont bénéficie, protégé et participé à l’édification du système corruptif de Said & Co et son maintien au pouvoir depuis plus de 20 ans. Pour réduire les effectifs corrompus, limitant dans un premier temps la barre des responsabilités aux chefs de daira et plus.
    Seulement leur jugement doit être laissé à des magistrats nouvelle génération, hors système bouteflika. Tout un programme !

    houbib.said
    1 août 2019 - 5 h 36 min

    Je suis completement degouter de voir ce qui c’est passer dans mon pays tous ses responsables qui ont saignee l’algerie devrais etre executer quant aux citoyens je ne pense pas qu’il veulent reellement un etat de droit car tout ces commercants charrognart ces agriculteurs feignants qui autorisent la vente de leur recolte meme pas sortie de terre <>ces gents la ne voidrons jammais un etat de droit car qui dit etat de droit dit payer ces impots sur le vrais chiffre d’affaire des factures a chaques transactions commercial declaration reel de leur employer tout cas fait qu’une grande partie du peuple algeriens voudrons jammais changer ce systeme et encor moins les agents administratif qui travaille deux heures par jours au lieux de sept.

    2passage
    31 juillet 2019 - 19 h 46 min

    Azul..salam…bonjour
    L avantage de la situation actuelle en DZ c est qu’au moins les langues se délient (même s il faut se méfier de la manipulation de masse telle comme le décrit si bien N. CHOMSKY).
    La lutte contre la corruption (corrompus et corrupteurs) doit prendre tout son sens et prendre racine dans nos moeurs afin que lla société s en accapare pour en faire une code de vie au quotidien.
    Parmi les ex-intouchables qui faisaient la pluie et beau remps il n y a pas si longtemps, il manque beaucoup beaucoup de seconds couteaux qui ont amplifié la corruption à l échelle régionale et locale : les walis !!!
    Il en est qui ont même fait du zèle en matière de corruption…notamment de nombreux walis et autres chef de daira de la wilaya de Batna …trafic d influence…de logements….détournements des fonds alloués au développements….
    Je suis surpris de ne voir dans cette liste aucun nom de « vizirs koulouglis wali brifi soubrifi » ayant sévi dans les Aurès…
    J ai en mémoire des wali mutés de Batna vers la Kabylie….que la Kabylie (les citoyens de cette région frondeuse) a refusé de les voir intronisés dans leurs wilaya… idem pour les souvrifi.
    On dit à Batna « les walis pleurent de déception en apprenant leur mutation/désignation à Batna. Repleurent en la quittant par regret de laisser le business florissant qu il laisserait ». C est dire !
    Malheureusement ce doit etre pareille dans la majorité de nos régions.

    EL HAWESS
    31 juillet 2019 - 19 h 29 min

    C’est de la publicité mensongère emprisonné un dixième de l’ensemble des voyous aux cols blancs et dire,que la justice reprend le dessus,c’est de n’importe quoi;l’un des patrons de la corruption et l’injustice au pays Mr Tayeb Louh;il est en liberté,il profite de sa fortune volée aux Algériens,on est ou avec le gouvernement illégale d’Annaba et pour avoir un acte de décés tu dois payé la CAMORA locale

    Abder Kader
    31 juillet 2019 - 18 h 46 min

    Malheureusement ces tristes personnages ne sont qu’une partie visible de l’iceberg! une grosse masse immergée de l’iceberg est formée de milliers d’ Algériens gangrenés par le cancer de la corruption et de l’argent facile ou mal acquis!.. Le mal est si profond qu’on se demande si, pour sauver l’Algérie, l’amputation brutale est le seul remède! Est-ce la meilleure solution pour tous les cas? Des milliers de procès! Ne peut-on pas imaginer ou inventer des traitements révolutionnaires capables de sauver le pays et de le remettre rapidement sur ses pieds!!!…

    le niveau
    31 juillet 2019 - 18 h 02 min

    l’algerie ne va jamais se remetre sur pied ..la corruption a depasser un cieux imaginable de soit disons houkam ….
    boueflika avant de partir a mis le pays et le peuple KO ..zraa la corruption ,sriga,nifag,la decapitation entre le peuple,le mensenge,zraa echik fles musulmans,il a rendu un peuple berhouche
    je croit pas que se pays va se relever
    bouteflika et les franc-maçon ont reussie leur coup en algerie

      Trahison systémique
      31 juillet 2019 - 18 h 42 min

      Cela n’a pas été seulement le fait de quelques individus dans la sphère du pouvoir mais est dû à l’ensemble du système lui-même de par la gouvernance installée insidieusement en étouffant méthodiquement tous les contre pouvoirs qui pouvaient se dresser contre ses pratiques

    RAYES EL BAHRIYA
    31 juillet 2019 - 17 h 49 min

    GAD SALAH VA LES LIBERER TOUS POUR QU IL SE VENGE DU HIRAK REVOLUTIONNAIRE
    LA PURGE CONTRE LE PEUPLE COMMENCERA CE JOUR LA
    CA SERA PIRE QUE DURANT LES ANNEES NOIRS ROUGES DE SANG 1990 – 2000 …
    PEUPLE ALGERIEN LIBERE TOI DE CES SANGUINAIRES A LA SOLDE DU QATAR ISRAEL FRANCE

    TocToc
    31 juillet 2019 - 17 h 16 min

    Il manque à l’appel :
    Khellil, Bouchouareb, Tliba, Saadani, les enfants de Gaid Salah, Tayeb Louh, Dejmai….
    Aller les juges du Téléphone, Au boulot !!

      Anonyme
      31 juillet 2019 - 17 h 45 min

      Dit il alors qu’il est resté allongé durant 20 ans sous le tableau de Bouteflika ….

    elhadj
    31 juillet 2019 - 16 h 40 min

    une pléiade de gens qui ne cessaient durant l exercice de leurs fonctions de donner des leçons de civisme, de préservation du bien public mais qu en réalité ils bernaient le peuple lequel plein de confiance et de naïveté a cru aveuglement devoir avoir affaire a des gens patriotes,honnêtes. hélas, la réalité a fini par révéler leur comportement mafieux et la tentative de ruiner a jamais le pays en dilapidant ses ressources.
    ils rejoignent la poubelle de l histoire.

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