L’ultime crise mortelle du capitalisme ?

Macron théorie marxiste
Les sept apôtres du capitalisme réunis à Biarritz. D. R.

Par Mesloub Khider – Que la théorie marxiste ait été honnie, fustigée, raillée, déclarée mille fois agonisante par la pensée bourgeoise (ses intellectuels organiques : professeurs, politiciens, journalistes), n’est que l’expression normale d’une lutte idéologique menée par les tenants du capital.

Que la théorie marxiste ait été corrompue, falsifiée, altérée, dévoyée par les multiples courants du mouvement ouvrier (partis réformistes, révisionnistes, staliniens, maoïstes, gauchistes), cela fait partie aussi des vicissitudes du cours historique de la lutte des classes.

Mais, aujourd’hui, la théorie marxiste des crises triomphe contre ses détracteurs.

En effet, la crise actuelle du mode de production capitaliste vient nous rappeler combien toutes les théories économiques bourgeoises (désignées sous le titre pompeux de «sciences économiques») forgées depuis deux siècles, n’ont jamais pu obvier la récurrence des récessions et des crises profondes. Le capitalisme n’a jamais connu une période de prospérité permanente. Depuis sa création, il a été jalonné par des cycles d’expansion et de dépression. Au reste, plus singulièrement, depuis plus d’un siècle, le capitalisme fonctionne sur le mode triptyque : crise/guerre/reconstruction.

En effet, au cours du XXe siècle, à deux reprises, pour résoudre à sa manière impérialiste les crises économiques, il a provoqué deux Boucheries mondiales. Avec comme conséquences les destructions gigantesques de milliards de dollars d’infrastructures et le massacre de millions de prolétaires (20 millions au cours de la première et 60 millions au cours de la seconde).

A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, après une période de moins de 30 ans de reconstruction (les fameuses Trente glorieuses, ainsi dénommées par les économistes bourgeois, mais permises grâce à une exploitation féroce des rares forces productives survivantes européennes et immigrées), le capitalisme est de nouveau entré en crise dès le début des années soixante-dix. Depuis lors, toutes les solutions réformistes tentées pour juguler ou inverser la tendance n’ont pas freiné l’accélération et l’approfondissement de la crise. Avec comme corollaire la fermeture de centaines de milliers d’entreprises et le licenciement de millions de salariés.

Sans entrer dans une analyse marxiste rigoureuse de l’origine de la crise actuelle, il n’est pas inutile de rappeler quelques fondements explicatifs des crises.

Le mode de production capitaliste repose sur l’extraction de la plus-value arrachée aux travailleurs, principale source d’accumulation. Mais sous l’effet conjugué de l’augmentation du capital constant de plus en plus performant et de la concurrence exacerbée, le profit moyen ne cesse de baisser. A ce stade productif, la crise est déjà permanente. La contradiction centrale.

Enfin, le capitalisme porte en lui, depuis toujours, une sorte de morbidité congénitale ; il produit de manière abondante une toxine que son organisme ne parvient pas à juguler : la surproduction. Il fabrique plus de marchandises que son marché ne peut en absorber. A ce second stade de la circulation, la crise est encore opérante, permanente.

Aussi, pour poursuivre infailliblement son accumulation, son développement, sa valorisation, le Capital doit-il donc trouver des consommateurs autres que les ouvriers et les capitalistes. Autrement dit, il doit impérativement se lancer à la quête (impérialiste) de débouchés en-dehors de son système (de son pays, cristallisé jadis par les nations colonisées), sous peine de saturation de marchandises invendues, entraînant l’engorgement du marché. C’est alors la crise de surproduction. A cet ultime stade, c’est la crise explosive, destructrice.

Dernier subterfuge : pour pallier l’absence de solvabilité restreinte par les lois économiques inhérentes à ce mode de production, le capitalisme recourt au crédit. Aussi, depuis plus de 40 ans, le capitalisme use-t-il et abuse-t-il de ce palliatif. Dès les années 1970, le système s’est engagé dans une politique suicidaire du recours illimité au crédit. Conséquence : l’endettement des ménages et des Etats a explosé. Il a atteint des sommes astronomiques. En vérité, ces dernières décennies, le capitalisme survit grâce au crédit. Mais ce remède est pire que le mal. Il accélère et accentue la maladie du capitalisme.

Pour illustrer notre analyse, adoptons cette image médicale : la dette est au capitalisme ce que la morphine est au malade condamné. Certes, en y recourant, le souffrant surmonte temporairement ses crises. Grâce à l’absorption permanente de sa morphine, sa douleur s’atténue et s’apaise. Mais peu à peu, la dépendance à ces doses quotidiennes augmente. Le produit, dans un premier temps salvateur, devient ainsi à son tour nocif jusqu’à l’overdose. Le stade de l’overdose financière se précise, se précipite. Le grand capital financier devient le principal danger mortel pour le système capitaliste. L’endettement et la spéculation financière vont achever le corps malade du capitalisme.

Aujourd’hui, dans l’ensemble des pays développés, particulièrement aux Etats-Unis et en Chine, la crise économique s’aggrave. La désaffection de l’investissement industriel, pourtant seule source d’accumulation de la plus-value extraite du travail humain, s’accentue. L’activité principale du capitalisme est assurée par la sphère financière au moyen de la spéculation dans les bourses. Les investisseurs se sont totalement détournés de la sphère productive. Preuve de l’irrationalité du capitalisme.

Baisse tendancielle du taux de profit, surproduction, endettement abyssal, guerre économique entre les multiples puissances, destruction d’usines, chômage endémique, tensions impérialistes : jamais le capitalisme, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, n’a vécu une crise aussi grave. De toute évidence, les tensions commerciales actuelles entre les principales puissances sont annonciatrices de conflagrations armées généralisées.

«Une épidémie qui, à toute autre époque, eût semblé une absurdité, s’abat sur la société – l’épidémie de la surproduction. La société se trouve subitement ramenée à un état de barbarie momentanée ; on dirait qu’une famine, une guerre d’extermination lui ont coupé tous ses moyens de subsistance ; l’industrie et le commerce semblent anéantis. Et pourquoi ? Parce que la société a trop de civilisation, trop de moyens de subsistance, trop d’industrie, trop de commerce» (Karl Marx).

Notre époque a ainsi ouvert un nouveau chapitre au sein de l’histoire de la déliquescence du capitalisme qui a débuté en 1914 avec la Première Guerre mondiale. Une chose est sûre : actuellement, la capacité de la bourgeoisie à circonscrire et ralentir le développement de la crise par un recours effréné au crédit prend fin. Dorénavant, les secousses économiques et tensions commerciales vont se succéder sans qu’il n’y ait entre elles ni répit ni véritable relance. Et les soubresauts politiques survenus dans de nombreux pays, en France avec les Gilets jaunes, en Algérie avec le Hirak, à Hongkong, au Costa-Rica, constituent l’expression de cette crise systémique du capitalisme.

L’histoire récente de ces dernières décennies, jalonnée de crises économiques récurrentes, nous le prouve, surtout depuis la crise de 2007/2008, la bourgeoisie est aujourd’hui incapable de trouver une solution efficiente et pérenne à sa crise économique. Nullement parce qu’elle serait devenue soudainement incompétente, mais du fait d’un problème insoluble. La crise du capitalisme ne peut pas être résolue par le capitalisme. Encore moins par les experts affidés et charlatans professeurs d’une «science» économique dépourvue de toute efficacité. L’économie est la seule discipline à être encore enseignée en dépit de ses défaillances et inexactitudes. Si la médecine scientifique actuelle avait provoqué autant de dégâts et de morts que l’économie, elle serait depuis longtemps interdite. En vrai, la «science économique» est une discipline nécrologique ; elle se contente d’étudier le nombre de cadavres productifs massacrés par le capital, le nombre d’usines fermées, le nombre de travailleurs mis au chômage. D’encenser la spéculation financière, cette sphère stérile de l’économie. De conseiller ses maîtres pour préserver leurs intérêts. C’est une «science» de la mort et non de la vie. C’est une «science» appelée à disparaître avec son système macabre.

Ce système mortifère est aujourd’hui en faillite. Le capitalisme n’hésitera pas à entraîner l’humanité dans une troisième guerre mondiale (inéluctablement nucléaire), si on n’agit pas immédiatement pour l’anéantir. L’unique perspective à la crise de ce système, c’est donc d’abolir les fondements mêmes du capitalisme. Pour instaurer une communauté humaine universelle débarrassée de la marchandise, de la concurrence, du salariat, de l’argent, de l’Etat, des frontières.

Le capitalisme se meurt. Pour le bien de l’humanité, aidons-le à mourir !

M. K.

 

Comment (23)

    lhadi
    29 août 2019 - 18 h 55 min

    Vers le milieu du XIXe siècle, révoltés par la misère, des penseurs élaborent des doctrines qui permettent de réorganiser la société sur des bases nouvelles. K. Marx et F. Engels, bourgeois allemands, proposent dans le manifeste du parti communiste (1848) d’élaborer un socialisme scientifique et révolutionnaire.

    Tout Etat est le produit de la division de la société en classes qui s’opposent.

    Ainsi, l’Etat bourgeois, produit du capitalisme, est un instrument de domination et d’exploitation du prolétariat. Exploitée par l’Etat monarchique avant 1789, la bourgeoisie française réalise désormais, en 1848 des profits en payant le travail des ouvriers en dessous de sa vraie valeur. Cette opposition entre bourgeoisie et prolétariat est ce qu’on appelle la lutte des classes. « La bourgeoisie produit ses propres fossoyeurs. Sa chute et la victoire du prolétariat sont également inévitables ».

    Marx, analysant le capitalisme, estime qu’il s’effondrera inévitablement dans une crise. Marx appelle à la révolution ouvrière afin de hâter cette chute : « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! »

    La révolution doit s’appuyer sur le parti communiste, élite de la classe ouvrière, afin de permettre la prise du pouvoir par le prolétariat.

    Afin d’éviter un retour de la bourgeoisie au pouvoir, une phrase de transition est nécessaire, où l’Etat et le parti communiste vont contrôler les activité économiques et l’expression politique. C’est le socialisme, caractérisée par la dictature du prolétariat et la collectivisation des moyens de production.

    Ultime et but de la révolution, la société communiste est une société sans classe, où chacun travaille selon ses besoins. La dictature du prolétariat ayant entrainé la disparition des classes, l’Etat n’a plus de raison d’être. Le communisme est une société sans classe et sans Etat.

    La théorie de Marx a constitué la référence des démocraties populaires au XXe siècle, mais elle traverse une crise importante.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    Felfel Har
    27 août 2019 - 23 h 31 min

    Le G7 est devenu un club privé de leaders gâtés (dans le sens avarié, pourri, en décomposition) et gâteux, donc grincheux qui vivent dans le déni de leur lente décadence. Ils ne se réunissent que pour parader devant les caméras et pavoiser comme des paons vieillissants.
    Les BRICS, au contraire, ont le vent en poupe, ils ne tarderont pas à s’imposer comme puissance dominante qui mettra fin à l’impérialisme américain et ses valets (Allemagne, Canada, France, Italie, Japon) auxquels vient s’ajouter l’UE représentée par D. Tusk, un Polonais revenchard qui tient à faire entrer l’Ukraine, un pays de mafieux, dans ce panier de crabes, à la place de la Chine et de la Russie, véritables puissances émergentes aux plans économique et militaire.
    Si Mao était encore de ce monde, il aurait traité le G7 de « tigres en papiers » censés nous faire peur, alors que leurs dents tombent une à une.

      Anonyme
      29 août 2019 - 21 h 33 min

      « و لو أوتي ابن آدم واد من مال لابتغى إليهما ثانيا، وما يأكل جوف ابن آدم إلا لتراب »

    JAGUAR
    27 août 2019 - 19 h 10 min

    Au passage sur cette photo ils organisent le futur braquage de l’Amazonie au Brézile avec le feu qu’ils ont eux même commis pour une meilleur tentative d’ingérence et nous font croire que l’amazonie appartien à l’humanité sachant qu’il appartien uniquement au Brésil et la ils veulent allouer une grosse envellope pour éteindre le feu et indirectement endetter le Brésile lol

    Elephant Man
    27 août 2019 - 14 h 30 min

    Le capitalisme est mortifère.
    Pour reprendre @Tin-Hinane 14/08 : « Mon dieu avons-nous encore besoin de disserter sur ce système pourri, inhumain, archaïque, venu du fond des âges obscurs de l’occident barbare. Nous l’avons sous les yeux et nous pouvons constater ses ravages. Quand on pense que les occidentaux ont envahi et se sont appropriés tout un continent, aux richesses infinies, qu’ils ont massacré et génocidé les autochtones, le peuple amérindien, et avec tout ça ils se sont quand même démerdés pour moisir dans la misère pour la majorité d’entre eux, alors qu’une minorité jouit d’une richesse obscène. Au-delà du fait c’est le système le plus injuste que la terre ait porté c’est un système obsolète, il se mord la queue, comme avait prédit Marx il est arrivé à son aberration. »

      Anonyme
      27 août 2019 - 20 h 07 min

      Il ne vient pas de l’Occident ou d’ailleurs, il n’est que l’œuvre du Diable pour semer le désordre sur terre. Les Hommes lui ont obéis c’est tout, et ont servi son plan en se détournant de Dieu, de ses valeurs

    alif
    27 août 2019 - 13 h 55 min

    Ce qui s’est dit
     » On croyait civiliser le Monde mais le Monde découvre que nous détruisons la Planete ,ils faut les associer au décision du Monde pour ne plus en etre responsable ou désigné comme tel « 

    Anonyme
    27 août 2019 - 12 h 52 min

    En France, on attend le grand retour de Sarkozy ! cet homme exceptionnel !!

      Anonyme
      27 août 2019 - 14 h 56 min

      Sarkosy est aussi exceptionnel comme vous,un gitan voleur de poules

    TOP SEPT
    27 août 2019 - 12 h 41 min

    Un monde dirigé par des fous de l’argent et de l’injustice;a part la respectable Mme Merkel;Mr Trudeau;et premier Ministre Japonais;le reste se sont que des diables en personne

    alif
    27 août 2019 - 12 h 36 min

    Le G7 est un entre soi
    Ils sont ou les Espagnols ?
    Et tous les autres
    Quelle frustations pour les autres
    Exit la chine , la Russie , le Bresil , etc
    Trump est un revélateur
    Pauvre Monde

    chark
    27 août 2019 - 12 h 19 min

    Un système capitaliste mortifère , avec ces deux mots , tout est dit ! Un bon conseil que les Algeriens de l’étranger se préparent a faire leur valises , car quelques chose de grave se prépare en europe , récession , crach boursier , effondrement monétaire , hyper inflation qui finira par une guerre civile voir mondiale pour le partage des intérêts mais , ceux qui ne posséderont pas l’arme nucléaire ne pourront pas se défendre !

    KRARROUBI
    27 août 2019 - 12 h 12 min

    Que faut – il dire de cette analyse à travers son raisonnement anachronique ! elle relève d’une construction idéologique et non scientifique, ..
    La surabondance est le produit d’une politique de l’offre ( mal régulée ) : théorie gauchiste, je ne mets nullement Marx en cause.
    La production abondante est le produit de la demande ; c’est à dire la surconsommation qui, malheureusement, dans une société libérale mène à la financiarisation de l’économie d’où les crises passées et à venir.
    N’en déplaisent aux gauchistes de tout bord, il y a moinsde pauvres aujoud hui qu’hier. Posez la question aux Russes, polonais …

      Anonyme
      27 août 2019 - 13 h 57 min

      « N’en déplaisent aux gauchistes de tout bord, il y a moinsde pauvres aujoud hui qu’hier. Posez la question aux Russes, polonais … »
      Bien sur, mais aux dépens de qui?
      La plus-value ne vient pas seulement des travailleurs dans les systèmes de production capitalistes, elle provient aussi de l´exploitation des pays pauvres de
      l´hémisphère sud!
      Si dans l´hémisphère nord capitaliste, le capital exploite le travailleur, ce dernier exploite indirectement, en meme temps que son maitre le travailleur, l´agriculteur de l hémisphère sud.

    alif
    27 août 2019 - 11 h 54 min

    Le Capitalisme est deja Mort
    Les civilisateurs sont les plus grands criminels de l’humanité
    Ils auront de plus en plus chaud
    De moins en moins d’eau
    Leur capital culturel est empoisonné au plomb
    Reste la Raison , l,humanisme

    Zombretto
    27 août 2019 - 10 h 44 min

    « Que la théorie marxiste ait été honnie, fustigée, raillée, déclarée mille fois agonisante par la pensée bourgeoise… »
    Un homme a demandé une fois à Einstein :
    – N’y a-t-il pas des centaines de savants qui ont prouvé que votre théorie de la relativité est fausse ?
    Réponse d’Einstein :
    – S’ils avaient raison, un seul aurait suffi.
    Mais si la théorie de base du marxisme, le matérialisme historique, permet d’analyser scientifiquement la situation en Algérie, les solutions proposées aux maux du capitalisme ne s’appliquent pas. Le capitalisme est encore un passage obligé avant de passer à un meilleur système. l’ex-URSS l’a appris à ses dépens, et même la Chine l’a bien compris, ce qui lui a permis d’éviter l’effondrement total.

    Abou Stroff
    27 août 2019 - 10 h 10 min

    « Le capitalisme se meurt. Pour le bien de l’humanité, aidons-le à mourir ! » conclut M. K..
    je pense que le voeu pieux de l’auteur découle de son incapacité à analyser concrètement une situation concrète.
    en effet, primo, quoi qu’en dise l’auteur, la capitalisme développe, au moment présent, les forces de la production (voir les progrès technologiques dans tous les domaines, sans exception), traverse des crises (la crise est un facteur structurant dans le cadre d’une formation sociale capitaliste) par la destruction du capital (constant et variable) et se remet de nouveau à développer les forces de la production.
    en outre, « Une formation sociale ne disparaît jamais avant que soient développées toutes les forces productives qu’elle est assez large pour contenir, jamais des rapports de production nouveaux et supérieurs ne s’y substituent avant que les conditions d’existence matérielles de ces rapports soient écloses dans le sein même de la vieille société. » K. Marx)
    secundo, la formation sociale algérienne, formation dominée par un système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation, serait plutôt concernée et, ceci contrairement à ce qu’avance l’auteur, par l’élargissement des rapports de production capitalistes, dont la rente en tant que rapport dominant ou hégémonique contrarie ou freine l’expansion.
    moralité de l’histoire: étant donné que les algériens, en tant qu »humains ne se posent que les problèmes qu’ils peuvent résoudre, concentrons nous sur la « déconstruction » du système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation qui nous avilit et nous réduit à des moins que rien par la neutralisation des couches rentières.
    lorsque nous aurons achever cette tâche historique, nous aurons tout le temps qu’il faut pour cogiter sur le dépassement du système capitaliste.
    PS: la faillite sur système soviétique devrait inciter l’auteur à être moins dogmatique.

    Zaatar
    27 août 2019 - 8 h 45 min

    Il y en a qui n’ont rien compris à l’humanité. Pourtant il aurait suffit de retracer l’histoire de celle ci et des périodes qu’elle a traversé pour comprendre que rien ne lui est figé et que tout mode de fonctionnement qui lui est approprié a une période donnée est appelé à évoluer voir carrément changé, car devenant obsolète, au gré des impacts créés dans son environnement qui devient de plus en plus compliqué et difficile à adopter au fils du temps. Les anthropologues nous décrivent malicieusement dans des récits à vous ravir les esprits , l’évolution de l’être humain depuis sa venue sur terre jusqu’à aujourd’hui. Pas que, les scientifiques d’une manière générale, historiens compris, nous expliquent comment l’être humain a traversé toutes ces ères depuis des millions d’années pour arriver à nos temps d’aujourd’hui en mettant l’accent sur le caractère évolutif des gènes de celui ci impacte inévitablement par son environnement qui lui-même subit les altérations de l’être humain. On arrive maintenant à percevoir des pans de modifications que subit la société par des analyses scientifiques, car le cerveau de l’être humain a bien évolué bien sur, et permet une finesse dans les descriptifs qu’il fait dans la société. N’empêche que ca reste toujours dans le cadre de l’évolution et de l’adaptation à un nouvel environnement…tendance constante vers un nouvel état d’équilibre qui , toujours instable, est constamment en déséquilibre.

    Anonyme
    27 août 2019 - 8 h 34 min

    Le capitalisme c´est sa tete et ses bras au service de son propre ventre.

    Le socialisme c´est chacun, sa tete et ses bras au service de tous.

    Il se trouve que l´etre humain est faconné par le bon Dieu pour qu il pense à soi d´abord, par réflexe!

    Et, c est en pensant à soi d´abord qu´il sert le plus son prochain, sa société!

    C´est comme ca qu il fait l etre humain et aucune autre théorie ne changera son logitiel de base!

      Zaatar
      27 août 2019 - 9 h 33 min

      Je suis entièrement d’accord pour la façon dont est fait l’être humain.

    Brahms
    27 août 2019 - 8 h 07 min

    Vous avez compris, ce sont eux qui se partagent le magot.

    Quand vous allez pleurer chez les français, les américains sont au courant, quand vous allez pleurer chez les allemands, les français sont au courant, quand vous allez pleurer chez les Anglais, les français sont au courant.

    Par conséquent, il est inutile de changer de langue (français ou anglais, 1ère langue) car ils tireront toujours les ficelles de vos économies, de vos richesses naturelles et de votre cash – flow.

      Elephant Man
      27 août 2019 - 13 h 33 min

      @Brahms
      Qui pleure….vous uniquement !
      Quant à l’anglais c’est la langue internationale que même les frenchy l’utilisent plus que leur langue française …
      Au MO, Arabie Yahoudite EAU ils développent le chinois.
      La Chine en pleine dynamique économique qui ne se soucie guerre des printemps arabes « démocratisation » dont l’intérêt en matière de politique étrangère est les liens économiques flux d’hydrocarbures et protection des investissements régionaux.
      En d’autres termes il n’y a pas de pays amis au risque de me répéter que des intérêts. Un partenariat suppose du donnant donnant gagnant-gagnant et non du dominé dominant esprit colonialiste cf. TOTAL et cie…

        Elephant Man
        27 août 2019 - 16 h 34 min

        PS : « la Chine ne se soucie guère des printemps arabes « démocratisation ».. » comprendre que la Chine se méfie des révoltes populaires et « démocratisation »..

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