Plus de 100 organisations et syndicats réunis contre le coup de force électoral

Manif dynamiques
Lors de la dernière manifestation à Alger-Centre. PPAgency

Par Mounir Serraï – Les trois dynamiques de la société civile ont repris leurs rencontres de concertation dans un contexte politique jugé délétère et tendu.

Ainsi donc, alors que le pouvoir continue dans sa logique électorale en fixant la présidentielle pour le 12 décembre, les trois dynamiques de la société civile se réunissent à Alger afin de voir comment faire avancer leur feuille de route. Ces dynamiques réitèrent leur engagement en faveur d’une période de transition qu’elles considèrent comme seule voie à même de permettre une résolution définitive de la crise qui secoue le pays depuis maintenant sept mois.

Rejetant ce qu’elles qualifient de «coup de force électoral», ces trois dynamiques examinent les voies et moyens pour élargir davantage le front dans le but d’aller vers une conférence nationale de transition. Evaluant les derniers développements que connaît la situation politique nationale, ces dynamiques de la société civile réclament la libération des détenus politiques. Elles estiment qu’il est impossible de parler d’élections dans un contexte politique pareil, marqué par une répression qui s’abat comme jamais sur les militants et les activistes au sein du Hirak pacifique.

Les organisations de la société civile restent donc attachées à leur feuille de route qui consiste en l’installation d’une instance présidentielle ou d’une personne consensuelle pour gérer la transition. Elles réclament aussi la constitution d’un gouvernement de compétences nationales pour gérer les affaires courantes. Ce gouvernement sera suivi par la mise en place d’une véritable commission indépendante d’organisation des élections et de proclamation des résultats.

Pour les trois dynamiques de la société civile, le combat se poursuit pour la satisfaction des revendications du Mouvement populaire pacifique, à savoir le changement radical du système politique et l’avènement d’une nouvelle République.

Pour rappel, les trois dynamiques de la société civile regroupent la Confédération des syndicats autonomes, qui compte treize syndicats et des groupements professionnels ; le Forum civil pour le changement, composé de soixante-dix associations locales et nationales ; et le Collectif de la société civile, qui réunit une vingtaine d’organisations et de syndicats.

M. S.

Comment (8)

    CHOUI-BAHBOUH
    24 septembre 2019 - 6 h 33 min

    Chaque citoyen est libre de suggérer, une idée où un une façon pour avancer et réduite cette attente et la longueur du temps, qui tue toutes les initiatives possibles pour sortir le par des griffes des Généraux et à leur tête CAÏD LEM’SALLAHS, ce balayeur des ARABO-TAYHOUDITES, veulent partager le pays en minis Boîtes de Sardines comme les pays du Golf Sionistes, il de toute urgence, d’appeler à la gréve Générale le 1 et 12 Décembre 2019, de façon déclarer l’Algérie est absente et les urnes resteront vides pas une voix, afin de prouver au monde que toutes Elections sont une fraude depuis 1962 à nos jour, mais un peuple, qui observe une gréve et se cloisonne chez lui, ni provocation, ni manifestations pour éviter de donner aux Généraux l’occasion de tirer sur le peuple des miracles, les rues seront vident comme les urnes vident, police et Armée pourront balayer les rues et boulevards pour que le 13 décembre 2019 le peuple manifestera sa victoire en PAIX et démontre au Monde que le Peuple Algérien est celui des Miracles !!!
    Cordialement: Un Algérien et Chaoui Mzabi, Kabyle, Sahraoui, Targui et citoyen des 48 Wilayas !!!

    @Heureux d'apprendre Cette Nouvelle !
    22 septembre 2019 - 16 h 49 min

    Bonjour chers compatriotes !

    Je souhaite et je supplie ceux qui ne sont pas d’accord avec moi sur ma proposition détaillée et argumentée, et c’est tout à fait leur droit de ne pas être d’accord avec moi c’est la démocratie qui le commande, de me donner simplement leur propre vision, leur propre proposition … mais argumentée !

    Merci infiniment chers amis et compatriotes internautes de faire cet effort ! Moi je veux apprendre, avancer pour le hirak. Je ne veux pas imposer mon avis ou mettre des pouces vers le bas sans donner d’explications. On peut ne pas être d’accord … mais pour quelles raisons ? Ceux qui sont d’accord et qui mettent le pouce vers le haut n’ont évidemment pas besoin de développer puisqu’il qu’ils sont d’accord avec mes arguments ! A + et bon courage à ceux qui sont du côté du hirak.

      Zaatar
      23 septembre 2019 - 5 h 41 min

      L’ami, les choses se tiennent dans ta proposition. Simplement avant de la mettre en pratique, il y a deux soucis majeurs. Le premier est d’évincer totalement ce système pourri qui, comme on pouvait s’y attendre, s’accrochera jusqu’à son dernier souffle quitte à mettre le feu au pays. Le second, en supposant que le premier s’est réalisé (ce qui n’est pas evident) c’est de mettre d’accord tout le monde sur l’indépendance totale de la justice et de lui mettre des gardes fou en cas de dérive. Car comme on peut le voir en ce moment même dans les grandes démocraties, il peut arriver même que la justice soit instrumentalisée et qu’il lui faut mettre des leviers de contrôle. C’est ce qui se fait aux US par exemple. Comme tout le monde est égoïste par nature, il faut s’attendre à ce que tous soit motivés par le pouvoir pour assouvir ses désirs et réaliser ses envies et ses plaisirs dans leur calendriers d’intérêts. C’est ce qu’on a eu par exemple au lendemain de notre indépendance en 62 et rien ne nous indique que les mentalités ont changés.

    El Vérité
    22 septembre 2019 - 14 h 03 min

    Presque toute les institutions,les syndicats,les associations,les partis politiques,les faichement naturalisés;ont dit non aux élections ou on connais les résultats déja d’avance,organisées par les meme professionnel de la fraude et les bourrages des urnes;a la tète, le FLN.RND.leurs partis satellitaires,ainsi les nouveaux Harkis,les ex collabos aussi les nouveaux a leur tète Mr Benflis le cireurs des babouches du caporal

    Heureux d'apprendre cette nouvelle !
    22 septembre 2019 - 12 h 59 min

    Bonjours chers amis, chers patriotes républicains démocrates

    Je suis très heureux d’apprendre qu’enfin plus de 100 organisations et syndicats sont réunis contre le coup de force électoral. Depuis les premières semaines du hirak, voici ce que je proposais déjà et ce que je postait sur la Toile (réseaux sociaux, facebook, forum, etc…etc). La solution idoine pour concrétiser les revendications du hirak et pour assurer une bonne transition démocratique passe par les étapes suivantes:

    1/- élection de représentants du hirak à partir de la société civile comme les syndicats, les corporations, les organisations, les ligues de droits de l’homme etc…( représentants des magistrats, des avocats, des professeurs enseignants, des travailleurs, des étudiants, des architectes, des professeurs de médecine, etc..etc…) depuis la base jusqu’au niveau national, en passant par le niveau régional !

    2/- les représentants élus nationaux se réuniront en Congrès ou en Conférence pour élire soit une personnalité crédible et intègre, soit élire trois ou quatre personnalités pour former une Instance collégiale de transition réduites qui sera chargé de piloter la transition. Comme il y a du boulot qui nous attend, la deuxième solution (collégiale) est préférable. Il est même judicieux de suggérer à l’armée (EM) de désigner un membre observateur au sein de cette Instance, pourquoi pas.

    3/- Cette Instance mettra en place un gouvernement de compétences pour gérer les affaires courantes et assurer la continuité de l’État durant cette transition.

    4/- Cette instance désignera (elle peut se permettre de le faire puisqu’elle agit au nom de millions d’Algériens) des juristes, des constitutionnalistes, des représentants de ligues des droits de l’homme pour amender la Constitution de 2016 de Bouteflika ainsi que la modification profondes de la loi électorale. C’est un minimum avant d’aller éventuellement à l’élection présidentielle. Il s’agit là d’amendement de certains articles pathogènes de la Constitution. La Constituante n’est pour l’instant pas judicieuse car elle va demander beaucoup de temps. La Constituante est dangereuse et risquée du fait de ruptures idéologiques, politiques, linguistiques, culturelles, cultuelles existantes au sein de notre société, combien même on constate que ses éléments sont mis de côté par le hirak. Mais ces questions resurgiront inévitablement au moment des réunions de l’Assemblée Constituante.
    L’amendement de la Constitution se fera nécessairement en tenant compte de l’esprit des revendications de hirak qui exige un changement de régime et de gouvernance. Quels sont les amendements possibles ? : expurger la nature hyper présidentielle de la Constitution de 2016, garantir d’une manière précise la séparation des pouvoirs, garantir l’alternance, garantir l’indépendance de la justice, garantir le caractère civil et non militaire du pouvoir, garantir les libertés individuelles (d’opinion, de conscience, de culte etc) , garantir l’égalité homme-femme et les droits de chacun, garantir et les libertés collectives, garantir la liberté de la presse et l’ouverture des médias, garantir le justice sociale, mettre fin à l’autocratie militaire et sa main mise sur la politique.. etc…
    On peut à ce sujet proposer aussi une sorte de « charte d’étique politique » qui s’imposera à tous les élus, au président élu, aux chefs de partis politiques afin de respecter et d’appliquer la démocratie au sens universel du terme (respect des libertés individuelles et collectives, respect des minorités, respect de la liberté de conscience, d’opinion, de culte, etc.. etc.. )
    Il faut savoir qu’il est possible d’organiser rapidement (en 3 mois) un référendum populaire pour adopter ses deux textes fondamentaux par la voie des urnes en se référant à l’article 7 et 8 de la Constitution et pour aller plus confiant à la présidentielle. Pourquoi prendre le risque de la Constituante alors que le but principal de celle-ci est de réécrire une Constitution qui sera soumise elle aussi, au final, au référendum populaire. Donc dans les deux cas on revient au référendum.

    Le jour où le pays sera un peu plus stabilisé sur le plan politique et institutionnel, il n’est pas exclu à ce moment là de penser à une véritable refondation totale et en profondeur de l’Etat et des institutions sur la base d’une Constituante. Mais là qu’on le veuille ou non il y a une nécessité d’aller quand même à une élection présidentielle du fait de la situation exceptionnelle dangereuse que nous a laissé Napoléon Boutelika. Aller à l’élection rapidement mais pas n’importe comment, évidemment.
    Les partis politiques oublient que ce n’est que cette feuille de route que demande le hirak et non un « projet de société » ou « un programme politique ». Ça c’est pour plus tard lors des joutes électorales. Le hirak a besoin de représentants et a besoin d’une feuille de route consensuelle.

    5/- désignation par l’Instance Collégiale Indépendante de contrôle et d’organisation des élections à qui on affectera un budget en conséquence, qui sera chargée d’actualiser le fichier électorale et d’avoir toutes les prérogatives de contrôle depuis le bureau de vote jusqu’à déclaration des résultats.

    Plus vite on décide dans cette voie, plus vite on ira à l’élection présidentielle tant convoitée et souhaitée par les « Gaid Salah and Co » et éviter que le soit disant « vide constitutionnel » s’installe. Est-ce raisonnable ou impossible de s’entendre sur cette option que je propose au débat ???!!! Est-ce demander la lune ??? Est-ce qu’on a intérêt à compliquer plus le schmilblick ???

    A + et bon courage au hirak, aux étudiants et au peuple algérien.

    Algerian
    22 septembre 2019 - 10 h 45 min

    Abdelmajid sidi said ex responsable de l UGTA à dilapider 34 milliards de dinars (biens des travailleurs) pour des biens immobiliers.

    Bla bla bla bla
    22 septembre 2019 - 8 h 59 min

    On a dit tout, lu tout, et ce tintamarre n’a que trop duré. Le mot GRÈVE – إضراب est le seul Mot d’Ordre tout en respectant celui de GS de ne plus sortir manifester tous les Mardi et Vendredi. On reste akham ( à la maison) et en إضراب. Plus de bla la la.

    Brahms
    22 septembre 2019 - 8 h 21 min

    Pour voter, il faut un candidat crédible, sérieux, intelligent. Il faut un programme qui sera suivi à la lettre. La politique de gribouille et de barbouille plus personne n’en veut.

    Regardez les routes en Algérie, il n’y a même pas de trottoir et ils veulent attirer des touristes. Personne ne veut en réalité travailler, ils veulent juste boire des cafés, papoter avec des copains, restaurant, tourner avec des voitures dans les rues, smartphones, rendez vous avec des nanas puis trafiquer et voler à droite et à gauche. Voilà, ce qu’ils veulent réellement.

    Seulement, quand le FMI et la Banque Mondiale viendront toquer à la porte pour payer les factures des importations avec un plan de restructurations à suivre obligatoirement, vous verrez que l’élection présidentielle se déroulera très rapidement mais les gens n’ont pas encore conscience de ce qui les attend réellement alors amusez vous.

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