Le successeur du général Gaïd-Salah devra écouter le peuple

système Gaïd-Salah
Le Mouvement populaire devrait être mieux écouté par le successeur de Gaïd-Salah. D. R.

Par Rabah A. – La fuite de Tliba à l’étranger, le nouveau et puissant souffle qu’affiche le Hirak ainsi que le séjour prolongé de Gaïd-Salah à Oran sont de bon augure et semblent indiquer qu’il a été demandé ou conseillé à celui-ci de faire une halte en attendant qu’une analyse plus objective, réaliste et froide de la crise qui prévaut en Algérie soit faite en tenant compte, bien sûr, des nuages noirs qui commencent à s’amonceler au-dessus du ciel jadis bleu de notre pays.

On n’a nul besoin d’être un grand clerc ou un diplômé de Harvard pour comprendre que le haut commandement militaire est en train de faire du surplace à cause d’une mauvaise évaluation de la situation née de l’avènement du Hirak et du jusqu’au-boutisme de Gaïd-Salah. Les collaborateurs de celui-ci l’ont suivi dès le départ parce qu’ils lui doivent d’abord et avant tout leur arrivée à leurs postes. Ils ont marché aussi par peur, pour certains, de ses réactions violentes et de son langage outrancier, et, pour d’autres, par respect pour son âge et ses très longues années de service dans l’institution.

Toutefois, tous sont convaincus que si Saïd Bouteflika n’avait pas décidé de le dégommer, c’est la feuille de route proposée par ce dernier au nom de son frère qui aurait été appliquée avec l’appui sincère, total et inconditionnel du chef d’état-major. Mais, hélas, ainsi sont faites les choses. Demain, si Gaïd-Salah part, son successeur, au vu de l’immense gâchis engendré par la gestion catastrophique de la crise, devra écouter le peuple et composer avec lui pour sauver ce qui pourra l’être et prendre un nouvel élan pour un départ qu’il faudra réussir cette fois.

Trop de temps a été perdu par la faute d’un général d’avide de pouvoir et qui voulait gérer un grand pays comme le nôtre comme on gérerait une caserne. Trop d’énergie a été gaspillée inutilement depuis le départ forcé de Bouteflika, alors que la solution de l’application des articles 7 et 8 de la Constitution était là à portée de main et elle aurait permis à notre pays, si elle avait été mise en branle, de faire un grand pas en avant sur le chemin de la construction d’un pays doté d’institutions légitimes, efficaces et pérennes. Aussi, le successeur de Gaïd-Salah devra être choisi parmi les chefs militaires instruits et propres qui croient aux vertus du dialogue et qui savent tendre une main franche et honnête à leurs frères pour préparer une transition qui, à terme, devra entraîner le retrait définitif de l’armée de la sphère politique pour ne s’occuper que de la défense de l’intégrité du pays et de la défense des frontières.

Pour sa part, Gaïd-Salah devra être jugé par un tribunal populaire doté de tous les pouvoirs d’une juridiction normale. Il devra répondre de l’incarcération injuste et injustifiée de dizaines de personnes et d’opposants politiques dont le seul tort est d’avoir osé brandir l’emblème amazigh ou de l’avoir critiqué. Il devra être condamné aussi pour avoir empêché des milliers d’Algériens de se déplacer librement dans leur pays. Il devra s’expliquer également sur son comportement néfaste voire criminel qui, en stigmatisant une région du pays, a permis l’apparition de profondes fractures et d’un racisme décomplexé qui s’affiche en plein jour. Le reste des méfaits de cette personne concernant sa prédation et celle de sa famille ainsi que son immoralité dépendront, quant à eux, d’une Cour qui statuera en matière criminelle. Ce jugement devra, à l’avenir, servir d’exemple pour empêcher toute velléité de prise de pouvoir par la force. Ce n’est qu’à ce prix que l’Algérie pourra tourner la page de cette dérive qui dure depuis 57 ans.

Enfin, il appartiendra aux nouvelles autorités de libérer les prisonniers d’opinion et de les indemniser pour les dommages qu’ils ont subis. Quant aux autres détenus, il faudra leur garantir un jugement équitable et loin de toute idée de vengeance. Ce jugement devra amener les personnes qui auront été reconnues coupables de malversations et de détournements à rembourser les sommes et les biens détournés pour les réinjecter dans l’économie du pays pour le bien de tout le peuple algérien.

R. A.

Comment (36)

    Anonimaoui
    12 octobre 2019 - 16 h 47 min

    Le futur CEM n’a pas à s’immiscer dans la politique intérieure du pays ni à s’adresser au peuple sous quelque forme que ce soit. Il aura beaucoup à faire avec la corruption, la médiocrité, le régionalisme, la cooptation et le copinage qui ont gangrené l’institution militaire ces dernières années. Des décisions rapides et efficientes doivent être prises en urgence pour sauver ce qui peut l’être avant qu’il ne soit trop tard.

    WATANI WATANI
    11 octobre 2019 - 22 h 15 min

    Peut-on rêver encore? En attendant GODOT, cette pièce de théâtre réelle qu’on est entrain de vivre, faudra réserver une journée de protestation, chaque semaine, devant les ambassades des pays qui essayent de jouer un rôle en soutenant le pouvoir militaire pourvu que leurs intérêts et leurs entreprises voraces sucent encore le sang de nos martyrs ( La France, Royaume uni, Suisse ( qui abrite les comptes faramineux des oligarques et dignitaires du régime), les USA, le Canada qui accueille des enfants des dirigeants du régime avec des sommes faramineuses d’origine douteuse, la Chine avec ses contrats de paille, Russie avec ses ventes d’armes désuètes , Turquie qui instrumentalise les frères musulmans avec le Qatar, Arabie séoudite, et les Émirats avec leurs entreprises sous-traitées pour les chinois et qui travaillent avec Israël, pour faire retourner ses sujets qui ont quitté volontairement l’Algérie. Faut que les ambassadeurs de ces pays comprennent qu’un peuple guerrier de nature, qui a renvoyé des envahisseurs de tous bords du pays, ne pourra jamais accepter une ingérence dans leurs affaires. Dès que le pays aura son indépendance vis-à-vis des têtes dures de l’armée, dès que les jalons de la démocratie seraient jetés et dès que le pays serait remis sur les rails, on se souviendrait et nous ferions le décompte sur les pays avec qui traiter d’égal à égal.

    Dama-Fel-Oued
    11 octobre 2019 - 21 h 31 min

    IL N’ Y A PAS PLUS SIONNISTE ET PLUS IMPÉRIALISTE QUE CELUI QUI FRAPPE, EMPRISONNE, VOLE ET ASSASSINE SON PEUPLE.

    Anonyme
    11 octobre 2019 - 21 h 19 min

    Gaid Salah et son cercle vicieux ( généraux ) en prison, le pouvoir reviendra a un gouvernement civile, le même que le Soudan exactement. Ca prendra au moins une année pour avoir des elections dans les normes.
    Bonne nouvelle pour l’Ethiopie le NOBEL PEACE PRICE pour Ably Ahmed.

    Zaatar
    11 octobre 2019 - 17 h 52 min

    Alors, je ne sais pas si tout le monde a bien posé le problème du successeur, mais tout le monde y est allé de son opinion, c’est logique, mais sans pour autant regarder au fond de la caisse comment se présente le problème. Alors, on va supposer que cet homme existe, cet homme aux capacités et aux compétences immenses et à l’intégrité à ne plus démontrer. Tiens ça me rappelle Boudiaf ceci dit en passant. Vous n’allez pas me dire que Feu Mohamed Boudiaf ne faisait pas partie de cette catégorie d’homme. Donc le premier souci est d’évincer Gaid Salah, c’est ce qu’on voulait faire de bouteflika ceci dit en passant aussi. Si GS est évincé, la question qu’il faut poser, puisque le pouvoir est toujours aux de l’armée, est ce que son remplaçant, son intérimaire disons n’est pas comme lui, et surtout que voudra t’il faire? Ca sera pareil pour ses collègues en tenue de général major. On va alors admettre que ces généraux feront le nécessaire pour apaiser le mouvement et ejecteront Bensalah et le gouvernement Bedoui. Mais il ne faudra pas oublier qu’ils sont de la même nature que GS. Il faudra alors faire avec les mêmes cadres de l’administration entière du pays…vous voyez ou je veux en venir sûrement, car ces généraux voudront préserver leurs privilèges et se préserver aussi. Mais ils feront une ouverture et demanderons de faire des élections propres et demanderons à ce qu’il y ait une représentation de tout le peuple. On est arrivé . Les partis d’opposition on les connait tous, ils n’ont eu d’opposition que le nom. Hamrouche a ses partisans, sont-ils nombreux pour qu’il devienne président s’il se présente? Benflis et les autres sont tous marqués. Qui représentera ceux qui ont manifesté? Combien sont-ils? S’entendront ils à une représentation unique pour contre carrer les généraux et leur candidat? Y aura t’il consensus sur la manière de faire et de partage des représentativité? Autant de questions qui viennent avec suppositions et des hypothèses et qui sont sans réponse. Du moins on ne peut rien affirmer mais simplement dire que tout est possible. Et donc le facteur temps restera prépondérant…n’est ce pas?

      Sid
      11 octobre 2019 - 21 h 45 min

      Analyse objective et intelligente.

      Pour le facteur temps, je pense qu’il est important de prendre conscience que les dégats matériels et humains qui ont été fait depuis 57 ans+ 132 ans ne vont pas se régler en 2 semaines. Par contre le départ de GS va être une marche de plus de franchie dans un long escalier qui mènera le pays vers le développement.

      Dernier point et non des moindres, il faudra que nous, simples citoyens, gardons en tête que c’est avant tout à l’échelle individuelle qu’une nation se construit. Chacun dans son environnement local fait en sorte que les choses aillent dans le bon sense.

      Salam

        Zaatar
        12 octobre 2019 - 7 h 32 min

        @Sid,
        On est d’accord, mais pour cela chacun doit mettre de côté son ego et œuvre pour la société. Ce qui n’a jamais été le cas chez nous et même ailleurs. Sauf qu’ailleurs il est fait sous la contrainte et ça a découlé le plus naturellement possible…en tendant vers la démocratie et l’instauration de l’état de droit. On en est loin pour le moment.

        harissa
        12 octobre 2019 - 9 h 03 min

        57 ans + 132 ans ,dons avant 1830 l’Algérie était un pays indépendant ,avec ses institutions ,son gouvernement ,son armée ,ses ambassadeurs ,et cela depuis le départ des romains ? Dons le pouvoir ottoman de 1515 à 1830 c’est une légende ?

          Anonyme
          12 octobre 2019 - 9 h 27 min

          Voilà ce qui s’appelle être simple d’esprit…

      Anonyme
      12 octobre 2019 - 15 h 20 min

      Je reprends une de vos phrases «Si GS est évincé, la question qu’il faut poser, puisque le pouvoir est toujours aux «……… »de l’armée, est ce que son remplaçant, son intérimaire, disons n’est pas comme lui, et surtout que voudra-t-il faire? Ça sera pareil pour ses collègues en tenue de général major.»

      Les subalternes de AGS l’ont vu frire sur des charbons ardents à petit feu avec le Hirak, mon expérience de vie me dit qu’il ne s’en sortira pas,il est cuit a point pour se faire bouffer, quant à ces subalternes que je n’appellerais pas généraux parceque’ils ne sont pas venus à la rescousse, de leurs concitoyens c.-à-d. le peuple qui bat le pavé depuis huit mois, ils auraient pu mettre un Holà, ça suffit…Ils ont préféré se la jouer comme des Bernard l’Hermite dans leur coquille, Ils avaient 42000000 de citoyens derrière, ce n’est pas rien ça.
      Ils auraient pu prendre exemple sur la révolte des œillets au Portugal …est-ce que leur intérêt personnel compte avant tout sur tout le reste?

      Si ces militaires ont toujours reçu des ordres, pour certains ils vont continuer dans ce sentier, ils veulent pas de problème. Par contre si un audacieux parmi eux se présente il y aura toujours 50% pour et 50% contre, c’est la loi de la vie. Ne cherchons pas dans ce milieu…
      Il y a eu quelqu’un, jeune, dynamique, d’audacieux qui à vécu dans l’appareil militaire Algérien, RETRAITÉ donc civil, qui s’est présenté comme candidat à la présidence bien avant le soufflage du nain et de sa maudite fratrie et sa clique de vautours. Ce quelqu’un, je ne l’ai jamais connu de près. A mes yeux il avait du courage certain. Je ne pense pas qu’il soit naïf.
      AGS l’a mis au cachot, ou il croupit injustement parcequ’il lui faisait de l’ombre pour faire un raccourci : cette personne est le général Ali Guediri. A mon avis, c’est lui notre perle rare et je crois, le salut du pays.
      Je ne penserais pas qu’il soit manipulable. Il saura donner le coup de balai là où il faut…
      J’ai une pensée à tous ceux qui croupissent injustement sur ordres de AGS.

      La 2ie République naitra bientôt Yatnahaw Gaâ

    mohblida16000
    11 octobre 2019 - 16 h 47 min

    logiquement et vu la culture et tradition de nomination dans l armée Algérienne ce sera Said Changriha vu q u il est commandant CFT.

    tous les CEM depuis longtemps était commandant CFT, donc je ne vois pas un autre a la place du rustre 4 année primaire GS que SC.

    Felfel Har
    11 octobre 2019 - 16 h 28 min

    Le futur chef de l’institution militaire devrait surtout s’engager à respecter la Constitution en n’intervenant pas dans la sphère politique. Nous respecterons alors cette armée populaire qui se cantonne dans ses domaines de prédilection et dans l’exercice de ses missions exclusives, stricto sensu.
    Elle devra en outre donner des gages quant à sa neutralité et sa contribution à faire triompher le caractère républicain et démocratique de la nouvelle république. L’ANP doit s’abstenir de rééditer les erreurs du passé, erreurs que GS a amplifié en voulant nous imposer ses choix personnels de changer le Hirak alors que c’est le systême vermoulu mis en place depuis 1962 qu’il faut impérativement démolir. C’est ainsi qu’elle fera partie de la solution au lieu de constituer un frein aux doléances, somme toute, légitimes du peuple.

    Vroum Vroum ????..
    11 octobre 2019 - 16 h 11 min

    Je réécris , ce que je disais bien avant l’affaire Tliba /Gaid Sallah , (« Gaid Sallah est pris à son propre piège , il est condamné à rester Chef d’État Major à vie , car s’il perd le Poste c’est devenir rien , vulnérable , le vide autour de lui , il est victime de son arrogance et sa Soif de pouvoir , de son Égo !.. « .. » il sera poussé vers la sortie , ces Complices qu’ils a placé aux postes névralgiques de l’Etat major , vont faire le dos rond malgré eux , lâcher du lest et aller dans le sens du Hirak… »… Gaid Sallah est ces Complices sont bel et bien pris au piège et finis.. .) . Ce qui m’étonne c’est ces Personnes au Pouvoir , sensé diriger le Pays qui pour arriver à leur échec d’analyse , prouve leur manque de discernement à évaluer la situation… nous on peut se tromper , mais eux non !.. la cause est qu’ils se sont surestimé en ayant comme objectif le maintien du Pouvoir plutôt que tirer les conséquences de l’échec qui à mené au déclenchement du Mouvement Populaire Hirak et empêché de très bons Analystes de transformer la force du Hirak comme une force d’inertie dans un renouveau du Paysage politique Algérien , et l’émergence d’une Élite appropriée à la Situation Économique et sociale et Justice demandé par le Mouvement Populaire..Aulieu de celà la faible capacités de discernement de Gaid Sallah et ces Complices on fait tout le contraire qui les a menés à leur perte . .. Je vous suggère de visionner la Vidéo YouTube de Radio M avec une interview du Candidat Général Ali Ghediri , … une merveille d’analyse !… A mon avis c’est la raison de son arrestation arbitraire et sa mise en Prison par Gaid Sallah et sa clique de Pieds nickelés qui on enfoncé le Pays par Orgeuil et faux espoirs pour leurs personne . . L’Algérie a besoin de Personnes , de Dirigeants du calibre du Général Ali Ghediri pour l’analyse et stratégie ainsi que d’élites intellectuel et Économistes, Sociologues , Juristes…et non de la trempe de Gaid Sallah et sa clique , vu le résultat . .Libérez le Candidat Général Ali Ghediri et son programme… Pour mon analyse personnel de la situation , c’est le Président de la République Algérienne qu’il faut entouré d’Elites nationale ou expatriés . .

    Momo
    11 octobre 2019 - 15 h 45 min

    Le successeur de Gaid Salah ne doit pas être un des chefs des régions militaire, ni choisi parmi la dizaine de généraux qui l’ont conseillé et l’ont poussé vers cette impasse. Ces mêmes généraux ( Bensdira dans sa vidéo d’avant hier) a explicitement donné leurs noms) ont aussi été impliqués dans de graves malversations financières . Pire encore, ils ont créé une division gravissime au sein du peuple algérien en ostracisant les berbères traités de zouaves. Ils ont même travaillé à Mostaganem sur un projet dit ‘0 kabyle‘.
    Ces gens devraient passer en cour martiale pour haute trahison.
    Celui qui remplacera Gaid Salah sera un général, éduqué, propre qui va se contenter de bâtir une armée forte qui s’occupera exclusivement de ses missions constitutionnelles, lesquelles missions seront clarifiées dans la nouvelle constitution. le nouveau chef d’état major n’aura pas de fonction ministérielle et dépendra d’un ministre civil. Le budget de l’armée sera discuté comme les autres budgets . Et les comptes de l’armée seront vérifiés par la nouvelle APN.
    C’est ainsi qu’on veut voir fonctionner l’état major nouveau. Insha Allah nous y arriverons!

    mohblida16000
    11 octobre 2019 - 14 h 25 min

    Pour moi, l acte le plus grave de GS 4 année primaire, inculte , rustre et d’avoir jouer sur la division du pays qui est un acte tres grave pour un president ou un cehf d etat major d une armée. cela ressemble a une haute trahision et peut etre passible de la peine de mort si il est juger équitablement.

    J espère qu’au sein du haut commandement militaire Algerien il y a des officier généraux qui comprendrons le danger que représente cet homme a la nation et sur le peuple et eux meme aussi. je parle de ce point la qui me semble assez grave de stigmatiser une region entière du pays par racisme, vengeance ou ignorance sans aller dans les details croustillants de sa vie de famille prédatrice … cela reste entre les mains des juges militaires honnête qui peuvent nous dire les consequence de telles comportement.

    Je pense que GS avec le poste de CEM a fait des actes reprehensible pire que le MAK vu le poste qu il occupe, aucun chef militaire, president ou ministre n est allez aussi loin dans la division du peuple Algerien que ce 4 année primaire rustre immorale que ce GS.

    Larnaque
    11 octobre 2019 - 14 h 17 min

    « … pour d’autres, par respect pour son âge et ses très longues années de service dans l’institution ». Si ces « autres » avaient la moindre once de respect ils auraient dû commencer par respecter l’Algérie et la défendre et non donner main forte, intérêts personnels obligent, à l’opération de destruction de cette même Algérie par AGS. Quant à votre proposition de le juger, vous semblez lui suggérer qu’il n’a aucun intérêt à abdiquer mais plutôt à s’accrocher, seul possibilité pour lui d’éviter le jugement qu’il mérite, quel qu’en soit le coût, pour lui et pour l’Algérie.

    Zaatar
    11 octobre 2019 - 13 h 12 min

    Cependant le successeur peut aussi être un équivalent sans être pire ou légèrement meilleur…c’est aussi une possibilité qui a une grande probabilité car il n y a presque que ca chez nous….

      Farida
      11 octobre 2019 - 15 h 39 min

      T’inquite pas, il sera meilleur et bon, et plus humain que les sadiques presents car le peuple a marre des moins mauvais.

        Anonyme
        11 octobre 2019 - 16 h 26 min

        @farida
        Tu devrais lâcher les baskettes à zaatar, à chaque fois qu’il met quelque tu es la derrière a mettre ton grain de sel. Il ne te réplique pas pourtant.

    Anonyme
    11 octobre 2019 - 12 h 10 min

    Cela paraît raisonnable et constructif.Esperons que le successeur de GS sera aussi raisonnable et constructif et ne nous fera pas des discours à partir de casemates, de tranchées ou à bord d’un sous-marin en plongée ou encore à bord d’un sukhoi 30.

    Ain Boucif
    11 octobre 2019 - 12 h 01 min

    Quel que soit « Iznogoud » qui voudra être calife à la place du calife, le « Hirak » n’empruntera que la voie et n’écoutera que la voix … de la sagesse.

    NB : pour les jeunes et moins jeunes : https://fr.wikipedia.org/wiki/Iznogoud

    azul
    11 octobre 2019 - 11 h 30 min

    @ zaatar
    sisi ya zaatar,Anonyme,lelephant man ect…

    57
    11 octobre 2019 - 10 h 05 min

    voila moi ce moi j en dit si c est le remplacer par un autre militaire ce même pas la peine un soldat est soldat a moins de lui greffer un cerveau de civil ça ne change rien je crains même que ça repart de nouveau et si jamais on tombe sur un autre assoiffé de pouvoir, ce coup ci le hirak tombe a l eau
    de par l histoire l armé et la politique était très rarement compatible de même que la religion ou le sport
    vaut mieux prendre le taureau par les cornes (toujours pacifiquement) et exiger le but qu on fixer dès le début c est a dire un état civil indépendant démocratique libre et souverain avec tout ces exigences afin que l algérien retrouve sa dignité ses valeurs et son identité
    je pense que le plus gros est fait alors NE BAISSEZ PAS LES BRAS IL NOUS RESTE JUSTE UN PETIT PAS A FRANCHIR

    Merzouk M
    11 octobre 2019 - 8 h 47 min

    Si le peuple n’impose pas sa volonté, les militaires n’écouteront personne, inutile de verser dans le populisme des bonnes intentions, au sein des pays dont la tradition républicaine et démocratique sont installés depuis des lustres, des dirigeants fraîchement élus ont parfois des tentations autoritaires si le peuple ne vient pas à l’a leur rappeler de temps à autre, des piqûres de rappel sont souvent nécessaires et efficaces, après tout nous sommes juste des humains, c’est une histoire de rapport de force qui engendre de facto des compromis ou un glissement de force d’un côté à un autre, quand une partie sait qu’elle domine, elle n’hésite pas à écraser les autres en imposant sa propre volonté, enfin réduire le problème au départ de 3ami Saleh qui est certes vieux rustre, brutal par dessus le marché ignorant, c’est remettre en cause le fond du problème qui est la légitimité du pouvoir.

    ABOU NOUASS
    11 octobre 2019 - 8 h 12 min

    Bravo Monsieur RABAH.A !

    Par votre pragmatisme vous avez exprimé tout ce que le peuple algérien et rien d’autre, voudrait qu’il soit fait.
    C’est le coeur d’un citoyen patriote qui a parlé et j’y adhère entièrement.

      Anonyme
      11 octobre 2019 - 9 h 41 min

      Certes l’analyse de Monsieur Rabah peut vous pousser à l’optimisme Monsieur Abou Nouass mais en ce qui me concerne je jouerais la prudence .Vous croyez que les Cro-Magnons qui siègent à l’état Major serais disposé à rendre le pouvoir au peuple après 57 ans de caporalisme ?Si le … caporal est poussé vers la sortie c’est qu’il a été incapable jusqu’à maintenant de satisfaire les exigences et recommandations de ces mêmes ganaches qui l’entourent ,a savoir protéger leur empire financier issue de la vampirisation de l’économie Algérienne.Je ne vais pas jouer la célèbre Cassandre dans la guerre de Troie mais je subodore que le successeur du caporal sera encore plus péremptoire .Amicalement

    Abou Stroff
    11 octobre 2019 - 7 h 47 min

    « Le successeur du général Gaïd-Salah devra écouter le peuple » titre R. A..
    en effet, le propre d’un dirigeant, d’un VRAI dirigeant, est d’avoir des capacités intellectuelles conséquentes pour synthétiser les idées JUSTES des masses et les traduire, avec l’appui de ces dernières, en actes palpables et quantifiables.
    en d’autres termes, l’Algérie et les algériens ont besoin d’un HOMME qui soit intelligent et qui ait du charisme pour diriger une révolution au sein d’une formation sociale où les conditions objectives (domination d’un système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation, en particulier) et les conditions subjectives (une interprétation archaïque de la religion qui émerge de tous les pores de la société) ne semblent guère propices à un tel mouvement.

      Anonyme
      11 octobre 2019 - 9 h 02 min

      Je pense que tu t’es trompé de pays et de peuple.
      Ton entêtement n’y fera, héla, rien.
      La religiosité du peuple algérien, avec ses déviances, fait partie de son identité. Il faut composer avec, au lieu de la stigmatiser, comme toi et quelques rares autres, le fait.
      Un exemple : Si un dirigeant futur pense comme toi, il sera rejeter par l’écrasante majorité de la population algérienne.
      Que devra t il faire ? Se muer en dictateur ?-C’est possible, surtout quand on a un esprit rigide, ou alors ne pas briguer un tel mandat.

      Wel fahem yefham, comme on dit…

        Anonyme
        11 octobre 2019 - 15 h 58 min

        à Anonyme de 9h02mn:Comme Il y a 6 mois aussi ou vous souteniez mordicus sans la moindre preuve si ce n’est vous répandre en quolibets que le peuple Algérien était massivement derrière votre Sergent Garcia alors que je vous disais le contraire vous vous souvenez de moi « Patriote » ?comment ne pas (vous) reconnaitre

        Zaatar
        11 octobre 2019 - 20 h 02 min

        On voit que tu fais mine de ne pas connaitre la nature humaine. Mais ça aussi c’est dans le genre de l’être humain. Il va regarder que ce qu’il veut regarder en lui proférant l’interprétation qui l’arrange le mieux.

      Zaatar
      11 octobre 2019 - 10 h 34 min

      Cher Abou Stroff je te salue,
      Existe t’il au sein de nos responsables ou sein du hirak ou tout simplement en Algerie un homme de cette carrure ? Je pose la question à tout hasard.

        Lghoul
        11 octobre 2019 - 12 h 03 min

        @Zaatar – Pour l’instant, rien n’est visible car, en pleine transition, la décantation n’est pas encore totalement faite. Mais rien, je dis bien absolument rien au monde n’est pire que ce que l’on a en ce moment: Deux vieillards invisibles. Un militaire de 80 ans qui commence a tomber en panne, qui veut jouer au bokassa algérien et un « chef d’état » de 77 ans sur le point de rejoindre l’au dela. Et cerise sur le gateau, ils sont tous les deux illegitimes et maintenant invisibles a l’oeil nu. Même le jeune « candidat » de la honte du 12 décembre, doté d’une botte de foin noir comme moustache, fera mieux que cette issaba car lui au moins, il nous amusera juste en le voyant parler pour ne rien dire pendant que les deux absents représentent respectivement, décembre et janvier du point de vue « gaité et bonne humeur ». Ils sont le symbole de la tristesse. Depuis 2003, on n’a affaire qu’a des viellards reformés et des malades a la tête du plus grand pays d’afrique. Il est temps d’en finir avec la malédiction une bonne fois pour toute.

          Anonyme
          11 octobre 2019 - 13 h 07 min

          @Lghoul :Heuuuuu 2 vieillards !!!!!!Au regard des précédentes et soporifique déclaration d’AGS ,j’en ai vu plusieurs et j’en viens même à me demander si le croulant général d’Armée Aérienne à vraiment piloter des Mig!!!je penserais plutôt à des cerfs volants rire!

        Elephant Man
        11 octobre 2019 - 16 h 50 min

        @Zaatar
        Je réitère que Monsieur Ramtane LAMAMRA ce VRAI PATRIOTE dont l’intégrité et les compétences ne sont pas à démontrer, lui qui a sillonné la planète entière toujours avec brio et dernièrement à Madagascar où crise politique sans précédent, gère une sortie de crise et organise les élections présidentielles et se présente par là même à l’élection présidentielle.

          Zaatar
          11 octobre 2019 - 23 h 07 min

          Malheureusement pour lui il est rejeté par la majorité pour avoir fait partie du gouvernement durant le règne de bouteflika, sellal et ouyahia…rien que ça.
          Il faut comprendre que ce n’est pas parce qu’une personne est compétente, intègre, honnête et prête à se sacrifier pour le pays qu’elle va faire l’unanimité. La politique c’est loin d’être cela, et celui qui pense comme cela est un naïf débutant.

          Rabah
          12 octobre 2019 - 9 h 22 min

          Il est aussi competent dans la fermeture des yeux.
          Il est une bonne marrionnette comprtente.
          Il est competent pour siyadouh, pas pour le peuple.

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