Abdelaziz Rahabi : «La condamnation des détenus du Hirak est source d’inquiétude»

Rahabi détenus Hirak
Abdelaziz Rahabi dénonce l'instrumentation de la justice. PPAgency

«La condamnation des détenus du Hirak de cette façon arbitraire et dans ce contexte de crise est source d’inquiétude au vu de la poursuite de l’instrumentalisation politique de la justice par les tenants du pouvoir», a dénoncé l’ancien ministre de la Communication, Abdelaziz Rahabi, dans un message posté sur les réseaux sociaux.

«Cette attitude nourrit toutes les formes de l’escalade et ne tend pas au rétablissement de la confiance et à l’apaisement, censés préparer le terrain à toute action politique qui va dans le sens de l’intérêt de l’Algérie, d’autant que cette condamnation coïncide avec une régression jamais égalée des libertés individuelles et collectives et de la liberté d’expression dans le pays», a regretté l’ancien diplomate.

N. D.

Comment (2)

    ALI VISION
    14 novembre 2019 - 17 h 35 min

    jugé et condamnés des citoyens pour avoir portés des drapeaux Amazigh,c’est indigne de la part d’une république Bananière ou les dirigeants en majorité se sont des hors la loi,des corrompus,des traitres,des voleurs escrocs,et j’en passe,lorsqu’une bète est blessée elle devient dangereuse;soyez prudent et ne pas l’approchée

    Habib Eldjazairi
    14 novembre 2019 - 16 h 33 min

    Actuellement l’Algérie est entre la main d’un GAID SALAH qui ne connait pas le peuple Algérien. Il ne sait pas quelle est la politique pénale adaptée à notre société. Depuis la nuit des temps, notre société est organisée autour de consensus réels avec un droit coutumier efficace. Les textes du pénal dont dispose la justice sont des fragments et ramassis de textes importés notamment de France ensuite traduits, vaguement adoptés par des parlementaires aux ordres et publiés comme loi. Or, ces textes ne sont pas adaptés à notre société, car dès le départ ils ne lui sont pas destinés. Dès lors, on voit que; d’un tribunal à un autre bien que distants que de quelques kilomètres, mais pour le même motif de poursuite, ces tribunaux rendent des décisions différentes. Cette incohérence est inhérente à l’absence de toute concertation lors de l’élaboration de la politique pénale d’une part, et qu’actuellement un haut responsable veut dicter sa loi à un peuple dont il ignore totalement le mode de fonctionnement, pire encore, qu’il soupçonne de tous les maux. En effet, l’analyse du parcours de Monsieur GAID SALAH, montre que ce dernier s’était engagé dans l’ALN très jeune, mais pas comme combattant de l’intérieur en symbiose avec la population civile qui a souffert de l’armée coloniale à côté de l’ALN. Cette souffrance est étrangère à GAID SALAH, du fait que; lui était en Tunisie pendant que ; des combattants de l’intérieur libéraient le pays avec l’aide du peuple civil avec qui ils partageaient le combat. Outre que GAID SALAH n’ait cultivé aucun lien de complicité avec le peuple de l’intérieur, à l’indépendance il entra dans une Algérie dévastée par la guerre comme serviteur de l’armée des frontières pour prendre le pouvoir et s’imposer par la force. La culture de nationalisme de GAID SALAH est différente de celle du nationalisme de l’Algérie profonde, qui a mis son organisation ancestrale ( Djemaâ, âarouchia, les sages, zaouaia etc …..) au service de l’ALN, in fine donc au service de la révolution Algérienne. Après l’indépendance, GAID SALAH élément de l’armée des frontières est devenu un membre de l’ANP vivant en autarcie, car comme tout militaire sa vie est en isolement dans une caserne loin des préoccupations du peuple. Cet isolement constitue un obstacle pour l’édification d’une quelconque symbiose nécessaire pour la compréhension et l’évolution de notre société d’aujourd’hui. Or, il est impossible à un dirigeant quelconque de rassembler les ingrédients nécessaires à diriger une société (pays) sans communion avec le peuple de cette société, et fatalement c’est la fracture à laquelle on assiste depuis quelques mois. Résultat des courses, on assiste à une dichotomie totale entre un pouvoir incarné par un haut responsable étranger à la société qu’il veut guider. A partir de cette analyse, on peut trouver des solutions pour l’inadaptabilité du droit pénal à notre société, notamment ces affabulations autour de l’unité nationale, le morale des troupes, l’emblème national. Ce sont des fantasmes qui nourrissent l’esprit d’une catégorie de dirigeants, qui trahit leur pensée. En réalité, ils ne font pas confiance au peuple, car ils ne l’ont pas fréquenté donc ils ne le connaissent pas. Ces articles du code pénal, sont utilisés pour terroriser psychologiquement et collectivement la société. Qui pourra imaginer qu’un quelconque Algérien, qui vient des profondeurs de la société, puisse oser porter atteinte à l’emblème national, au morale des troupes ou à l’unité national. Rien que d’envisager à une telle hypothèse, signifie que l’auteur d’une telle pensée est étranger à notre société, et ne pourra pas la servir, pis encore, toute tentation dans ce sens sera accompagnée d’une moins moins-value à coup sûr.

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