Pourquoi il ne faut pas s’en prendre aux partisans de l’élection présidentielle

Bengrina élection présidentielle
Manifestation pro-élection à Alger-Centre. PPAgency

Par Kaddour Naïmi – On constate ici et là de la part des opposants à l’élection présidentielle des expressions de mépris, des insultes à l’égard des partisans de la présidentielle. Certains les huent ou les chassent de l’endroit où ces partisans des élections manifestent.

Ce genre de comportement est-il compatible avec le principe démocratique dont se déclarent les opposants à ces manifestations de soutien à l’élection présidentielle ? Si les antidémocrates emploient systématiquement la règle «la fin justifie les moyens», des démocrates authentiques ne doivent-ils pas se conformer absolument à la règle contraire, à savoir que les moyens doivent refléter la fin ? Autrement dit, que vouloir la démocratie exige l’emploi de moyens démocratiques ? En l’occurrence, en quoi consistent-ils ? A respecter que des citoyens expriment librement leurs opinions contraires à celles du Mouvement populaire. Autrement, on est dans un comportement dictatorial.

Ajoutons que maltraiter en paroles ou, pis encore, en actes ces partisans de l’élection présidentielle dénote un manque de conscience sociale. En effet, parmi ces partisans certains sont, bien entendu, des bureaucrates du système oligarchique dominant. Mais d’autres sont des citoyens ordinaires mais dépourvus de la conscience leur montrant qu’ils sont, eux aussi, des opprimés, mais ne s’en rendant pas compte, car aliénés idéologiquement. Qu’on les traite de «tubes digestifs ambulants», de «cachiristes » et autre prouve uniquement que l’auteur de cette accusation ne comprend rien aux mécanismes de l’oppression sociale. En effet, est-il conséquent de mépriser et d’insulter des personnes conditionnées à agir contre leur propre libération, ajoutant ainsi au mépris des oligarques celui des démocrates ? En outre, est-ce la haine qui peut faire prendre conscience à des citoyens ordinaires que la position choisie par eux est une erreur, au détriment de leurs intérêts réels ? Ajoutons ceci : tout citoyen a le droit imprescriptible d’exprimer publiquement et pacifiquement son opinion, quelle que soit sa nature.

Il est vrai que le surgissement des partisans de l’élection présidentielle risque de créer des tensions et divisions au sein du peuple. Cependant, ce phénomène est caractéristique de toute démocratie authentique. Et celle-ci exige le respect du choix minoritaire, quitte à le mettre en question mais uniquement par le débat et la manifestation pacifiques, tant que le choix minoritaire s’exprime de manière pacifique.

Importance de la confrontation des idées

Mais voilà l’aspect positif, à savoir exploiter. D’une certaine manière, la présence dans l’espace public des partisans de l’élection présidentielle offre l’occasion aux membres du Mouvement populaire de les connaître et, par la discussion, de vérifier la validité des choix des uns et des autres. Aux plus conscients et honnêtes citoyens de convaincre leurs compatriotes de leur erreur. Et si les premiers n’y réussissent pas, qu’ils s’en prennent non pas aux seconds, en les accusant d’imbécillité et de traîtrise, mais à leur propre incapacité de convaincre.

N’est-il pas plus indiqué de faire coïncider le but démocratique (respectant l’opinion contraire) et émancipateur (donc désaliénant) avec des moyens de même type ? En l’occurrence, concernant les citoyens partisans de l’élection présidentielle, ne faut-il pas s’efforcer le plus possible à créer avec eux une discussion, un dialogue, un échange de points de vue ? Et, pour y parvenir, ne faut-il pas d’abord laisser parler et entendre les opinions adverses, et uniquement ensuite savoir en démontrer l’erreur ? Qu’on le veuille ou pas, là est le principe de la démocratie, et il est fondamental de le respecter dans toutes les circonstances où la confrontation se manifeste, non par la violence mais uniquement avec la manifestation publique, la parole et les idées.

Certes, la confrontation verbale est difficile, d’une part, parce que l’on s’adresse à des citoyens conditionnés (matériellement et idéologiquement) et, d’autre part, contrôlés par des «accompagnateurs» qui les manipulent. Sans oublier la pression émotionnelle qui fait parler tous à la fois, en n’y comprenant rien et en laissant chacun sur ses positions. Changer les choses exige le maximum de maîtrise de soi, d’intelligence et de respect de l’opinion d’autrui, quelle que soit sa nature. Et plus celle-ci est inacceptable, plus il est indispensable de l’affronter avec mesure et intelligence, car il s’agit de désaccords entre citoyens, parfois même entre des opprimés dont certains, par conditionnement, ignorent leur oppression.

Le respect du choix d’autrui et le recours au dialogue pour en examiner le bien-fondé ne sont-ils pas la seule manière pour des démocrates authentiques de manifester la valeur, d’une part, de la démocratie et, d’autre part, de leurs idées ? Si les dictateurs et les totalitaires visent uniquement à vaincre, en recourant à tous les moyens jusqu’à l’emploi de la violence (verbale d’abord, ensuite physique déguisée ou directe), les démocrates réels, eux, ne doivent-ils pas se soucier uniquement de convaincre et de vaincre uniquement par la confrontation pacifique des idées en matière de liberté, d’égalité et de solidarité sociales ?

K. N.

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Comment (35)

    Anonyme
    24 novembre 2019 - 8 h 59 min

    Quand on refuse un échange contradictoire et un un débat honnête c’est qu’il y a une manipulation qui veut s’imposer quelque part, par un moyen ou un autre.

    Dimitri
    20 novembre 2019 - 10 h 47 min

    Ya Momo, Nighak kdhouk igougueule.

    A mounage la mémoire nous joue des tours ce n’est plus une question d’érudition ou de culture. Je n’ai pas l’Alzheimer mais je t’avoue que j’ai quelque pertes parfois. C’est l’âge. Et je te souhaite d’avoir ma mémoire quand tu auras atteint mon âge, car vu ta culture de poisson rouge tu aurais des problème à retenir ton adresse.

    Waamma ba3d !

    Le sujet c’était quoi ? l’ORTF ou Céline ? je ne sais pas quand l’ORTF a disparu avec précision , même maintenant que tu essaies de m’attraper par là et je t’avoue que si ça devait manquer à ma culture , je m’en passerai. Ceci dit je t’avoue que dans ma mémoire en 1970 L’ORTF n’avait pas encore disparu, parce qu’ en 73 j’étais en France chez mon père zimmigri et elle existait encore. Mais si on m’avait posé la question j’aurais pu me tromper d’une année ou deux . Ceci est valable aussi pour la mort de Céline.

      Momo
      20 novembre 2019 - 11 h 54 min

      Bon tu n’as pas compris et tu m’en donnes les raisons . Je n’insisterai pas plus.
      …si tu veux faire un effort de ton côté , il y a sur YouTube une dizaines de vidéos. Certaines sont radiophoniques ne les regarde pas concentre toi sur celles qui sont filmées. Avance ta vidéo jusqu’à la 6e minute ça t’évitera de te les taper en entier. Tu dis que tu aimes Céline mais sait-on jamais surtout qu’il se répète pas mal.

        Dimitri
        20 novembre 2019 - 12 h 59 min

        J’ai vu la vidéo . Entre nous c’est lui qui est lourd ! Mais ne confond pas l’homme et l’écrivain . Certains sont en tant qu’écrivains immenses. En tant qu’homme de véritables crapules. L’inverse est vrai aussi. Céline est sans doute le plus grand écrivain de son siècle . En tant qu’homme c’est une autre affaire. Mais cela ne l’a pas diminué à mes yeux , j’ai tout de même une certaine empathie pour lui malgré tout le mal qu’on a dit de lui. Il y a un grand chanteur chez nous que je ne citerai pas parce qu’il s’agit du grand Ait Menguelète : en tant que chanteur il est immense , en tant qu’homme totalement inintéressant.( l’as-tu vu chez France 24 ? Atezred la vraie lourdeur) . Après, après , il y a le lien , du lecteur à l’oeuvre, sa propre culture , son propre vécu, son lien avec le sujet . Son imaginaire. Mais j’ai l’impression que je peux mieux comprendre Céline que toi , parce que tout simplement moua , je ne suis pas du tout un héros . C’est sans doute la raison pour laquelle je ne suis pas emballé pour le Hirak et pour laquelle je pense que si tu aimes Céline c’est parce que tu ne l’as pas bien compris.

        Pour le reste , je ne fais que plaisanter !

          Momo
          20 novembre 2019 - 13 h 28 min

          ö crois-moi, j’ai très bien compris Céline. Et je n’aboierai jamais avec les chiens qui l’ont pourchassé toute sa vie. On lui reprocha ses accointances avec Pétain. Céline a expliqué sa position de mille et une façons. Mais les censeurs ne l’entendaient pas de cette oreille. Il fallait le détruire mais ils n’en sont pas arrivés. Il est devenu un héros malgré lui.
          Maintenant pour revenir au Hirak, les partisans de ce système ont créé une scission parmi le peuple dont les kabyles en font les frais. Si maintenant toi, kabyle, tu te mets à lancer des fleurs à nos ennemis (et L’hadi en est un, relis bien ses posts) alors on est cuit l’ami.
          Sans rancune.

    Karamazov
    19 novembre 2019 - 15 h 42 min

    Ya Momo,

    C’est ça, t’as demandé a dadak Gougueule pour qu’il te splik Céline que tu avais invoqué comme une référence académique pour me tacler !

    Céline est l’un de mes écrivains préférés , je peux me vanter d’avoir lu et relu plusieurs fois tous ses romans , et tous ses pamphlets ! Mais franchement je ne vois pas où tu vas chercher ta doc sur Céline! Céline le plus misanthrope des écrivains, anar de droite , limite facho, complètement collabo ,populaire ? Il va planquer ses lingots au Danemark pendant que son pays brûlait et tu le prends pour Ché Guevara ?

    Céline proche du peuple , c’est ce qu’il a trouvé comme réponse quand le gotha l’a banni :

    « Encore mes rancœurs !… vous m’excuserez d’un peu de gâtisme… mais pas tellement que je vous lasse !… moi et mes trois points !… un peu de discrétion !… mon style, soi-disant original !… tous les véritables écrivains vous diront ce qu’il faut en penser !… et ce qu’en pense Brottin !… et ce qu’en pense Gertrut ! mais l’épicier ce qu’il en pense ?… voilà l’important !… voilà ce qui me fait réfléchir !… »

    « son style nonchalant qui va chercher les mots dans le trésor mémoriel populaire. » Mon luc ! C’est sans doute pour le peuple qu’il écrit ? Il est inaccessible au populeux a lghidha! té vouala un extrait de » d’un château l’autre » qui constitue le premier tome de sa trilogie allemande avec « Nord et « Rigodon », que j’ai sous mes yeux : » pris au hasard, mais les trois romans sont du même tonneau :
    « … je pense ce qu’ils ont !… securit! Madame !… assurances vacances !… Je ferai un Pozman devant chez Dreyfus ?… que je suis brimé ? Que j’ai pas même le salaire-balai ? ils comprendraient pas !… balai chez Dreyfus ! Sécurit ! Securit ! Vacances ! Assurances ! » Plus de 300 pages rien que de ce jus-là. C’est un langage populaire ?

    Mais ya Boundyou ! Tu ne comprends donc pas que c’est à cause de molosses comme toua qui voudraient
    qu’on ne voie le monde qu’avec leurs yeux que toute la planète s’en fiche de ton Hirak, alors que tous les médias sont braqués sur ce qui se passe en Bolivie , à Hong kong, au Liban , en Irak !

    Et, pour ta gouverne, je ne souhaite pas l’échec au Hirak. Je suis tout simplement convaincu qu ‘il ne donnera rien. Et combien même il donnerait quelque chose la vie ne serait- pas joyeuse avec des molosses comme toi à la barre !

    50 Pouces en bas contre Lhadi et 43 en haut pour toi: Si elle est pas jouli lingiri de demain !

      Momo
      19 novembre 2019 - 17 h 52 min

      Ya si Dimitri, toi qui connais Céline comme ta poche , je t’invite à visualiser une de ses interviews donnée à l’époque ( au début des années 70) à un journaliste de l’ORTF. Elle est sur YouTube. Juste pour l’entendre parler des. Lourdauds de ton acabit.
      Maintenant , tu me ds que je me sers de Google pour puiser mes références littéraires, sache ya petit prétentieux qu’il n’y a pas une seule ligne de prose que je n’ai lu entre le début du 18ème siècle et la moitié du 20eme siecle. Je pense que tu es mal tombé.

        Dimitri Karamazov
        19 novembre 2019 - 18 h 41 min

        Début des années soixante dix ? C’est une interview posthume ? Nighak kdouk i Dadak Gougueule !

          Momo
          20 novembre 2019 - 2 h 31 min

          Karamazov, j’avais pondu une réponse pour t’expliquer pourquoi j’avais daté la date de décès de Céline de 1970 et j’ai associé ORTF qui n’existait pas pour te piéger et pour te faire prendre conscience que si je piochais mes références dans Google, j’aurai fourni la vraie date de décès. Et ca a marché. Tu as sauté les 2 pieds joints dans la trappe. Ceci est pour la mise au point.
          Mais je reviens à Céline, toi , fin connaisseur de ce grand écrivain tu mettais en doute une expression que je lui ai empruntée. Pour toi qui as tout lu et entendu de Céline cela ne pouvait t’y échapper et surtout que je te fasse offense. Alors visualise cette délicieuse vidéo . Et si tu n’aimes pas va directement à la 6e minute et écoute bien
          https://www.youtube.com/watch?v=wb_ZA_ZwRxA

        Dimitri Karamazov
        19 novembre 2019 - 18 h 46 min

        Début des années 70 ???? C’est une interview posthume ? Nighak kdouk i dadak Gougueule  nagh Youtub !

        Aaaaah ! Laisse donc tomber Céline , c’est un affreux jojo mais immense écrivain ! Sauf que tu le confonds avec Zizik Mouloud Feraoun qui lui est un écrivain populaire à ta portée : « je me souviens comme si cela datait d’hier de mon entrée à l’école , niniannia que je suis pôvre niianiania , snif snif ! »

        Tu confonds Bardamu et Fourroulou ! Vas donc lire les buttindeguerristes qui eux respectent les règles d’écriture au point d’être barbants à mourir d’ennui.

          Momo
          19 novembre 2019 - 21 h 42 min

          Wallah ya si Dimitri tu as fait travailler mes zygomatiques après une légère déprime à écouter Dadak Gaid parler de l’engouement du peuple pour les élections.
          J’arrête là ma digression et reviens à l’objet de mon hilarité .
          Wallah Ya Dimitri que je riais en
          marchant en lisant ton post à tel point que j’ai eu peur que les gens me prennent pour un disjoncté .
          Yarham al waldinik iniyed Kane mathasiid laakal nagh thkhoussad chwit?
          Je t’ai mis la date de 1970 et ORTF Mais tu n’as pas vu le piège. Tu as foncé droit dedans un mufle pour me dire que c’était une interview posthume. Toi qui pense que ma culture se limité à Google, tu ne t’es pas demandé que si c’était le cas, je t’aurais donné sa vraie date de décès. De plus l’ORTF n’existait pas. hahahahahahahaha!
          Mais bon passons. Tu vas finir par devenir mon ami je le sens.
          Par contre je ne vais pas t’oublier. En rentrant chez moi j’irai te chercher le lien de la vidéo et je te l’enverrai. Promis juré. Ça te permettra d’actualiser tes connaissances sur le grand Ferdinand.
          Sans rancune Dimitri . Enterrons la hache de guerre mais manquer de respect à Da L’mouloudh, Impardonnable!

      Momo
      19 novembre 2019 - 18 h 58 min

      Ah ! J’avais oublié de te demander un petit service. Puisque je n’arrive pas à comprendre la prose de L’Hadi dont tu sembles être un fervent admirateur, je te prie de bien vouloir faire la traduction de ses posts futurs dans ta langue vernaculaire. Ce sera plus facile à digérer malgré tout. Ipicitou!

        Dimitri Karamazov
        19 novembre 2019 - 20 h 35 min

        Non , comme tu as lu Céline chez Twitter ou roqyé par le marabout de ton village , demande- leur de te le traduire en fragments ou en versets !

        Lhadi n’écrit pas pour des gueux comme toi, il s’adresse directement au gotha des sachants-sachoir !

    Bibi
    19 novembre 2019 - 11 h 23 min

    Ne pas les maltraiter!!!!!
    Par contre séparer le bon grain de l’ivraie…..

    Karamazov
    19 novembre 2019 - 11 h 03 min

    « Parlant de goût, je ne suis ni Gaid Salah, ni Général Caniche ».

    Pas touche à Sainte -Nitouche , yek ? Momo yesghathid l »hal. Lui il est susceptible. Il aime donner des coups mais pas qu’on les lui rende , …

    A ce que je vois tu n’as même pas épargné L’hadi , pourtant le plus serein et le plus cordial parmi nous. Les molosses du Hirak sont encore plus hargneux et féroces que les mouches du pouvoir .

    Tu penses pouvoir deviner qui se cache derrière les pseudos à partir des posts des commentaire ou des réflexions qu’ils balancent à chaud à propose de tout et de n’importe quoi. La moindre coquille , la moindre faute de frappe , est un signe pour toi.

    A part quelques grammairiens et quelques anciens qui peut écrire sans fautes aujourd’hui ? Les contributeurs les plus attentifs quand il s’agit d’articles redeviennent des commentateurs comme nous dès qu’ils s’agit de donner leurs vrais sentiments ou de répondre du tac au tac à des commentaires qui les ont quelque peu égratignés.

    Je ne suis personnellement pas un littéraire et je ne fais pas trop attention à ce que j’écris le plus souvent avec une vielle tablette récalcitrante qui n’en fait qu’à ses circuits . Sans parler du correcteur automatique qui comme toi joue les érudits.

    Au temps du PowerPoint (diaporama) qui nous dispense presque du discours et de l’écrit . Dans mon métier , il m’arrive parfois de donner des conférences : pas plus de 20 minutes, allez à l’essentiel, me dit-on: pas de discours, pas d’allégorie ! Et encore, quand on nous demande d’être physiquement présents, sinon le PowerPoint à télécharger sur le site suffit.

    Dans un futur lointain le langage comme interface audio sera inutile, on communiquera comme les plantes, chimiquement et par des ondes de cerveau à cerveau et peut-être même de neurone à neurone. Tu trouveras ,ya momo,
    du savoir injectable ,en comprimés et même,si tu préfères, en suppos . Tu pourras ainsi t’enfiler tout Céline , Balzac, ou Dostoïevski, d’un trait sans déranger ton petit cerveau.

    Et toua tu est là à guetter la faute ou la coquille.

    Alors, contente toi de répondre à l’écrit et cesse de t’attaquer à la personne !

      Momo
      19 novembre 2019 - 13 h 44 min

      Karamzaov, je pense que tu délires . Je n’ai parlé ni de grammaire, ni de vocabulaire, ni d’orthographe. Je m’en fous royalement au fond.
      Je te reprochais seulement de t’attaquer sournoisement au hirak en utilisant un idiome parigo-banlieusard des années 80 pour mieux faire passer ton message. Et je te trouvais lourdaud au point où j’ai appelé Céline à la rescousse.
      En effet, l’écrivain hors pair qui écrivait comme il parlait et qui de ses écrits jaillissaient des images et des scènes à nul autre pareil, s’est fait longtemps reprocher son style nonchalant qui va chercher les mots dans le trésor mémoriel populaire. Il répondit à ses contradicteurs dont tous ou presque étaient les écrivains sartriens et camusiens de cette époque en leur disant qu’il les trouvait lourd. Et cela me plut et cela me plait encore!
      Pour le reste, faire des fautes quand on écrit des posts est presque normal surtout avec des iPhone qui en font à leur tête. Vous écrivez sans faire attention un mot puis le correcteur, choisit pour vous un autre mot .
      Donc faire des fautes ou avoir des coquilles dans son post ne gène pas, ne m’oblige pas et ne me regarde pas.
      Quand à l’Hadi que tu sembles défendre. Tu peux le trouver commode et même un brin gentil et presque courtois. Moi je le considère comme un roublare, comme un mercenaire qui offre sa plume pour aider ce système, comme un réactionnaire qui essaye de saborder le hirak en mettant le doute dans l’esprit des gens. Il s’y prend mal car avec ses tournures de phrases incompréhensibles et ses boursouflures. Le plus intelligent ne comprend rien et le plus bête encore moins. Donc il brasse du vent. Le combat que je mène contre ces dhoubabs continuera insha allah jusqu’à la victoire finale.
      Afous dagfous atsidnawi insha Allah. Moulach Assa dhazekka.

    Ayweel
    19 novembre 2019 - 8 h 35 min

    À chaque nation ses héros et ses traitres. Aux yeux des uns les héros ne sont que des traîtres et aux yeux des autres les traîtres n’étaient que des visionneurs qui ont vu juste et le meilleur pour leur patrie. Entre les héros qui ont rattaché notre pays à l’orient comme on rattache la calèche poubelle à un âne et les traitres qui voulaient que notre patrie reste rattaché aux gaulois, entre ces deux, qui a tord et qui a raison????. De l’orient afflux des dollars financent les armes de nos destructeurs et vers les Gaulois un afflux de notre jeunesse pour fuir la misère digestive, morale et culturelle. Entre les héros et traîtres d’hier et les héros et traîtres d’aujourd’hui qu’elles est la différence??? Et à chacun ses propres serviteurs. Le seul et éternel héros est la terre Algérie qui était, elle l’est et elle le restera pour l’éternité la seule héroïne, ni orientale ni gauloise mais nord africaine . Seul l’après 12 decembre nous dira qui, entre les hirakistes et les votistes, sont les harkistes. En attendant ce jour, un vrai citoyen démocrate, civilisé, doit écouter, donner son avis, essayer de convaincre en usant des moyens les plus pacifiques, même en face d’un citoyen démuni psychologiquement, physiquement, moralement, mentalement, scientifiquement et politiquement. Empêcher de force, physiquement ou verbalement un autre citoyen de se prononcer librement même faussement est un manque de culture démocratique.

      Anonyme
      19 novembre 2019 - 11 h 52 min

      Culture démocratique?
      On se fait imposer des élections par un chef d’état major des armées qui plus est, est le chef de la Iissaba 2 puis, on nous présente 5 larrons, tous membres de la Iissaba 1 et on nous dit d’aller voter parce que le vote c’est tout ce qu’il y a de plus démocratique?
      N’importe quelle personne qui raisonne, un tant soit peu, sait qu’aller vers des élections, dans ces conditions et dans ce contexte, c’est permettre à ce système de se redéployer et c’est se préparer à une guerre civile sans commune mesure avec les années 90.
      Et tu viens nous raconter que les traîtres ne sont pas ceux que l’on croit? Ya kho ahcham chouya.
      piyr ta gouverne, le FMI vient de dire dans un rapport publié hier que pour équilibrer son budget, l’Algérie aurait besoin d’un baril à 116$, soit le double de ce qu’il vaut sur le marché aujourd’hui. il va donc nous manquer 35 milliards de dollars pour boucler le budget de 2020.
      Il va donc y avoir du chômage à profusion et tous ceux qui étaient payés à ne rien faire ( e.gà l’Anem) vont se retrouver dehors.
      Les impôts des pauvres vont exploser car les riches ne payent pas d’impôts. Les produits de première nécessité se feront rares et coûteront plus cher. Les médicaments seront contingentés. La planche à billets a atteint ses limites car le trésor a déjà sur son dos l’équivalent de 60 milliard de dollars qu’Ouyahia a imprimés et que Bédoui a continués. Le gouvernement sera obligé d’aller vers l’endettement extérieur, moyennant des taux usuriers du FMI et du club de Paris.
      Nous avons besoin d’un environnement assaini qui va donner du courage au peuple pour accepter les souffrances à venir.
      Ce qui nous attend n’est pas rose et ce que nous refusons de faire aujourd’hui, nous serons obligés de le faire demain et de façon plus drastique, plus violente qu’à Dieu ne plaise!
      Un pouvoir incarné par de veules serviteurs qui ont été les maîtres d’œuvre de cette hécatombe
      ne peut générer que crise sur crise, augmenter la défiance du peuple et mener à la guerre civile.
      Tout ce tableau que je viens de décrire, nous a été légué par la Issaba1 et la Iissaba 2 veut en perpétuer les méfaits.
      Alors, regardons froidement où nous en sommes aujourd’hui et ce qui nous attend demain et agissons intelligemment. Le hirak a compris la complexité de l’équation. Il veut prendre les bons moyens pour repartir de bon pied. Ceux qui racontent des histoires lénifiantes comme L’hadi, Kahina et Anonyme et toute la lie algérienne vous mènent en bateau et vous réservent un avenir de sang et de larmes.
      Moi, je n’ai pas envie de pleurer mais d’espérer. Les algériens aussi.

        Momo
        19 novembre 2019 - 13 h 50 min

        Signe: Momo

    Karamazov
    18 novembre 2019 - 12 h 57 min

    Je n’en reviens pas de ce que j’ai pu lire dans l’article concernant cette charmante Dame qui suggérait l’ouverture de maisons closes pour parer à la péripatéticiennisation à ciel ouvert de notre société. Et c’est moua qui suis accusé de causer comme un turlupin alors que quand il s’agit d’eux lahya fi eddini.

    Là bas, ou plutôt ici , on titre : « Du devoir de sauver sa patrie du ridicule » et là ! « Il faut laisser le pouvoir nous enluquer et nous nous pourrions toujours crier au viol après  » . C’est pas ainsi que c’est dit mais sek safidir !

    Bof ! vous connaissez la pudibonderie ambiante : un coup on parle de lupanar , hachakoum, en long en large en diagonale , un autre: coïtus interruptus !

    Alors n’est-ce pas ce que voulait dire L’auteur de cet article que je ne nommerai plus tellement les chourfes caudines s’abattent sur mon qamum quand ma fourche a langué.

    Sous prétexte de la démocratie cette foupiasse ! Ah non ne censurez pas , c’était à la une de votre nourjal hier !

    Woulah ya si ! Pour une fois que ça m’avait pris de me soumettre aux règles d’écriture je me suis fait circoncire le bec , alouette !

    Je voulais dire doctement en respectant les règles d’écriture , que ce n’est pas ainsi qu’on rentre d’une mouta3ade avec un préservatif en guise de turban.

    Bon je reformule : On ne peut pas passer de la thèse à l’antithèse avec reniement. Si l’antithèse s’oppose à la thèse elle ne l’efface pas .

    Le Hirak était un mouvement totalitaire dans son essence même, c’est avec le tnahawga3isme qu’il a commencé , c’était son cheval de bataille et c’est toujours son credo.

    Or ici on refuse d’aller au bout de sa propre logique. On n’ose pas dire : le hirak a perdu , il doit maintenant laisser l’initiative au pouvoir en attendant de trouver une autre approche . Puisque le Hirak a raté , laissons le pouvoir s’autoréformer ou s’autodétruire , ou, aya disons-le : triompher  !

    Non , ce n’est pas ma position , parce que moua, j’ai été clair dès le début du mouvement.

    J’ai dit que sans révolution culturelle; sans critique radicale de la religion, sans renoncement à la rente , tout ce qui se fait-là n’est qu’onanisme et danse du ventre.

    Le Hirak courre là où il va et il y arrivera ,ipicitou !

      Momo
      18 novembre 2019 - 15 h 32 min

      Déjà qu’en français t’étais relou (le grand Céline a dit ‘lourd’ mais en verlan tu fais franchement
      ringard. Les gens sont passés à autre
      chose, depuis que Mitterand s’en est allé manger les pissenlits par la racine.
      Ya si karamazov, t’as rien d’une âme russe et Alger n’est pas St-Petersbourg.
      Ici, le hirak te dit trêve d’insolence. Nous sommes sortis pour vaincre le Lock Ness, ce ne sont pas les flagorneries d’un Dimitri (nwadaynin) qui va nous faire douter de nous-mêmes. Et vlan sur le bec!

        Karamazov
        18 novembre 2019 - 16 h 53 min

        Insolent , je veux bien et j’assume. mais ce n’était ni du verlan ni du loucheben, ni de l’argot : tout le monde l’aura compris , sauf toi Einstein évidement .

        Franchement tu n’as trouvé que Céline le plus vilipendé pour son anti-académisme qui a été critiqué par les tenants du puritanisme langagier pour son style , et dont on disait qu’il ne savait pas écrire en français.

        Voici pour toi sa réponse à tous ces raffinés :

         » Le monde est plein de gens qui se disent des raffinés et puis qui ne sont pas, je l’affirme, raffinés pour un sou. Moi, votre serviteur, je crois bien que moi, je suis un raffiné ! Tel quel ! Authentiquement raffiné. Jusqu’à ces derniers temps j’avais peine à l’admettre… Je résistais… Et puis un jour je me rendis… Tant pis !… Je suis tout de même un peu gêné par mon raffinement… Que va-t-on dire ? Prétendre ?… Insinuer ?… Un raffiné valable, raffiné de droit, de coutume, officiel, d’habitude doit écrire au moins comme M. Gide, M. Vanderem, M. Benda, M. Duhamel, Mme Colette, Mme Fémina, Mme Valéry, les « Théâtres Français »… pâmer sur la nuance… Mallarmé, Bergson, Alain… troufignoliser l’adjectif… goncourtiser… merde ! enculagailler la moumouche, frénétiser l’Insignifiance, babiller ténu dans la pompe, plastroniser, cocoriquer dans les micros… Révéler mes « disques favoris » … mes projets de conférences… Je pourrais, je pourrais bien devenir aussi moi, un styliste véritable, un académique « pertinent ». C’est une affaire de travail, une application de mois… peut-être d’années… On arrive à tout… comme dit le proverbe espagnol : « Beaucoup de vaseline, encore plus de patience, Eléphant encugule fourmi. » Mais je suis quand même trop vieux, trop avancé, trop salope sur la route maudite du raffinement spontané… »

        Tu na’s pas compris a izem ta3richt qu’il y a une ligne éditoriale et des figures imposées et que je n’ai pas toutes les licences langagières, tout simplement .

        Mais bien sûr si c’était pour tresser des lauriers ou pour chanter des glorioles à ton Hirak, tu m’aurais trouvé à ton goût.

          Momo
          18 novembre 2019 - 21 h 24 min

          Parlant de goût, je ne suis ni Gaid Salah, ni Général Caniche.

        Anonyme
        19 novembre 2019 - 15 h 02 min

        Vaincre le monstre du lock ness…hihihi , tu l as trouvé il existe? Je savais bien que tu nous mener en barque dur le lac lol …donc un grand mensonge et faux combat hihihi mystère et boules de gommes?

          Momo
          19 novembre 2019 - 22 h 16 min

          Hihihi hihan hihan. C’est difficile de faire naître des images dans ta tête d’équidé repu à l’avoine.
          Le Lock Ness c’est l’image qui colle le plus à ce système . On croit le voir, finalement il
          disparaît dans les flots et il ne meurt jamais.
          C’est l’arlesienne quoi! Mais ça aussi, ça ne te diras pas grand chos, je présume .
          La hawla wala qawata il l’a billah!

          Anonyme
          20 novembre 2019 - 11 h 08 min

          Au moins l équidé sert à quelque choses aux taches pénibles mais toi à part nous endormir avec tes histoires à dormir debout prend d autres images dans ce cas et pas des choses qui ont fait fantasmer des imbéciles ou des farfelus . …combattre le lock ness bidon ton image sérieux prd un autre exemple ….t aurai pu mieux trouver franchement que nous raconter des histoires rocambolesques et faut arrêter de nous mener en barque c est tout ….encor un révolutionnaire du net qui prend les gens pour des moutons brouteurs d herbes et suiveurs . … à d autres et surtout pas à l équidé mangeur d avoine que je suis …. c est mieux que d être un mouton sans cervelles qui suit le troupeau … allez va me dessiner moi un mouton stp …bidon ton image pour finir sur le monstre du Lock Ness . .sinon ca m aurai pas interpellé ?

    Karamazov
    18 novembre 2019 - 11 h 51 min

    (…)

    Hélas, c’est tout contrit que je reviens vers vous pour faire « mon » autocritique, comme dans les plus rigoureux des régimes totalitaires . Ici on parlait de démocratie yek ? et C’est K.N qui plaidait pourtant pour la liberté d’expression ? Non ? Mettez donc tout ça sur mon compte ?

    Hélas j’avais raté mon pokié loké comme vous l’aviez sans doute remarqué.

    Pour comprendre le problème il « m’a » fallu entreprendre une régression .

    Car je peine à revenir de « mes » moments d’égarement du début du Hirak. En ces moment-là, foudroyé par une soudaine illumination j’avais abjuré mon sens critique et j’avais pris mon bâton de pèlerin et mon clavier pour resquiller dans le cortège des apôtres du mouvement messianique et pour lui faire une théologie. Et depuis quelques jours je ne sais pas comment en sortir sans abjurer « ma foi » en ce mouvement sans me dézinguer les neurones qui m’ont fourvoyé.

    Et pourtant ils étaient là Zaatar et Abou Stroff, pour me dire que ce mouvement ne saurait hélas augurer rien de positif. Pour la bonne raison que les conditions matérielles d’une révolution n’y étaient pas , même si toutes celles d’une jacquerie, d’une révolte, d’une boursouflure, elles , y étaient toutes réunies. Ils m’avaient expliqué qu’aucun bouleversement social, culturel, philosophique, scientifique, économique, climatique, géophysique, n’a affecté notre société pour s’attendre à une révolution. Bien au contraire notre société est partie dans l’autre sens vers le moyen-âge pour un aller simple.

    Et là forcé par l’évidence je me vois dans l’obligigation de détricoter mes illusions et mon engouement pour le Hirak et je m’afflige de son comportement que je considère comme une déviance à son esprit profond, sans autocritique et sans même boire ma coulpe, jusqu’à la lie. Au contraire je vous reviens comme un puceau de mes moutra3ades du coté du Hirak.

    Or notre société est une société totalitaire qui n’a jamais toléré un contre-chant .

    Au lieu d’un sursaut dialectique pour sortir de la distorsion où je m’étais enfermé , je me suis écartelé, dans mes contradictions.

    Maintenant , ne sachant comment me faire pardonner ma complicité , j’ai décidé de m’acquérir une nouvelle conscience pour sortir le Hirak du dermier où j’ai aidé à l’enfermer .

    Non je ne lâche pas le Hirak , au contraire je le sauve de lui-même pour lui éviter une autodestruction.

    Momo
    18 novembre 2019 - 11 h 28 min

    Georges Bernanos disait: ‘Ce sont les démocrates qui font la démocratie et ce sont les citoyens qui font la république ‘.
    Entendons-nous bien, la citoyenneté est la base de tout . Elle est l’infrastructure sans laquelle rien n’existe. L’Algérien n’a pas tous les attributs de la citoyenneté. Il se bat aujourd’hui pacifiquement pour les acquérir. La Démocratie est la superstructure. C’est le mode opératoire idoine pour régir les rapports entre citoyens.
    Si l’infrastructure n’existe pas la superstructure n’existera pas plus.
    Donc arrêtons les paraphrases et restons droits dans nos bottes. Nous combattrons pacifiquement tous ceux qui nous empêchent de devenir des citoyens. Il n’y a pas de scrupules démocratiques à avoir avec des anti-démocrates primaires.

    Karamazov
    18 novembre 2019 - 11 h 10 min

    Un jour à la fin d’une réunion de la Djemâa , là-bas chinou, les vieux finirent la séance par ces mots : « awar jahène w’araw nagh ». Que Dieu évite la dépravation à nos enfants. Alors une jeune demandât la parole et dit : ne devrait-on pas plutôt dire: « awar jahène lwaldine » ? que dieu évite la dépravation à nos parents ?
    Parce que s’agissant de jeune il y a encore des chances de les récupérer, mais vous, si ça vous arrivait qui pourra vous convaincre ,  ?
    (…) Sur le plan purement analytique, (…) pour comprendre le problème dans sa globalité, j’ai dit pour comprendre le problème seulement et non pour le dépasser, pour comprendre le problème il faut tenir compte de sa globalité , donc du fait que le Pouvoir et le Hirak sont deux entités irréductibles et inconciliables persistantes aussi archaïque l’une que l’autre, interdépendante , l’une ne va pas sans l’autre : l’une ne va pas partir sans l’autre , pour parler clairement.
    (…)

    57
    18 novembre 2019 - 9 h 38 min

    OK je suis d accord avec s il agissait de condition normal dans des élections normales dans une démocratie mais on a a faire z des usurpateurs des voyous des corrompus jusqu’a la moelle ,, des candidats imposés ils sont traiter bien en dessous de ce qu il mérite, ils devrait être enchaîner a la mussolini,,,,, et bien non on est des civilisés et le mal vient d eux ,et c est la volonté du peuple qui fait loi faute de magistrat intègre
    et c est ça qu il faut expliquer

      Fawzo67
      19 novembre 2019 - 19 h 04 min

      Karamazov
      Corrigez moi Svp
      Jahène ca ne veut pas dire depravation
      Ça veut dire l’exil.
      Dépravation, c’est, assoufadj
      À moins que vous ayiez mal ecrit le mot
      Sur le plan phonétique

    lhadi
    18 novembre 2019 - 9 h 36 min

    Cette excellente contribution me donne un angle d’ouverture qui me permet d’entrer par effraction dans le château des marquis de la république des lettres mortes drapés de la bure dite d’opposition. Ce fil d’ariane permet de me mouvoir dans le labyrinthe. Avec lui, j’évite de me faire dévorer par le Minotaure car l’on découvre que ces opposants, dont certains de la vingt-cinquième heure, ont joué, chacun à sa manière, un rôle prépondérant dans la république des copains et des coquins.

    Il faut se défier des gesticulations de surface estampillées par les Don Quichotte qui veulent l’alternance sans alternative ; ce charlatanisme politique qui fait partie du lignage qui ne croît pas que la colère, le ressentiment sont mauvaises conseillères et que l’on peut, que l’on doit, préférer la raison, le bon sens, l’intelligence au service de l’action qui évitera sans aucun doute un avenir de sang et de larmes

    Le citoyen algérien que je suis ne fera pas partie des adorateurs, viciés par les passions tristes, qui décernent un brevet de patriotisme à des serpents qui disent parler pour le peuple afin de mieux l’envoyer à l’échafaud. La tache de ceux qui aiment leur pays autant que leurs parents est de ne rien céder à ces hommes malfaisants qui mettent toute leur énergie au service des furies de leur cerveau reptilien.

    Il est capital donc d’étouffer ces ennemis de la nation qui se drapent de la bure du nationalisme ; dans cette situation la première maxime de la politique que je préconise, est de conduire le peuple par la raison ; conséquence de la démocratie appliquées aux plus pressant besoins de la patrie.

    Démocrate, je suis comme la majorité silencieuse qui épouse la raison, l’intelligence, le débat, la discussion, la loi.

    Républicain, je veux la justice et la liberté, la liberté et la justice sans jamais sacrifier l’une à l’autre.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected]

      Momo
      18 novembre 2019 - 13 h 17 min

      ‘…Il est capital donc d’étouffer ces ennemis de la nation…’ . Si cette expression n’est pas le fruit d’un cerveau reptilien, alors, les mots n’ont aucun sens.
      Et pourtant, l’auteur de cette contribution te donna comme tu le dis ‘ un angle d’ouverture’ pour parler de ta vertu. Mais comme dit l’adage quand on chasse le naturel, il revient au galop et te voilà, simple muletier (Sancho Panca), en train de vomir tout ton fiel.
      Entre vous et nous, il n’y a pas de démocratie, ni de conciliabules. Ce sera un combat à mort pour que ce système n’advienne plus. Et s’il doit emporter dans son sillage toute la crapulerie de ton genre, Ce sera le prix du salut public.

    WATANI WATANI
    18 novembre 2019 - 8 h 18 min

    @ si kaddour naimi, tu parles comme si nous sommes dans une logique démocratique et que le HIRAK qui représente la majorité écrasante du peuple est devenu le bourreau de ces pauvres gens qui veulent des élections présidentielles imposées à partir d’une caserne. Le régime dictatorial c’est ceux que tu défends qui l’impose, et comment veux-tu que le peuple réponde à une dictature? Tu es dans la logique badissiste qui voulait qu’on attende que la France nous offre l’indépendance sur plateau comme elle a fait avec le Maroc et la Tunisie. La loi de la démocratie impose à la minorité d’accepter les aspirations de la majorité et aujourd’hui les partisans d’une élection présidentielle avec les risidus de bouteflika sont entrain d’insulter le peuple, pas le contraire .

    ABOU NOUASS
    18 novembre 2019 - 7 h 22 min

    @ Kaddour Naïmi :

    Si vous croyez que ces opposants aux élections essaient de les empêcher de force, vous vous trompez.
    La Révolution ne s’emploie pas avec les biceps comme le font les baltaguias , nenni , mais en les chambrant et c’est de bonne guerre.
    Vous voyez toujours le mal ya si Kaddour , et vous ne dites jamais que ces pauvres paumés qui cautionnent la feuille de route de l’état major et son chef sont payés en monnaie sonnante et trébuchante qui appartient
    à………TOUT le peuple algérien , oui , cet argent c’est celui du peuple.

    Et c’est tout simplement ceci que nous voulions leur faire comprendre , tout en vous informant que certains d’entre eux qui font de la contre révolution, sont apparentés à ces harkis qui ont pillé nos richesses.

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