Zoubida Assoul : «Le dialogue passe par des mesures d’apaisement»
Par Mounir Serraï – La présidente de l’Union pour le changement et le progrès (UCP), Zoubida Assoul, n’est pas contre le principe du dialogue avec le pouvoir pour faire sortir le pays de la crise qui perdure depuis plus de 10 mois. Mais elle le conditionne par des actes et actions préalables des dirigeants du pays qui vont vers l’apaisement de la rue et la facilitation de l’exercice.
Dans une vidéo postée sur sa page Facebook, en réaction à la vive polémique suscitée par son entretien au journal arabophone El-Khabar, Zoubida Assoul assure qu’il n’est jamais question pour elle de parler ou d’aller dialoguer au nom du Hirak, ni d’ailleurs d’accepter n’importe quel dialogue.
Précisant qu’il n’y a jusque-là aucune offre de dialogue lancée par le nouveau président de la République, Mme Assoul, qui fait partie du Pacte pour l’alternative démocratique (PAD), souligne que «le dialogue passe inévitablement par l’acceptation de toutes les mesures d’apaisement» exigées par le Hirak et son parti depuis mars 2019. Mais la présidente de l’UCP, qui a essuyé une avalanche de critiques, a vite démenti avoir déclaré son acceptation de dialogue avec le pouvoir.
Zoubila Assoul rappelle dans ce sillage les préalables posés en mars dernier pour le dialogue. Des préalables qui vont de la liberté de manifester à la libération totale de l’espace médiatique, en passant par la levée des entraves à l’exercice libre de la politique. Elle a rejeté l’organisation par le pouvoir d’une élection présidentielle le 12 décembre 2019 et demandé un «assainissement des textes constitutionnels.
M. S.
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