Les mobilisations populaires incapables d’offrir un projet émancipateur

Mouv déliquescence économique
Le Hirak ne peut pas offrir une alternative sociale fiable. D. R.

Par Mesloub Khider – «Religion, mœurs, justice, tout décade. La société se désagrège sous l’action corrosive d’une civilisation déliquescente.» (Anonyme, 1886). A la déliquescence économique succède la décomposition politique. En effet, depuis quelques années, la crise économique se traduit par l’instabilité politique, l’éclatement des partis traditionnels, le délabrement des institutions étatiques. Le paysage politique est totalement bouleversé, démantelé. Dans la majorité des pays, l’alternance bipartite traditionnelle entre gauche et droite, en vigueur depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, a volé en éclats. La scène politique est envahie par deux nouvelles formes de gouvernement : le populisme et le bonapartisme (1). Ces deux mouvements divergents mais complémentaires se proclament être au-dessus des classes, mais de manière différente.

Aujourd’hui, le néolibéralisme (responsable du krach de 2007-2008), depuis 1989 déclaré pourtant comme le système économique victorieux, et le keynésianisme social-démocrate (incapable de financer son Etat-providence), ce socialisme philanthropique des riches prédateurs, sont en crise. Ces deux courants idéologiques en putréfaction, produits du capital, tous deux longtemps encensés comme les horizons indépassables du capitalisme, ont failli dans leurs promesses politiques d’éradiquer la misère du monde, unique secteur (la misère) en pleine croissance. Sans conteste, les modèles économiques libéraux et socio-démocrates ont démontré leur faillite, ont été précipités partout dans la déconfiture, ont sombré dans la forfaiture par les mesures antisociales infligées au peuple réduit à survivre dans l’indigence et la flétrissure.

Corollairement, les classes dirigeantes patronales et étatiques sont décriées et discréditées. De même, les partis classiques gouvernementaux ont perdu leur crédibilité. Les cirques électoraux n’appâtent plus la foule moutonnière citoyenne devenue réfractaire aux spectacles politicards animés par des écornifleurs politiciens et des prestidigitateurs gouvernementaux démagogiques.

La crise politique est mondiale. Qu’il s’agisse de l’ébranlement total des Etats (Syrie, Soudan, Venezuela), de l’onde de choc du Brexit, de l’extravagante élection de Trump, ou bien de la résurgence de l’extrême-droite, des partis islamistes, du surgissement des Gilets jaunes et de l’irruption du Hirak (deux mouvements populistes), tous ces récents phénomènes politiques délétères ou contestataires traduisent la décomposition accélérée du système capitaliste.

Les médias et les politologues aux ordres, pour expliquer l’échec du système politique bourgeois incarné par la démocratie des riches, incriminent le «populisme», ce nouvel avatar de la politique, réincarnation d’un «fascisme» larvé, selon certains analystes primaires adeptes d’une vision policière de l’histoire. En effet, une large partie de cette secousse tellurique politicienne contemporaine est imputée à l’éruption «pestilentielle» du populisme.

En vérité, le populisme, sous quelque forme que ce soit, a toujours occupé la scène théâtrale politique. Mais, aussi longtemps que les vieux partis bourgeois officiellement établis pouvaient prétendre procurer de l’espoir (cette transaction chimérique du rêve avec la réalité), assurer une illusoire et éphémère prospérité induite par une croissance économique conjoncturelle, il a été confiné aux marges des jeux et enjeux politiques opérés dans les coulisses électorales. En outre, régulièrement, en période d’instabilité gouvernementale, il a été agité comme épouvantail aux fins de mobilisations citoyennes au profit des partis traditionnels «démocratiques», dans un climat d’hystérie d’union sacrée nationale pour assurer le triomphe des candidats du système.

Cependant, la configuration politique contemporaine s’est radicalement métamorphosée. Aujourd’hui, pour la bourgeoisie, le «populisme» est synonyme de la montée en puissance de forces alternatives «antisystème», menaçant l’espace politique lucratif qu’elle a depuis des décennies monopolisé et contrôlé. Au reste, ces forces populistes ne remplissent plus l’utile fonction d’agitateurs pestiférés de la politique. Elles sont devenues des formations agissantes auréolées de respectabilité politique, bénéficiant d’une opinion publique favorable, drainant un électorat en constante expansion, obtenant des scores électoraux enviables, raflant des villes longtemps monopolisées par les partis clientélistes bourgeois classiques.

Les forces populistes s’affirment partout dans le monde

En effet, après une longue stagnation économique, la montée des organisations populistes a revêtu plusieurs aspects politiques – le pendant du populisme dans les pays de confession musulmane est l’islamisme et l’irrédentisme.

En Occident, le populisme se décline en deux tendances situées sur les deux extrêmes de l’échiquier politique de la droite et de la gauche.

D’une part, le populisme de gauche (Podemos, Syriza, le Labour Party de Corbyn, le «socialisme» de Sanders, La France insoumise, etc.), issu de l’éclatement des vieilles organisations de la gauche traditionnelle, de la déliquescence des partis staliniens et socialistes. Ce populisme tente de canaliser le mécontentement grandissant des travailleurs par l’unique moyen pacifique du bulletin de vote pourtant massivement désavoué par les classes populaires, coiffé par un programme politique totalement inoffensif, ne remettant absolument pas en cause le capitalisme.

Ce populisme, en dépit de quelques éphémères succès électoraux obtenus notamment en Espagne, s’essouffle. De fait, son échec est inexorable, sa viabilité éphémère, sa fiabilité hypothétique.

D’autre part, le populisme de droite, récemment propulsé sur la scène politique à la faveur de la crise économique et de l’apparition de l’islamisme et du terrorisme islamiste en Europe. Ce populisme surfe sur la peur, instrumentalise le climat d’insécurité, la psychose du terrorisme, cultive la xénophobie.

Néanmoins, il ne faut pas déduire que le populisme remettrait en cause et affaiblirait la démocratie bourgeoise et son Etat. Le populisme s’intègre totalement dans le système dominant. En réalité, aujourd’hui, toutes les fractions de la bourgeoisie sont réactionnaires (populistes). Le populisme (comme autrefois le fascisme), comme expression politique, se rattache intégralement à l’univers idéologique de la bourgeoisie et s’inscrit pleinement dans la défense des intérêts capitalistes. Les partis populistes (islamistes, berbéristes irrédentistes, pour ce qui est de l’Algérie) constituent des fractions bourgeoises, des parties de l’appareil capitaliste d’Etat totalitaire, des composantes paupérisées de la société capitaliste en butte à une crise économique systémique. Ces populismes répandent l’idéologie et le comportement bourgeois et petit-bourgeois décadents : le nationalisme, le régionalisme, le racisme, la xénophobie, l’autoritarisme, le conservatisme ethnique, culturel et religieux, le communautarisme identitaire. Ils catalysent les peurs, expriment la volonté de repli sur soi, le rejet des «élites» – mais avec la convoitise lucrative de les remplacer.

Ainsi, la résurgence du populisme a bousculé le jeu politique traditionnel, avec pour corollaire une perte de contrôle croissante de l’appareil politique bourgeois classique sur le terrain électoral. Or, pour redorer leur blason, surtout pour sauvegarder leurs sinécures parlementaires et gouvernementales, les partis conventionnels tentent (vainement) d’atténuer l’impopularité de leur image moralement écornée en essayant de se présenter comme plus «humanistes» et plus «démocratiques» que les populistes.

De manière générale, le populisme est le produit de la décomposition du capitalisme. Il exprime l’incapacité des deux classes fondamentales antagonistes, la bourgeoisie et la classe ouvrière, à mettre en œuvre leur propre perspective – Guerre mondiale pour la bourgeoisie – seule solution pour le capital en crise lui permettant de renouveler un nouveau cycle de croissance après la destruction de millions d’infrastructures opérée par la guerre total comme lors de la Seconde Guerre mondiale, révolution pour la classe ouvrière pour en finir avec la barbarie capitaliste et sa condition de classe exploitée. Cette aporie politique a engendré un contexte sociologique de «blocage momentané» historique, un climat de «pourrissement sur pied» de la société, cristallisé par la fuite en avant où la lutte des classes s’enlise dans des escarmouches et non une guerre de classe frontale salutaire.

De toute évidence, dans cette actuelle phase de dégénérescence, la bourgeoisie n’est plus en mesure d’offrir un horizon politique susceptible de mobiliser et de susciter une adhésion à son projet de société en crise. Inversement, la classe ouvrière ne parvient pas à se reconnaître comme classe sociale pour soi, comme unique agent historique porteur d’un projet émancipateur, de par sa place centrale au sein de la production. Aujourd’hui, elle ne déploie aucun rôle politique décisif pour remplir sa mission historique. C’est cette réalité de crise qui a conduit à une paralysie historique, en termes de perspectives politiques. De surcroît, la faillite des régimes staliniens a amplement favorisé le reflux de la conscience de classe et l’effondrement du mouvement ouvrier. Elle a permis à la bourgeoisie mondiale de renforcer et de propager le plus grand mensonge du XXe siècle, à savoir l’identification du stalinisme au communisme. Et d’alimenter ainsi une énorme campagne de matraquage idéologique pour claironner la «faillite du marxisme» et la «mort du communisme», la «fin de l’histoire», le «triomphe définitif du capitalisme».

C’est ce qui a conduit au constat qu’il ne reste plus aucune alternative à opposer au capitalisme, aujourd’hui amplement démontrée par l’impuissance des mobilisations populaires incapables d’offrir un projet émancipateur, de concevoir une société alternative, donc de se structurer collectivement en vue de lutter consciencieusement contre le capitalisme, responsable de leur déchéance sociale, de leur paupérisation.

C’est dans ce contexte de recul du mouvement ouvrier, de désagrégation des partis socialistes maximalistes, des idéaux progressistes, d’amenuisement de la conscience de classe et du projet émancipateur, qu’il faut replacer la montée du populisme, des comportements antisociaux, de l’islamisme et des phénomènes irrédentistes (notamment berbéristes, pour ce qui est de l’Algérie).

L’effacement de la classe ouvrière de la scène politique, la désagrégation des partis d’obédience socialiste et communiste, l’effritement de la culture ouvrière, le déclin de la «morale» ouvrière, ont laissé les coudées franches à la bourgeoisie décadente et à son idéologie mortifère, aujourd’hui professée hystériquement par sa frange inférieure précarisée et paupérisée, la petite-bourgeoisie partout gémissante et agissante.

En conclusion, dans cette phase contemporaine caractérisée par l’absence de toute perspective politique émancipatrice, la défiance envers tout ce qui relève de la «politique» s’accroît. Phénomène favorisé par le discrédit des partis traditionnels de la bourgeoisie. De là s’explique le succès des partis populistes (islamistes, berbéristes) prônant comme instrument majeur de propagande le rejet des «élites», des politiciens corrompus, le séparatisme, mais toujours dans le cadre du maintien du système capitaliste – le Hirak constitue à cet égard un exemple de ce populisme incapable d’offrir une perspective révolutionnaire et une alternative sociale fiable. De là s’explique aussi le succès des idéologies réactionnaires : sentiment répandu de no future, l’explosion d’idéologies de repli sur soi, de retour vers des modèles réactionnaires archaïques ou nihilistes – en Algérie, l’islamisme et le berbérisme identitaire et irrédentiste reflètent cet infléchissement rétrograde.

«La décadence d’une société commence quand l’homme se demande : que va-t-il arriver ?, au lieu de se demander : que puis-je faire ?» (Denis de Rougemont).

M. K.

(1) Le bonapartisme est un concept marxiste qui désigne une forme de gouvernement bourgeois autoritaire, qui se place en apparence au-dessus des conflits de parti pour mieux maintenir un ordre menacé. La France de Macron s’apparente à une forme embryonnaire de gouvernement bonapartiste, de même la présidence de Tebboune intronisé par l’armée.

Comment (48)

    Omar Khayyem
    25 février 2020 - 9 h 11 min

    Cher ZAATAR respectueux des êtres qu’ils soient islamistes bouddhiste, agnostiques, libéraux communistes, poivrots, peuls, baoulés, pygmée, martiens, jupitériens… et leurs opinions… je récuse l’idée même de traiter mes congénères de minables…certains s’amusent à faire dans la manipulation de bas étages…c’est bien dommage…sinon que le Hirak recèle en lui des FORCES que nul ne peut soupçonner…c’est cela qui FOUT UNE TROUILLE BLEUE aux gardiens du temple…
    Le vrai, l’authentique Omar Khayyem t’adresse son salem

      Zaatar
      25 février 2020 - 20 h 44 min

      Une bataille d’idées vaut beaucoup mieux qu’un échange de politesses….je trouve. Ceci dit, lorsqu’il s’agit d’idées, la logique absolue voudrait qu’on reste pragmatique en ce sens qu’il faut traduire la réalité au sens universel. Dire que le Hirak a contribué à changer les choses c’est une évidence, aller jusqu’à dire qu’il fout la trouille au système ca reste à démontrer et donc ne peut-être affirmé. Par contre dire qu’un an de manifestations n’a rien changé de radical c’est une réalité puisque on entend toujours les mêmes slogans. Le bonjour a Djehane.

    Souk-Ahras
    25 février 2020 - 9 h 08 min

    Les « pouceurs » du bas n’ont d’autre mérite que celui d’afficher leur platitude intellectuelle face au débat d’idées. Leur courage, exprimé de « derrière les fagots », est directement proportionnel au manque flagrant de connexibilité neuronale encéphalique.
    Vraiment désolant.

    Karamazov
    24 février 2020 - 22 h 31 min

    Pinèze ! Même Ronsard ils lui ont foutu des poucenbas !

      Zaatar
      25 février 2020 - 5 h 37 min

      Tu aurais mis Luther king, Mandela, Lincoln, Churchill, Lamartine, Voltaire ou n’importe qui d’autres que t’aurais récolté autant de pouces en bas. Ce qui prouve bien que le débat est bien animee et que ce n’est pas une question de personnes mais bien un débat d’idées.

        Anonyme
        25 février 2020 - 7 h 31 min

        Quand on voit le pseudo Zaatar-Karamazov on met un pouce en bas car on connait le personnage. Sa tactique traître du « je suis avec vous », je pense aussi que ce pouvoir est très mauvais »…mais on y arrivera jamais, rentrez chez vous » c’est du déjà vu! A la fac j’en ai vu des des comme toi qui essayait de briser tout mouvement quand on organisait des AG…

          Alilou
          25 février 2020 - 8 h 36 min

          @Anonyme – A la fac on les appelait les indicateurs colorés.

          Zaatar
          25 février 2020 - 8 h 36 min

          Tu dois être sacrément balèze pour mettre à nu comme ça les tactiques des autres, et surtout d’arriver à reconnaître la même personne sous deux ou plusieurs pseudos, vraiment chapeau…

          Argentroi
          25 février 2020 - 9 h 14 min

          @ Anonyme du 25 février 2020 – 7 h 31 min
          Oui, mais il ne suffit pas de mettre un pouce en bas (dislike), il faut répondre à leurs questionnements , à leurs peurs, à leurs angoisses. Dis-leur par exemple pourquoi Bouchachi, Benlarbi, Bouragaa sont-ils allés rendre visite à Ali Belhadj !
          Ah, je devine : Ali Belhadj leur a remis la déclaration du FIS à l’époque du terrorisme où il dénonçait explicitement ce dernier mais qu’il n’avait pu remettre à la presse. Ce n’est qu’à la faveur du Hirak qu’il vient d’exhumer cette fameuse déclaration !

      Krimo
      25 février 2020 - 17 h 34 min

      Karama(zov)

      Bon point. Pas pour la remarque mais le fait que tu lises et relises ……… Ah ya Pap El Oued.

      Mes hommages a Genny

    Ce n'est pas le berbérisme qui a mis ...
    24 février 2020 - 21 h 25 min

    …l’Algérie à genoux, ni le nationalisme ! C’est plutôt la dictature militaire et sa clientèle FLN, RND, UGTA et autres oligarques, Khobzistes, cachéristes, baltaguis inféodés aux Emirats arabes unis, ou le produit de leurs rapines se trouve thésaurisé là-bas au détriment du peuple algériens !
    Bientôt des hommes de paille émiratis vont racheté l’Algérie avec ses propres richesses transférés illicitement de chez-nous par la vraie Issaba et qui se proclament, par dessus tout, descendante du prophète ! Plus c’est gros et plus ça passent les mensonges !!!
    Croyez-moi, vous aurez à rendre des comptes au peuple bientôt In Chââ Allah !!!

    Thamourth
    24 février 2020 - 21 h 20 min

    Merci M. KHIDER. Pour une fois, on peut communiquer et échanger intellectuellement. Vous avez notamment fait réagir les populistes sur ce site. Il n y a qu’à lire leurs désarrois. Les islamistes et les berbéristes croient qu’ils offrent des perspectives, alors qu’ils ne sont même pas capable de produire un projet même pour un quartier.
    Les berbéristes et les islamistes, on devrait les appeler « les emmurés ». Ils veulent transformer le pays le un asile géant à ciel ouvert.

    J’ajouterais juste, si vous le permettez, que la bourgeoisie qui a de tout temps instrumentalisé les populismes, ira jusqu’à installer le nazisme et le fascisme, juste pour sauvegarder ses intérêts supérieurs. Elle est prête, aujourd’hui, à reproduire le même schéma que celui de la pré-deuxième guerre mondiale, et ce n’est pas moi qui l’ai déclaré, mais Macron lui même, qui a parlé d’une ère similaire aux années trente.
    Finalement, le coup du laser du FIS en 1988, n’était qu’un prémisse à une libéralisation outrancière de l’Algérie.

    Vroum Vroum ????..
    24 février 2020 - 20 h 14 min

    L’Algérie , cet État qui n’a que 60 ans , tres jeune , parti de rien ou tres peu , a du construire son existence avec les moyens matériels et matière grise du moment , c’est à dire très insuffisant , sur le plan social , industriels on ne peut pas aller plus vite que la musique , gérer un Pays aussi grand que l’Algérie , en faire une gestion exemplaire partie de zéro à tous points de vue , matière grise et moyens matériels , est de l’ordre de l’utopie . .60 ans d’une Algérie indépendante dans l’histoire c’est insignifiant , en conclusion ce que vit l’Algérie actuellement depuis son indépendance est tout a fait naturel , c’est un cheminement plein de hauts et de bas , on a essayé la révolution agraire , échec, la tentative capitaliste , échec , corruption échec , problème identitaire , échec , Islamisme échec , un Hirak qui a produit un réveil , reussite , mais très mal interprété par beaucoup qui croient au Hirak magique le médicament providentiel !! Il font Erreure , l’effet Hirak n’est autre qu’un bang psychologique pour préparer l’esprit général du Pays à entrer dans le Deuxième Cycle où le concept de Gouvernance et Gestion sont à définir , trouver sa voie .. L’erreur est que beaucoup croient que le Hirak va tout régler, tout changer , métamorphoser la Société de l’adolescence à l’adulte !.. Non pas du tout cette métamorphose se fera en deux ou trois générations à partir du « Déclic, le Bang  » Hirak qui n’a été qu’un réveil Psychologique , et jamais une machine à construire , un Hirak magique transformant l’Algérie de 60 ans en Pays Émergent , Développé , Confort de Vie élevé , plus de maux qui on gangrené la Société depuis 60 ans…. L’Algérie est malade de son État d’esprit , cette état d’esprit se concrétise , dans l’abandon de l’etat des villes et villages , pas d’entretiens , ni civisme , ni voierie , dégradation , un laisser aller généralisé , ou les citoyens se dechaussent de leur responsabilité sur l’Etat , c’est la seule faute de l’Etat , rien que l’Etat et eux les justiciers .. Pour mon analyse les deux responsables que sont État gestion et Peuple qui fuit sa responsabilité , pour moi ces deux responsables se conjuguent et ne font qu’un . . Le Hirak n’aura été qu’un « Déclic , un Bang » psychologique , permettant un prise de Conscience généralisée , un début de maturité d’un Pays dont l’Etat n’a que 60ans d’age , ce qui arrive est naturel dans le cheminement , on apprend de ces erreurs pour in Cha Allah se bonnifie .. Même Mr Hirak Président en Personne ne pourra faire mieux que le Président Teboune et son Nouveau Gouvernement qui a mon avis ont pris acte de l’etat des lieux et les remèdes pour la guérison… Quand on verra des Villes et Villages fleuris , tout en ordres , le Tourisme , Et une bonne Gestion du Pays hors Hydrocarbure …Alors on pourra dire que les Citoyens sont prêts pour la Démocratie , et que le Hirak à porté ces fruits.. Pour moi les Deux Responsables sont le Peuple et État Gestion..chacun dans son creneau , ils se conjuguent . .. On est jamais plus créatifs que lorsqu’on touche le fond . . Pour moi la seule vraie réussite extraordinaire en 60 d’indépendance est notre puissante ANP très bien équipée et structurer , car y’a de la discipline et rigueur , tout ce qui manque à la Société Algérienne. .Espérons que le Déclic et Bang Hirak sera bénéfique à la Société à retrousser les manches pour des villes et villages fleuris , et aux Pouvoir Politique de se régénérer selon les effets Hirak . . C’est mon avis et Analyse personnel .

    Zombretto
    24 février 2020 - 17 h 51 min

    Sans une classe productive, et sans une société dans laquelle les rapports entre individus, groupes, gouvernement et institutions sont basés sur la production, c’est à dire le travail productif, un vrai « projet émancipateur » serait une chimère. Celui qui s’attend à ce qu’une victoire du hirak transforme l’Algérie en un paradis est un rêveur. Ceci dit, la question est quel est le meilleur résultat à espérer du hirak de façon objective et réaliste ? Si on ne peut pas changer le « système d’improduction » qu’est la rente, peut-on au moins espérer en réduire les effets pervers ? Pourrait-on peut-être préparer l’émergence d’une classe bourgeoise productive, vu que la rente approche sa fin ? Je me défends bien d’être optimiste, mais je ne veux pas non plus être trop pessimiste. Je sais que de mon vivant, la situation du pays ne sera jamais idéale, mais du moins peut-être peut-être pourrait-elle devenir moins mauvaise ? Il se peut que je me trompe, mais il me semble difficile – bien que pas impossible – qu’un système enfanté par ce hirak puisse être pire que ce que nous avons depuis 1962.

      Abou Langi
      24 février 2020 - 20 h 07 min

      C’est vrai : un rien vaut mieux que d’eux tu l’auras. Heu… je voulais dire que un rien c’est mieux que pire .

      Zaatar
      24 février 2020 - 21 h 10 min

      Salut zombretto,
      Je ne te donnerai pas tort , mais je ne te donnerai pas raison non plus. Car dans ton raisonnement tu as mis de côté un facteur important , la religion. Et tu sais très bien quel l’impact d’un tel facteur sur notre société surtout emprisonnée par un système dans sa métrique qui ne lui laisse guère d’espace d’émancipation possible par le jeu de la distribution de la rente et l’initiation à toutes les astuces de prédation, de clientélisme…et tout le bastringue…Alors le hirak il va ou? Bien à toi l’ami

        Zombretto
        24 février 2020 - 22 h 49 min

        @Abou Langi et Zaatar : Salut à vous deux compères !… Vous avez tous deux un grand avantage sur moi, l’un de vous étant sur place et l’autre pas trop loin, tandis que comme vous le savez, je suis très loin et depuis avant la naissance d’une bonne partie des lecteurs d’Algérie Patriotique. Je n’ai vécu ni les annés de Chadli, ni les annés 90, ni Bouteflika. C’est pour ça que je ne donne pas trop souvent d’opinion sur le hirak, ayant peur de me fourrer le doigt dans l’œil jusqu’au coude.
        Pour ce qui est de la religiosité exagérée, je garde à l’esprit que la religion et la religiosité ne peuvent exister et prospérer que sous des conditions matérielles favorables. La religion est un refuge, et si les conditions sont réunies, elle peut reculer aussi soudainement qu’elle est apparue. J’ai vécu mon enfance et ma jeunesse dans une famille très religieuse. J’avais même commencé à faire la prière à 17 ou 18 ans, alors que ce n’était pas du tout « à la mode » à l’époque, et je faisais le Ramadan jusqu’à l’âge de 20 ou 21 ans, moment où j’ai fait la connaissance d’un certain Marx et son ami Engels. Je suis devenu athée depuis. Je n’aime pas du tout la religion, mais si le choix est entre une société conservatrice et religieuse comme l’étaient les membres de ma famille et de mon village, et un système autoritaire et liberticide comme le Pouvoir algérien, je peux bien tolérer cette religiosité si elle ne m’est pas imposée et si par ailleurs je me sens libre.
        N’étant pas sur place pour prendre personnellement la mesure de cette religiosité, je ne peux compter que sur les journaux et les commentaires de gens comme vous.

          Argentroi
          25 février 2020 - 0 h 57 min

          @ Zombretto du 24 février 2020 – 22 h 49 min
          Tu as tout raté pour ne pas avoir été présent les années 90, celles du terrorisme islamique. La petite religiosité de ton petit village n’a aucune mesure, vraiment aucune, avec les années FIS. J’espère que c’est seulement un oubli si tu ne te rappelles pas les assassinats de journalistes, de médecins, d’enseignants et d’enseignantes et des simples citoyens égorgés au hasard dans des faux barrages. Je n’évoquerais pas les écoles dynamitées, les bus incendiés, les rues désertées à la tombée de la nuit, les fidèles terrorisés contraints de changer de rite et soumis auparavant au matraquage religieux de la télé de Chadli.
          Bref, si tu avais été là ces années là, ton choix serait autrement !

          Zombretto
          25 février 2020 - 22 h 19 min

          @Argentroi : Ne va pas croire que je pourrais tolérer l’islamisme comme celui du FIS ou le salafisme. Et je n’ai pas « oublié » les années de terrorisme, j’ai dit que je ne les ai pas connues parce que j’étais parti depuis longtemps. J’ai dit que si c’est le même genre et le même degré de religiosité que je connaissais dans mon petit village d’avant le FIS, je peux le tolérer, car je n’aurais pas le choix si je veux revenir pour de bon vivre en Algérie. C’est un peu comme la chaleur et la poussière, je peux apprendre à les ignorer. Avec ce hirak, il me semble que c’est ce que les gens demandent. Le fait qu’ils attendent la fin de la prière pour sortir par millions n’est pas fait pour me donner des illusions que peut-être les algériens sont devenus libres de leur religion et qu’un athée comme moi pourrait vivre comme un poisson dans l’eau parmi eux. Le dernier voyage que j’ai fait était en 2016. En deux semaines deux oncles et un cousin m’ont demandé pourquoi je ne faisais pas la prière. Je les respectais trop pour leur dire d’aller au diable, alors je leur ai donné une réponse évasive. La raison pour laquelle ils ne m’ont pas trop irrité est que, hormis ce rappel à faire la prière, je n’ai rien remarqué dans leur comportement qui soit musulman fondamentaliste. Ils prient cinq fois par jour, ils font le ramadan, ils vont à la mosquée le vendredi, ils disent bismillah avant de bouffer, et elhemdoullah en finissant, mais ça s’arrête à peu près là. C’est à dire que je n’ai pas vu de différence par rapport aux années 70. Ailleurs en Algérie je ne sais pas, car je n’ai visité que mon petit village, est c’est pour ça que je pose la question au lieu d’affirmer sans savoir.

    Azemour
    24 février 2020 - 16 h 53 min

    En lisant cet article, je comprends quelque chose de très clair, c’est que le Hirak el Moubarak commence à faire très mal, tellement qu’on essai à tout prix de le faire taire à tout jamais. Monsieur, sachez que dans votre discours à deux francs, ne mettra pas le Hirak El Moubarak KO, au contraire sachez qu’il carbure aux tentatives de la mafia et leurs amis qui essayent maladroitement de lui nuire, c’est comme une éponge, plus est submergé par l’eau, plus il grossit et devient fort et grand. Encore une fois Monsieur, votre analyse à deux Francs, démontre clairement que vos études se traduisent aux anciennes époques ou les parties bourgeois soufflaient leurs venins aux peuples en les faisant croire qu’ils ont choisi (voter), mais ils ont plutôt choisi dans le chois qu’on leur a imposé (choisi dans ce que je t’offre ou t’as rien). Mais aujourd’hui le HIrak a créé une nouvelle forme de révolution, l’algérien est si malin que vous n’arrivait même pas à trouver les mots pour le critiquer, alors vous mélangez les choses et vous dites n’importe quoi. l’algérien a recréé la révolution, il l’a réinventé et il l’a complètement modifié à son image et à l’image des novemberistes qu’étaient nos enceintres qui sont devenus un cours puissant pour les stratèges militaires des grandes puissances. Alors je vous conseillerai d’attendre quelques années, et vous allez trouver le cours  »Révolution Algérienne, Inventions et secrets », j’espère seulement que vous serez un brave et malin élève qui écoute avant d’écrire.

    Krimo
    24 février 2020 - 16 h 43 min

    Mesloub Khider,

    Voir ce qui se passe en Algérie a travers un prisme franchouille et nous revoilà entrain de galèrer dans la bouillabaisse pour ne pas dire la choucroute.

    Avant de parler de système politique ou autre ayant prévalu en France il faut garder a l’esprit le rôle de la IIIeme République en manque de mythe historique, qui a tripatouille l’histoire propre pour la truffer de légendes a l’exemple de Vercingetorix.

    Le Bonapartisme, vous devez en revoir sa signification originelle et nom pas sa récupération par Marx qui s’en sert comme « prestige de l’heure » pour se faire entendre d’abord par les salons. De Bonaparte a Macron, c’est deux guerres mondiales, nombre de révolutions et leur conséquences sur la vision d’aujourd’hui que vous occultez.

    Depuis Waterloo « douce France » a été confrontee au regain de prestige dans le concert des puissances et il a fallu attendre le « grand Charlot » pour l’y arrimer en dépit de Churchill. Faut rappeler qu’au 18 eme siècle la France était le pays le plus peuple d’Europe ce qui donnait une certaine facilite a lever des troupes, cas de la « Grande armée » napoléonienne.

    M. Mesloub savez-vous ce que le goguenard français disait pour exister, et cela très proche dans le temps 1970  » l’Afrique commence au Sud des Pyrennees  » Voila d’abord le français avant d’arriver a Macron et aux Gilets Jaunes dont premier réflexe serait de rejouer  » les barricades  »

    Le HIRAK est le fruit d’une Histoire algérienne et de fait il se singularise. Que le franchouille, quelque soit sa chapelle, l’appellerait folklore, carnaval ou je ne sais de quelle « franchouillardise » de cela l’algérien d’aujourd’hui s’en tape et il veut écrire sa propre page histoire estampillée s’il le faut « one, two, three…… » mais ce sera la sienne rien que la sienne sur ses propres qualités et defauts …… et vaille que vaille la focale ou le sous la loupe d’ailleurs.

    l’

    Nora l'aveugle
    24 février 2020 - 16 h 41 min

    Jai remarqué que dès qu’un article mentionne le mot « HIRAK » ils arrivent tous comme des hyènes.

      Luza.
      24 février 2020 - 20 h 28 min

      Je dirai le contraire des que vous entendez le bruit de la mer vous montez tous à la surface .

    Souk-Ahras
    24 février 2020 - 16 h 33 min

    Intelligentsia Algérienne.

    Organisation, auto-organisation, structuration du Hirak ?
    M’appuyant sur une relation mathématique simple et aisément démontrable, je pense qu’il faut s’abstenir d’exécuter une telle opération. Pourquoi ?
    – Cette action nécessite obligatoirement une représentativité wilayale « désignée et sise » : Comment et par qui ? Sur quels moyens et logistique fiables s’appuyerait-elle ?
    – Une fois ces représentativités désignées, elles devront, normalement, répondre à un mode opératoire établi  : Par quelles voies de communication cela se fera-t-il ? Qui en assurera le fonctionnement strictement et dûment authentifié ? Moi ? Vous ? Le voisin d’en face ?
    – Si des divergences de vues interviennent – elles existent déjà au sein du Hirak mais sont traitées instantanément intra-muros – elles généreront forcément des malentendus sur le mode opératoire et initieront invariablement des discours byzantins interminables et non productifs. Ce qui mènera fatalement à une fragmentation du mouvement. Or, c’est là qu’intervient la mathématique : tout fragment étant par définition fragment de quelque chose, il vient de l’unité mais ne «renvoie pas à cette unité dans la mesure où, dans cette fragmentation, l’unité est justement brisée et défaite. C’est ce que recherchent effectivement les résidus réactionnaires du régime en place, un pouvoir qui, pour l’instant, poursuit un Hirak impalpable, ce dernier n’ayant ni domicile fixe, ni numéro de téléphone, ni administration nommée, ni clergé visible. N’oublions pas que le régime en place, il sait le faire, est passé maître dans l’art de corrompre par l’argent. Donc, organiser, auto-organiser, structurer le Hirak c’est le conduire fatidiquement à un échec létal.
    Je n’ai cité là que quelques éléments justifiant le maintien du statut actuel du Hirak.
    Je termine en affirmant que le Hirak, qui mènera sans l’ombre d’un doute le bateau Algérie à bon port, n’a pas besoin de s’encombrer de la lâcheté des élites intellectuelles et politiques qui attendent, embusquées en armée des frontières, une auto-proclamation d’œuvriers de la liberté du peuple algérien.

    Felfel Har
    24 février 2020 - 15 h 08 min

    Je m’inscris en faux contre l’assertion de MK selon laquelle « Le Hirak constitue à cet égard un exemple de ce populisme incapable d’offrir une perspective révolutionnaire et une alternative sociale fiable. » On ne se serait pas pris autrement pour doucher nos espoirs. A-t-il compris que le Hirak est comme ce torrent tumultueux qui fait face à des obstacles dressés sur son chemin et qui finira par tout charrier sur son chemin pour gagner la mer, son objectif ultime?
    NON Monsieur, le Hirak n’est pas une utopie et si l’on croit V. Hugo « L’utopie, c’est la réalité de demain. » Vous ne me donnez pas l’impression d’avoir saisi la « substantifique moëlle » (terme attribué à Rabelais) de ce mouvement. Ce n’est pas un bateau ivre, balloté par les vents, sans capitaine ni cap ni boussole. Le Hirak sait ce qu’il veut. Sa feuille de route est connue et il entend la dérouler patiemment, car il fait face aux multiples embûches dressées sur son chemin, notamment par ceux qui lui répètent à l’envi qu’il n’ira nulle part.
    Je ne peux m’empêcher de citer Malcolm X, bien que je n’adhère pas à son extrêmisme » That’s our motto. We want freedom by any means necessary. We want justice by any means necessary. We want equality by any means necessary. »

      DZLander
      24 février 2020 - 20 h 48 min

      @ Felfel Har
      Merci infiniment pour cette mise au point.

    LE HIRAK VOUS TUERA A PETIT FEU
    24 février 2020 - 14 h 25 min

    Tant qu’il y a des hommes et des femmes qui se sentent algérien, rien ne pourra ébranler la volonté du peuple. A tous ses détracteurs je vais dire que le HIRAK va vous tuer a petit feu.

      Zaatar
      25 février 2020 - 7 h 12 min

      En attendant c’est lui qui meurt à petit feu…et c’est inéluctable.

    lhadi
    24 février 2020 - 13 h 39 min

    Lenine était un populiste. Parvenu au Pouvoir, il fut aussi un de ceux qui introduisirent en Union soviétique les principes de rationalisation dans l’organisation du travail, et il est connu qu’il fut un grand admirateur de Frederich W. Taylor.

    La notion de classes sociales a été si fortement associée à la société industrielle, et si centrale dans les différentes variantes de la pensée marxiste, qu’elle semble aujourd’hui obsolète, propre à un type de société dépassé et à des courants idéologico-politiques en déclin. Surtout, elle a trop souvent véhiculé une philosophie de l’histoire, avec l’idée d’un rôle messianique de la classe ouvrière, elle a trop souvent permis d’escamoter le sujet social – le mouvement ouvrier proprement dit – au profit des acteurs politique (partis ou avant-gardes), elle a trop souvent effacé l’acteur derrière le système capitaliste ou impérialiste, et ses contradictions, pour qu’il soit possible de maintenir ce vocabulaire déprécié et en partie inadapté. Mieux vaut parler de mouvements sociaux.

    Un mouvement social n’est pas n’importe quelle lutte, aussi importante qu’elle puisse paraitre, mais une signification bien précise, que l’on trouve éventuellement dans telle ou telle lutte, dans la mesure où l’action porte un projet d’appropriation de l’historicité.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    Omar Khayyem
    24 février 2020 - 13 h 22 min

    Il est dit que ce HIRAK est une authentique MACHINE QUANTIQUE et c’est en cela qu’il est UNIQUE EN SON GENRE…il est à l’image des initiateurs du 1er Novembre 1954 personne n’aurait Parié un kopeck sur l’issue de ce mouvement de RÉSISTANCE 7ans plus tard et L’OPA de l’armée des frontières infiltrée par le cheval de Troie constitué pour l’essentiel de la promotion LACOSTE…le HIRAK refuse depuis son déclenchement de s’auto-organiser
    Car il ne veut pas se tirer une balle dans le pied… Dieu sait s’il en a besoin des deux pour MARCHER…AVANCER!!!!
    La spécificité de la mécanique quantique, par opposition à celle de la logique binaire EXCLUSIVE utilise le phénomène de FOISONNEMENT ( l’intrication quantique et la superposition)…pour être plus CRU pour des simples d’esprits ET/OU simplets…chaque HIRAKISTE qui exprime une idée pour faire avancer le mouvement et qui est COFFRÉ par le systeme MILITARO/BAGARISTE ( Si 8% n’est qu’un LEURRE)…lui succèdent d’autres AHRARS qui portent la même et bien d’autres idées…un combat d’usure…et la nature ayant une sainte horreur du vide…a mis tout le monde d’accord…c’est LA MASSE CRITIQUE qui imposera son point de vue…
    Salem de Omar Khayyem

      Zaatar
      24 février 2020 - 18 h 41 min

      Machine quantique? Je n’en doute pas car issu du vide donc appeler à tout restituer pour respecter les lois quantiques. Intriqués quantiquement? Je n’en doute pas non plus puisque toutes les sorties aérées se ressemblent et sont bien enchevêtrées sans organisation en leader. Le problème c’est qu’effectivement il risque d’atteindre la masse critique, comme en résonance, et la ca sera l’implosion comme une supernovae et il faudra faire attention aux sursauts gamma engendrés.

        Omar Khayyem
        24 février 2020 - 22 h 58 min

        Minablement notoire cette réplique d’un gâteux
        Qui Visiblement en pleine crise d’un retour à défaut d’une adolescence complètement ratée
        Le Salem de Omar Khayyem

          Zaatar
          25 février 2020 - 5 h 25 min

          Ce qui est minable c’est de traiter de minable les commentaires ou les répliques des intervenants, aussi, he te retourne ta réplique qui certainement ne vaut pas plus que tous tes commentaires que tu as pu mettre ici et où tu sense de monter en haut comme de la vapeur d’eau pour retomber patatras en fines gouttelettes.

    Lghoul
    24 février 2020 - 12 h 52 min

    Sans faire tomber la issaba et les mercenaires de tout bord, le seul projet « émancipateur » disponible sur le champ et en pleine pratique depuis 62, est la continuation de la rapine, de la corruption a grande echelle et du mensonge a la pace de la vérité par le plus grand clan corrompu du monde dont 2 premiers ministres de gouvernements successifs et une horde de ministres et d’oligarches moisissent en prison.

    Anonyme
    24 février 2020 - 12 h 50 min

    Le Hirak ne sera jamais un parti politique et ne s’organisera jamais. C’est juste un baromètre qui indique une pression dépassant les limites. Cela veut simplement dire qu’on est pas loin de l’explosion. C’est au pouvoir de tenir compte de ses exigences pour les exécuter s’il veut éviter le pire. Dans des pays démocratiques une simple marche de 100000 personnes entraine parfois une chute du parti au pouvoir et des élections anticipées. Avec toutes les réformettes du régime la pression n’est pas tombée, la logique voudrait que ce régime aille vers un changement plus radical. C’est donc à se pouvoir de mettre en place des mécanismes pour laisser progressivement le pouvoir. Au lieu de ça il continue de tricher en recyclant ses dinosaures. Si la pression continue de monter c’est de la faute à ce pouvoir qui n’a pas voulu la faire baisser, ce n’est pas à cause des marcheurs ou de leur manque d’organisation. Et quand on ne fait pas baisser la pression, vous savez ce qui se passe après…

    Intelligentsia algérienne.
    24 février 2020 - 11 h 30 min

    Très bonne analyse de Mesloub Khider qui explicite indirectement et en filigrane, l’intitulé de l’image qui accompagne l’article: « Le Hirak ne peut pas offrir une alternative sociale fiable. » En effet, les acteurs politiques et ceux de la société civile (intellectuels, personnalités, organisation ou autres) qui sont contre le régime et qui militerait pour une nouvelle Algérie démocratique et libre sont incapables d’offrir une perspective politique consensuelle à la révolution citoyenne. Cette situation fait que seul le pouvoir est gagnant et il profite de cette situation confuse, on le vit tous les jours depuis le 12 décembre 2019 !

    Chacun croit détenir la vérité, la bague de Soleiman, chacun est convaincu que sa méthode et sa vision est la meilleure, alors que le projet est très simple : refondation de l’Etat et de ses institutions pour espérer guider le pays vers une authentique république démocratique, libre, juste, civile et où la citoyenneté reprendrait ses droits. Pourquoi alors tous ses atermoiements de nos intellectuels, de nos acteurs politiques, de nos organisations de la société civile alors que le projet arrange les démocrates, la démocratie et le monde politique d’une manière générale ! Il n’y a que le pouvoir qui n’est pas d’accord avec ce projet, alors comment se fait-il que les opposants à ce système, à ses prédateurs voraces, à cette mafiocratie tardent-ils à s’auto organiser pour donner les bonnes perspectives au hirak et sortir l’Algérie d’une situation grave et risquée ? On ne peut que déduire qu’il a aussi chez ces « opposants » des visées politiques partisanes profondément égoïstes et que véritablement l’avenir du pays n’est pas leur tasse de café ! PS : je trouve scandaleux que des intellectuels trouvent que les efforts pour tenter d’auto organiser le hirak soient considérés par eux comme aussi dangereux que le pouvoir lui-même ! Il y a de quoi devenir fou.

    Karamazov
    24 février 2020 - 11 h 03 min

    Allons voyons , ne soyez pas si fataliste MK ! Même moua et Zaatar qui avions fini complètement de désespérer nous nous étions ménagé une marge d’erreur pour revenir à nos illusions pour nous ressourcer parfois .

    Tout n’est pas définitivement irrémédiable , il y a encore Apophis, l’autre Mahdi dont les probabilités de nous visiter sont à revoir.

    Mais je compatis vous aviez trop donné et cru au Hirak pour le lâcher comme ça sans catharsis. Le brave Hirak a vécu ce que chez Ronsard vivent les roses. Snif snif  !

    Je sens kamim quelques hésitations qui dénotent que c’est à l’insu de votre plein gré que vous vous rendez à l’évidence et que vous faites des infidélités au matérialisme dialectique.

    Je ne vous juge nullement et je vous avoue que j’ai presque quelque empathie pour la déception que vous inflige ce retour de lucidité .

    Quoi de plus normal . Vous avez aimé le  » brave Hirak » , vous ne pouvez pas le lâcher comme ça et le livrer à la tyrannie de la raison sans lui trouver des circonstances atténuantes.

    C’est la faute au matérialisme historique .

      Zaatar
      24 février 2020 - 13 h 44 min

      Cher Karamazov,
      Je ne pouvais pas me retenir pour la citer:
      « Mais elle était du monde ou les plus belles choses ont le pire destin, et rose a vécu ce que vivent les rosés, l’espace d’un matin ». Voila j’aime bien.

        Anonyme
        24 février 2020 - 15 h 10 min

        Tu es plus doué en poésie qu’en politique, c’est sûr!!

          Zaatar
          24 février 2020 - 16 h 13 min

          Et toi t’es doué en la surveillance des dires des autres…

        Karamazov
        24 février 2020 - 15 h 37 min

        J’étais sûr que tu réagira à ça !

        Té ,rien que pour toua et MK ! Un peu de poésie dans ce monde de brutes.

        Quand vous serez bien vieille, au soir à la chandelle,
        Assise auprès du feu, dévidant et filant,
        Direz chantant mes vers, en vous émerveillant :
        « Ronsard me célébrait du temps que j’étais belle. »

        Lors vous n’aurez servante oyant telle nouvelle,
        Déjà sous le labeur à demi sommeillant,
        Qui au bruit de Ronsard ne s’aille réveillant,
        Bénissant votre nom de louange immortelle.

        Je serai sous la terre, et fantôme sans os
        Par les ombres myrteux je prendrai mon repos ;
        Vous serez au foyer une vieille accroupie,

        Regrettant mon amour et votre fier dédain.
        Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain :
        Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie.

        Pierre de Ronsard, Sonnets pour Hélène, 1578

          Zaatar
          24 février 2020 - 21 h 34 min

          Anonyme 24 février 2020 – 15h 10 mn a du perdre sa langue en cours de route. A moins qu’il ait retenu sa respiration. Fais gaffe de ne pas t’ettouffer petit gars on perdrai quelque chose de sensible pour les analyses de commentaires.

      Da Meziane
      24 février 2020 - 14 h 23 min

      Le HIRAK te restera comme une épingle a travers la gorge jour et nuit.

        Zaatar
        25 février 2020 - 6 h 59 min

        Ah ben oui on peut vouloir tout l’or du monde et espérer tout le bonheur possible. On peut entrevoir tout nos désirs, reste que la réalité se passe rarement comme on le souhaite. Aussi, un bon conseil, comme disait khayyem, il y a deux jours dont il ne faut jamais s’en soucier, c’est le jour qui est passé et celui qui n’est pas encore venu.

      Nora
      24 février 2020 - 16 h 33 min

      WALLAH tetnehaw gaa33 ! Faite ce qui vous chante on sortira toujours pour vous dénoncer ya les hypocrites.

    Hirak: la révolutionnette de papa, par décret
    24 février 2020 - 10 h 12 min

    Preuve que sans une hiérarchisation des valeurs, c’est à dire qui je suis ce que je veux et en quoi cela est en continuité ou en contradiction avec mes valeurs comment l’organiser..
    Or le « HIrak », dès son nom il affiche sa mutation génétique, à savoir le vouloir de normalité assumé comme choix quand en réalité est le symptome d’un choix sociétal anormal. S’adapter pour ne pas déranger les  » bien pensants » c’est patauger sans incider sur les causes. Le régime alimente la tendance on feignants les arrestations, vendus comme réveil de la justice qui aurait subi la dictature d’un handicapé fait Berzidan par la meme junte. La conception de la justice en est l’exemple: les scènes de liesse de la populace style tribunaux populaires de kadafou ou des monarchies du golfe ou du type gladiateur et les pouces vers le bas qui plaisent à la plèbe hissés à justice, alors qu’en réalité cette dynamique accentue le pouvoir discrétionnaire de l’administration du régime. Ce qui en ressort c’est un peuple qui assume comme valeur cette meme arabisation imposée par la dictature qui a fait le lit de l’islamisme qui a tant fait de mal. Ne pas avoir une lecture critique de ce qu’est la nation algérienne et pourquoi les institutions formelles ne sont que des fantoches utiles pour endormir les masses revient à rassurer son propre bourreau quant à sa certitude de ne pas etre jugé pour ses crimes. Parce qu’un régime c’est une habitude élevée à culture, on a oublié que pendant que le régime pillait les centaines de milliards $ il construisait des mosquées gigantesques pour rassurer l’orgeuil de la plèbe. Pas une seule idée quant au projet sociétal ni la place des femmes qui sont réduite à subordonnées des males. Enfin, il est clair que le régime soit derrière les révolutionnettes sur commande comme il a imposé par décret l’arabité de la patrie de Massinissa. Le mouvement citoyens ARACHES en Kabylie avaient procédé de manière opposée: ils avaient posé le problème à tous les citoyens, s’en suivra un débat et des votes du document final, où il a été dit clairement non à l’arabislamisme, qui est la cause de la fragilité de l’Etat. Voilà le sens aigu des institutions, pour cela il faut avoir intériorisé le sens de l’Etat Kabyle. La moyenne ne fait pas une identité commune.

    Secret Défense
    24 février 2020 - 9 h 21 min

    Mr mesloub Khider,

    Dans votre bouche vous n’avez que médisance et calomnie envers la révolution !
    Vous roulez pour qui , avec votre langage a double sens ?

      Lghoul
      24 février 2020 - 12 h 55 min

      Pour qui ? Ouvertement pour la issaba. ils pensent qu’avec leurs histoires ils vont décourager le peuple. Ils essayent toutes les astuces mais le peuple sait une chose: TOUT ce qui vient de ces gens n’est que décéption. Tout est piégé. Alors ils peuvent continuer leurs histoires sans fin.

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