FFS : trois membres du présidium démissionnent
Par Mounir Serraï – Trois membres de l’Instance présidentielle du Front des forces socialistes (FFS) démissionnent de leur poste. Il s’agit de Mohand Amokrane Cherifi, Sofiane Chioukh et Meziani Brahim. Leur acte de démission, expliquent-ils, obéit à leur souci de faire sortir le plus vieux parti de l’opposition de l’impasse dans laquelle il se trouve depuis l’apparition des premiers désaccords entre les membres de cette instance dirigeante du parti, composée de cinq membres. Il reste uniquement de membres dans cette instance, à savoir Ali Laskri et Hayat Taiati qui ne s’entendent, bien entendu, pas.
Selon les statuts du parti, un congrès extraordinaire est vite convoqué quand la majorité des membres de l’Instance présidentielle démissionne. C’est le cas aujourd’hui, et c’est dans ce but que les trois membres suscités ont démissionné. «Pour retrouver dans l’immédiat la stabilité et l’unité du parti garanties par l’IP, seule l’élection d’une nouvelle Instance présidentielle permettra d’y parvenir, car la voie utilisant les structures actuelles pour organiser un conseil national puis un congrès national ordinaire est longue et ne réunit pas les conditions de sa réussite, en l’absence d’un large consensus», affirment-ils dans une déclaration rendue publique.
Ainsi donc, les trois membres de l’Instance présidentielle du FFS engagent leurs démissions respectives pour convoquer un congrès national extraordinaire au mois d’avril 2020, conformément à l’article 48 des statuts, sur la base de la composante définie par l’Article 34 des statuts.
«Ce congrès aura pour ordre du jour unique : l’élection d’une nouvelle Instance Présidentielle. La date du Congrès ainsi que ces démissions seront actées après aboutissement des démarches administratives relatives à la tenue du congrès dans les délais prévus», ajoutent les trois membres démissionnaires qui demandent la mise en place des modalités d’organisation de ce congrès.
Il est à rappeler que le FFS traverse une grave crise interne depuis plus de deux ans.
M. S.
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