Coronavirus : quand la panique des faibles fait le bonheur des puissants

sans-abri coronavirus
Un sans-abri sommé de quitter son refuge, la rue. PPAgency

Par Mesloub Khider – Certes, la pandémie du coronavirus est grave. Mais elle est loin d’être dramatique. Son taux de létalité est proche de celui de la grippe. C’est une épidémie saisonnière. Pourtant, en quelques semaines, elle a réussi à détrôner les autres maladies encore plus meurtrières. D’autres catastrophes sociales plus funestes.

Sur le chapitre de la santé publique, les maladies cardiovasculaires tuent 17 700 000 millions de personnes chaque année. Tout aussi mortel, le cancer provoque 10 millions de décès chaque année, soit 2 000 fois plus que le coronavirus. Si le taux de mortalité par cancer est-il aussi dramatiquement élevé, c’est parce que les gouvernements des pays industrialisés capitalistes autorisent la dissémination de nombreux polluants chimiques cancérigènes. Sur le chapitre de la malnutrition, il ne faut pas oublier les personnes mortes de famine, actuellement évaluées à plus de 3 millions depuis le 1er janvier 2020. D’ici la fin de l’année, on dénombrera 12 millions de décès. Ne pas oublier également les victimes de la guerre, dont le nombre est incommensurable.

Sur le chapitre de la sécurité routière, chaque année, plus de 1 350 000 millions de personnes perdent la vie dans un accident de la circulation, dont 90% dans les pays pauvres. Soit 1 mort toutes les 21 secondes. A cela il faut ajouter 20 à 50 millions de blessés. Au rythme actuel, selon les estimations des experts, la route décimera 2,5 millions de personnes chaque année. Ces accidents de la route coûtent aux pays pauvres 5% de leur PIB, privent les familles des victimes de revenus, pèsent sur le système de santé. Or, les pouvoirs des différents pays n’ont jamais pris des mesures d’interdiction de vente de véhicules responsables de ces effrayantes hécatombes. Chaque Etat continue à obliger les personnes à se confiner dans ces cercueils ambulants pour le bien des industries de l’automobile, souvent subventionnées avec l’argent des contribuables. Aucun gouvernement n’a décrété l’arrêt total de la production des voitures, de leur circulation, pour favoriser les transports en commun, moins onéreux et moins nuisibles.

Pourtant, ces différentes maladies mortelles et catastrophes meurtrières ne suscitent jamais d’affolement, de psychose. Ni des mesures drastiques de protection. Ni des politiques de confinement. Ni des crises économiques. Ni des décisions de restrictions des libertés. Qui pourrait croire qu’un microscopique virus invisible est à l’origine de la déstabilisation de l’ordre social et économique mondial actuel ? Le coronavirus a bon dos. Pour le moment, c’est le peuple qui est contraint de ramper, infantilisé par les puissants.

La mort n’a pas la même valeur pour tous, surtout pour les classes dominantes pour qui la vie du peuple constitue un coût, une charge. Particulièrement vrai pour les populations surnuméraires, sans travail, les personnes à la santé fragile, les retraités. La mort de ces populations excédentaires improductives permet, aux yeux du capital, la régénération du corps social rentable, parasité, selon les gouvernants, par cette engeance populacière grabataire et sénile. Et si le coronavirus était l’élixir de jouvence des classes dominantes ?

En effet, en cette période de pandémie, les classes dirigeantes tentent de redorer leur blason, éclaboussé par la corruption et étrillé par les contestations, en frappant les esprits, en essayant de se représenter devant le peuple comme les sauveurs – de vies menacées par le coronavirus. Par cette entreprise de captation politique, elles veulent nous faire oublier leur pouvoir dictatorial, leur illégitimité institutionnelle, leur incurie notoire. Elles tentent de passer en pertes et profits leurs politiques prédatrices et leurs mœurs répressives.

Cette société macabre se réincarne constamment par la manipulation mentale généralisée. Surfant sur la crise sanitaire du Covid-19, les médias du pouvoir provoquent des vagues de panique, pour nous faire oublier le tsunami de la crise économique et les tempêtes de la politique répressive. La panique des populations fait le bonheur des puissants, toujours aux commandes des entreprises, de l’Etat. Dans le système capitaliste, la crise est la norme. Or, cette énième crise était prévisible, annoncée de longue date. Les puissants et spéculateurs se sont servis du coronavirus pour déclencher cette crise, avec la perspective d’en tirer des profits financiers et des bénéfices politiques, quitte à ébranler l’équilibre économique mondial, mais reconstruit à leur profit. Pour preuve. Depuis des années, l’économie réellement productive représente moins de 10% des richesses. Les 90% restant s’affairent dans la spéculation de la haute finance qui génère plus de profits que l’économie réelle. Au reste, les boursicoteurs ne sont pas condamnés au confinement pénitentiaire. Ainsi, au moment où de nombreux perdent, une minorité gagne. Pendant que les populations sont confinées, soumises au contrôle social, au harcèlement policier et à l’encerclement militaire, la circulation de l’argent s’accélère, les spéculations financières s’envolent.

Insidieusement, la militarisation de la société tisse sa toile dictatoriale jusque dans la petite demeure familiale, sous couvert de lutte contre le coronavirus, cet ennemi invisible. Les populations sont condamnées à mourir à petit feu dans leur prison domiciliaire, pour permettre aux classes possédantes de prolonger leur existence parasitaire. Le confinement est le vaccin soporifique administré à la population pour permettre aux classes dirigeantes de continuer à vivre dans le raffinement. Les populations sont séquestrées, prises en otage par les gouvernants. Elles sont devenues les victimes expiatoires d’un système moribond qui tente de se reconstituer une éphémère jeunesse sur le sacrifice social de millions de travailleurs livrés aux Vaux d’or assoiffés de profits.

M. K.

 

Comment (28)

    lhadi
    4 avril 2020 - 16 h 15 min

    « Quand j’ouvrais LE MATIN, l’effroi me glaçait. Une histoire entre toute me frappa. Je me rappelle encore son titre : « Du vent dans les arbres. » Un soir d’été, une malade, seule au premier étage d’une maison de campagne, se tourne et se retourne dans son lit : par la fenêtre ouverte, un marronnier pousse ses branches dans la chambre. Au rez-de-chaussée plusieurs personnes sont réunies, elles causent et regardent la nuit tomber sur le jardin. Tout à coup quelqu’un montre le marronnier : « Tiens, tiens ! mais il y a donc du vent ? «  On s’étonne, on sort sur le perron : pas un souffle ; pourtant le feuillage s’agite. A cet instant, un cri ! le mari de la malade se jette dans l’escalier et trouve la jeune épouse dressée ur le lit, qui désigne l’arbre du doigt et tombe morte ; le marronnier a retrouvé sa stupeur coutumière. Qu’a-t-elle vu ? Un fou s’est échappé de l’asile : ce sera lui, caché dans l’arbre, qui aura montré sa face grimaçante. C’est lui, il faut que ce soit lui par la raison qu’aucune autre explication ne peut satisfaire. Et pourtant…comment ne l’a-t-on pas vu monter ? Ni descendre ? Comment les chiens n’ont-ils pas aboyé ? Comment a-t-on pu l’arrêter, six heures plus tard, à cent kilomètres de la propriété ? Questions sans réponse. Le conteur passait à la ligne et négligemment concluait : « S’il faut en croire les gens du village, c’était la mort qui secouait les branches du marronnier. » Je rejetai le journal, je frappai du pied, je dis à haute voix : « Non ! Non »

    -page 124 – les mots – Jean Paul Sartre –

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    Karamazov
    4 avril 2020 - 8 h 43 min

    Dans quelques semaines, peut-être, l’épidémie du Covid s’éteindra d’elle même comme elle est apparue. On découvrira alors que finalement elle n’a pas fait autant de ravages que redoutés.

    On nous aurait pourtant averti chiffres à l’appui : 85 pour cent de ceux qui ont contracté le virus n’ont eu des formes asymptomatiques. Pour les 15 % qui restent 85% n’ont développé que des formes bénignes. Et parmi les formes graves la majorité a été guérie. A la fin seuls 1 à 3% selon les pays sont morts de cette maladie et encore des malades souffrant de comorbidités chroniques. On dira alors quel gâchis !
    Déjà ici ou là on pointe du doigt et on accuse les délocalisations, la mondialisation, les ravages de l’ultralibéralisme, l’économie du superficiel sur l’essentiel , le triomphe de l’égoïsme sur la solidarité.
    Tenant compte de tout cela rien ne devrait nous alarmer. On devrait plutôt s’occuper de mettre de l’ordre dans le système économique mondial au lieu de faire diversion avec le Covid qui n’est pas ou ne devrait pas être une priorité.

    Alors qu’est-ce qui explique cette psychose généralisée qui provoque la paralysie et la ruine ces dégâts considérables dans l’économie ?

    Parce que quand la maison brule on panique ,on s’empresse d’abord d’éteindre l’incendie avec tout ce qu’on à sa portée. On ne se plaint pas de gaspiller beaucoup d’eau ou de mobiliser beaucoup de moyens pour si peu ou de savoir si on n’en a pas fait trop pour si peu, si ça valait le coup. Ces choses-là on ne peut en parler qu’après. Car si on calculait toujours le prix des choses, les pronostics vitaux engagés on perdrait le peu d’humanité qui nous reste.

    Ce qui explique donc cette psychose démesurée, Monsieur ? C’est le peu d’humanité qui n reste en nous.

    J’ai une femme qui travaille depuis trente ans dans plusieurs hôpitaux regroupés en GH-Est-Parisien, ma fille est biologiste, et une autre psy dans un autre hôpital. Quant à moua, moua je suis vraiment n’importe qui , c’est pour cette raison que j’ai pris un pseudo. Je suis l’homme de « les mots » de Sartres : Un homme fait de tous les autres et qui les vaut tous et que vaut n’importe qui.
    Alors vous pour qui le Covid est une maladie bénigne qui ne faites rien pour aider et qui sortez de votre rayon pour donner des leçons à ceux qui vont au charbon vous pourriez au moins faute de les soutenir, au moins arrêter de les décourager.

    Avant le Corvid si des intervenants ne se sont jamais extasié devant les miracles de l’humanité , si des intervenants ont été radicalement critiques et n’ont jamais manifesté une seul fois la moindre once d’optimisme , si pendant que le Hirak paradait et que les plus avertis des contributeurs s’y sont convertis et lui offert de lui produire sa théologie, si des intervenants sont restés beaucoup plus que distants et même au contraire pas du tout conquis et carrément opposés, c’est bien moua , Zaatar , et Abou Stroff que je salue en espérant qu’il lui est rien arrivé.

    Nous savons qu’après le Hirak et le Covid tout repartira comme avan.
    t .

    Alors attendez un peu avant de nous resservir la même tambouille anticapitaliste éculée

    Dzair 2020
    4 avril 2020 - 2 h 45 min

    Grâce à l’authentique hirak Bouteflika c’est du passé,ceux qui n’aime pas Gaid salah R Y M à cause de leur fourchette est mort,celui qui continu de parler dès 1000 milliards c’est trop tard, une partie est en france et en suisse ,l’autre est partis en l’air et le reste dans le ventre dès tubes digestifs,celui qui critique tebboune et crois qui est majoritaire personne ne la empêché d’aller aux urnes,celui qui aime le peuple Algérien ne peut pas insulté sa religion et celui qui veut la séparation du reste du pays qu’il sort au bon dieu tout nu il na qu’à proposé lès limites et sa géographie ,si il veut le beurre et l’argent du gaz de schistes,le pétrole et lès autres ressources le peuple n’est pas débile il n’acceptera jamais de donné ses richesses à un autre peuple gratuitement !..

    loklan
    4 avril 2020 - 2 h 44 min

    Je vous avez avertit jadis avant la prise de pouvoir du pedo gaid en vous disant  » attention à la militarisation du pays » au final vous avez optez pour lui et vous êtes fait avoir, nezzar exilé slc a dégagé. Là encore on vous a avertir sur le coronavirus du fait qu’ ils allaient s’ en servir pour arrêter et stopper définitivement le hirak, c’ est fait. Commence en avoir marre de parler avec des naïfs et des perdants.

      Zaatar
      4 avril 2020 - 6 h 31 min

      Le pays a toujours été sous le joug militaire depuis 62.

    Elephant Man
    3 avril 2020 - 22 h 51 min

    Effectivement, il y aura un après Covid-19 pas uniquement lié aux vicissitudes de l’événement épidémie mais aussi à l’homme et son vécu.
    D’où la nécessité de s’en détacher et d’anticiper l’après Covid-19.
    Le capitalisme est mortifère. Première cause de mortalité maladies cardiovasculaires en 2nd das krebs.
    Le monde dit « civilisé » occidental aura pris conscience avec Covid-19 que sa vie ne tient qu’à un fil et que cette opulence dans le consumérisme finalement ne lui a servi à rien.
    Au niveau géopolitique : redistribution des cartes au profit du monde oriental avec la Chine.
    « Ce que nous gagnons en richesses nous le perdons du côté du repos et du bonheur » Kong Qiu (Confucius).

      Anonyme
      4 avril 2020 - 6 h 57 min

      @l’elephant c’est plus facile de parler du covid (ou dans le vide?) On attend toujours votre réaction concernant l’hospitalisation du général Ghriss pour des soins à Genève!!! Vous avez peur de ne pas être payée à la fin du mois??

      Anonyme
      4 avril 2020 - 8 h 59 min

      @l’elephant Conficius a dit aussi « L’homme supérieur fait de l’équité et de la justice la base de toutes ses actions » il n’était pas un lèche-rangers le confucius!!

    The Sh@dow
    3 avril 2020 - 19 h 13 min

    Vraiment bravo pour votre prompte analyse et pour cette excellente contribution, qui saura, je l’espère éveiller les esprits endoctrinés.

    Anonyme
    3 avril 2020 - 12 h 03 min

    Je suis de votre avis Mr Khider!!!
    Quelque soit la dangerosité de ce virus il n y a jamais eu autant de personnes confinés dans le monde!!!
    Beaucoup d hypothèses circulent et celle qui est la plus plausible pour moi est le projet de surveillance des peuples à travers leur smartphones et l établissement d un gouvernement mondial…
    Plus vous faites peur plus vous terrorisez le peuple plus il acceptera la restriction de sa liberté.
    Il n y aura plus de grèves, plus de soulèvement populaire ,plus de résistance aux politiques…
    Comme par hasard ce virus est apparu au moment où beaucoup de peuples se révoltaient contre leurs gouvernants( Hong Kong en Chine ,gilets jaunes et manifestations contre les réformes en France,Hirak en Algérie, et bien d autres soulèvements dans les différents pays….)

      Anonyme
      4 avril 2020 - 6 h 59 min

      L’exemple type des messages complotistes!! Tu regardes trop la télé…

    Arris
    3 avril 2020 - 10 h 23 min

    En plus des remarques des autres internautes, j’ajouterai le fait que tout le monde entend parler des porteurs asymptomatiques, de l’absence de médicament (contrairement aux autres virus comme le VIH), de vaccin … si on en reste à ce stade, quel que soit le taux de mortalité, le virus reviendra et s’incrustera au sein de la population mondiale. Comme il est plus virulent, il est craindre qu’il fera des morts par milliers (ou bien plus) chaque année. Pour le virus de la grippe, le vaccin atténue le taux de mortalité, mais il faut se vacciner (même pour moins de 65 ans qui sont aussi touchés).
    On a toujours pas trouve de vaccin du VIH, mais il existe des médicaments et des méthodes pour se protéger … C’est vrai qu’on dit qu’il a fait plus de 30 millions de morts depuis son avènement. Je me rappelle que sa découverte a provoqué une très grande peur dans les années 80 et des rumeurs folles.

    Karamazov
    3 avril 2020 - 10 h 16 min

    Aujourd’hui je me suis levé du mauvais pied gauche, et je sens que je vais être franchement désagréable. Sauf si les nouvelles chez AP sont bonnes que je me suis dit .
    Mais j’aurais peut-être mieux fait de me casser une jambe , sauf que je risquais de tomber sur l’autre rebouteux dont je tairais le nom parce que vous savez tous de qui il s’agit.

    En sortant de chez moi parce que Moua Môssieur je n’ai pas le droit au confinement j’ai marché sur une m… fumante dont un caniche m’a gratifié. Mais comme les emm… volent en escadrille , en ouvrant Ap, sur qui je tombe ?  MK, bien entendu !

    Je vais donc lui rappeler d’abord la règle : si haut que l’on soit placé que l’on prêche du minbar ou qu’on ne vienne que pour commenter il n’y a pas de science ésotérique , occulte ou infuse ici. Il ne s’agit que d’opinions qui se valent. Il n’est pas ici un mufti et nous des bigots captivés par son savoir pour ne psalmodier que ses  litanies.

    Surtout quand il sort de son domaine pour aborder des sujets qu’il ne maîtrise pas plus que tous le quidam qui vont sur la toile. Après tout lui aussi n’est pas plus épidémiologiste, infectiologue , virologue, que mon chat Hmimiche .

    Donc après « Les spécialistes honnêtes de la santé reconnaissent la bénignité de la pandémie du coronavirus. «  Nous avons le droit à :  «  Certes, la pandémie du coronavirus est grave. »  Pour nous pêcher. Car, une fois dit, il a repris sa cavalcade sur le même canasson avec le même purin.

    Grave ? Pas tant que ça : «  Elle est loin d’être dramatique. Son taux de .létalité est proche de celui de la grippe. »

    Là je suis tenté par une vacherie et une méchante répartie, mais je lui suggérerais seulement d’aller dire ça à ceux qui ont perdu un père ,une mère , un enfant, ou un ami.

    Passe donc qu’il puisse encore croire que ses incantations et ses imprécations contre le Pouvoir et  le capitalisme ont sur  nous des vertus exorcistes.

    Passe qu’il refuse d’admettre que nous venions d’horizons intellectuels scientifiques sociaux  et politiques différent et parfois opposés pour comprendre qu’il y ait forcément contradictions parfois virulentes entre nous.

    Passe encore sa suffisance à l’égard de ceux  qui ne le lisent que pour pouvoir échanger  entre-eux ou qui ne lisent même pas.

    Passe son manque  de reconnaissance et de gratitude l’égard d’AP qui lui procure des lecteurs pour ses bafouilles de sachant la plus part du temps oiseuses et insipides qu’ils devraient plutôt remercier de le lire.

    Mais venir avec une ignorance crade pour proférer que le Covid ne tue pas assez , pour qu’on s’en alarme parce que lui et ses proches n’en sont pas affectés , est une insanité , un mépris et une faute d’une gravité impardonnable pour que je puisse les lui passer .

      Moh.abbas
      3 avril 2020 - 15 h 49 min

      C,est triste de voir comme sur la photo, le mépris vis à vis des faibles qui en plus d,être sans abri on de graves maladies, des déformations physiques..etc.
      Ce monde à perdu toute son humanité et en place, arrogance, égoïsme, perte de valeurs et de repères…ect.
      Vraiment triste.

        Moh.abbas
        3 avril 2020 - 18 h 34 min

        Qu,est ce qu,il fait la mon poste?
        Je l,avait pourtant écrit dans la case « commentaire ».
        Aux allumés du dislikes, à vous de jouer.

    Mesloub Khider
    3 avril 2020 - 9 h 33 min

    Une société, dont la condition sine qua non est de reproduire à un pôle la misère et à l’autre la richesse, produit forcément aussi, d’un côté, la civilisation et, de l’autre, la bestialité. Le médecin « produit » la santé, mais aussi les maladies, notamment les maladies nosocomiales. Les professeurs et les écrivains produisent les lumières mais aussi l’obscurantisme. Les poètes, peintres le goût, mais aussi le mauvais goût. Les moralistes, la morale, mais aussi les prédicateurs du culte du travail, de la soumission. Le capitalisme produit la technologie, les commodités matérielles, mais aussi la pollution, la destruction de la nature, les guerres, les famines, les pathologies psychiques.
    Les comptes de la Sécurité sociale sur la santé font apparaître que, en dépit d’une progression extraordinaire du budget de maladie, les pathologies gagnent sans cesse sur les soins apportés aux malades dans les pays mêmes qui sont les mieux dotés de protection sociale. L’infecté économie moderne capitaliste PRODUIT plus de maladies qu’elle ne peut payer de remède. Et l’actuelle pandémie vient cruellement le démontrer. Pour celui qui s’étonne de mes comparaisons, toutes les maladies citées sont le produit de cette société en putréfaction, qui génère plus de maladies que de remèdes.
    Il n’est pas inutile de rappeler les facteurs contribuant à l’apparition de ces maladies chroniques modernes citées plus haut (maladies cardiovasculaires, cancers, hypertension, diabète, ect.) : la malbouffe, la pollution, le stress, la sédentarité, entre autres. Or, ces « pathologies capitalistes » sont l’œuvre d’un système économique contrôlé par les grands groupes industriels et financiers, responsables de l’expansion vertigineuse de ces diverses maladies chroniques invalidantes. Ces mêmes oligarchies capitalistes, par le canal de leur Etat, ont toujours été opposés à une politique de santé publique de qualité, considéré comme un coût. De là s’explique le démantèlement des hôpitaux, la défaillance des équipements médicaux. En effet, ces dernières décennies, leur État, autrement dit les classes politiques dirigeantes maffieuses, qui œuvrent dans les institutions parlementaires et gouvernementales, ont sacrifié le système de santé au nom de la rigueur budgétaire. En vérité, je ne cesserai jamais de le répéter, le virus n’est pas responsable de la mort des malades (il est bénin pour les personnes en bonne santé). Ce sont les pathologies chroniques, générées par le capitalisme mortifère qui contribuent à la fragilité du système immunitaire des personnes, et l’incurie criminelle des gouvernants qui, par absence d’équipements médicaux, sont responsables aujourd’hui des décès dus au coronavirus.

      Anonyme
      3 avril 2020 - 14 h 39 min

      Je vous le redis encore une fois, ce virus n’est pas bénin pour les personnes en bonne santé. Aucun médecin ne pourra vous garantir que votre système immunitaire résistera à ce virus même si vous n’avez jamais été malade. Il vous donneront des statistiques genre, peu ou pas de symptômes dans 80% des cas mais sans plus

      Narjysse
      3 avril 2020 - 19 h 18 min

      Bonjour M Mesloub, je lis souvent vos articles que j’adore et j’adhère complètement. J’ai remarqué sur ce site gare à toi si tu critique le capitalisme, le colonialisme , l’occident et tout ce qui ne s’alignent pas sur « les valeurs occidentales ». A ce moment on vous sort le renfort des pouces en bas .
      Merci encore

    Moh.abbas
    3 avril 2020 - 8 h 50 min

    « Notre malheur est que nous vivons avec des gens qui pensent que dieu n,à guidé personne d,autres qu,eux »
    Ibn Sina
    (Avicenne)

    Lghoul
    3 avril 2020 - 8 h 41 min

    « Sur le chapitre de la santé publique, les maladies cardiovasculaires tuent 17 700 000 millions de personnes chaque année. Tout aussi mortel, le cancer provoque 10 millions de décès chaque année, soit 2 000 fois plus que le coronavirus. » – Une seule remarque a faire: Le coronavirus n’est pas encore vaincu pour faire des comparaisons et des extrapolations. Il n’est pas une grippe du tout et ne peut être comparé a aucune maladie. Il est un fléau incontrollable qui est en train de faire et VA faire des ravages inestimables si un vaccin n’est pas disponible dans les plus brefs delais. Il est un féau qui paralyse des pays entiers. La grippe ne paralyse pas les industries, les aéroports, les ports et ne mets pas 3 milliards de personnes en confinement total. Je trouve qu’il y a encore beaucoup qui ne prennent pas la menace de ce virus au sérieux. Son impacte sur le sociétés et des pays entier sainsi que sur leur existence est particulier et beaucoup plus ravageur. Ce virus porra même changer la géopolitique du monde.

    Mounir Sari
    3 avril 2020 - 8 h 41 min

    Sous Fakhamatou Bouteflika, les Algériens mourraient encore de l’épidémie du choléra qui a été éradiquée depuis plus d’un siècle!!!!

    Anonyme
    3 avril 2020 - 8 h 38 min

    « Sa létalité est proche de la grippe » sûrement pas. 0,1% pour la grippe et 1 à 2% pour le Covid-19, avec plus de personnes plus jeunes et en bonne santé… c’est ça qui est à l’origine de la panique. Toute personne peut décéder de ce virus. Pour tenter d’expliquer pourquoi des personnes jeunes sans aucune pathologie peuvent faire des formes graves, certains chercheurs s’orientent même vers la génétique (dernier numéro de la revue prestigieuse « Science »). Le Sida, le Paludisme etc… vous savez comment les éviter et si vous tombez malade comment les traiter. Là, en dehors du confinement, rien!! Un réanimateur a dit qu’il n’avait jamais vu une infection où un patient pouvait plaisanter avec vous et décéder 20 mns après!! C’est ça qui fait peur khouya Mesloub!! Vous avez beau dire qu’il y a des maladies qui tuent plus, ça ne servira à rien car la peur sera toujours là

    Zaatar
    3 avril 2020 - 8 h 36 min

    J’avais commencé à lire, puis je me suis ravisé, pour tenir parole. Mais j’ai lu quand même quelques lignes qui font dire ces remarques. C’est quoi ces comparaisons de maladies? Cardiovasculaires, cancers avec le coronavirus? Les premières ne sont pas contagieuses et le conarovirus si. Et la est toute la différence qui fait paniquer les sociétés et qui rend la mortalité du conarovirus plus dramatique, dans les esprits, que celle du cancer ou des maladies cardiovasculaires, même si les chiffres disent le contraire. Ensuite, en comparaison avec la grippe saisonnière, le conarovirus tue 30 fois plus. Il faut tenir compte de tout ce qui est entrepris pour stopper l’épidémie du conarovirus qui n’est pas le même pour la grippe. Le taux de létalité est 30 fois Supérieur à celui de la grippe. C’est ce que donne la littérature. 3% contre 0,1%.

      Karamazov
      3 avril 2020 - 9 h 38 min

      Mais qu’est-ce que tu racontes ? Les chiffres dont il est question ici sont classés secret défense et ne sont pas encore déclassifiés . Tu devrais remercier MK de nous les révéler.

        Zaatar
        3 avril 2020 - 12 h 57 min

        Mon ami Karamazov je t’avais dis que je ne lirais plus MK. Ici le coup était parti avant que je ne m’en rende que la contribution est de lui. Et les quelques lignes que j’avais lu étaient suffisantes pour venir renforcer ma décision. J’ai commenté quand même par respect et principe juste sur la dizaine de lignes ou un peu plus que j’ai lu.

      Karamazov
      3 avril 2020 - 12 h 33 min

      Rouh splik lwi, ya khouya Zaatar, la peur au ventre de ceux qui se lèvent le matin pour aller travailler à l’Hôpital et qui ne sont pas tous des suppôts du Grand Capital ?

      Rouh splik lui l’angoisse de ceux qui ont un père un fils une fille , un mari , une épouse, , une mère qui travaille à l’hôpital.

      Rouh splik lwi le chagrin de celui qui a perdu un proche pendant cette épidémie?

      Rouh…

      Non , ne lui splik pas !

    Solidarite'
    3 avril 2020 - 8 h 22 min

    La solidarite’… hey comment ! L’un n’a rien absolument rien pour se couvrir, au point ou vivre ou ne pas vivre c’est kifkif, et l’autre cousin de … avec sa casquette de cuisto, toute neuve, droit de CHINA !

    Mais il y a espoir: Pétrole : le Sahara Blend est coté le 1er avril à 14,59 dollars.

    Voici un dicton a mediter: Quand le sommet ne peut plus(assumer) et la base ne veut plus subir… c’est l’effondrement.

    Lacan
    3 avril 2020 - 8 h 17 min

    Vous voila encore une une fois a assigner un reflexe elementaire de survie, a la volonte’ de gouvernants quelconques… j’ai besoin d’un maitre quelque soit x.

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