Comment l’ébranlement géopolitique actuel va directement impacter l’Algérie

Tebboune ébranlement
Tebboune, un président fragile, avec Guterres et Merkel à Berlin. D. R.

Par Ali Akika – L’idée d’une conférence de Berlin bis n’est pas une lubie ou une sorte d’anticipation hasardeuse. Hélas, l’Afrique est déjà un champ de manœuvres de grandes puissances et pas seulement pour leurs armées. Les pays du Sahel et notamment la Libye sont là pour rappeler que l’Algérie va être impactée par cet ébranlement. Mais, avant de développer les effets de cet ébranlement, faisons un survol de l’actualité pour que le lecteur ait une petite idée sur les positions des puissances qui grenouillent dans cet immense continent.

On ne s’attendait pas à ce qu’un «simple» virus bouleverse le jeu de cartes de la géopolitique. En vérité, les bouleversements des rapports de force ne sont pas une nouveauté. Sauf pour les Bisounours de la politique qui croyaient – ils le croient un peu moins – à la stabilité du monde, le leur. Ils ont cru que l’équilibre de la terreur – la bombe atomique – et la fin de l’histoire (1) les protégeraient. La fin de l’histoire est une petite invention idéologique d’un Américain ayant lu Hegel sans compléter ses connaissances par ceux de Karl Marx. Les Bisounours qui ont avalé les sornettes de cet Américain sont convaincus que le capitalisme est un horizon indépassable. Il est vrai que sa durée, ses réussites économiques sous la houlette d’une puissance militaire inégalée les confortaient dans leurs certitudes. Ils l’étaient d’autant qu’ils eurent comme renfort un ancien Premier ministre français, Laurent Fabius, qui préconisa la baisse des budgets de la défense au lendemain de la chute du mur de Berlin sous prétexte que l’ennemi avait perdu la partie.

Nos naïfs pensaient que la conversion du monde à la loi du marché allait de facto éliminer les causes des confrontations et des guerres. Ils ont la mémoire courte car les Première et Seconde guerres mondiales avaient mis face à face des pays où naquit le capitalisme et ils partageaient grosso modo la même démocratie parlementaire. Les vérités de l’histoire étant remplacées par l’idéologie, ils claironnaient, entre autres, que développement économique se conjuguait forcément avec la démocratie, la leur. Or, la Chine a prouvé le contraire avec une économie devenue «atelier du monde» avec un régime politique qui ne ressemble pas, loin de là, au leur. Ceci, pour rappeler que la sacralité du marché et les balivernes de la fin de l’histoire ne sont que des constructions idéologiques qui sont ou seront balayées comme celles qui ont causé la chute de tant d’empires.

Avant de cerner les changements dans la géopolitique qui s’écrivent sous nos yeux, attardons-nous un instant sur la peur de ceux qui assistent aux fissures de leur univers idéologique et politique. Ils sont littéralement paniqués à tel point qu’un de leurs représentants osa écrire dans un grand journal du soir des opinions qui relèvent du café de commerce. Cet «expert» reproche à la Chine d’exploiter le prestige de sa politique en utilisant la pandémie actuelle. Et ce reproche se résume en une phrase : la Chine répand sa propagande dans le monde dans le but d’attirer des cadres dans les appareils d’Etat pour renforcer le parti communiste – rappelons que ce parti est au pouvoir depuis 1949 et que le «miracle» économique de ce pays a été initié et géré par ce parti.

On croit rêver ! Ce monsieur reproche à la Chine ce que tous les pays font et le sien en particulier. Ils entretiennent des ambassades et des centres culturels dans le moindre petit pays pour vanter leur savoir-faire, cultiver leur prestige et conquérir des marchés. Et ces pays ne vont-ils pas à la recherche des meilleurs cadres pour leurs appareils d’Etat ? A ce que l’on sache, ces appareils d’Etat et leurs médias ne sont pas confiés à des détenteurs d’un certificat d’études. On voit là que ces arguments au ras des pâquerettes traduisent une panique à bord d’un navire qui tangue. Les intérêts géopolitiques du monde communément appelé libre sont menacés et on voit déjà leurs effets sur le terrain.

Ces menaces sont alimentées par la dialectique de deux facteurs. Le premier c’est l’émergence de grands pôles économiques et militaires dont certains non seulement leur échappent, mais sont devenus de redoutables adversaires – La Chine et la Russie. Le second facteur, c’est la nature de leur politique et son échec dans des régions explosives. Hier, c’était en Asie où la Chine et la Corée du Nord dorénavant les tiennent en respect sans oublier les guerres du Vietnam et d’Afghanistan où ils ont connu des déboires militaires et politiques. De nos jours, ce sont leurs «bizarres» alliances avec des pays connus dans le monde pour leur pétrole mais aussi pour le «respect» rigoureux et vertueux des «droits de l’Homme» de ces parangons de démocratie.

Lesdites alliances les ont entraînés dans des aventures militaires dont ils reviennent bredouilles. Mais ce qui se dessine d’ores et déjà au cœur de l’Europe qui a façonné la carte du monde depuis la fin de la présence arabe en Espagne et la découverte des Amériques, c’est peut-être la mort du rêve européen qui regroupe 27 pays. Et la dislocation éventuelle de l’Union européenne n’est pas menacée uniquement par le repli nationaliste, le dada des cerveaux reptiliens. Non, la «mort» annoncée de l’Union européenne est l’échec des promesses non tenues et donc de ne pas être à la hauteur des ambitions fixées au départ. Une promesse de pérenniser l’idée de foyer civilisationnel européen et de construire une entité politique pour ne pas être prise en sandwichs entre des superpuissances nées de la Seconde Guerre mondiale.

L’Europe qui devait être le bon élève de la solidarité, de la culture, du social, etc., a glissé vers le terrain de la finance, cet adversaire qui n’a pas de nom, de visage, selon François Hollande qui, une fois au pouvoir, distribua 40 milliards d’euros aux entreprises en contrepartie de création d’emplois. Les Français les attendent toujours. La fragilité de cette Europe ne date pas d’aujourd’hui. Le Brexit était un signal car l’Angleterre a pris le large (sans jeu de mots) puisqu’elle préfère rejoindre après tout son fiston historique, les Etats-Unis qui l’aidèrent du reste à résister à la furie d’Hitler. Cette fragilité de l’Europe va s’accentuer avec la crise de la pandémie. La crise du virus donc n’est pas la véritable cause mais seulement un symptôme criant difficilement dissimulable. Ainsi, le tableau des bouleversements géopolitiques va réserver des surprises dans les renversements d’alliances. Et ce n’est ni la morale ni les prières qui vont éloigner l’Afrique des dangers qui la guettent.

L’Afrique, donc l’Algérie qui se trouve aux premières loges dans une région déjà troublée et depuis longtemps convoitée. Ça doit cogiter dans les états-majors politiques et diplomatiques pour refaire une sorte de seconde conférence de Berlin de partage de l’Afrique entre des puissances étrangères, conférence semblable à celle réunie 1884/85 (2). Ou bien une sorte de Yalta plus «pacifique» entre Alliés comme en 1945. Sauf que les puissances qui se disputent aujourd’hui le terrain aux puissances européennes et notamment la France, sont la Russie et la Chine. D’où la virulence des attaques actuelles contre ce pays. Un troisième acteur, les Etats-Unis, qu’on ne cite pas, est pourtant présent avec ses bases militaires et par l’intermédiaire de son allié israélien à qui il a ouvert les portes de beaucoup de pays africains.

Dans la compétition qui va s’accélérer pour maintenir ou conquérir des marchés en Afrique, l’Europe qui se rapetisse ne fera pas le poids face aux trois géants déjà cités. L’Afrique peut-elle se défendre ? Hélas, pas sûr au regard de sa dépendance à tous les niveaux. Dans ce sombre tableau, trois pays, l’Afrique du sud, le Nigeria et l’Algérie(2), par leur superficie, leur population et leur richesse du sous-sol, à condition qu’ils fassent front commun, peuvent habilement négocier pour ne pas être traités comme une quantité négligeable. Front commun espéré, mais les distances qui les séparent et la nature de leurs régimes ne soulèvent pas l’optimisme. Attardons-nous sur notre pays.

L’Algérie a des atouts géopolitiques non négligeables. Mais les atouts comme dans le Poker se dilapident quand le joueur ne sait pas les manier et n’arrive pas à percer le bluff de ses adversaires. La preuve nous a été donnée par les années d’un Président au pouvoir que l’on présentait comme un joueur d’échecs et qui s’est avéré être un joueur de dames. Le premier des atouts d’un pays, c’est sa population qui a confiance en elle et en son gouvernement. Le deuxième, c’est sortir de la dépendance du pétrole qui engendra tous les «maux de la terre». Cette dépendance, en cas de drame comme celui du coronavirus, a mis en évidence le délabrement du secteur de santé. Même des pays puissants ont été traînés dans la boue de l’humiliation par l’absence de banals masques de protection.

Tout ça pour dire que les problèmes d’indépendance et de sécurité nationale ne dépendent pas uniquement d’une armée puissante. Voilà les obstacles que le pays rencontrera si on continue à ignorer que «la guerre est une continuation de la politique par d’autres moyens». Et les moyens, ce sont ceux sur lequel repose le politique, à savoir le peuple, une vision philosophique du monde et une vision stratégique des rapports de force dans le monde. Une telle politique sera une arme de persuasion aux mains de la diplomatie du pays qui fera refroidir les ardeurs des aventuriers qui penseraient entrer dans un pays ouvert à tous les vents.

A. A.

(Cinéaste)

(1) La fin de l’histoire, une théorie de Fukuyama, un Américain admirateur de Hegel, philosophe allemand pour qui ce sont les idées qui font l’histoire. Marx critiqua cette vision et suggéra de faire marcher la dialectique sur ses pieds car celle de Hegel marchait sur la tête.

(2) Il est évident que la conférence de Berlin est une simple référence historique. En 1884, le monde était dominé par des puissances qui ignoraient les peuples (période faste du colonialisme). Aujourd’hui, l’Afrique est constituée d’Etats, certes faibles, mais les peuples sont loin d’être muets et ne sont pas prêts à courber l’échine. Une autre différence avec 1884, les puissances d’aujourd’hui sont dans une logique féroce et ne sont pas disposées faire des cadeaux à leurs adversaires ou concurrents.

(3) Ces trois pays font partie déjà du Nepad, organisme créé par l’Union africaine dont l’objet est de construire une autoroute Alger-Le Cap pour relier tous les pays du continent.

 

Comment (32)

    Anonyme
    6 avril 2020 - 13 h 49 min

    La fin de l’histoire pour l’Afrique du nord et le moyen orient a commencé il y a 1400 ans.

    Farida
    6 avril 2020 - 12 h 43 min

    Les personnes a gauche et a droite sont légitimes sauf celle du milieu. Qui est elle ? Elle represente qui ? Les cachiristes ?

    Chaoui
    5 avril 2020 - 20 h 47 min

    Y’a si « Ziri » :
    « Plus on s’élève, plus on voit loin » !…(dixit moi…).
    J’approuve d’autant 5/5 ton propos que je le partage et n’en pense pas moins moi-même pour suivre assidument la géopolitique depuis des décennies…
    Ta narration ne reflète pas seulement la vérité : elle est REALITE.
    C’était un pur plaisir de la lire.
    Cordialement ou plutôt : fraternellement !

      j'attends ta réponse
      6 avril 2020 - 9 h 16 min

      alors? j’attends ta réponse sur mon post « Trump va les priver de sa protection : les Al-Saoud bientôt seuls face aux mollahs » et si tu es à court d’arguments maalich nessamhek, mais le problème très sérieux que nous cachent les autorités algériennes c’est les russes. monsieur tebboune a parlé de changement géostratégiques importants après le coronavirus, et là je pense que l’alfgérie va prendre ses distances avec la russie pour se rapprocher et de la chine et des USA. la chute du prix de pétrole que la presse algérienne sous les ordres des soviétiques à l’image du journal l’expression, attribue à l’arabie saoudite, en réalité ce sont les russes qui ont voulu cette baisse, c’est eux qui ont été les premiers à rejeter la proposition de l’algérie et les saoudiens les ont suivi. dans cette guerre du prix de pétrole, ce n’est pas un accident dont sont victimes les russes mais c’est juste une mise en garde de la russie à l’algérie sur une éventuelle exploitation du gaz de schiste. les russes savent que ce n’est pas les USA qui seront impactés, c’est une très très grande puissance économique qui a la main sur le monde économique.
      on avait soupçonné la main du makhzen dans les manifs à ain salah, contre le gaz de schiste mais il s’avère qu’il n’était pas seul, il y avait le hizb russe aussi avec les marocains. les russe s’agitent car ils savent que trump est déterminé à fournir toutes les technologies liées à l’exploitation du gaz de schiste, juste pour ne pas laisser les russes faire la pluie et le beau temps en europe avec des menaces politiques sur fond de l’approvisionnement en pétrole. il faut admettre que l’algérie n’a rien à voir avec cette guerre américano russe mais nous sommes devenus malgré nous une pièce maitresse dans l’échiquier international. je constate aussi que nos autorités ne sont pas prêtes à jouer ce rôle majeur dans cette région pour différentes raisons peut être! le financement russe de la plus grande raffinerie de pétrole d’afrique devrait te susciter des interrogations si ta cervelle n’est pas formatée par la propagande russe. il est clair que le choix de l’emplacement à Nador vise l’europe, et avec le prix bas du pétrole les russes comptent bien fournir l’europe en produits pétroliers avec valeur ajoutée pour concurrencer la raffinerie en italie. mais ce projet sera peut mort né si haftar serait le président en italie, à ce moment là la russie va la construire A COUP SUR en libye cette gigantesque raffinerie pour concurrencer sonatrach et détruire l’algérie. toi qui est pro russe, pourquoi les russes ne l’ont pas proposé à l’algérie? VOILA POURQUOI LES RUSSES NE VEULENT PAS DE LAMAMRA NI D’UNE DÉFAITE DE HAFTAR. C’EST CA LE PROBLÈME EN LIBYE C’EST LES RUSSES, LES AUTRES PAYS ARABES NE PÈSENT RIEN DU TOUT ET SONT TOUS MANIPULÉS PAR ISRAEL QUI TROUVE LE PLAN RUSSE PAS MAL POUR DÉTRUIRE L’ALGERIE

        Chaoui
        6 avril 2020 - 22 h 47 min

        Monsieur « j’attends ta réponse » :
        J’ai parcouru ton pavé…
        Et ma foi ! Que vais-je répondre au chapelet de sujets que tu invoques de manière – de mon point de vue, sauf mon respect – aussi disparates que dénués de rapport les uns des autres !
        Mais bon ! Je voulais seulement te dire – et tu l’auras compris – que je ne partage pas ta perception des choses. Du moins de la lecture que tu en fais. Notamment à l’égard de la Russie et des « stratégies » que tu lui prêtes et qui nous seraient, selon toi, hautement nuisibles pour ne pas dire préjudiciables (pétrole, Libye, etc…). Si tu comprends que le combat que mène la Russie est autant pour sa survie que ce combat la dépasse, s’agit ici en effet d’un combat pour la multipolarité ou la…mort – rien de moins -, tu auras TOUT compris.
        Aussi, je t’inviterais à te nourrir comme moi du précepte selon lequel « le savoir que l’on ne complète pas chaque jour diminue tous les jours »…
        De même qu’on ne saurait prendre à la lettre chaque fait d’actu’ rapporté dans la presse, derrière chacun d’eux se cache des enjeux et des motivations, louables ou non, et qui, parfois, nous dépassent.
        Le raisonnement est comme le thermomètre : il a des degrés…
        Bien cordialement.

      Ziri Warsenis
      6 avril 2020 - 11 h 49 min

      Chaoui, je te dis Azul a gma
      Ton commentaire est très élogieux, c’est vraiment très gentil de ta part et je t’en remercie.
      Je suis content de partager nos points de vue respectifs durant ces temps de confinement quasi planétaire.
      Je peux te dire que je prends tout autant plaisir à lire les interventions, dont celles de certains contributeurs rationnels et très avisés, qui parfois ne manquent pas de piment, ni d’humour, une dérision cinglante contre le désespoir du ratage historique que nous traversons depuis 58 ans.
      Aussi, je suis certain que nous partageons pour la majorité d’entre nous un dénominateur commun, celui du devenir de notre nation, qui nous tiraille et nous accule en des inquiétudes les plus fortes, compte tenu de la situation présente, de l’évidente vulnérabilité de l’Etat, la déliquescence de ses institutions et d’un avenir plutôt sombre et incertain qui se dessine pour notre pays.

      Cette terre Nord-Africaine est comme frappée non pas d’une atonie, mais d’une malédiction qu’on peut remonter jusqu’à la révolte de Matho et ses compagnons qui ont fait trembler Carthage, il y a de cela plus de vingt-deux siècles.
      Les époques se sont suivies marquées chacune par leurs révoltes propres et leurs sacrifices, comme des strates géologiques superposées sur cette terre.
      Rome n’a jamais vaincu Jugurtha, bien au contraire, c’est lui qui a battu les légions romaines à plusieurs reprises, leur faisant signer par deux fois des traités de paix qui n’ont jamais été respectés.
      Sa gloire est portée en flambeau dans nos poèmes et dans nos chants.
      Kateb Yacine dans ‘’Nedjma’’ évoquait la victoire refusée à Jugurtha.
      Rome disait qu’elle ne voulait pas d’un deuxième Hannibal de l’autre côté de la Mare Nostrum, tout comme aujourd’hui, la traîtrise, la prédation et les combines dirigées entravent notre développement.
      La trahison a eu raison du combat de Jugurtha et de sa vie, celle d’aujourd’hui bafoue les sacrifices de la Révolution.
      Nous sommes nos propres bourreaux, tel que porté par le titre d’une pièce de théâtre d’un autre Numide, Terence Afer, ‘’Heautontimeroumenos’’ ou ‘’Bourreau de soi-même ’’, car ce sont ses dirigeants qui, depuis l’indépendance confisquée, sont les responsables de la débâcle et la ruine de ce pays, pourtant aux ressources insoupçonnées. Mais le peuple porte les siennes aussi. Je ne me rappelle pas du nom de celui qui a laissé cette phrase qui illustre parfaitement la situation de notre pays : « Nous sommes des nains portés sur les épaules des géants qui nous ont précédés.. »
      Et, un nain nous a abusés durant vingt ans !

      La rive Nord de la Méditerranée n’a jamais accepté ni toléré la présence d’un état fort au Sud, depuis l’Antiquité. Winston Churchill l’avait évoqué une fois avec une phrase très significative : « Une victoire de Hannibal aurait changé complètement le destin de l’Europe. »
      En d’autres termes, il voulait parler de civilisation avec l’assurance indubitable du dominant sur ses sujets.

      C’est un fait qui est toujours valide, consolidé par tous les traîtres prédateurs, pillards, les faussaires et destructeurs de l’Etat Nation, dont les institutions sont bafouées portant à l’enseigne des noms sonnant creux comme toutes les fourberies qu’elles transbahutent de kasmates en loudjnates et de mithaq en doustour, au gré du Potiron placé en vitrine par le Cabinet occulte et ses grandes œuvres souterraines.

      Là est cet avenir très incertain qui se dessine devant nous, comment notre pays va t-il l’appréhender, où va t-il s’inscrire dans cette nouvelle donne géopolitique qui s’annonce et dont M. Akika a brossé remarquablement un tableau des plus réalistes.
      Le hasard a parfois des tournures surprenantes puisqu’un des critiques de Fukuyama, de son concept de ‘’Fin de l’histoire’’ et la preuve dans le passé de l’existence incontestable de la suprématie libérale, est un natif de cette terre algérienne : Jacques Derrida.

      Aujourd’hui, nous reprendrons à notre compte la fameuse phrase d’un de ces géants qui nous ont précédés feu Boudiaf : « Où va l’Algérie ? »
      Cher ami Chaoui, je te salue fraternellement.

        Ali Akika
        6 avril 2020 - 12 h 49 min

        Réponse à Ziri et à Chaoui.
        Ça fait vraiment plaisir de dialoguer avec vous. D’abord on se sent moins seul car les problèmes du Politique et de stratégie qui prennent des chemins de traverse sont assez rares dans nos grands médias et vos arguments et votre raisonnement sortent des sentiers battus. Ensuite parce que les problèmes de géopolitiques ont un impact sur la vie quotidienne du pays envahie par le charlatanisme qui sévit et réduit la complexité du monde à je ne sais quelle  »divinité ». Bon courage.

          Chaoui
          6 avril 2020 - 23 h 44 min

          Bonjour Monsieur Akika Ali !
          Juste vous dire que le plaisir est d’autant partagé que la qualité de vos productions suscite attention et à la fois admiration.
          Je crois sans me tromper pouvoir dire que nous avons un point commun y compris avec bien entendu notre ami Ziri : l’Amour de l’Algérie. Je mets délibérément une majuscule à cet Amour car il est entier et sans égal. Notre pays n’est pas tant seulement que nos racines mais notre âme.
          Quant à la solitude que vous invoquez, vous me permettrez de vous dire qu’on est jamais seul quand on est avec soi-même…Et croyez-moi : je sais de quoi je parle…
          Au plaisir et bien à vous !

        Chaoui
        6 avril 2020 - 23 h 27 min

        Y’a si ‘Ziri » !
        Dans notre malheur – mais quel peuple n’en a point connu ! -, nous avons la chance d’avoir un tel Peuple.
        Ce que je veux dire là, c’est que peu importe le temps court ou long notre Peuple finira par se relever. En terme de révoltes et Révolution, notre Histoire de même que ce qui nous caractérise nous en font la promesse.
        Quant à ceux des « détenteurs du pouvoir » depuis 62 et qui nous ont conduit là où nous en sommes aujourd’hui…, pour déplorable qu’il soit ils sont issus de NOS…rangs.
        Avant d’être leur fiasco, c’est au premier chef le nôtre à chacun de nous car ce n’est pas un État qui fait un Peuple mais un Peuple qui fait l’État. Et pour l’heure, jusqu’ici c’est nous tous qui sommes à blâmer. Ce qui me désole au plus au point, ce n’est pas tant notre situation actuelle (abstraction faite du Covid19) que le fait qu’on ait poussé à l’exil notre matière grise, notre véritable richesse et force. Mais heureusement, les Algériens là où il sont de par le monde restent résolument et farouchement attachés au pays ayant constamment l’Algérie chevillée au corps et à cœur.
        La jonction de cette force avec celle restée au pays fera demain (re)fleurir notre Algérie…J’en suis certain. Il ne se peut autrement.
        Un adage Chinois nous dit que « La rose n’a d’épines que pour qui veut la cueillir. » Et moi d’ajouter qu’il en va de même pour la Liberté…
        Fraternellement bien à toi.
        De la part d’un Khencheli.

    Fellag II
    5 avril 2020 - 16 h 06 min

    Comment peut-on bluffé votre adversaire lorsqu’il sait bien que tu es fauché meme pas de moyens se nourrir;seuls moyens soit bradé ton héritage soit ta maison,mais est-ce que les membres de la famille,vont laisser faire

    salim31
    5 avril 2020 - 16 h 05 min

    vu que vous etes cineaste , permettez moi un petit senario catastrophiste du systeme de l apres corona qui touchera en premier l europe ,
    l eclatement est quasi certain ou se creront des sous zone europeen, il y aura des pays controle par l ‘extreme droite expulserons les etrangers en masse dans leur pays d origine ou dans les pays limitrophe , les autres pays comme la france ou l allemagne essayeront deseperement se rattache a
    l europe mais ils ne resisteront pas la montee de la vague revolutionaire europeene , la guerre civil dans des pays a grande concentration migratoire la france et allemagne ,
    l espagne , la belgique mais surtout la france se disloquera en plusieurs sous region a cause de la montee de l extreme droite et du nombre de migrants , il u aura des sous zones autonomes controle par
    l ‘ ONU en banlieux et au sud de la france l europe demandera le soutient des usa ,
    la grece sera en guerre contre la turquie se qui mettre le feu a toute l europe , la turquie va appele a l aguerre sainte contre les chretien …le pakistan declecheront la guerre contre l inde .
    en afrique l algerie sera en conflit directe avec la france , la fin de la monarchie au maroc avec jn conflit avec l espagne la lybie separtiste et l egypte en guerre contre l etiopie tandi que les pays afrique centrale seront relativement epargnés et viveront tranquille puisque ces pays africains seron sous controle chinois , toute fois les pays du sahel qui ont ete contamtamine par l islamisme un exode migratoire enorme va touche le nord afrique et se deplaceront en masse vers l europe profitant du chaos europeen….
    vous aurez compris que ce n etait q un scenario armagedon de film catastrophiste mais …..mais sait on jamais …to be continued…

    Vérité
    5 avril 2020 - 14 h 25 min

    Nos dirigeants imposés sont trains de miroité une grosse défaite à une victoire juste on bluffant les naifs;les demeurés,les cireurs de babouches venant d’oujda et environs,les rapporteurs de paniers et de cadeaux;comment bluffé des grandes puissances et toi tu es à genoux a la merci des loups et des renards,les Bouteflika et son clan d’oujda ont tout démolis meme les tombes de nos Chahid,seule et unique solution,il nous faut un gouvernement d’unions nationale avec des personnes de bonnes famille et casier vierge;ou les militaires règnent dans les casernes,mais pas sur les civiles

    Felfel Har
    5 avril 2020 - 14 h 12 min

    Il ne fait pas l’ombre d’un doute que l’Algérie et ses immenses ressources (mal exploitées par des incompétents au pouvoir) fait l’objet d’une convoitise. Certains pays, dont la France, aimeraient bien se les approprier gratuitement pour se maintenir dans cette ignoble course imposée par la globalisation. Ils ne craignent pas les autorités qui président à nos destinées, ils ont peur de notre peuple car il a prouvé qu’il était uni et déterminé à défendre le pays. Ceux qui nous gouvernent se sont déjà ménagé des terrains de chute… à l’étranger qu’ils rejoindront au premier coup de feu, car c’est ce que font les poltrons et les traîtres.

    Tha
    5 avril 2020 - 12 h 40 min

    Ce qui se dessine est très grave. La première partie de la crise est sanitaire et durera son temps. Peut-être encore deux ou trois mois.
    Mais à l’automne, il nous faudra être prêt à affronter l’hiver 2020/2021 et la deuxième partie, économique et sociale, qui sera la conséquence de la crise sanitaire. Une combinaison d’une crise sanitaire à une grande crise économique et sociale se sera encore plus du dur à vivre pour les peuples et impossible à combattre pour les états.
    Si un vaccin est découvert avant l’automne, nous l’espérons fortement pour le bien de l’homme. Mais attention car se sera aussi une monnaie d’échange, voire l’arme silencieuse et pacifique, et imposer certaines conditions de mise à disposition. Le cas des masques et des gants vécu ces derniers jours l’a démontré.
    Le développement d’un vaccin sera peut-être et malheureusement le déclencheur d’une révolte des peuples. Parce que les quantités seront très insuffisantes pour satisfaire un besoin mondial.
    Les peuples les plus vulnérables seront malheureusement ceux pays d’Afrique.
    C’est maintenant que les gouvernants africains, l’UA la BAD, et autres institutions africaines doivent agir et vite! Fini les réunions bidons qui n’ont été que des excuses pour se goinfrer et de patauger dans le luxe entre collègues. S’Il y va de la survie du continent Africain c’est aussi la mort des systèmes hypocrites et corrompus!
    Il est encore temps de sauver l’Afrique et de reconquérir ses richesses et ne pas les brader dès maintenant il faut que ces dirigeants réagissent et pensent au DROIT À LA VIE ET AU BIEN-ÊTRE des peuples!

    l'Os libyen
    5 avril 2020 - 12 h 39 min

    l’algérie ne doit absolument pas et en aucun cas laisser les russes et donc haftar prendre la libye. c’est une question de vie ou de mort de sonatrach et donc de l’algérie. les russes n’ont pas digéré l’achat de la raffinerie en italie, et c’est pour cette raison qu’ils ont financé une raffinerie de pétrole au maroc (tanger) pour deux milliards de dollars pour concurrencer sonatrach. s’ils prennent le pétrole libyen alors avec els egyptiens ils vont nous bouffer. rappelez vous que les russes voulaient exclure l’algérie de la conférence de berlin, d’où leur tentative d’humiliation de notre diplomatie à Sotchi, rétrogradée derrière l’egypte et l’afrique du sud, et le discours scandaleux de bensalah (écrit par poutine qui ridiculise la diplomatie algérienne dans le tiers monde, et nous qui étions à la tête des pays du tiers monde on est devenu les caniches de poutine/. c’est grace à erdogan et en intervenant en libye, et la réaction de tebboune qui rappela à merkel que l’algérie est indispensable dans cette réunion. autrement les russes voulaient nous écarter. d’ailleurs les algériens à travers le hirak l’ont massivement dénoncé). l’exclusion du polisario à sotchi a fait tomber le masque russe qui roule pour la france et le maroc. d’ailleurs leur position vis à vis de ce dossier est plus proche de la marocanité du sahara occidental que du polsiario. m^me les américains ne l’ont pas fait, malgré les pressions israélienne! quand on voit la mort très louche de boumédienne, l’assassinat de zeggar, leur attitude durant la guerre de libération, guerre des sables, et decennie noire, la banderole de ain melila anti USA, affaire chakib khelil (affaire zeggar bis), rumeur des 1000 milliards de dollars que seuls des abrutis intellectuels qui y croient, je pense que le sous développement de l’algérie depuis 1962 et notre stagnation sur le plan technologique et inexistence d’un tissus industriel consistant, s’explique tout seul! tebboune nous a parlé d’un changement geostratégique important après le coronavirus, est ce le positionnement stratégique de l’algérie derrière les USA? vous imaginez ce scénario, les marocaisn ne dormiront plus et la france sera dans tous ses états, ceux là qui ont voulu eloigner les américains d’algérie en 1962 en ordonnant à benbella (homme de la france fabriqué à partir du détournement fantoche de l’avion en 1957 pour leur rendre important dans l’échiquier politique algérien) d’insulter les USA. si la libye tombe entre les mains des russes alors c’est une catastrophe pour l’algérie. et à ceux dont le cerveau a été lessivé par la propagande russe ils devraient revoir l’histoire de l’algérie et ce que les russes ont apporté à l’algérie avant de venir me contredire. sur le plan armement l’algérie, devrait plus compter sur la chine que sur les russes qui n’aiment que nos dollars!

    Elephant Man
    5 avril 2020 - 12 h 37 min

    L’Algérie et l’Afrique du Sud sont 2 poids lourds de l’UA, vision et valeurs communes et notamment sur la RASD à contrario de ces pays françafrique et sionistes.
    Le capitalisme est mortifère.
    Encore une fois pour reprendre « les taux de développement élevés de Cuba et la Chine prouvent qu’une économie en partie étatisée, avec un plan macroéconomique d’État et un fort secteur public se développe beaucoup mieux que les économies néolibérales en crise finale d’aujourd’hui. L’Occident est aujourd’hui en pleine phase de régression et il ne sert plus à rien de prendre ces sociétés comme modèle. »
    L’économie mondiale se serait effondrée depuis longtemps s’il n’y avait pas eu le poids de l’économie chinoise qui démontre la fausseté des dogmes libéraux. Car en Chine, l’État garde le contrôle macroéconomique de l’économie et son noyau reste le secteur public qui garantit l’équilibre du tout, économie organisée et dynamique > 700 millions de chinois sortis de la pauvreté et objectif 0 pauvre dans les 2 prochains plans quinquennaux, politique de lutte contre la corruption, politique de contrôle étatique des salaires en constante progression…
    Dans les pays qui ont suivi la logique de « marché libre et non faussé » on a au mieux, dans les pays impérialistes, stagnation ou au pire régression sociale de masse. Au point où l’UE a été obligée de demander à ses états membres d’intégrer dans le calcul de leur PIB le commerce illégal des drogues afin de camoufler la dégradation réelle de la situation.
    L’Algérie qui, à la différence des autres pays arabes (Syrie mise à part), n’est pas dans cette logique « marché libre et non faussé » a donc un atout majeur à jouer pour éviter de tomber dans la dépendance morbide, la désindustrialisation et l’emiettement social qui caractérise les pays voisins.
    Pour reprendre encore une fois @Anonyme 03/09/19 : « Mais l’Algérie et les Algériens ont pris la mesure des nouveaux concepts de management à la chinoise Wei Ji : Crise = Opportunité ! » en référence également à la guerre terroriste sioniste par procuration décennie noire que le pays avec son ANP et son peuple a combattu vaillamment.
    Concernant le Sahel, hamdoullah l’Algérie ne se fait pas partie du G5 Sahel.

      A elephant man
      5 avril 2020 - 16 h 32 min

      Merci pour votre commentaire.

    merci à monsieur Akika
    5 avril 2020 - 12 h 06 min

    Bravo et merci Monsieur Ali Akika pour votre analyse, pour votre contribution claire et bien charpentée.

    PS : Et dire que Monsieur Ali Akika ne se prend pas pour un essayiste, un politologue ou un stratège en géopolitique, non il est un humble réalisateur et scénariste algérien de télévision et de cinéma. Avis aux amateurs !

    Anonyme
    5 avril 2020 - 10 h 44 min

    tout les continents viennent en Afrique récolter quoi de vivre et donne aux africains de quoi s entre-tuer
    si seulement certains dirigeant était un petit peu plus intelligents
    par contre des pays arabes devenus riches malgré eux font mauvais usage de leurs fortunes mais tout se paye un jour ,,,,gare a la douleur

    Moh.abbas
    5 avril 2020 - 10 h 19 min

    Une fois que l,ex fakhamatouhou fut frappé par la justice immanente, ce genre de mission était généralement confié à un autre félon fossile du nom de « lakhdar brahimi »,
    Une sommité de la tromperie à la jeune nation Algérienne.
    J,ai fait mes petites recherche sur ce parjure et contrairement à un abdel majid sidi Said, mustapha berraf ou mehfoud kerbadj qui se planque dans les eau peux profondes,
    Le scélérat brahimi tous comme les seiches des fonds marins qui sont des céphalopodes, se fondent à merveille avec tous les milieux, les cellules de leur peau ayant la capacité de changer de couleur pour s’adapter et passer inaperçues à l,extérieur des eaux territoriales.

    La Vérité Si Je Mens
    5 avril 2020 - 10 h 07 min

    Je ne connais pas un pays développé et puissant;qui respecte une dictature ou une junte militaire,ou des incompétents corrompus qui dirigent des républiques Bananière,si vous ne respecter pas vos citoyens et lois bidon comment les autres vont vous respectez,l’exemple lorsque le pétrole avait le vent en poupe,tout ces pays venaient profité,et quand le pétrole n’a plus de valeurs les Chinois ont retourner la veste;et ils ont préféré l’Italie;ce la montre que nous sommes que des pigeons pour ces grandes puissance

    Palez seulement en votre nom
    5 avril 2020 - 9 h 56 min

    Ne généralisez pas, le peuple n’a besoin de personne pour dire ce qu’il juge légitime ou pas.

    Socrate
    5 avril 2020 - 9 h 28 min

    Sortir l’Algérie de sa dépendance aux hydrocarbures ? Plus facile à dire qu’à faire ! Cela demandera un effort constant sur des décennies et cela semble impossible pour un régime discrédité et dont l’existence même est lié à la rente pétrolière et gazière.

      Heidegger Alias Elephant Man
      5 avril 2020 - 11 h 56 min

      @Socrate version sioniste
      Mr françaFRIC ….le pétrole Libyen manifestement ne vous suffit plus….
      Occupez-vous de vos GJ et la France du sous-sol.

        Zenaty
        6 avril 2020 - 8 h 43 min

        Ce qu il faut savoir, les troupes Françaises au Mali et dans la région Niger. Et toute L Afrique sub Saharienne, à un problème de logistique que les Américains ne veulent plus leurs donner, ils veulent forcer la main à L ALGÉRIE de gérer les Problèmes pour les Éloignés du principale Problème qui est La LIBYE.. Car les Richesses du sous Sol Libyens Intéresse la France… Et Surtout la position GeoStrategique que représente la Libye… Du Nord de la Méditerranée au centre de L Afrique… Et qui coupe la Route de La Soie que la CHINE veut Faire pour L AFRIQUE… Et qui vas Bloquer le lien avec L ALGERIE… Mais la CHINE est une NATION Unis avec L ALGERIE Bien avant sont Indépendance… VIVE L ALGERIE AVANT TOUT….

    Mounir Sari
    5 avril 2020 - 8 h 58 min

    Tebboune a beau s’afficher avec les plus grands de ce monde, il reste illégitime aux yeux de l’opinion nationale et internationale.Les généraux l’ont ramené sur le dos d’un char et ils font ce que bon leur semble.Tous les pays du monde ont une armée, en Algérie quelques généraux ont un pays à eux seuls!!!!

    anonyme
    5 avril 2020 - 8 h 57 min

    Le sort de l’Algérie est le suivant : elle va être recolonisée, sans armes et sans morts. La recolonisation se fera par l’argent : l’Algérie est une terre, et une terre s’achète. il suffit d’y mettre le prix ! La CIA essaie nous déstabiliser avec ses instruments classiques de division (régionalisme, origine ethnique, religion (opposition athées, chrétiens et musulmans), genre (opposition homosexuels contre hétérosexuels), féminisme (opposition droits de l’homme droits de la femme), etc. Mais, au bout du compte, quand nous serons au bord de la faillite et de la famine, c’est nous-mêmes qui implorerons les étrangers de nous donner du travail et à manger. Ce sera le sort de tous les pays riches en matières premières mais pauvres en dirigeants patriotes ! Pour l’instant, seul Bachar a donné l’exemple. En Algérie, malheureusement, nous n’avons pas de Bachar.

      Anonyme1
      5 avril 2020 - 9 h 57 min

      @seul Bachar a donné l’exemple. En Algérie, malheureusement, nous n’avons pas de Bachar.

      Bachar ne survit que grâce à la Russie en plus de l’Iran e du Hezbollah

      salim31
      5 avril 2020 - 10 h 41 min

      dans une emmission sur bahia tv , un professeur plumonogue etait invité pour sensibiliser les citoyen du covid , le professeur plus preocupe par le danger de la maladie parlé naturel en darija et francais ,mais la jeune « journaliste » le corrige tout le temps , elle semblait genée que le prof parle darija et paniqué que ce dernier parle francais …le prof quant a lui ne comprenait pas que cette journaliste le coupe a chaque fois une journaliste plus terrorise par le language que par corona …
      a cet instant j avoue que j etait pessimiste
      , j ai constaté que l ideologie depasse la science et depasse le danger , est toutes chose n est que fiction et soif de pouvoir dans notre pays , nous sommes contamines à beaucoup de dogme plus difficile a soigne que les virus ,
      dans un monde agressive qui ne reconait pas les faibles , notre jeunesse assis pour
      un temps sur un nuage dogmatique la chute ne se fera pas sans casse , les parachute genre « carte de residence »chez
      l ennemi francais c est pour les super patriotes .

      Lghoul
      5 avril 2020 - 12 h 19 min

      « En Algérie, malheureusement, nous n’avons pas de Bachar. » – Heureusement autrement on serait arrivé a pire ou ils en sont aujourd’hui. Si ce Bachar était n’était pas ce baathiste assoiffé de pouvoir, il aurait aimé son peuple et n’aurait jamais squatté le pouvoir de père en fils. Mais les arabes-baathistes ne quittent le pouvoir que sur un cercueil, les orteils en avant ou dans une anarchie totale. Les cas des dictateurs arabes ne manquent pas. Qui a quitté le pouvoir dans la décence et l’humanisme si ce n’est dans l’anarchie, l’infamie et la honte ?

      Ziri Warsenis
      5 avril 2020 - 13 h 22 min

      @Anonyme 5 avril 2020 – 8 h 57 min
      Bachar, le cure-dent de Syrie, n’a pas réinventé la roue, bien au contraire. Si ce n’était de la force russe envoyée par Poutine, votre Bachar Superman aurait été écrabouillé comme un coléoptère sous une godasse et aurait connu le même destin que Sodom Le Gars Mort d’Irak et son lointain cousin Kadafoutu le clown de Tripoli.
      Dire que l’Algérie n’a pas de Bachar, c’est soit rire de soi-même ou faire montre d’une naïveté, voir d’une candeur enfantine.
      Et tous les Gininars que nous avons, ne sont-ils pas tous, ou à la rigueur, n’y a t’il pas un seul parmi eux qui soit un Superman Bachar en puissance, après la disparition de Superman Gaïd ?
      Bachar a fait appel aux russes pour l’aider à se défendre contre ses ennemis, en Algérie le pouvoir de l’ombre, par l’entremise de son porte-parole le président 5%, a fait appel aux chinois pour l’aider à combattre le coronavirus. Kif kif !

      Le problème de la Syrie n’étant ni de l’ordre de la démocratie, droits de l’homme, libertés et tout le pipeau habituel des occidentaux, mais de business et de géostratégie. Bachar avait un choix cornélien à faire : assurer sa survie en acceptant le passage du gazoduc qatari des pingouins de la Péninsule des Pétro-monarchies démocratiques vers la perfide Turquie ou pas ?
      Pour les westerners un tel projet leur permettrait, en premier lieu, de se sucrer le ‘’gorgoton’’ avec la construction, la mise en service, l’entretien du machin etc. ‘’as usual’’ sur le dos des pingouins, sans oublier les profits de commercialisation de leurs multinationales et surtout, en second lieu, d’une pierre 2 coups, se soustraire à la dépendance du gaz russe et couper cette ressource financière à la Russie et à son nouveau ‘’Tsar’’.
      Mais, Poutine bien avisé, qui avait déjà auparavant humilié le petit clown Sarkozy (voir sur Youtube) et qui tient en laisse Donald la Trumpette (hôtel à Moscou et autres affaires aux mains du FSB) ne laissa pas aller les choses. D’où cette alliance, comme répété souvent sur AP par l’Elephante Woman, un échange gagnant gagnant.
      La suite, on la connaît. Le refus de Bachar sous influence russe déclencha le processus de destruction de la Syrie, mené par le Trio Élégiaque US-GB-France, les finances des pingouins bédouins, avec en sous-mains Israël et la perfide Turquie, l’entrée en scène des pions actionnés de la nébuleuse terroriste Daesh, Al Qaida, Al Nosra et autres groupuscules financés et soutenus par ses frères arabes, pour le sale boulot et les mises en scène habituelles comme la destruction des vestiges de Palmyre ou l’utilisation des gaz toxiques qu’on mettait sur le dos de l’armée syrienne.
      Le but, bien sûr, étant d’instaurer la Démocratie, faut pas se leurrer ! Les Syriens n’attendaient que ça.

      Ce que les westerners ne disent pas, c’est qu’avec la destruction de la Syrie qui arrange grandement Israël, la Turquie et leur sale business de la guerre, la chute programmée du régime de Bachar et l’installation d’un pantin aux ordres du Trio, entraînera l’expulsion des russes de Tartous et la récupération de la base navale qui assurait l’unique port d’attache à la présence russe en Méditerranée depuis des décennies.
      Cependant, Poutine a réagi en démontrant des capacités qui ont refroidi les ardeurs du Trio, avec l’utilisation d’un armement sophistiqué, entre autre le brouillage et le gel des communications des unités de l’OTAN.
      Le parapluie russe et le soutien iranien ont permis à Superman Bachar de survivre au plan machiavélique non pas du Trio seulement mais de tout un orchestre maléfique si l’on ajoute Israël, la Turquie, les pingouins bédouins et la nébuleuse terroriste au tableau. Comme une meute de hyènes carnassières, où chacune veut arracher son morceau.

      Aujourd’hui, les Syriens sont en voie de récupérer tout leur territoire, la dernière partie d’Idlib et la province frontalière avec la perfide Turquie, où sont retranchés 30 000 terroristes, que le Sultan d’Ankara Merdogan entretient et ne sait plus quoi en faire, sinon en fourguer un bon contingent en Libye. Cette situation fait l’objet de tractations entre turques et russes pour en finaliser l’issue. La suite marquera la déconfiture particulièrement du Sultan Merdogan, qui se donne des allures de Suleyman le Magnifique.

      Dans tout ce mélodrame , le régime de Superman Bachar est sauf et toujours là, au grand désespoir des français surtout, n’oublions jamais que Lafarge payait un joli pactole à Daesh pour la destruction de la Syrie.
      Le cynisme n’a ni limites, ni frontières.
      Et Poutine … mort de rire, a renforcé la place de la Russie au Moyen Orient et en préservant sa base navale de Tartous en plus de gagner une base militaire pour son aviation à Hmeimim et une autre en construction dans le Nord de la Syrie.
      Ce qui ne dément pas, mais appuie les propos de M. Akika quant au repositionnement des forces mondiales.

        Chaoui
        5 avril 2020 - 21 h 40 min

        Y’a si « Ziri » :

        « Plus on s’élève, plus on voit loin » !…
        J’approuve d’autant 5/5 ton propos que je le partage et n’en pense pas moins moi-même pour suivre assidument la géopolitique depuis des décennies…
        Ta narration ne reflète pas seulement la vérité : elle est REALITE.
        C’était un pur plaisir de la lire.
        Cordialement ou plutôt : fraternellement !

        NB : « On ne peut empêcher les oiseaux noirs de voler au-dessus de nos têtes, mais on peut les empêcher d’y faire leur nid. » (proverbe Chinois).

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