Constat d’une gestion ségrégationniste et coloniale de la crise du Covid-19

Inde politique de confinement
Le Covid-19 : un argument de plus pour justifier la répression. D. R.

Par Mesloub Khider – La politique de confinement est l’ultime tentative désespérée d’un système capitaliste en déclin pour freiner sa chute, accélérée par l’irruption du coronavirus, qu’il rend fallacieusement responsable de l’effondrement de l’économie. Pour juguler la pandémie, dans l’affolement et l’improvisation, faute d’anticipation logistique sanitaire, de nombreux gouvernements affligés, par ailleurs, d’une crise économique plus mortelle que le coronavirus, incapables d’aligner des équipements médicaux et une armée de médecins pour combattre efficacement et humainement la pandémie du Covid-19, ont, de manière machiavélique, décrété abattre stratégiquement leur population par confinement, cette arme de destruction massive psychologique censée anéantir le virus de la contestation populaire mondialement répandu ces récentes dernières années, afin de conjurer l’inéluctable réactivation des soulèvements sociaux provoqués par le contexte d’effondrement économique marqué par les faillites d’entreprises, l’explosion du chômage et la crise sanitaire.

A cet égard, il n’est pas inutile de rappeler que les quartiers populaires de relégation sociale sont particulièrement ciblés par les mesures de confinement. Le contrôle social de ces populations «turbulentes et stigmatisées» est la principale priorité des gouvernements, plus soucieux de protéger leur ordre établi que de préserver la santé de la population. Particulièrement vrai dans ce contexte de crise sanitaire et économique où le virus de la révolte sociale est en phase d’incubation. En effet, les classes populaires, meurtries par la double-crise, couvent une explosive riposte subversive.

Car, contrairement aux classes possédantes, dotées de moyens financiers pour affronter, et les risques de contagion virale grâce à «leurs» modernes hôpitaux privés suréquipés, et les effets délétères de l’effondrement économique grâce à leurs immenses fortunes, les classes populaires sont dans un état de totale impécuniosité. De situation d’indigence. De statut d’indigénat, réintroduit, à la faveur de cette crise sanitaire du Covid-19, par les classes dirigeantes contre leur peuple soumis à un traitement colonialiste. Le mépris de classe s’épanouit de nouveau, dans cette conjoncture de crise, comme à l’époque coloniale où les occupants donnaient libre cours à leur racisme, déchaînaient leurs violences répressives contre les indigènes.

Dans cette crise du Covid-19, faut-il redouter la maladie ou le confinement ? L’internement des citoyens innocents en bonne santé, décrété au nom de la prétendue protection des personnes âgées et vulnérables – en vrai, ces dernières aisément isolables comme la Suède l’a instauré pour sa population aînée afin de la protéger du virus, mais sans imposer le confinement au reste de la population «jeune») –, à notre époque hautement technologique censée être équipée d’infrastructures médicales de pointe, répond à notre légitime interrogation.

Sans conteste, le confinement, procédé «moyenâgeux», pour reprendre la formule du professeur Didier Raoult, constitue une mesure qu’aucun dictateur n’aurait désavouée. D’aucuns s’interrogent sur l’auteur étatique mystérieux de l’invention du coronavirus «sophistiqué», concocté par quelque laboratoire malveillant. La vraie question à poser serait plutôt : les virus ayant toujours existé – comme on l’a analysé dans notre précédent article (1) –, connaissant leur taux de létalité (estimé à moins de 2% de décès), pourquoi avoir suscité une telle peur-panique parmi les populations sinon pour légitimer le confinement pénitentiaire, décrété, lui, pour des desseins initialement inavoués et inavouables ?

Mais, aujourd’hui, ces desseins se révèlent au grand jour, à considérer l’incessante activité ministérielle des différents gouvernements de la majorité des pays, illustrée par le nombre incommensurable d’ordonnances promulguées ces dernières semaines. A l’évidence, chaque Etat, à la faveur du confinement de la population, s’applique à blinder son pouvoir despotique par l’instauration de mesures sécuritaires et arbitraires, attentatoires à la liberté, sous couvert de pandémie du Covid-19. En vérité, sous prétexte de guerre virologique, les classes dominantes mènent une guerre de classe aux travailleurs et aux couches populaires. Les dirigeants profitent de la pandémie pour aggraver les lois antisociales et le despotisme étatique ordinaire, renforcés par la militarisation de la société.

Nous assistons, impuissants, à un véritable «coup d’état sanitaire» perpétré dans de nombreux pays. En lieu et place d’équipements médicaux et de personnels soignants, nous avons droit, en guise de médication, à une artillerie de lois répressives et au déploiement de militaires pour soigner notre «virus contestataire» socialement et politiquement létal pour les classes dirigeantes. En fait de politique sanitaire et médicale, nous assistons au déploiement d’une opération d’encadrement dictatoriale : confinement généralisé, fermeture des frontières, contrôle social, restriction des libertés, interdiction de manifestation, harcèlement policier, mobilisation de l’armée pour assurer le service d’ordre ordinairement dévolu aux forces de police.

De manière générale, la stratégie adoptée pour gérer la crise du Covid-19 s’apparente à une véritable opération de «pacification» du pays (du monde) digne des «gestions» coloniales où les populations indigènes étaient parquées dans des emplacements discriminés, pourchassées, bannies des centres urbains, suspectées de transporter des bombes virales de rébellion, d’attenter à la vie de l’occupant, tenues à distance comme si elles étaient porteuses de maladies contagieuses. Mais, surtout, elles étaient dépossédées de leur dignité, privées de leurs libertés, de leurs droits politiques et civiques, socialement reléguées, militairement quadrillées, policièrement harcelées, dictatorialement confinées.

Ironie de l’histoire, cette opération de confinement sécuritaire Covid-19, promulguée par les gouvernants de nombreux pays, s’inscrit dans les mêmes velléités colonialistes matérialisées par l’instauration de mesures d’exception et de parquement décrétées notamment par la puissance impérialiste française pour enrayer l’éruptive contagieuse lutte de libération nationale de l’Algérie et d’autres pays colonisés. Elle rappelle également la politique d’apartheid imposée aux Noirs américains par le pouvoir blanc raciste aux fins de dompter la déferlante aspiration émancipatrice civique portée par l’ensemble de la population afro-américaine longtemps cantonnée à vivre en marge de la société dans un confinement discriminatoire. Excepté que, dans le contexte de la crise sanitaire du Covid-19, le véritable ennemi n’est pas le virus, cet agent pathogène invisible dépourvu d’armée, comme le prétendent les gouvernants, mais la majorité de la population laborieuse mondiale, agent homogène historique sécrété par la lutte des classes, devenue menaçante sous l’effet de la débâcle économique.

Pour preuve, pour ne citer que l’exemple de la France, le contrôle social des populations ouvrières est la principale mission de cette «gestion sanitaire» répressive et lucrative. Après 20 jours seulement de confinement, on a relevé 8 millions de contrôles effectués et 480 000 ont conduit à des verbalisations, dont 10% dans le seul département de la Seine-Saint-Denis, département à forte concentration ouvrière et immigrée. Pour justifier et légitimer l’encadrement policier renforcé des villes populaires, les journalistes aux ordres invoquent l’«incivisme» de ces populations «rebelles», leur absence de respect du confinement.

Ainsi, pour pérenniser leur système en phase dégénérative finale, aux poumons productifs asphyxiés, menacés d’apoplexie, les classes dominantes de la majorité des pays, affolées, sous couvert de la lutte contre la pandémie du Covid-19, se protègent par la séquestration de leurs respectives populations soumises à un enfermement total dans leur lieu d’habitation placé sous contrôle social et quadrillage policier, prémices à la militarisation de la société, qu’aucun tyran n’aurait imaginé.

Aujourd’hui, toute sortie s’apparente à un parcours du combattant. Les artères sont minées par des «grenades de psychose» portées par chaque badaud terrorisé par la peur de voir sa vie explosée par le microscopique virus invisible. Les maisons sont bombardées d’informations anxiogènes. Les journalistes, les experts autoproclamés, et particulièrement les médecins caporalisés, colonisant les plateaux de télévision plutôt que les hôpitaux. On a affaire à une véritable gestion coloniale de cette crise sanitaire dans laquelle la population est infantilisée et criminalisée. A un traitement ségrégationniste car les journalistes et autres parasites invités chaque jour sur les différentes chaînes de télévision (et de radio), pour propager leurs recommandations politiquement commanditées, ne souffrent pas du confinement.

En effet, ces élites bourgeoises disposent d’autorisations de circulation illimitée grâce à leur carte de presse ou de médecin. Pareillement pour les patrons grâce à leur carte K-bis – carte de patron. Quant aux hommes politiques et membres du gouvernement, il leur suffit d’exciper leurs faces célèbres comme passe-droit, pour circuler librement, sans aucun risque d’être contrôlés ni verbalisés par la police. Qui a dit que nous sommes égaux devant la mort ? Même lors des moments de guerres et de pandémies, les clivages sociaux perdurent sur les champs de bataille de la survie en faveur des dominants. Le caractère de classe de cette opération du Covid-19 s’éclaire à la lumière de cette gestion ségrégationniste.

De manière générale, autant les dirigeants français et américains des époques coloniale et ségrégationniste, avec le désespoir d’une bête blessé de sauver leur domination menacée par l’indéfectible volonté d’émancipation brandie par les colonisés, avaient riposté par l’application d’une politique de cantonnement concentrationnaire et de massacres de masse, sous couvert de lutte contre le «terrorisme indigène», autant les gouvernants actuels réagissent à l’effondrement de leur système capitaliste, précipité par le Covid-19, par l’instauration de mesures de confinement généralisé et de répression légalisée, sous couvert de lutte contre le coronavirus mondial.

De même, les classes dominantes colonialistes françaises et racistes américaines, faute d’avoir envisagé la perspective du réveil des peuples colonisés et opprimés, n’avaient aucun projet d’émancipation économique et politique à concéder à leurs «indigènes» longtemps maintenus dans la servitude, sinon celui de l’internement massif et de la répression meurtrière. Egalement, les classes bourgeoises mondialistes contemporaines, faute de disposer par incurie d’artilleries de défense médicale pour enrayer la propagation du coronavirus et d’un projet économique viable, ont misé sur la politique de confinement de leurs populations respectives pour endiguer leur virale propension à la révolte, particulièrement enflammée ces derniers mois, de surcroît appelée inéluctablement à s’embraser dans ce contexte actuel d’effondrement économique, d’expansion pandémique du chômage, d’augmentation dramatique de la paupérisation généralisée.

Au reste, la terminologie employée pour gérer la crise sanitaire trahit l’état d’esprit des classes dirigeantes, apeurées par l’approche de leur fin précipitée par l’importune classe ouvrière et populaire déterminée à se rapprocher du pouvoir accaparé par les classes régnantes parasitaires. Un exemple parmi d’autres. Les gouvernants ne cessent de prôner la «distanciation sociale». L’emploi de cette terminologie n’est pas innocent. Il a une connotation véritablement sociale mais absolument pas sanitaire. Il est utilisé pour signifier à la population de conserver la même distanciation sociale de classe de la société, seule politique assurant la sauvegarde de leur système, la pérennité de leur domination. En vérité, la distanciation sociale «subliminalement» prônée est celle qui permet d’éviter toute dissémination virale de l’esprit de révolte aujourd’hui en pleine effervescence, toute «proximité sociale» populaire propice à la politisation des consciences, à la continuation des mouvements sociaux depuis plusieurs mois galvanisés.

M. K.

(1) «Ce que cache la réaction concertée mondiale des Etats contre le Covid-19», publié dans Algeriepatriotique, le 6 avril 2020

 

Comment (24)

    Anonyme
    9 avril 2020 - 8 h 47 min

    Hamid 8/4. don’t forget a large section of the demonstrators were hideous hooligans an yobs, many from the suberban areas and council estates, with nothing better to do other than to cause havoc and commit crimes againt persons, properties and businesses. Imaging it was you, your car or your shop. What would you do? I would kick life out of them like those rats in Wuhan market in China. There should be no sympathy with anyone floating confinement restrictions. It is better to be safe than sorry.

    Hamid
    8 avril 2020 - 18 h 07 min

    Dear Creve-oeil , don’t misunderstand me .I am not advocating the use of force against my fellow countrymen .I simply asked the question ‘ Is it ok in France but not in Algeria ? ‘ I took Algeria as an example or any other country .If people comment fairly and objectively , that’s all well and good , and I don’t have a problem .That’s my response .Stay safe .Tahia ElDzair as always ……………

    CofidisCornaroVerrue
    8 avril 2020 - 10 h 39 min

    @DJILLO, très facile de parler des quartiers africains comme le 18 et le 19 ème et faire du BFM en parlant d’incivilités.
    Pourquoi ne pas filmer les marchés ruraux, dans la France profonde qui ont toujours cours et employés les mêmes qualificatifs ( incivisme…)
    Tout simplement, parce que là l’argumentaire est démonté de lui même.population blanche, donc forcément éduquée…
    Bref, vos propos rejoignent en tout point ceux qui donnent du crédit à la classe dirigeante pour asseoir une domination sur le peuple.
    Vous êtes soumis sans nuance. Tebboune, Macron et consorts sont Vos représentants puisqu’ils sont élus !!!!
    Mais par qui ? Sont ils à votre service ?
    Pour moi, la réponse est claire, je ne suis pas sous l’emprise de la Coke( hachakoum).
    Cordialement

    Hamid
    8 avril 2020 - 1 h 50 min

    What about the Yellow Vests protests in the so called civilised country .Last year , I watched British televisions .I saw riot police beating up the protesters who suffered serious injuries including lost eye , maimed hand and broke limbs .Is it ok in France but not in Algeria ? I’m asking the doubters who always find moments to malign our country and think that Europeans are better than us .I studied mathematics with British students here , I can tell you that there’s no difference between them and me . Also stop using the word ‘ third world country ‘ in your comments .There ‘s no such a thing .It’s just an imperialistic way to divide and rule other countries .That ‘s what a Professor in economics I’d met years back told me .And I totally agree with him .I hope the conversation is very interesting .Take care ! Tahia ElDzair as always ……………………

      Creve-oeil
      8 avril 2020 - 12 h 51 min

      Donc pour toi les dizaines de manifestants éborgnés en Algérie en octobre et novembre 2019 sur ordre de Gaid Salah méritent leurs sorts.
      Tu ne te poses pas la question, monsieur le professeur de mathématiques, de la pertinence de tes propos. Tu ne te dis pas que Comparaison n’est pas Raison. Tu ne penses pas un instant que ce n’est pas parce que les gilets jaunes sont battus en France que les manifestants pacifiques algériens doivent goûter à la médecine militaire.
      (…)

    Anonyme
    7 avril 2020 - 16 h 17 min

    Excellent Mr Khider!!
    Je n ai rien à ajouter et ceux qui ne sont pas de votre avis n ont rien compris à ce qui se trame derrière leur dos et le dos des peuples…
    L avenir est lugubre….

      @Anonyme 16h17mn
      7 avril 2020 - 16 h 57 min

      Et ce qui s’est tramé et se trame encore derrière le peuple algérien vous y pensez un peu de temps en temps ?
      Vous préférez voir loin, c’est moins engageant, ça ne mange pas de pain !

      Anonyme
      7 avril 2020 - 22 h 42 min

      Vous n’avez rien à ajouter!!! Ca m’aurait étonné que vous ajoutiez quelque chose.

    Rayes Al Bahriya
    7 avril 2020 - 15 h 42 min

    Est ce que le Sras Covid 19….
    Pourrait arriver en suisse….
    Non ..la suisse est un petit pays pour
    Un aussi grand desastre …
    Terre …coquille vide …2020…

    Elephant Man
    7 avril 2020 - 13 h 55 min

    Le capitalisme est mortifère.
    La destruction des services publics (recherche scientifique services de santé publics..) se révèle crûment.
    Pour reprendre encore une fois « ..les taux de développement élevés de Cuba et la Chine prouvent qu’une économie en partie étatisée, avec un plan macroéconomique d’État et un fort secteur public se développe beaucoup mieux que les économies néolibérales en crise finale d’aujourd’hui. L’Occident est aujourd’hui en pleine phase de régression et il ne sert plus à rien de prendre ces sociétés comme modèle. »

    Kahina-DZ
    7 avril 2020 - 13 h 43 min

    Selon la photo, ça se passe en Inde (??). Il y’a la Vache sacrée qui regarde la scène (??).
    À ma connaissance, c’est le premier virus qui a touché des chefs d’ÉTATS, des généraux, des hauts placés, des ministres, des Stars, des ultra-riches, tous les pays sans exception…

    Parlez nous plus du virus et laissez les gens se protéger en se confinant…
    Il y’a ceux qui disent qu’il s’agirait d’un Gaz Toxique et non pas d’un virus??? que pense Dr. Aziz de cette hypothèse ??? On aimerait bien avoir vos avis.

      Moh.abbas
      7 avril 2020 - 18 h 09 min

      @Kahina dz,
      Toujours selon la photo, vous effacé les 2 personnes et vous remplacer la plaque d’immatriculation par une plaque de chez nous?
      On se croirait chez nous, vu l,état de la route.
      Vous trouvez pas?

        Zaatar
        7 avril 2020 - 19 h 27 min

        @Moh.Abbas serait il le Dr Aziz?

          Moh.abbas
          8 avril 2020 - 7 h 57 min

          @Zaatar,
          Non Zaatar, je ne suis pas le dr Aziz,
          En toute bonne foi.

    Anonyme
    7 avril 2020 - 13 h 42 min

    L Inde avec sa politique du matras et du châtra.

      Anonyme
      7 avril 2020 - 19 h 54 min

      El matrag et le chatrab, l être humain à une valeur de mouche ou de moustique, dieu nous garde de cela!!

    Le Chant Des Cygnes
    7 avril 2020 - 12 h 39 min

    Ce virus ne fait aucune différence entre les gens, riches pauvres, jeunes vieux, noirs blancs, donc la théorie des riches qui……
    Si preuve il en faut, le mister Bean anglais Boris est en réanimation pendant que son père fait une demande officielle pour acquérir la nationalité Française !
    A ce jour le seul remède est le confinement. Tous les mastodontes de la planète médicale essayent, pataugent pour essayer de trouver le vaccin, et cela arrivera pour début septembre selon certains experts. Mais d’ici là, restons à la maison et même si il faut vivre chichement, c’est la seule solution.

    DJILLO
    7 avril 2020 - 12 h 20 min

    Monsieur Khider, vous me donner l’impression que vous vous confondez le virus corona avec le virus capitalisme. Je suis en confinement a paris et je peux vous confirmer que cette méthode de lutte contre le covid19, qui est le confinement, n’a rien avoir ni avec la lutte de classe ni avec l’equation dominant-dominé. Ce confinement est general et s’applique a tous ceux qui sont dans ce pays et de la meme façon sans aucune distinction. Et pour cette histoire de verbalisation et d’incivisme, il suffit de jeter un coup d’œil du cote des quartiers dits afro-arabe (18 et 19 eme) et on comprend clairement pourquoi il y a autant de contravention de ce coté la. Monsieur khider, ce confinement est la seule solution actuellement pour stopper la contamination de toute la population et n’a absolument rien a avoir avec un contrôle sociale de la population ouvrière comme vous le dites. Avec votre article et étant obsédé par la domination capitaliste, vous dites dangereusement aux algériens de ne pas croire a la seule solution qui existe en ce moment (le confinement) et vous leurs suggérer d’aller a la mort. Je vous de revoir votre copie. Amicalement.

    ISIS
    7 avril 2020 - 12 h 11 min

    Tiens,Tiens il existe un pays qui ressemble au notre,battre des hommes comme des bétails,ou le bétails est respectés chez certains vrais humain,est-ce-que ces pays tenus par des dictateurs,des présidents imposés,et des juntes militaires méritent-ils l’indépendance,méritent-ils d’etres libre,lorsqu’on voit des scènes pareilles;

    Anonyme
    7 avril 2020 - 12 h 08 min

    Mais c vrai pkoi il leur mettent pas d amendes contraventions, dites le moi AP
    Après je veux bien tt entendre.. moi je demande que ça.

    Zaatar
    7 avril 2020 - 11 h 32 min

    On met tout ce que vous dites entre parenthèses Monsieur Khider. J’avais écris aussi que vous dites une chose et son contraire. Ici encore vous vous imitez. Vous écrivez que des gouvernements incapables d’aligner des équipements médicaux et une armée de médecins pour combattre efficacement et humainement la pandémie du covid-19, ont décrété d’une façon machiavélique d’abattre stratégiquement leurs populations par confinement , arme de destruction massive psychologique censée détruire le virus de la contestation populaire.
    En premier lieu, jusqu’à l’instant où on parle, il n y a pas de traitement médical au vrai sens du terme contre ce conarovirus, autrement dit pour tous les gouvernements le confinement est le seul « remede » possible à cet instant en attendant un véritable traitement contre ce virus car même la chloroquine est administré à risques et périls.
    Ensuite, si les gouvernements voulaient effectivement abattre leurs populations pour étouffer les contestations populaires, n’aurait il pas été plus judicieux de laisser la propagation du virus se faire au lieu de décréter le confinement? Celui ci décimera forcément tous les contestataires puisqu’ils sortiront contester en masse et seront forcément contaminés, et bon nombre d’entre eux trepasseront, pour faire machiavélique…vous ne croyez pas? Reposez vous le problème et retournez le dans un autre sens, peut-être y verrez vous mieux.

    Souk-Ahras
    7 avril 2020 - 11 h 23 min

    « Nos dirigeants doivent partir s’ils sont inaptes à gérer la crise ! »
    Mais c’est déjà fait ! Généraux compris. Ils se sont tous confinés, en attendant des jours meilleurs, à Zeralda dans le confort et l’opulence, après qu’ils aient décidé, généreusement, de nous confiner dans le désordre, les pénuries et la saleté.
    PS : Les généraux sont facilement reconnaissables à leur tenue de camouflage qui leur permettrait, selon le ministère de la religion, de passer inaperçus devant l’ennemi coronavirus.

    Anonyme
    7 avril 2020 - 10 h 57 min

    Ben oui dans les pays européens c est l amende la contravention et chez d autres c’est matrague !
    Certains irréductibles ds ces pays tiers mondiste ou dictatoriaux c est la seule solution le matrague ! Parce qu ils pensent qu à eux et seulement eux individualistes et penses pas à l ensemble donc ils sont une menace et à risques pour les autres .

    Moi, je vous trouve ...
    7 avril 2020 - 10 h 21 min

    …un peu beaucoup, opportuniste de surfer sans modération sur ce sujet !
    Je ne crois pas que des pays occidentaux riches et très développés ait besoin de se tirer comme ça une balle dans le pied.
    Que votre article soit destiné aux dictatures tiers modistes passe encore. Sincérement, ont-elles eues besoin de ça depuis avant pour étouffer leurs peuples ?
    N’enffoncez pas les portes ouvertes !

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