Comment se sont servis les rentiers du groupe pétrolier national Sonatrach

Boutef Sonatrach
Bouteflika et Khelil ont remodelé Sonatrach en une zaouïa patriarcale. D. R.

Par Dr Lagha Chegrouche(*) – Les «premières annonces» de la nouvelle direction de Sonatrach ont suscité «enthousiasme» et «scepticisme» et ce, selon les intérêts des acteurs en jeu. Un jeu qui exige une clarification de ces enjeux pour le pays et son «entreprise nourricière». Si Sonatrach est une compagnie pétrolière comme les autres, sociétés nationales (NOCs) ou compagnies internationales (IOCs), à l’instar de Chevron, ENI, Total, BP, Lukoil, Aramco ou Qatar Petroleum, elle devra être traitée comme telle, sans concession aucune, d’une manière académique, loin de tout positionnement partisan ou rentier.

Une démarche de rigueur adoptée, d’ailleurs, par des compagnies pétrolières comme Exxon, Chevron, ENI, Total ou BP. La rentabilité d’un groupe est d’abord dictée par ses profils industriels et managériaux sur tous les segments d’activités ou les portefeuilles d’affaires et non évaluée exclusivement en fonction de sa rente générée par une position dominante sur un gisement ou un segment d’activités d’hydrocarbures, ou encore par une hausse des prix du pétrole. Pour ces compagnies internationales (IOCs) en particulier, la variation des prix n’impactent la rentabilité de l’entreprise que par ricochet. Est-ce le cas de la compagnie algérienne pendant ces deux dernières décennies ? Non ! C’est la rente pétrolière qui maintient cette compagnie stratégique d’Algérie en survie, une perfusion qui devient syndromique.

Cependant, la présente contribution n’est ni un réquisitoire contre un quelconque pouvoir politique, ni un satisfecit à l’endroit d’une gouvernance managériale de Sonatrach, ni encore moins une célébration d’un illusoire succès d’une quelconque technostructure de gouvernance. Elle a pour ultime finalité de clarifier le jeu et l’enjeu de la gouvernance de Sonatrach. Elle tente de réfuter des «entendements», des «polémiques» par presse interposée et «experts» missionnés. Pourtant, j’étais parmi les plus critiques, avec un esprit constructif mais sans concession, vis-à-vis de la gouvernance de ce groupe pétrolier, depuis son «plan Valhyd» à ce jour (voir ma contribution, in Révolution Africaine, en 1978, ou mon ouvrage Chroniques nord-africaines : régence et gouvernance, en 2020).

Quel est l’enjeu de cette agitation autour de Sonatrach, en filigrane des «premières annonces» de sa nouvelle direction ?

Sonatrach, le jeu ?

L’enthousiasme d’un premier groupe d’acteurs (experts, politiques, IOCs, partenaires internationaux) peut paraître légitime parce qu’ils pensent que le nouveau PDG procède d’une manière innovatrice, en rupture avec le régionalisme, le clanisme, l’esprit rentier de l’ancienne direction, une technostructure qui a réduit Sonatrach à une apparence fantomatique, un géant en apparence, un colosse aux pieds d’argile. Aucun acteur de cette typologie n’a un intérêt à coopérer avec une entreprise «malade» de sa rente ; donc une compagnie qui vit sur une ponction de la rente pétrolière. De nombreuses études et expertises montrent que le principal «rentier» en Algérie est Sonatrach. Ses investissements sont même financés par l’Etat. Son ancien top-management doit rendre compte, au lieu de tergiverser par presse interposée et experts missionnés. Le poisson ne pourrit que par sa tête.

D’abord, quand un PDG prend les fonctions de direction d’une entreprise, petite ou grande, il est tenu de s’entourer de compétences de son choix et d’une gouvernance en mesure d’appliquer la politique pour laquelle elle a été choisie. Dans le cas de Sonatrach, depuis le retour de Chakib Khelil de son refuge états-unien en 1999, c’était toujours le «bricolage à la cousine». Le credo rhétorique et bien-pensant de l’ancienne technostructure était la «continuité partenariale», la «stabilité du management», la «captation de la rente» et, bien sûr, la «promotion clanique». Le nouveau PDG a procédé d’une manière différente, moderne et innovatrice. Huit vice-présidents ont été nommés de suite. Une nouvelle direction, un top-management renouvelé, presque intégralement. Les «déchus» sont ces rentiers, carriéristes ou claniques. Ce sont ces cadres qui n’ont pas été reconduits ou des «affidés» allaités à la rente pétrolière dès la naissance. Le changement suscite évidemment des mécontents et incite ces «affidés» de l’ancienne direction à hurler avec les loups.

Ensuite, le nouveau PDG enchaîne après ce mouvement à la tête de Sonatrach, en annonçant une décision absolument stratégique et fondatrice dans l’histoire du pays et de Sonatrach. Le 3 avril 2020, il précise que «l’objectif est de reporter certains projets et de réduire les charges d’emploi de près de 30%, pour d’atteindre l’objectif tracé, à savoir 7 milliards de dollars, soit l’équivalent de 50% du budget de Sonatrach pour cette année 2020». C’est une décision qui propulserait Sonatrach sur une trajectoire de croissance et d’excellence, si elle est menée avec intelligence et rigueur. C’est véritablement une rupture avec la logique rentière et les «commissions tous azimuts» de l’ancienne direction.

Reporter des projets

Différer certains projets, c’est une décision qui exige méthode et analyse critique de leur opportunité : réévaluation des frais de maturation des projets, mise à nu des «commissions» d’affaires et d’intermédiation, coûts d’études techniques et financières, frais de mission internationale. L’exemple de la raffinerie d’Alger est plus que significatif : une rénovation chaotique, une forte perturbation de l’approvisionnement d’Alger et ses environs en carburants, une procédure d’arbitrage à l’encontre de Technip. Qui porte la responsabilité de ce fiasco, de l’échec du programme pétrochimique, de la surexploitation des gisements ? Personne ! Surtout pas l’ancienne direction et son «génie», cet ancien «auditeur» de MIT ou encore ce célèbre «expert» de la Banque mondiale qui a fait «couler l’Argentine» : crise politique et paupérisation des populations dans les années 80.

Reporter des projets, c’est une décision extrêmement audacieuse, permettant de repenser leur opportunité, leur rentabilité, leur trajectoire d’intégration verticale et horizontale, leur enjeu pour le pays et l’Afrique du Nord. Pourquoi ne pas aller vers une dynamique de développement durable de «pôles d’excellence» au Sahara, similaire à celle des pays du Golfe ? Un «Dubaï» à Hassi Messaoud, un «Doha» à Hassi R’mel ! Des pôles d’excellence intégrant projets industriels, pétrochimiques, urbanistiques et sociétaux à réaliser pour moins de 5 milliards de dollars. Le coût de faisabilité de ces pôles d’excellence demeure encore faible, en comparaison avec l’économie escomptée par le report des projets et la réduction des charges d’emploi. Une économie souhaitée par Sonatrach de 7 milliards de dollars/an. Les avantages induits d’une telle préférence sont inestimables : développement durable local, équilibre régional équitable, création de bassins d’emploi, rupture avec l’extraversion économique, rupture avec la logique de «tube digestive», économie salariale indirecte – égalité salariale, prime du Sud, congé spécifique : «oser imiter Doha ou Dubaï» pour créer des nouvelles «oasis» industrielles et urbanistiques.

Réduire les charges d’emploi

Réduire les charges d’emploi, non les salaires directs, c’est une décision salvatrice pour Sonatrach. Elle fait sortir cette compagnie algérienne de la logique rentière. Traditionnellement, la baisse des prix n’affecte que le budget de l’Etat et celui des ménages. Sonatrach est toujours à l’abri des variations des prix, notamment à la baisse, insensible aux fluctuations du marché international. Parce que l’ancienne direction prélève son «revenu» à la source, par abus de position, sans se soucier des conséquences qui pourraient être dévastatrices pour le pays, comme en 1988, après le «contre-choc pétrolier». Réduire les charges d’emploi quand le prix du pétrole baisse est une action fondatrice d’une nouvelle doctrine économique, une doctrine d’excellence à l’honneur de cette nouvelle direction de Sonatrach. Elle participe à refonder l’entreprise sur une base managériale saine, à améliorer son efficacité technique et économique. Deux enjeux salariaux méritent d’être repensés : les charges salariales du top-management, les charges d’emploi dans le Sud.

Les rentiers de l’ancienne direction de Sonatrach ont abusé massivement d’un bien public confié à leur management. Au lieu de servir le pays, ils se sont servis. Ils se sont attribués des gros salaires et diverses rétributions pécuniaires ou en nature – primes, logements, voitures, cartes Gold, missions à l’international, frais de bouche et de séjour, vacances et festivités, crédits à taux zéro. Le management des IOCs, pourtant privés, éprouve l’envie et même l’agacement face à autant d’avantages financiers et économiques. Les comptes salariaux de ces IOCs n’ont rien à voir avec ceux de Sonatrach. Une préférence supposée contributive à la «lutte contre la corruption», est inexplicable du point de vue de la science économique. Juste un abus de biens sociaux, un abus de position, «tel un serpent qui guette autour d’un puits», selon l’adage targui.

Enfin, les ressources naturelles d’Algérie sont un bien inaliénable et souverain. Le pétrole ou le gaz est un bien public, celui d’une communauté nationale de destin et de droit. Cette richesse est une «malédiction» quand elle profite à une caste, une technostructure de suppléance, ces «coopérants» d’origine algérienne venus d’ailleurs ! Une sagesse targuie dit : «La rivalité, la convoitise est toujours autour d’un puits». Pour les Touareg, juste un puits d’eau ; pour l’ancien management de Sonatrach, un puits de pétrole. Le niveau des salaires du top-management de Sonatrach reflète cette réalité inacceptable de tout point de vue, selon nos propres études et recherches conduites depuis vingt ans, secteur par secteur, en comparaison avec les pratiques salariales et managériales dans plusieurs compagnies internationales. Une expertise corroborée par des standards techniques et économiques en vigueur dans le monde pétrolier.

En effet, le niveau des salaires est excessivement élevé pour un rendement presque nul dans tous les domaines : la production en baisse ; les études de projets sous-traitées à des concurrents de Sonatrach ; Exxon appelée à réévaluer les réserves ; Chevron à coopérer dans le gaz de schiste ; Total convoitant les actifs pétroliers d’Anadarko, sans volonté de recours au droit de préemption, comme pour un défunt sans héritiers ; la stratégie de Sonatrach sous-traitée auprès de Boston Consulting Group (BCG). En effet, la stratégie «SH 2030» initiée par Ould-Kaddour a coûté plus de 30 millions de dollars pour son élaboration. Un gâchis qui découle de cette ancienne technostructure de Sonatrach. Bien entendu, ce n’est pas Ould-Kaddour, ce «génie» inventé à des «fins douteuses» avant et même après le scandale de Brown and Root Condor (BRC), qui paie de sa poche, mais la douloureuse versée à BCG étant la dote de la «Bahja», la belle d’Algérie, pour un éventuel «soutien» outre-Atlantique ! BRC étant une holding «militaro-énergétique» qui «gagne sans soumissionner», par magie du lobbying ou de suppléance. Elle a été dissoute sans recours à la procédure de liquidation judiciaire et sans récupération de la «dote» !

Donc, réduire les charges d’emploi du top-management de Sonatrach, c’est le salut économique pour cette compagnie, une mine d’or pour l’Algérie, permettant de supprimer les passe-droits, le gaspillage, les cartes bancaires, la prime du Sud, les comportements rentiers et carriéristes. Une «retraite à 50 ans» de Sonatrach pour aller travailler comme cadre dirigeant dans des compagnies concurrentes, opérantes de surcroît en Algérie, comme Cepsa, BP, Statoil, Saipem ! Une logique du «beurre et de l’argent du beurre» d’Algérie. Une situation antiéconomique et même maladive. Une différenciation salariale inexplicable (cf. Le surplus du fournisseur, Cahiers économiques de Bruxelles). Pourtant, il y a une seule et unique Algérie.

Le salaire n’est pas fonction d’un espace géographique – Sud ? Nord ? – mais il rétribue «la compétence de l’agent et de la complexité technique de l’agence», selon la théorie économique et managériale. Nulle part ailleurs cette logique de différenciation salariale existe. En réalité, on est en face d’une logique de «coopérants outre-marins» venus du Nord – cette fois-ci, du Nord de l’Algérie – qui opèrent dans le Sud (le Sahara), comme à l’époque coloniale : l’Algérie (le Nord) et le Sahara (le Sud). Non, il y a une seule Algérie ! Le salaire doit donc refléter «la compétence des agents et la compétitivité de l’entreprise». Un cadre à Hassi Messaoud ou In Amenas vaut une autre compétence à Arzew ou à Boumerdès. Dans ces conditions, l’expertise et le savoir seront rémunérés à leur juste valeur et de manière équitable. Pour ces «coopérants» venus «d’ailleurs», qui espéraient peut-être un salaire similaire à celui de Carlos Ghosn, cet ancien de Renault qui, lui au moins a enrichi son pays d’origine, le Liban. La politique salariale de Sonatrach est donc un abus absolu, un contresens économique, une façon de capter une part importante de la rente. De quel droit ? Revoir les charges salariales, surtout du management dirigeant, mérite le soutien et la contribution des experts honnêtes et patriotes.

Une technostructure, « hors-jeu » ?

Le «scepticisme» du second groupe d’acteurs doit être différencié pour mieux cerner les enjeux pour Sonatrach, les trajectoires de croissance et le comportement de l’ancienne technostructure. Des acteurs «mécontents» certes, mais pas pour les mêmes raisons, souvent leurs intérêts sont contradictoires, voire antagonistes. Il s’agit de deux catégories : les cadres compétents marginalisés et les «affidés» de l’ancienne direction.

Des cadres marginalisés

De nombreux cadres de Sonatrach, souvent marginalisés par l’ancienne direction, en raison de leur origine géographique et/ou de leur école de formation, sont sceptiques, voire amères probablement pour le «préjudice» subi ou même par «naïveté» culturelle, parce qu’ils ont perdu l’espoir dans le changement. Une paupérisation managériale sans précédent a frappé ces cadres compétents au mépris de l’éthique et de la réglementation. Nombreux sont ceux qui ont même quitté le pays, parce qu’ils refusaient le despotisme de l’ancien ministre, le chef d’orchestre de l’ancienne technostructure, qui a tenté de remodeler Sonatrach en une zaouïa patriarcale.

Ces cadres marginalisés sont plutôt révoltés ou déçus en raison de l’ampleur du gâchis. Donc, comment une nouvelle direction peut-elle insuffler une dynamique de croissance et de progrès à une entreprise qui sous-traite tout à l’international ? Des cadres certes sceptiques mais patriotes qui méritent d’être réinsérés dans une dynamique de pôles d’excellence à Hassi Messaoud, à Hassi R’mel ou éventuellement In Salah.

Des affidés hors-jeu ?

L’autre partie de ces acteurs amers, ce sont les «affidés» de l’ancienne direction, des loups qui se sont enrichis individuellement, tout en rendant l’Algérie pauvre. Ces loups sont les rentiers, partisans de 10% sur tout projet à l’international, avec des gros salaires directs de 500 000 DA, sans parler des avantages pécuniaires ou en nature, mal-acquis, indus ou passe-droits. Pour semer le doute, amplifier la confusion, ces rentiers mobilisent des «experts» supplétifs en Algérie et à Navarre, des plumitifs sur le Net pour empêcher toute initiative de changement. Parfois, ces loups étaient des anciens dirigeants de Sonatrach ou des affidés de la technostructure qui pointaient encore à la cantine du groupe pétrolier : ils dégustent le fruit mais s’acharnent sur l’arbre !

Le discours de cette technostructure qui a dirigé Sonatrach ou celui de son élite, en particulier pendant les deux dernières décennies, est contestable, souvent partial, donc sans intérêt explicatif pour la question de la gouvernance de Sonatrach, parce qu’il procède d’un vouloir de mystification et il participe à un pouvoir d’apologie. Il est très souvent répétitif, empreint de formulations passéistes de type «zaouïa», spéculatives ou polémiques à «l’américaine». Par le discours de cette technostructure, Sonatrach donne l’impression que son «pays vital» dont il faut «satisfaire la demande énergétique» n’est pas l’Algérie, mais plutôt les marchés extérieurs, en particulier ceux d’Europe. Une forme de perversion qui traduit, en fait, une extraversion économique de cette compagnie pétrolière d’Algérie, une forme de suppléance de sa gouvernance.

Enjeu de la raréfaction de la rente ?

La baisse tendancielle de la production, les fluctuations des prix du pétrole et l’ouverture de l’amont aux compagnies internationales (IOCs) sont les principaux enjeux d’une possible raréfaction de la rente pétrolière. L’anticipation de cette raréfaction est amplifiée par le nouveau mode de redistribution de ces IOCs, un mode inhérent à la mise en œuvre de la nouvelle loi sur les hydrocarbures (LH2020). Cet enjeu, dont les acteurs ne mesurent pas encore les effets sur l’économie du pays, est susceptible de soustraire tout un panel social des avantages acquis (rente, excédent organisationnel, abus de position) par un jeu de transfert de pouvoir de rétribution lié à la captation de la rente pétrolière, de Sonatrach vers les compagnies internationales. Une perte progressive des parts de marché de Sonatrach se traduirait notamment par l’influence croissante des compagnies étrangères dans la définition des règles du jeu en Algérie.

Par ailleurs, la demande intérieure énergétique est de plus en plus forte et exige la mise en œuvre d’une infrastructure de production et de transport performante. Parmi ces projets pertinents et crédibles, il y a ceux qui devront satisfaire la demande énergétique et électrique intérieure, sans cesse croissante, du littoral et du Sahara.

Enjeu de la course à l’exportation ?

Dans une dynamique de jeu de puissances et d’échange inégal, la course à l’exportation ne reproduit que l’extraversion économique. L’exportation des hydrocarbures génère des revenus dont une partie est destinée au développement d’autres projets d’exportation, pour satisfaire toujours une demande outre-marine. Telle est la vision de l’ancienne technostructure de Sonatrach, celle de la montée en puissance des projets d’hydrocarbures pour une demande extérieure. Le plan «Valhyd» et le «plan pétrochimique» s’insèrent dans cette vision managériale. La recherche de la rente reproduit cette logique d’extraversion économique. Les effets de cette extraversion et son coût pour le pays sont d’abord géopolitiques : une dépendance croissante des marchés mondiaux et des puissances internationales.

L’exportation des hydrocarbures induit l’exportation, toujours l’exportation. Quel que soit le motif évoqué, l’ancienne technostructure de Sonatrach ne peut rien penser en dehors de l’exportation des hydrocarbures. Les élites de gouvernance ne peuvent anticiper ou conduire une action économique ou budgétaire que dans une optique d’exportation. L’exportation est à l’Algérie postcoloniale, ce que la course était à l’Etat d’Alger (1710-1830). Une similitude syndromique.

La rente est le jeu et l’enjeu pour Sonatrach. Elle est une bénédiction pour les puissances qui régulent son usage comme la Norvège et la Hollande. Une malédiction pour les pays rentiers, toujours à la recherche de la rente, comme l’Espagne, dans sa course à l’or d’Amérique. Ce pays a accaparé presque tout l’or sud-américain mais il a perdu, au final, sa puissance et son rayonnement, exactement comme l’Etat d’Alger. La rente «tue». La gouvernance a gaspillé 1 000 milliards de dollars de 2000 à 2020, sans effet induit pour l’économie du pays.

Les annonces de la nouvelle direction de Sonatrach sont de nature à insuffler une nouvelle dynamique d’entreprise et de pôle d’excellence, pour des véritables «oasis» industrielles et urbanistiques en Algérie.

L. C.

Tire originel : Sonatrach : le jeu et l’enjeu ?

(*) Chercheur en économie et stratégie à l’université Paris I, directeur du Centre d’études nord-africaines (Paris). Ses travaux de recherche portent sur l’économie de l’énergie et la géopolitique comparée. Il enseigne à l’université de Paris I. Il collabore, par ailleurs, avec des institutions internationales. Auteur de nombreuses publications relatives à l’économie et à la géopolitique. En 2020, il a publié deux ouvrages, Chroniques nord-africaines : régence et gouvernance (500 p), et Géopolitique d’Algérie : syndrome de la régence (300 p). Il s’exprime souvent dans la presse ou lors des forums sur des problématiques de géopolitique comparée et de relations internationales. Il est également chroniqueur sur de nombreuses chaînes de télévision internationales.

 

 

Comment (57)

    Hamid
    29 avril 2020 - 22 h 47 min

    To Boumedienne +Zeroual , a brilliant comment with plausible ideas and indeed you’ve hit the nail on the head .You presented your contribution with concrete examples that we are all aware of , highlighting the very fundamental nature of political type -system of each era .Patriotically, Mr Boumedienne nationalised our oil industry , then Mr Zeroual closed the land border with Morocco .In contrast with them , ignominiously , Mr Bouteflica privatised /owned Sonatrach . I add this to your ideas : if he was still in power these days , he would have privatised the air that we are breathing and the water that we are drinking …Take care and a Happy Ramadhan .Tahia ElDzair as always …………………….

    Comment acheter une carte de résidence en France ?
    29 avril 2020 - 20 h 56 min

    Les protégés de Bouteflika qui avaient le pouvoir de signatures obtenaient des cartes de résidences en contrepartie de contrats aux sociétés françaises, en plus des commissions.
    Ils ne se déplaçaient en France qu’une fois leurs papiers prêts a être retirés des Préfectures sinon avant cela c’est les avocats des consulats de Paris et sa région qui font les démarches nécessaires pour eux et leurs proches.
    Ces avocats sont une mine d’or a ce sujet..

    Felfel Har
    29 avril 2020 - 16 h 35 min

    Au lieu de nous dire comment les maffieux se sont enrichis (c’est notoire), il faut nous informer sur ce que les institutions de l’État comptent faire pour récupérer les sommes faramineuses volées. Ailleurs dans le monde, on aurait déja constitué des équipes de limiers, d’avocats, de financiers chargés de traquer les malfrats pour les faire traduire devant des tribunaux populaires.
    On aurait surtout mis sur la sellette le mastermind de toute la mafia, au lieu de le bichonner, lui offrir des soins qu’il a refusé à son peuple, assurer sa protection, et ce qui est plus grave, lui permettre de tirer les ficelles pour parachever son oeuvre maléfique.
    La justice ne sera jamais rendue si des enquêtes ne sont pas menées et ficelées. Imaginez le soulagement du Trésor Public en récupérant la moitié des 1000 milliards de $ dilapidés sous le règne du demi-trois-quart de président! De quoi redonner le sourire au Gouverneur de la Banque d’Algérie.

      Nass camia
      1 mai 2020 - 6 h 06 min

      Non ce n’est pas un demi-trois-quarts mais un demi mégot.

    Anonyme
    29 avril 2020 - 13 h 02 min

    Il manque sur la photo l’escroc drabki.

      Moh
      29 avril 2020 - 15 h 38 min

      Il vit entre l’Espagne et le Maroc.

        Anonyme
        29 avril 2020 - 16 h 47 min

        Si tu peux donner des infos plus précises c’est mieux. On dit qu’il vient de temps en temps librement en Algérie sans être inquiété.

          Moh
          29 avril 2020 - 20 h 18 min

          J’ai pas dis qu’il ne vient pas en Algérie en effet il se déplace librement même en Algérie car comme Chakib Khelil il a dit que s’il tomberait il ne tombera pas seul.
          Ces deux escrocs tiennent leurs complices connus et inconnus par nous avec des preuves écrites.

    Moh.abbas
    29 avril 2020 - 8 h 57 min

    Il faudrait un de ses 4 étudié ses phénomènes de la rapine claquedent cleptocrate un angle sociologique ; comment élèvent t ils leurs rejetons?, quelle valeurs vont ils inculquer à leurs enfants?, bouffent ils dans les meilleures restos des villes occidentales afin de narguer leurs haute classe du genre, moi bougnouls et plumes d,oie sur la tête mieux que vous, quelle sont leurs véritables croyances..etc..
    Cela nous permettrait de basculer intelligemment sur les dégénérescence mentales ou biophysiques au cas ou, on ne trouve rien afin de les cerner une bonne fois pour toutes.

      Moh.abbas
      29 avril 2020 - 9 h 04 min

      Erratum ;lire dégénérescence non mentale et sous un angle sociologique.

    Chaoui
    29 avril 2020 - 7 h 14 min

    « On n’achève pas les chevaux » !

    Comme il en va des patients, le cheval de notre économie – celle qui fait vivre le pays entier – nommé Sonatrach a été affecté de mille maux au point d’en être arrivé à mettre en cause son pronostic vital.
    In extrémis, les meilleurs praticiens viennent de se mettre à son chevet, diagnostiquant les déficiences et posant les protocoles de soins propres à sa régénération, à commencer par l’élimination des tics qui, comme la misère sur le monde, s’étaient ces 20 dernières années rué en nombre sur chaque partie de l’organisme pour mieux, à la façon des vampires, se gorger toujours plus de son sang…
    Il était temps de faire cesser l’hémorragie sauf à voir ce « patient » passer de vie à trépas. Et nous avec lui.
    Aussi, nous ne pouvons qu’appeler de tous nos vœux à son prompt rétablissement, ce d’autant qu’il en va de du sort de notre Pays et de notre bien-être à tous.

    Ali}
    29 avril 2020 - 3 h 17 min

    Les escrocs venant d’Oujda ont bien sut comment faire dépouillés les naifs Algériens sans qu’ils se rendre compte,on leurs promettre monde et merveille,résultat ils deviennent clochards meme pas de quoi manger a leur faim,les escrocs adorent les fanfarons et les grandes gueule

    L'heure du shour
    29 avril 2020 - 3 h 16 min

    Le rationnel n’a jamais été de mise, à se demander si tout ce qui a été fait depuis 1999 n’était pas planifié.

    Lacan
    29 avril 2020 - 2 h 49 min

    C’a pris du temps, mais il a fini par rendre service a l’algerie tout de meme… pas aussi cher que ca, vu la taille de la bete qu’il a fallu abattre. Imaginez l’algerie sans bouteflika, elle aurait encore quelque sous et de petrole, et les algeriens serait toujours la a renronner…c..d. la 1ere generation a pouvoir(peut-etre) se prendre en charge completement comme des zooms, sera la generation N-1, plutot que la Nieme. Car, cela ne se produira pas avant que ce regime et le pays qu’il a fabrique’ ne connaisse LA FAILLITE TOTALE. Je ne le souhaite pas, personne ne me l’a souffle’ a l’oreille nonplus. C’est juste comme ca – comme un nuage qui commence a s’alourdir: TOT OU TARD, il va peter et tomber, (…)
    Vous avez de la chance, la coroune de boutefliak s’est avere’ une belle corona, qui va accelerer les choses. Par exemple, toutes les semoule c’est 20% qui provient de ble’. Le reste de mais, batata et du synthetic a partir du petrole. Ca ne fait que boucher les paroies du tube digestif et causer des cancers. La semoule de ble’ fond dans l’eau comme du sucre ou sel… pas ce que vous mangez, quelque soit la marque. (…)

      Précision
      29 avril 2020 - 15 h 46 min

      Durant le règne de Bouteflika et ses complices le blé importé de la France et déchargé au port de Ghazaouet était ou mélangé avec des impureté qui ne trouvait pas preneurs vendu pour une bouchée de pain avec des factures gonflées que les escrocs en cols blancs encaissaient en France avec des papiers en plus pour eux et leurs proches..

    Hamid
    29 avril 2020 - 2 h 17 min

    I remember talking to a nice English man in a London coffee shop in 1987 .He has a PhD in economics .Believe it or not , he worked as a consultant for Sonatrach .Certainly the best and final thing to come out of our conversation is when he said : ‘ well , Algeria is a big rich country but sadly I don’t know where the money goes ‘ .That day , I learnt the kind of scheming brought to light by this economist on how our oil company was being run .He was absolutely right .We know now where the money has gone and we also know the enemies of our people , whose bureaucratic stranglehold over economic , political and betrayals of our great revolution of November that paved the road to the situation where we are now .Hell with them but our great will survive InchAllah , no doubt .That’s all from me for now , have a Wonderful Ramadhan and stay safe .Tahia Eldzair as always ………………………..

      Anonyme
      29 avril 2020 - 8 h 24 min

      Well put Mr Hamid. Where is the money,including SANDUK AL TATHAMUN? This is the 64.000 dollar question. Unfortunately, there are too many rotten apples in the box. Whoever, comes to power will do just the same or worse than his/her predecessor. All Bedouins are dipsticks good for nothing.

    anonyme
    29 avril 2020 - 0 h 36 min

    Le pétrole et le gaz algériens appartiennent aux Algériens, tous les Algériens. Il suffirait d’un président patriote qui nomme un ministre du Pétrole et du Gaz, lequel formerait un ministère dédié exclusivement à leur production, leur vente et leur produit et rendrait compte annuellement au gouvernement et aux Algériens, sous forme de rapport annuel. La stratégie immédiate consisterait à construire au moins deux raffineries (une à l’ouest, l’autre à l’est, en bordure de mer). Nous pourrions ainsi raffiner (y compris le pétrole étranger), réduire la spéculation sur les marchés occidentaux et stocker l’essence, le diesel et le kérosène pour contrebalancer les futures guerres des prix USA-Russie-Arabie.
    Dans le même temps qu’une réforme structurelle de nos réserves de combustibles fossiles, il faudrait surtout développer l’agriculture ! L’autarcie alimentaire est une nécessité en ces temps d’incertitudes !

      Anonyme
      29 avril 2020 - 8 h 15 min

      Tu as trouvé la solution a ce problème. Quand ton president patriotique et honnête sera en place, tu seras ce ministre du pétrole et du gaz. Tu reves. tu as vu un politicien bedouin patriotique et honnête?

        Précision
        29 avril 2020 - 13 h 19 min

        La corruption n’a rien a voir avec les bédouins, les Arabes ou les Kabyles.
        Chez les trois il y a des braves et des escrocs.

    Anonyme
    28 avril 2020 - 22 h 53 min

    Ah insinuer que notre grand génie Chakib Khelil adoubé par les Zaouias n’était pas très honnête et compétent, risque de vous attirer les foudres de certains, comme celui qui a pour pseudo « Argentroi », le grand défenseur du gaz de schiste, qui n’arrêtait pas d’affirmer lors des premières heures du Hirak que Khelil était un PDG exemplaire victime d’une machination orchestrée par l’affreux Tewfik.

    El Vérité
    28 avril 2020 - 21 h 03 min

    Tout nos problèmes viennent de la malédiction de toutes les personnes qui ont sacrifié leur vie,pour une nation libre,démocratique,et juste,s’est produit le contraire,et tant que nous ne respections pas le serment faite a ces héros,nous demeurons les derniers ou monde,et ni Bouteflika,ni Tebboune,ni cheikh zaouia,qui va faire quelques choses,impossible de trahir des millions de combattants et ont paie pas l’addition cache

      Rachid
      29 avril 2020 - 15 h 53 min

      Vous avez raison car même les veuves de chouhada ont été privées de logements sociaux, pourquoi cette injustice ?
      Peut être comme vous le dites c’est la malédiction de nos chouhada que nous sommes entrain de payer car nous portons tous une responsabilité dans l’humiliation de leurs familles.

    Krimo
    28 avril 2020 - 19 h 56 min

    M. Chegrouche,

    Vous dites avoir publie sur Revolution Africaine en 1978. A quel titre l’avez vous fait.?

    Sonatrach et ses affaires a suscite plus d’experts qu’elle n’en a forme

    Vous citez le projet Valhyd, pourriez vous etre plus explicite?

      Anonyme
      29 avril 2020 - 8 h 07 min

      Ce n’est pas une conference de presse. Es-tu jornaliste specialise dans ce domaine?

        Krimo
        29 avril 2020 - 15 h 25 min

        Anonyme 29 Avril 2020 8h 07min

        Conference de presse !!! Oui quelque part t’as raison, quant a journaliste (je ne le suis pas) et ne pense pas sortir cette profession de la terrible situation……. (pour rester poli).
        Juste un lecteur qui se demande comment douktour en 1994 il aurait publie sur Revolution africaine en 1978 acquise a celui qui y est denonce.
        Quant a toi je te laisse face a ton dilemne ……. ciao bambino.

    Question
    28 avril 2020 - 19 h 50 min

    Que deviennent les sociétés de trading pétrolier de Londres de la femme de l’escroc Chakib Khelil et ses enfants ?
    Qui lui fournissait les tankers pétroliers en plein mer, pétrole algérien gratuit au temps où son mari était a la tête de Sonatrach.

      Lacan
      29 avril 2020 - 3 h 05 min

      Je vais vous dire… Un idiot, vraiment idiot mais pistonne’ qui a mis 16 ans pour une maitrise en literature americaine, pour faire durer son visa d’etudiant, m’a explique’ comment ca marche.
      Les gens a qui Sonatrach vend ne sont pas les veritables acheteurs. Ils achetent de trader/commercants enregistre’s n’importe ou sauf en Algerie, qui eux achetent de Sonatrach.
      Quand Quelqu’un veut acheter, Khellil lui dit « desole’ sonatrach ne vend pas au detail », mais on va vous recommender, chez FET Trading llc (EEE voulant dire Epouse Et Enfants).EEE emploient des gens dont ils n’ont besoin que de noms, John Machin ferait l’affaire.

        Question
        29 avril 2020 - 13 h 14 min

        Merci pour ces précieux renseignements, on va les exploiter..

    2ème république
    28 avril 2020 - 19 h 08 min

    A l’indépendance on renationalisera la Sonatrach

      Boumedienne + Zeroual
      29 avril 2020 - 16 h 03 min

      Boumedienne a nationalisé Sonatrach et Bouteflika l’a privatisée.

      Zeroual a fermé les frontières avec le Maroc et Bouteflika a ouvert l’espace aérien vers le Maroc pour rendre la fermeture de ces frontières sans conséquences pour le Maroc.
      Il y avait même un projet d’une ligne Air Algérie Tlemcen-Oujda mais j’ignore où est ce qu’il en est depuis.

    toum
    28 avril 2020 - 16 h 26 min

    « La rente est le jeu et l’enjeu pour Sonatrach »
    Cette phrase vide de sens est à la hauteur du reste de l’article. A l’heure où il y a un million de mots qui doivent être couchés sur le papier (pour l’histoire), on nous sert des banalités dignes d’un écolier peu attentif à son environnement.
    La Sonatrach, c’est l’Etat pour ceux qui l’ont oublié ou qui voudraient que cela change. C’est l’Etat parce que les réserves d’hydrocarbures appartiennent au peuple algérien. Chakib Khelil qui continue à diriger l’Algérie (puisque lui, ses proches et ses biens en Algérie sont intouchables) n’a jamais caché que la privatisation de Sonatrach reste l’objectif de ses puissants parrains. On y est presque avec la nouvelle loi conçue et écrite à Washington.
    L’actuel responsable des exportations de Sonatrach n’a aucune notion de la commercialisation des hydrocarbures. Cette décision de nomination est pire que celle du repris de justice Ould Kaddour.

      Lghoul
      28 avril 2020 - 17 h 20 min

      « La Sonatrach, c’est l’Etat pour ceux qui l’ont oublié ou qui voudraient que cela change » Mais qui l’a oublié ? Surement pas le peuple mais certainement ceux qui squattent le pouvoir depuis des decennies. Je veux dire ceux qui ont dilapidé 1100 milliards de dollars en moins de 20 ans par exemple – Une vitesse record qu’on doit, a mon avis, leur attibuer « le prix Guiness du record de dépense la plus rapide du monde de 1 trillion, 100 milliards de dollars ». Meme en vrai « kommar » a las vegas, on ne ferait pas mieux en si peu de temps avec $1100 milliards.

    ANDALOUSSI
    28 avril 2020 - 15 h 47 min

    Excellent article qui donne la pleine mesure de la réalité que vivent le pays et le peuple. Nous vivons une véritable tragédie et le pire est à venir… par la faute de tels gens mafieux qui personnifient ces deux capo mafia qui méritent le peleton d’exécution d’El – Kharouba. Mais ils ne sont pas les seuls… malheureusement.

    Brahms
    28 avril 2020 - 15 h 04 min

    Très bel article qui décrit très bien la situation. Le mieux serait de coter à la Bourse d’Alger la Sonatrach afin que des petits porteurs puissent acheter des actions.
    Privatiser 10 ou 20 % du capital permettrait d’avoir un suivi de la situation financière et économique de cette entreprise qui en retour serait obligée de rendre des comptes via des audits financiers.

      Rabah
      28 avril 2020 - 15 h 53 min

      @Brahms – Bouse d’alger ? J’ai remarqué que tu fais comme si tout est normal. Je ne pense pas que tu vis en Algérie. Tu aurais pu écrire la bourse de new york …

        Brahms
        28 avril 2020 - 16 h 33 min

        A Rabah,

        En réponse, Bourse d’Alger uniquement, pour que les citoyens algériens en soient les propriétaires et non la Bourse de New York qui n’intéresse que les spéculateurs, les requins de la finance. La Sonatrach appartient au peuple et doit y rester, elle n’appartient ni à Bouteflika, ni à Chakib Khellil. Il faut aussi penser aux générations futures dans 30 à 50 ans, nous on sera plus là, mais pour elles, quel héritage va t – on laisser ? Rien, du zéro, des dettes. La gestion ce n’est pas de la rigolade, il faut voir sur du long terme afin de mettre à l’abri tous ces acquis payés au prix fort (2 à 4 millions d’algériens liquidés par le colonisateur et dont certains ont énormément souffert avant de mourir) balancés des falaises, couper la peau à la pince, électricité gégène, torture, coups, fusillés dans le dos. Triste réalité.
        Ah oui, vous croyez que Apple viendrait à la Bourse d’Alger pour avoir une cote donc la Sonatrach n’a rien à faire à New York, la transaction étant effectuée sur Alger via son réseau bancaire.

          INCROYABLE
          28 avril 2020 - 17 h 11 min

          « La Sonatrach appartient au peuple et doit y rester, elle n’appartient ni à Bouteflika, ni à Chakib Khellil. » – Tu en es sur ? Tu fais semblant ou quoi, n’est ce pas ?

      fidel
      28 avril 2020 - 17 h 59 min

      le problème n’est pas les personnes qui gouverne mais le système: vous pouvez changer tout le monde ce serait pareille. il faut fonder de vrais institutions forte et des de vrais gardes fous pour que cela marche

    Anonyme
    28 avril 2020 - 14 h 49 min

    Voilà un très bon article que je viens de lire. Une très bonne lecture de Ce qu on a…c à d l ignorance l incompétence le laisser aller la très mauvaise gestion la corruption..et dire qu Alger va abriter le forum mondial de la corruption…après ce forum nous auront des corrompues bien éduqués au techniques les plus modernes de corruptions. Je souhaite aux forumistes success à Alger, car à Alger ils apprendront beaucoups de choses sur la corruption…selon des sources bien informer sur le square d Alger, le God Father de la mafia italienne va être présent pour actualiser ses connaissances en matière de corruption. En effet, nos grand expert algérien dans le domaine de la corruption vont présenter les dernière technique de corruption. Nos experts sont bien apprécier par toute la mafia du monde. Ils sont classés numéro UNO dans le monde. on est classer premier C pas mal…

    Lghoul
    28 avril 2020 - 14 h 28 min

    Mais les deux qu’on voit sur la photos ne sont que deux grands moudjaheds au point ou un tableau en bois est devenu un temple de révérence qui dépasse sidi zekri et amr bouzouar combinés. L’autre, un adepte des zaouias pour nettoyer son âme et reposer son esprit, sachant tout le mal qu’il a fait a l’économie algérienne. Pourquoi des « moudjahed » ? Ils ont tout simplement fait le grand djihad dans la destruction de l’Algérie. Les vrais Moudjaheds ont lutté pour libèrer l’Algérie et ces deux « djihadistes » ont tout fait pour détruire tout ce qui tient debout. Et je comprend maintenant pourquoi les nouveaux « moudjaheds » n’en finissent plus. Par vagues successives durant chaque mandat, ils chargent l’économie algérienne comme en guerre au point ou on trouve « des anciens-moudjaheds » nés dans les années 65 -70. C’est par la suite que j’ai compris pourquoi leur liste ne s’arrête jamais de s’allonger malgré que les anciens moudjaheds et veuves de chahid sont preque tous et toutes décédés.
    Donc en réalité le vrai djihad se déroulait et continue a se dérouler contre el bilad !

    Moh.abbas
    28 avril 2020 - 12 h 28 min

    Des pôles d’excellence..etc à réaliser pour moins de 5 milliards de dollars……………….,
    Cher l.c, bien sûr que pour moins de cette somme, nous pouvons préparer le terrain pour un avenir meilleur d,ailleurs sous l,ère de l,ex fakhamatouhou, de nombreux projets pouvait être parfaitement viable (exemple des 40 zones industrielles, projet d,usine d,aminiac et urée…fertial), mais, avez vous remarquez?, que pour chaque projet dans tous les domaines confondus, mettent soit une éternité à être livré si pas tous et quand le projet terminé, celui ci à son tour se fait littéralement déchiqueter par des hyènes, détruit ou saboter. L,exemple et je peux vous en citer des tas d,autres ; Fertial (usine d,amoniac) devant rapporter ~ 3 milliards de dollars par an (investissement « 1.6 milliards de dollars ») complètement englouti par la rapine de hadad. Au final, on se retrouve après avoir été ruiné pour un projet, on hérite de véritables usine nucléaire qui nous coûte plusieurs pont afin juste d,éclairer une veilleuse de nuit pour le bébé.
    On se fait manger au début et pire après.

    Anonyme
    28 avril 2020 - 12 h 18 min

    Quelle horreur de voir cette photo de ces requins marocains…PLUS JAMAIS PLUS JAMAIS DE MAROCAINS AUX POSTES STRATEGIQUES DU PAYS !!!
    J’espère que 20 années sous la coupe de cette vermine aura vacciner pour des générations notre pays !

      Anonyme
      28 avril 2020 - 12 h 45 min

      Salut anonyme,

      Tu va déclencher la machine à dislikes des mrarkas qui squattent les forums d’AP…:)

      glasclovich
      28 avril 2020 - 14 h 56 min

      Ces « marocains » on les a vénéré. Alors que dire de ces généraux « 100% » algériens qui continuent à détourner des milliards…? Ils dirrigent le pays comme ils veulent. ils nous ont ruiné. Et on les vénère…jusqu’à leur chute.

        Anonyme
        28 avril 2020 - 15 h 57 min

        @Glasclovich

        Je ne vénère jamais un marocain, je n’ai jamais vénéré les marocains au pouvoir durant 20 ans..Je crois même que je faisais partie de ceux, déjà sur AP, qui mettait en avant les origines douteuses ou avérés de ces algériens de papier, fossoyeurs acharnés de notre pays…En conclusion, parle pour toi…

    Belveder
    28 avril 2020 - 11 h 51 min

    C est Bizarre a croire qu en 1999 et L arrivée de Bouteflika L algerie etait Vide il n y avait personne….pour SONATRACH comme tous Les Autres Sujets d ordre économique réduire le Débat aux vingts dernieres années est parfois Voulu encouragé pour oculter les graves dysfonctionnements depuis L independance ( Le copinage n a pas commencé en 1999) sinon il n y auait pas eu octobre 88

    Réseau d'Alger
    28 avril 2020 - 11 h 16 min

    Arrètez de pleurnicher le moment ou vous avez opter pour le retour du traitre Bouteflika et sa bande d’oujda,vous avez signer la mort de cette Algérie orpheline et gravement bléssée,depuis l’extermination de ses vrais combattants,l’Algérie est devenue la vache a lait des faux Moudjahid,des crapules venant des pays voisins,comme il disait le traitre corrompu Ouyahia affamé le peuple il vous suivra partout, (…),des fonctionnaires affairistes et corrompus et pour une poignet de Dinars,ils vous vendent la patrie et ses valeurs,des bandits et des voyous habillés en tenues militaire;des dirigeants qui se déplacent a quatre pattes devant un chiekh de zaouia dans l’espoir qu’il lui offre la présidence de la république,est-ce que nous sommes vraiment fait pour dirigé une nation comme l’Algérie?

      Belveder
      28 avril 2020 - 11 h 43 min

      bien sur toi tu es GRAND opposant depuis 1999

        Réseau d'Alger
        28 avril 2020 - 13 h 03 min

        [email protected] nous plutot de toi,tu qu’est ce que tu faisais en1999,certainement entrains de lécher les mains et les pieds de tes maitres venant d’Oujda,c’est les girouettes de ton genre qui ont détruit le pays,la journée FLN et la nuit FIS,

          Belveder
          28 avril 2020 - 18 h 25 min

          @Reseaumort moi je suis constant dans mes positions et mes posts tu peux les reprendre..Le dénigrement systématique il n y pas plus facile..le COURAGE c est de S OPPOSER au responsable pendant qu il est en poste ..Certains l ont fait ..tu en fais surement pas partie ..tu répetes le discours de LA FOULE tous les malheurs de L algerie ont commencé en 1999 alors que tu as du defilé pendant 20ans

          Anonyme
          28 avril 2020 - 18 h 30 min

          Réseau d Alger c un plaisir d’été lire. Une belle démonstration que vous êtes attacher à notre patrie l Algérie. Bravo ????. Tant que la vermine cachiriste fln ist ne sont pas exterminer , nous allons avoir les meme comportement d avant. Ces fln ist sont la cause de notre malheur, ainsi que ces gininards illettrés incompétents qui mettent leur nez dans la politique. Ce qui me gêne le plus c la bassesse de beaucoups d entre nous à se mettre à genou devant ces incompétents. Aussi beaucoups d entre nous sont des mouchards..du jamais vu de mon temps… des cireur de leur maître..bon à brosser pour une bouchée de ????. Je regrette que la plupart des gens sont devenue des indics et des mouchards sans le savoir . Enfin tu sais le reste ..à quand la vrai transformation…..

          Anonyme
          28 avril 2020 - 21 h 45 min

          Réseau d Alger… un très bon nom pour une organisation secrète à Alger.. j adore ce nom… oui je l adore ???? car il peut révolutionner les événements.. ce nom m as donner envie de rallier Alger contre les maudits fln ist et leur mouchards .. vive les réseau d Alger et le réseau de titi et le réseau de mosta vive le réseau de chaque wilaya.. chapeauter par le conseil des réseaux d Algérie… et voilà goodbye ???? chef daira goodbye le pingouin ???? et le reste des gininards ri poux.
          Vive la 2ieme république ..état de droit..opportunités pour tous… culture algérienne…valeur algérienne d antan… respect ✊…égalités…légalité….

    Bozscags
    28 avril 2020 - 11 h 14 min

    Il faut arrêter le massacre sonatrach et ses filiales une grosse escroquerie pour une poignée de traîtres qui sont à la solde de la France et des états-unis alors messieurs les dirigeants cette castre qui tire les ficelles depuis l’indépendance ça suffit maintenant arrêter avant qu’il ne soit trop tard quand le peuple se réveillera il sera trop tard pour vous.

    tahar
    28 avril 2020 - 11 h 04 min

    GOOD MANAGEMENT doit commencer par SPC SONATRACH a Londres et avec ses nombreux dossiers sulfureux de corruption et de detournement legal des Millions de pounds.( voir fuel frelate livre a Liban ).
    on ne voit pas la necessite de cette succursale de Sonatrach a Londres qui ne profite que pour les » employes » et leurs progenitures qui vivent comme des princes a Londres: villas somptueuses,voitures de luxe , des voyages extravagants et bourses d’etudes aux frais de la princesse,avec la complicite de quelques officiers du DRS malheureusement, supposes proteger l’economie Algerienne et les derives dangeureuses de ces acolytes.
    Tout cela dans la discretion la plus totale,surtout entre 2010 et 2019.

      Bozscags
      28 avril 2020 - 13 h 53 min

      L’article est bien écrit il faut tout revoir à la sonatrach j’espère que la nouvelle direction va y travailler sérieusement il faut arrêter de sous-traiter avec toutes ces compagnies étrangères elles sont uniquement la pour voler l’argent du pays on a les ressources on a les personnes compétentes ils sont tous à l’étranger il faut les faire revenir en algerie les payer correctement et travailler pour l’algérie et son peuple.

    RAYES AL V"HOUR
    28 avril 2020 - 10 h 47 min

    Dr LAGHA, que du bonheur de vous lire…
    Mais pourquoi les generales de la
    L’ANP a Petrole ( lampe a petrole) ont ils laisser faire ce duo Boutesrika , et son alter ego Toutesrika de Chakib Khelil ?
    Eh bien c’est tout simple , l’Algerie post colonial est un grand reservoir de petrole ou pour dire simple, un docker a petrole pour la france et son plan magistral , de garder notreAlgerie ds son giron …!
    Sauf , a la difference , l’Etat d’Alger , la citee thalassocratie , fondant sa puissance politic et econimique et de surcroit maritime , comme du temps de la cite minoenne premier etat du genre.
    La regence d’Alger etait forte par la course certes, la flotte barbaresque assurait la survie de l’oligarchie militaire et de la citee , car le contexte geopolitique l’exigeait, et la domination de l’europe catholique menacait nos villes et villegiatures….
    Charles Quint mouillait ses nefs contre Oran, Vguayeth, Idjildjili…etc.
    Vos proverbes touaregs sont sources de connaissances,mais les touaregs ont subies pires, de ces puits polluers par ces francais du Rallye Paris Tamanrasset Dakar, de leurs citernes de mazout et gasoils , jeters dans les puits d’eaux pour les assoiffer…( lire le roman , Dans les yeux du Touareg . Svp ).
    En somme, il faut penser au post petrole dans 30 ans maximum…
    Les energies solaires et eoliiennes, l’agriculture saharienne, le tourismd cotier… les sciences de l’ongenieure…etc etc, c’est cela lrs grands defis avenirs…
    Helas les 1000 milliards ont etaient voler par les boutestika wa ouled la france du genre Saidani de Nouilly sur Scene…
    Helas…que dire de plus…
    Vive El Djzair…
    Vive le peuple…
    Gloire a nos martyrs …

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