Quel rôle pour l’Algérie dans les féroces batailles de coulisses à l’Opep ?

Poutine superprofits
Tout se joue dans les coulisses de l'Opep. Ici, Poutine et Ben Salman. D. R.

Par Ali Akika – Nous vivons une époque formidable. Quel paradoxe ! La recherche frénétique des superprofits qui rend invendable le gaz de schiste va donner un peu de souffle à la nature (1). Une époque formidable où le pétrole, noble parmi les nobles matières premières d’une industrie, va perdre son aura «dictatoriale». Un pétrole qui a chassé de notre imaginaire l’Eden pour le remplacer par les paradis fiscaux, asile confortable des fortunés qui se couchent à cinq heures du matin quand les braves gens se lèvent pour aller au turbin.

Oui, nous vivons une époque formidable car «deux jours heureux», les 19 et 20 avril, ont conforté les utopistes que la fin de l’histoire des imbéciles est en vérité le début d’une nouvelle histoire qui fera marcher l’économie sur ses pieds (2). Car la vieille et indétrônable économie, jusque-là, marchait sur la tête. Elle a offert au monde, dans la nuit du 19 au 20 avril, un spectacle ahurissant et inédit. Le précieux pétrole pour lequel on a fait des guerres qui ont transformé des pays en d’immenses cimetières, ce pétrole a été bradé, pis, son propriétaire payait pour qu’on le débarrasse de cette matière première, devenue par on ne sait quel miracle, encombrante. En vérité, il n’y a point de miracle. Cette économie a connu en 1932 au Brésil une surproduction de café que le marché ne pouvait absorber. Le gouvernement de ce pays acheta la surproduction qui servit alors de combustible aux locomotives du réseau ferroviaire du pays. Près d’un siècle lus tard, un autre président d’un grand pays, Donald Trump, vole au secours des propriétaires américains qui n’arrivaient pas à écouler leur pétrole. Il faut dire que ce pétrole et ce gaz de schiste coûtaient cher à la production et n’arrivaient pas à tenir tête à la concurrence du pétrole conventionnel.

Aujourd’hui, on ne peut pas brûler le pétrole comme jadis le café brésilien. Trump pense alors offrir les aires de stockage de l’Etat fédéral pour accueillir le pétrole de ses amis en attendant que passe l’orage qui a fait dégringoler le prix du baril. La tempête qui a secoué le singulier marché du pétrole a été alimentée par deux événements. Le premier est le fruit de la féroce compétition entre les intérêts économiques et politico-stratégiques des Etats (2). Le second, c’est un «être naturel mais invisible» appelé Covid-19 qui a surgit dans un monde déjà ébranlé par une économie que l’on pensait obéir à la rationalité d’un marché. Lequel, dans sa supposée sagesse et puissance, finissait toujours par «sauver» le monde des affaires. Cet «être invisible» a bloqué la machine de l’économie mondialisée. La demande de pétrole qui était déjà rachitique a chuté brutalement car le monde, habituellement agité, a été frappé de paralysie. Les populations se sont repliées dans leurs demeures pour se confiner. D’aucuns pensent que cette séquence de l’histoire sera un mauvais souvenir et que le rituel de la vie paisible reprendra son rythme traditionnel.

Non. L’histoire ne s’arrêtera pas avec la fin du confinement. Un acteur sans visage mais qui porte le nom abstrait de «finance» semble être en embuscade pour lancer son assaut décisif. Jusqu’à présent, il coexistait «pacifiquement» avec son frère jumeau portant un autre prénom, «industrie». Durant cette coexistence, ce frère cadet grignotait petit à petit du terrain à son aîné. Ce dernier était content des services de son petit frère ; ça lui évitait de stocker son argent chez lui. Le petit frère, en grandissant, a accumulé des capitaux et s’est mis aux aguets, guettant les difficultés des entreprises pour s’emparer des usines parfois pour 1 euro, 1 dollar, 1 dinar symbolique. La fusion entre l’industrie et la finance s’est réalisée et l’épisode actuel d’un pétrole tarifé en dollar négatif, le 19 avril, est le signe du triomphe de la finance. Triomphe avec des hommes symboles de la finance qui ont déjà joué un rôle dans la tragi-comédie des surprimes qui n’étaient pas étrangers à la crise de 2008.

Cette bagarre à l’intérieur du monde financier en Occident intéresse sûrement des pays qui chercheront à mettre leur grain de sable dans le marché pétrolier pour des raisons politico-stratégiques (4). En effet, deux pays tiennent la dragée haute à l’Occident et notamment aux Etats-Unis. Le premier, la Russie, qui est l’objet de sanctions pour la récupération de la Crimée, n’a pas raté l’occasion pour «ennuyer» les Etats-Unis, en difficulté à cause de la baisse du prix du pétrole. Rappelons que cette baisse a affecté la rentabilité de son pétrole dérivé du gaz de schiste. Trump a utilisé son pion saoudien, Mohamed Ben Salman, pour intervenir auprès de Poutine afin qu’il se joigne à l’Arabie Saoudite dans sa politique de baisse de la production pour relever le prix du pétrole. L’occasion était bonne pour Poutine de renvoyer dans les cordes du ring ses deux adversaires qui ne manquaient aucune occasion de lui faire payer ses bonnes relations avec la Syrie et, surtout, avec l’Iran. Quant à la Chine, dont on connaît les relations tumultueuses avec Trump, elle va certainement sauter sur l’occasion pour acheter du pétrole bradé aujourd’hui. Et ce ne sont pas les moyens de stockage qui lui font défaut. Du pétrole «gratis», quelle aubaine pour ce pays qui a déjà redémarré sa production après sa maîtrise du coronavirus !

Sans être devin, avec un pétrole «délaissé» à cause du marasme économique, on prévoit facilement que les coûts de fabrication des produits chinois déjà compétitifs vont inonder encore plus le marché mondial. Que dire d’une situation si «comique» où la famille des chantres du libéralisme indépassable s’entredéchire et ce sont leurs ennemis idéologiques et leurs adversaires économiques qui tirent les marrons du feu ?

Qu’en sera-t-il du jeu de l’Algérie dont la dépendance aux recettes du pétrole est connue de tous les Algériens. Le pays pourra-t-il tirer profit de la qualité de son pétrole, de sa proximité géographique avec les gros consommateurs de cette énergie, de mieux négocier ses accords commerciaux sans y laisser des «trous» juridiques dans lesquels s’engouffrent ses partenaires ? Trous juridiques ou bien, et c’est plus probable, par corruption comme l’ont montré les scandales de ces dernières décennies.

A. A.

(Cinéaste)

Titre originel : «L’alliance» coronavirus-finance annonce la mort du gaz de schiste

(1) On connaît les ravages de la nature dans les territoires amérindiens causés par l’exploitation du gaz de schiste. J’espère que notre pays tournera le dos à l’avidité pour qu’elle regarde ailleurs, car le travail conjugué à l’intelligence est le meilleur remède pour sortir la tête de l’eau.

(2) «Que la philosophie marche sur ses pieds !». C’est une métaphore-boutade de Karl Marx qui critiqua Hegel pour qui ce sont les idées qui font l’histoire. Marx rétorqua que la dialectique de Hegel marchait sur sa tête et qu’il convenait de faire marcher la philosophie sur ses pieds. Pour Marx, ce sont les luttes de classe qui font l’histoire avec un grand «H».

(3) Lors des réunions de l’Opep, sont fixés les quotas de production des pays membres de cette organisation. Mais dans les coulisses, de féroces batailles se déroulent où interviennent les grands pays avec leurs compagnies nationales pour infléchir les décisions dans le sens de leurs intérêts. On se souvient de la dernière réunion bilatérale Russie-Arabie Saoudite qui s’est traduite par un échec qui poussa Trump à téléphoner à Poutine et Ben Salman. Peine perdue, car le bradage du pétrole de la nuit du 19 avril est la preuve que les coups de fil – ça marche chez nous –, les sourires et les flatteries ne valent pas même un kopeck devant les intérêts économiques et géopolitiques des Etats qui se respectent et tiennent compte de leur opinion publique.

(4) Il faut espérer que ces deux puissances évitent l’ivresse de la puissance de l’Occident pour qui les pays petits ou faibles comptent pour du beurre. Seront-elles sauvées par leurs cultures millénaires et la dialectique de l’histoire qui marche sur ses pieds et dont leurs dirigeants sont en principe nourris ? Il serait temps que nos médias s’intéressent un peu plus aux facteurs souterrains des relations internationales pour une lecture intelligente des relations internationales, afin d’éviter à l’opinion d’être bassinée par le charlatanisme des préjugés et de l’ignorance.

 

 

Comment (30)

    Anonyme
    2 mai 2020 - 16 h 34 min

    Hélas l’Algérie est un pays moribond. Quel rôle peut elle jouer sur la scène internationale alors que l’Etat est en totale déliquescence, incapable de la moindre avancée dans le développement. L’Algérie est l’objet de convoitises entre les caciques du FLN et les anti FLN, mais tous se FLNinguent entre eux. Pauvre Algérie

    Chark
    29 avril 2020 - 20 h 55 min

    Le malheur de l’Algerie , c’est que ses dirigeants ont toujours cru que l’Algérie était un pays développé , hors se n’est pas en ayant des paraboles sur les toits et un réseau cellulaire qu’on devient un pays développé ! un pays développé c’est pays qui dispose d’une matière grise , d’une autosuffisance alimentaire à 100% ? d’une autosuffisance médicale , ainsi qu’une technologie militaire de pointe .Tant que les dirigeants Algériens ne se déconnecteront pas du système financier frauduleux international basé sur le papier toilette dollar , l’Algérie ne se développera jamais !

    K. DZ
    29 avril 2020 - 10 h 51 min

    L’image que me suggère la photo de l’article est BMS apparaît comme un agneau dans la peau d’un loup et Poutine comme un tigre dans la peau d’un loup.

    Moi C
    29 avril 2020 - 9 h 41 min

    Avec un ministre clandestin, un pouvoir illégitime et une part de production de pétrole insignifiante par rapport à la production mondiale, le seul rôle qui peut nous être réservé c’est de chauffer le koursi et espérer que les grands exportateurs s’entendent sur un seuil favorable à la remontée du prix du brut. Autrement dans quelques mois l’Algérie sera en cessation de paiement.

      Le Chant Des Cygnes
      29 avril 2020 - 12 h 27 min

      A Moi,
      Désolé de vous contredire, vous ne parlez pas de l’Algérie !
      Car nous Monsieur nous avons la chance d’avoir le président Tavrouche qui sait où il va, et en plus nous avons Bonatiro et Chems Eddine, donc nous ne sommes aucunement menacés.
      Nous avons toujours été les meilleurs et nous connaissons tout mieux que tout le monde, donc pas de soucis, comme disent le djeuns aujourd’hui ça passe crème.

        C Moi
        29 avril 2020 - 17 h 31 min

        Effectivement, je parlais du Smidistan.

    Chaoui
    29 avril 2020 - 7 h 41 min

    « Le temps des hommes n’est pas celui des Peuples » !
    Le point commun entre un homme et son Peuple, c’est que l’un et l’autre ont au cours de leur vie respective des moments forts et d’autres de faiblesse.
    Leur différence se situe à l’échelle du temps.
    Ainsi donc pour certains l’Algérie serait parmi les Nations quantité négligeable !
    Certes, l’évolution du Pays ces 20 dernières années est plus que d’une tristesse affligeante mais de là à dire son état définitivement consommé c’est aller bien vite en besogne car aussi bien l’Algérie des années 2020 est en fait, à la différence d’hier, encore plus forte, riche d’être à présent composée de 42 millions d’âmes dans l’immense majorité éduquée et instruite comme jamais.
    C’est dire là la promesse que si le Pays ne pèse aujourd’hui guère ou si peu que demain lui appartient.
    Allons ! Les jeteurs de sort(s) et autres médisants de mauvaises fortunes : passez votre chemin !

    EL HARBA
    28 avril 2020 - 21 h 32 min

    Le rôle de l’Algérie ? la réponse est très simple: C’est exactement le rôle qui nous est assigné par les maîtres occidentaux et orientaux à savoir faire fuir ou mettre en prison toutes les forces vives de ce pays.
    On ne doit laisser que les mafieux, les trabendistes, les voleurs et les drogués (par la coke ou par la religion). Voilà à quoi s’est attelé le parti unique de puis 1962 à ce jour.

    ISSAM
    28 avril 2020 - 21 h 22 min

    Déjà l’Algérie ne peut pas rivaliser face aux immenses réserve saoudienne .Le peu de réserve qu’il reste aurait du servir à une transition vers les énergies propres .

    Brahms
    28 avril 2020 - 18 h 59 min

    Poutine rigole avec méfiance à l’égard de MBS le bédouin, il se dit que va t – il faire ce s… hein. Il faut dire que pour le bédouin, l’extraction d’un baril lui coûte 3,80 dollars donc même à 30 dollars, il a encore une bonne marge. Enfin, l’Arabie Saoudite pompe comme le Koweit le brut de l’Irak situé à côté d’où cette capacité de 10 à 15 millions de baril par jour. Des bédouins qui vont à la Mecque mais qui volent le pétrole d’un Etat tiers ou alors qui tuent au Yémen. On appelle cela de l’Islam Judaïsé.

    Le Chant Des Cygnes
    28 avril 2020 - 17 h 40 min

    A part tenir la chandelle et compter les points je ne vois rien d’autre !
    Mais bon ne désespérons pas notre Mini-stre est d’une compétence reconnue mondialement et même dans l’au delà, donc il finira bien par nous pondre un p’tit quelque chose.

    anonyme
    28 avril 2020 - 16 h 33 min

    Ce sont l’Allemagne, la Chine, le Japon et la Corée du Sud les grands bénéficiaires de la chute du prix du pétrole : ils ont une industrie digne de ce nom et ils ont faire d’énormes économies sur les coûts de production ! Les USA et la Russie sont suffisamment forts pour résister à tout. Vont souffrir les pays qui vendaient leur pétrole et investissaient à l’étranger les produits de la vente (les monarchies du Golfe). L’Algérie, le Vénézuela, l’Iran, le Nigéria resteront au même stade de leur sous-développement, faute de ne pas chercher à développer leur autarcie alimentaire !

    Lghoul
    28 avril 2020 - 16 h 31 min

    Je pense que j’ai trouvé la réponse a la question: 1/ Il faudrait faire appel a l’experience immense dans le domaine énérgetique et bancaire du grand moudjahed en chef, chakib khelil, avec l’aide des zaouias, pour le convaincre a revenir reprendre le « portefeuil » de l’énergie dans sa totalité (Sonelgaz et tout ce qui degage de la chaleur inclus). 2/ Supplier ould kaddour de redevenir – again – le grand manitou-PDG de Sonatrach et 3/ Chercher ou se trouve bedjaoui pour l’implorer a gèrer d’une main de fer, mais tellement flexible qu’elle rendra les magiciens les plus habiles jaloux, les ministères de l’energie (sans oublier Sonatrach biensûr) sans aussi oublier de lui demander pardon pour tout le mal qu’on lui a fait durant toutes les années de sa traversée du desert. Alors quand on a, ce que l’on appelle dans le jargon intime, le « dream team », on est alors certain que le pays est enfin sauvé et qu’il a enfin retrouvé sa voix et son prestige a l’échelle internationale. WAANE, TOOO, TREEE.

    Lacan
    28 avril 2020 - 16 h 28 min

    Analyse ou opinion? Ni l’une ni l’autre !

    Voici qquelques elements:

    « … Rappelons que cette baisse a affecté la rentabilité de son pétrole dérivé du gaz de schiste. … »
    Celle-la va droit au GUINNESS et vous donne droit au ministere de l’energie Algerien, qui a plein de Gaz mais pas de petrole. Si vous avez la formule magique de le transformer en Petrole, croye-moi l’hopital medicalise’ de Tipaza vous reviendra pour le CV19, qui n’a pas dit encore son dernier mot.

    « … Qu’en sera-t-il du jeu de l’Algérie dont la dépendance aux recettes du pétrole est connue de tous les Algériens. … »

    a la place de […dont la dependence aux HC ] « est connue de tous les alkhortis » – n’est-il pas plus judicieux de rappeler l’importance et le poids de cette dependence? en la qualifiant d’existentialiste, capitale, ou quelque chose comme ca ?

    Je vous offre cette interpretation:

    Les Russes et Saoudiens, jouent le pourrissement – pour causer 2 conditions: La 1ere est celle que nous voyons aux usa, c.a.d. rendre le Gaz et le petrole de shist non profitables pour rendre leurs exports vers l’Asie(centre de production) insupportable, et enfin 2: Causer la mise en hors-jeu des petits producteurs(genre Algerie, venuzwela, iran) dont la production est epuisable vite, mais surtout qui ne verront pas d’afflux de fonds pour la prospection, donc a mettre a l’arret total dans 3 a 5 ans, pendant lesquelles anne’es, ils braderont leurs reserves respectives[ce que cherche a faire l’algerie]. et ce n’est qu’a partir de la que les prix rebondiront.

    Le pari est biensur sur la consommation Chinoise et Asiatique, ou ils estiment que la production sera toujours concentre’e. Pour les Russes, sortir les Saouds et freres du marche’ est un jeu d’enfants. Il suffira d’une meche avec l’Iran ou l’aggravation du conflit avec le Yemen pour les mettre a l’arret, pour voir ressurgir l’Empire de l’Est Reuni, marchant droit sans contest vers le futur sur ses 2 jambes Chine-Russie. L’Ukraine et le Taiwan, seront alors reprennables.

    Erreur ! L’effet de ce Corona sera la reorganisation de la production dans le monde occidental. Le grand enjeu sera l’Afrique, pour ses ressources naturelles ou les Chinoix puisent sans gene, mais aussi comme marche’ d’un Milliard de consommateurs modernes. Une plaque tournante et case strategique dans l’echquier economique. L’effort principal sera mene’ sur le plan migratoir, c.a.d. renverser l’emmigration d’Afrique vers l’Europe, c.a.d. l’orienter d’EUrope vers l’Afrique. Ce qui necessitera le developement des Industries sur place, mais aussi de centres de transfer de savoirs. Le centre de recherche Mediterannee par example, aurait ete’ mieux a Alger ou Dakar, ainsi que d’autres centre d’interets comme ca dans differents domaines. La presence des langues Europeennes en Afrique facilitera cela, a la condition que les politiques suivent. Les pays comme l’Algerie, Tunisie Maroc Senegal Cameroun Congo seront d’interet pour la France par example – pour des projets a longue, tres dure’e… avec des co-locations universitaires, etc. de sorte a arriver a une migration sans necessite’ de controle, etc. un espace ouvert !
    Mais, les parasites trouveront tjrs une entree… en casquette moyennant quelque armement a credit contre des versements invisibles cote’ Russe, et du hlib Hallal pour « freres Arabes »…
    Du coup, les problemes algeriens sont toujours double ou triple. Quand le monde combat le Covid, les Algeriens ont 2 virus supplementaires a traiter Le tiphus et le cholera – Les khawteks et les khawakhawa…

    Algerien Pur Et Dur
    28 avril 2020 - 15 h 26 min

    L’Algerie ne peut jouer aucun role. De l’un, notre pays, par sa production de petrole, est un nain compare a d’autres. De l’autre, sous le regne de Akhhhhamatouhou, tous ceux qui pensent et sont honnetes ont ete pousses dehors. Qui va negotier pour notre pays ou faire tonner sa voix? La situation de l’Algerie est extremement precaire, comme celle de la cigale une fois l’ hiver venu.

    Karamazov
    28 avril 2020 - 14 h 54 min

    Quel rôle pour l’Algérie dans les « féroces » batailles de coulisses à l’Opep ?

    Mêêêêê! La réponse est dans la kistyou !

    J’ai un dicton , mais ma pudeur ramadhanesque m’interdit de vous le dire ici.

    A Guezgata un dicton dit  » miss taghat ath yetch wouchène » . C’est les loups qui mangent les agneaux.

      Hmed hamou
      28 avril 2020 - 17 h 03 min

       » C’est les loups qui mangent les agneaux. »
      Ah ! À Guezgata les chèvres font des agneaux !? Et les chacals
      sont des loups?
      Il manque plus que les chèvres de Guezgata soient myotoniques et les loups seront condamnés à jeûner…
      Ça doit être sidna ramadhan qui te joue des tours…
      Yiwen ossevsi n’Rym nagh yiweth n’araf3a n’chema n’ath smael et chaque chose retrouvera sa place, même notre baril retrouvera le moral …

        Karamazov
        28 avril 2020 - 17 h 36 min

        Iya wiyak a Hmed!

        Biensour que je ne savais pas que les chats font des chat les chiens des chiots, les bellaridj des bellaridjeaux et les chèvres des chevreaux.

        Ce n’était pas une traduction littérale , mot pour mot . Ce n’était pas une traduction du tout.: Les deux phrases sont indépendantes. .Si tu préfères: wlid elma3za yaklou edib , va ! Mais ça change quoi ?

        Par ailleurs, je ne soum pas, je ne chique pas, je ne fume pas !

        Saha ftourek!

    Felfel Har
    28 avril 2020 - 14 h 14 min

    L’auteur de l’article s’interroge sur la stratégie algérienne pour tirer son épingle du jeu de cette crise, si tant est que le pays en ait une. Qu’attendre d’une société et d’une tutelle complètement préoccupées par offrir des postes de responsabilité à des néophytes (mais bien pistonnés) qui ne comprennent ni les tenants ni les aboutissants d’un secteur si particulier? Arkab et ses mignons sont à l’industrie pétrolière ce que sont des cordonniers égyptiens à l’éducation et l’enseignement, cad des nullités.
    Nos autorités doivent revoir leur copie et redonner aux véritables compétences du secteur qui ont blanchi sous le harnais leur chance de reprendre les commandes pour naviguer à travers les flots tumultueux du marché pétrolier et mener le navire à bon port. Nous ne pouvons plus nous permettre de nommer à la tête de SH n’importe quel hurluberlu et lui confier les bijoux de la nation. Il suffit de s’inspirer des autres sociétés comme Exxon, BP, Total, Eni, Statoil, etc… gérées par de vrais stratèges.

    Hmed hamou
    28 avril 2020 - 13 h 49 min

    «Que la philosophie marche sur ses pieds !». Karl Marx à Hegel.
    Chez nous Karl Marx serait comme un poisson dans l’eau.
    Chez nous tout marche marche les sur pieds y compris ou surtout la philosophie. On a que ça, que des pieds par tout.
    Karl Marx et Hegel n’ont qu’à remballer leurs dialectiques. Chez nous, ni les idées ni les luttes de classes ne font l’histoire. Chez nous, l’histoire, même celle avec un grand «H», se fait toute seule. Naturellement. Elle se fait sans idées, sans luttes de classes. Elle se fait sans nous tout simplement.

    Chez nous, c’est pas la philosophie qui risquerait de marcher sur la têtes, mais c’est le philosophe. Surtout Auguste Comte avec sa loi des trois états, dans l’ordre : théologique, métaphysique et positif (scientifique).
    Si Comté revenait, on lui apprendrait la philosopher à rebours , même comment nager à contre-courant, sur le dos d’un baril!

    Donc, à la question de savoir : « Quel rôle pour l’Algérie dans les féroces batailles de coulisses à l’Opep ? », toute réponse serait vaine, tout n’est que vanité. Notre royaume n’est pas de ce monde.Et c’est notre dernier mot. Comme l’était aussi la réponse de notre Émir, Émir abdelkader, notre roi sans couronne, notre grand soufiste et grand philosophe de son époque , à la «fameuse» proposition de Napoléon III, voulant le faire roi de Bilâd ec-Shâm, ou d’une partie du Proche-Orient, qui serait détachée de l’Empire ottoman…
    Auguste comte, contemporain de notre Émir, vous dira que notre Émir était au deuxième point, deuxième au stade de sa loi. Et nous, depuis , on a fait un pas de géant en avant ! À l’image de la mosquée de notre fakhamatouhou.
    Alors, la question, la vrai question: on est à quel point, à quel stade (d’évolution) dans de loi des trous points de Comte? Dans cette réponse, découlera sans doute la réponse à votre question sur notre rôle et notre place dans le monde pas uniquement dans les batailles au sein de l’Opep…

    hercule
    28 avril 2020 - 13 h 33 min

    L’Algérie n’a aucun rôle à jouer du fait de son poids qui est devenu microscopique.

    Moh.abbas
    28 avril 2020 - 13 h 05 min

    Quelle rôle pour l,Algérie dans cette organisation de cigales pendant que les fourmis mettait en Avant des « idees » depuis tous ce temps…
    Mathématiquement en 2020, Autant pour un aveugle chercher un chat noir, dans une pièce noire surtout lorsqu’e ce chat n,y est pas.
    Un brin superstitieux monsieur A.A?

      Le Chant Des Cygnes
      28 avril 2020 - 21 h 12 min

      Chercher des chats???
      Ne sais tu pas que nos amis les chinois sont en Algérie ???
      Allons Moh, je t’ai lu beaucoup plus perspicacité.
      Mais encore tu n’as absolument pas tort, car avec les subsahariens les chiens aussi font du bon dibi.
      Le dibi ben t’a qu’à chercher où demander à Monsieur Google.
      Bien à toi, et puis je ne peux te souhaiter saha….
      Car moi je ne suis pas comment dire assez concerné, voilà

    Lghoul
    28 avril 2020 - 11 h 17 min

    Quel rôle pour un pays dont le pouvoir est illégitime et rejeté par 95% du peuple et une économie au bord du précipice ? Un pays sans qui approche la faillite sur tous les fronts et surtout sans peuple ne pourra jamais avoir aucun rôle a jouer. Le seul « rôle » qu’ils savent jouer est d’emprisonner toute personne qui pense differemment qu’eux et qui voudrait que l’Algérie progresse vers la prosperité et sorte de ce coma économique et politique.

    Zenaty
    28 avril 2020 - 11 h 15 min

    Il y a une Carte à jouer.. Rapproché les pays de L Opep, à une utilisation de leurs Ressources en fédérant des projets et créer une Banque de L Opep pour venir palier aux défaillances des Bourses Internationales, et des Multinationales.. Et Surtout ne rien attendre des Spécialistes et des spéculateurs…

      anonyme
      28 avril 2020 - 16 h 39 min

      Le pétrole n’a pas de « lobby », c’est chacun pour soi au sein de l’Opep. Donc, ne rêve plus ! Tu pourrais, par contre, conseiller de construire deux à trois raffineries dans le pays. Elles seront très utiles et tr-s vite remboursées !

    Ayweel
    28 avril 2020 - 10 h 55 min

    Il fut un temps où sur le ring y’avait qu’un seul et unique état, seul il dicte et seul il décide. Avec le temps, deux autres états font irruption dans le ring, très déterminés, dynamiques et plein d’énergie, et connaissent très bien le style et les technique s de combat de l’ancien état. Actuellement le combat est à ses premiers rounds, et dans tout ça l’Algérie n’a même pas la place de celui qui nettoie le plancher du ring entre chaque deux rounds.

    Argentroi
    28 avril 2020 - 10 h 36 min

    Monsieur Akika, je ne peux que me réjouir de votre perspicacité quand vous précisez dans les notes au bas de votre article que le titre de ce dernier est : « L’alliance» coronavirus-finance annonce la mort du gaz de schiste.
    Seulement dans la note qui suit, je relève que vous affirmez : « On connaît les ravages de la nature dans les territoires amérindiens causés par l’exploitation du gaz de schiste ». Donnez-nous alors quelques exemples précis de ces ravages pour ne pas qu’on vous confonde pas avec ces écolo-extrémistes qui trempent plus dans la manipulation que dans le militantisme sincère : on a tous vu la vidéo mensongère où l’on nous montre comment une rivière prend feu à l’approche d’une flamme car trop saturée de gaz provenant de l’extraction du gaz de schiste.

      ali akika
      28 avril 2020 - 11 h 56 min

      @Argentroi. Merci d’avoir remarqué et lu que le titre de mon article  »alliance du coronavirus et de la finance contre le gaz de schiste » signalé du reste par la rédaction de AP. Merci encore d’intervenir sur un passage de l’article. Mon point de vue sur le gaz de schiste se fonde sur les nombreuses manifestations aux USA et au Canada que vous trouvez sur Google avec les dates et titres des journaux qui ont en parlé. Ceci dit c’est un secret de polichinelle que le gaz de schiste avec les connaissances techniques d’aujourd’hui coûte très cher et  »blesse la nature ». Beaucoup de pays l’interdisent en attendant des progrès scientifiques pour l’exploiter proprement et à moindre coût. L’opposition des habitants chez nous et notamment au Sahara s’explique par l’éventuelle pollution de l’immense mer d’eau souterraine dans le sous-sol. Une eau précieuse à préserver car la future guerre de l’eau est déjà là :Égypte/Éthiopie, Turquie/Syrie sans oublier le vol de l’eau du Golan et des sources en Palestine. Merci donc pour cet échange fructueux sur la base des données de mon article et non sur des faits connues dites et redites à satiété. Amicalement.

    Abou Stroff
    28 avril 2020 - 9 h 00 min

    « Quel rôle pour l’Algérie dans les féroces batailles de coulisses à l’Opep ? » titre A. A..
    (…) l’algérie, étant un producteur marginal, n’a aucun rôle à jouer au niveau du marché mondial. elle ne fera que subir, les décisions prises par autrui.
    moralité de l’histoire: il n’y a aucune, à part un constat incontournable: la marabunta qui nous gouverne, grâce à son monopole sur la distribution de la rente, n’a objectivement et subjectivement aucun intérêt à entamer un processus de diversification de l’économie domestique puisque la diversification de l’économie signifierait son suicide programmé.

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