Pandémie du Covid-19 : le vaccin et la 5G

Viet Nam vaccin
Le Viet Nam est un exemple à suivre en matière de lutte contre le Covid-19. D. R.

Par Saadeddine Kouidri – L’humanité se confie de plus en plus aux scientifiques qui finissent presque toujours par lui élaborer le médicament adéquat et, dans le cas de la maladie contagieuse, par lui procurer le vaccin qui l’immunise seulement contre un virus et non contre tous les virus et la condamne ainsi à la vaccination préventive obligatoire pour prévenir l’épidémie.

En décembre 2019 la Chine découvre le Covid-19 et entame son séquençage qui ne dure que quelques semaines. Sachant que la recherche du vaccin prend parfois des années, elle préconise donc un protocole pour se prémunir de la contamination de la maladie qu’elle partage instamment avec l’OMS et les comités scientifiques du monde où elle révèle que le Covid-19 se transmet par des gouttelettes microscopiques de l’air qui sort des poumons de l’homme.

Après ce constat, la distanciation sociale coule de source, adjointe de barrières de santé dont le lavage des mains et le port de masque. Ces précautions s’adressent à chacun de nous restent insuffisantes, car l’Etat doit non seulement pratiquer le dépistage par un test du virus et un second de l’immunité de chaque individu contaminé. Les gouvernants qui répètent à satiété «restez chez vous» oublient de nous parler des tests et ne mettent pas les masques à notre disposition jusqu’au point de pousser la ministre de la formation à les distribuer autour d’elle, à des membres de la délégation qui l’accompagnaient apparemment !

La Chine, au lieu de pratiquer, ce que ses scientifiques préconisent, a adopté le confinement. Le fait qu’elle ait vaincu la pandémie avec peu de victimes, si on la compare aux pays occidentaux et particulièrement au pays de la bancocratie des Trump et autres Bill Gates, en a fait un exemple que les peuples du monde vont suivre. La Chine a opté pour le confinement, aux dépens de la distanciation, le rapport de force oblige, car il faut se demander si c’est par crainte de la pandémie en premier ou des bancocrates ? La pratique de la distanciation aurait entraîné un changement que le confinement ne permet pas.

Certains remèdes recommandés par la médecine occidentale spécifique aux gens âgés, et pas seulement, ne mènent jamais à la guérison. La première thérapie, plusieurs fois millénaire, est le jeûne. Toutes les religions en parlent ; seulement, elles le pratiquent de moins en moins comme facteur de santé car les savants-obscurantistes et les consuméristes l’ont transformé en rite contrairement à l’idjtihad (l’effort d’innovation). Pour combattre un corps étranger nuisible à la santé, il suffit de l’extirper ou de l’affamer. Le carême n’est, certes, pas conseillé dans tous les cas mais il ne doit pas être exclu dans tous les cas. Le jeûne comme facteur de santé est ignoré, y compris pendant le mois de Ramadhan car les savants-obscurantistes et les consuméristes le confinent aux rites.

Les scientifiques cherchent le vaccin, alors que l’humanité doit aller vers plus de civisme, de sens moral et se hisser à la solidarité du «tous pour un et un pour tous» jusqu’à pouvoir pratiquer aisément la distanciation sociale et les gestes barrières pour stopper la contagion et se préserver de toute épidémie. Pour y arriver, il faut se débarrasser au préalable du terrain propice aux virus nuisibles qui sont l’exploitation de l’homme par l’homme et la pollution de la nature qui rend les insectes transmetteurs de paludisme et autres maladies.

Faut-il rappeler que toutes les maladies contagieuses n’ont toujours pas trouvé de vaccin à ce jour à l’instar du VIH ? La Chine n’a pas attendu le vaccin pour venir à bout du Covid-19 et nous avons un exemple sous nos yeux, celui de la République socialiste du Vietnam que les anticommunistes ne peuvent voir. Le Vietnam a restreint le confinement aux malades atteints du virus. En tout, près de 100 000 personnes ont été placées en quarantaine sur une population de 96 millions. Avec cette méthode, ils ont obtenu ce résultat magnifique de zéro décès. La chaîne de télévision France 5, dans son émission «C dans l’air» titre le débat du 30 avril dernier au soir «Etats-Unis : le Covid pire que le Vietnam». Ce dénigrement nous rappelle les propos ridicules d’un autre Français, Jean Luc Montagnier, prix Nobel de médecine, qui réfute sur la base de statistiques et non sur la base de la biologie moléculaire, la naturalité du Covid-19 et l’attribut à une manipulation. Si on ajoute à ces sornettes les manœuvres de l’aide militaire française actuelle à Trump qui se prépare à envahir le Venezuela à partir de la Colombie, on comprendra davantage pourquoi ce grand pays n’arrive pas à gérer correctement la pandémie actuelle et livre le peuple français à la tragédie.

La deuxième raison, la raison fondamentale qui me pousse à dire que le Vietnam est un pays exemplaire, est sa neutralité vis-à-vis du vaccin et de la 5G.

Le capitalisme, des Bill Gates, Trump et tous les bancocrates est basé sur l’accumulation des marchandises, et ses champions manquent de masques, de tests et restent incapables de pratiquer les recommandations des scientifiques. A défaut donc, ils poussent au confinement-déconfinement anarchique qui cache mal leur véritable intention, qui est celle de laisser faire la nature, c’est-à-dire la sélection naturelle de l’élimination des plus faibles et non celle de leur protection. Cette option dans la sélection naturelle, ce moteur de l’histoire, marque la différence entre la barbarie et la civilisation.

Hier, la muraille était une protection contre l’envahisseur ; aujourd’hui, le mur pour barrer la route aux Mexicains qui cherchent du travail ou qui veulent tout simplement rejoindre leurs familles aux Etats-Unis est celui qui empêche les Palestiniens de rejoindre leur propre terre et qui, parfois, traversent leur propre demeure. Le virus est comme une idée. Il n’y a aucune barrière qui puisse l’empêcher de circuler autre que l’individu. Si l’idée de la démocratie occidentale a fait tomber le mur de Berlin, le Covid-19 la démystifie. Cette démystification est-elle suffisante pour changer de paradigme ? Bien sûr que non. Tout changement a ses préalables. Si on organise la distanciation et les autres barrières de protection pour nous remettre en société, on aura répondu au slogan «Un pour tous» et pour changer il faut s’organiser jusqu’à pouvoir pratiquer le slogan complémentaire du «Tous pour un», en libérant la Palestine et tous les opprimés.

A l’inverse, si la solution se fait aux dépens des plus démunis, l’humanité aura choisi la sélection naturelle de l’élimination et non celle de la protection qui n’a cessé d’être ressassée dans leurs universités. Ils auront réussi à soumettre la science à leur idéologie et à l’imposer à l’humanité. Dans ce cas, le monde ne fera qu’élargir le confinement dans lequel vivent les plus pauvres, depuis toujours, à la sa classe moyenne et plus encore.

Choisir la distanciation sociale et des barrières de santé pour vaincre tout virus négatif à l’homme et ne pas se contenter du confinement-déconfinement fait la différence entre l’option du futur à celle du passé. Pour valider la sélection naturelle de la protection et non celle de l’élimination nous devons perfectionner l’exemple vietnamien et aller vers l’isolement volontaire quand le test est positif. Un pays de plus de 96 millions d’habitants voisin de la Chine et qui ne compte aucun mort au 25 avril 2020 grâce aux leçons qu’il a tirées de sa lutte contre le SRAS en 2003 adossées à ses résistances antérieures qui, si elles ne nous sont plus familières, ne nous sont pas étrangères pour autant, grâce à notre Révolution de 54 et des vendredis durant plus d’une année de Hirak, ce noble mouvement citoyen.

Le 25 avril 2020 l’Organisation internationale du travail (OIT) appelle au renforcement des systèmes de protection sociale, c’est juste et légitime sauf qu’elle devrait ajouter la revendication de la protection de la nature, tout en dénonçant le confinement et en encourageant la distanciation sociale temporaires pour préparer l’homme à s’adapter aux dangers, en prônant plus de liberté et non l’inverse, au nom de ce 1er mai 2020

L’humanité n’est pas à sa première pandémie et n’en est pas à sa dernière si, en amont, elle ne stoppe pas la pollution, la déforestation sauvage et toutes les agressions contre la nature et, en aval, n’opte pas pour une politique qui permet à chaque habitant du monde de pouvoir préserver sa santé. Il est important de rappeler que la généralisation des vaccins ou toute autre obligation prise en charge au moyen de la 5G aux mains des Bill Gates-Trump et des bancocrates feront de nous toutes et tous des troupeaux.

S. K.

Comment (4)

    Elephant Man
    8 mai 2020 - 16 h 38 min

    Trump n’est pas lié à Bill Gates d’ailleurs il a retiré ses billes de l’OMS dont Gates est le 2nd financeur after the USA.
    Trump a toujours dit que c’est comme une grippe et le taux de mortalité du Covid19 contrairement à ce qui a été annoncé par l’OMS 3,5% est équivalent à celui de la grippe.

    Chasseur de Bêtises
    7 mai 2020 - 18 h 02 min

    Ap est devenu un réceptacle de tous les délires, même les plus inimaginables, cet logorrhée en est l’illustration

    Karamazov
    7 mai 2020 - 10 h 14 min

    Le jeûne , le Vietnam, et la 5G , tout est dit sur le Covid 19 . Les Dr assidus ont de longs jours devant eux.
    Tout le monde dit des … pourquoi pas eux?

    lhadi
    7 mai 2020 - 9 h 30 min

    De l’ex « planète » communiste, seuls subsistent à ce jour la Corée du Nord, Cuba et, très formellement, la Chine et le Vietnam, deux pays où le développement capitaliste bat son plein.

    Fraternellement lhadi
    (lahdi2’@yahoo.fr)

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