Journalistes algériens : déshonneur et résignation après leur gloire passée

journalistes médias algériens
Une poignée de journalistes résiste encore. PPAgency

Par Abdelkader S. – La menace, l’intimidation, l’emprisonnement et l’asservissement ont fini par faire rentrer l’ensemble des médias algériens activant à partir d’Algérie dans les rangs. Presse écrite, chaînes de télévision et sites électroniques s’adonnent à une autocensure qui dénote une victoire des forces antidémocratiques sur ce qui est censé être le quatrième pouvoir. Les lecteurs et les téléspectateurs auront remarqué la propension des médias nationaux à s’intéresser à des sujets complètement éloignés de la politique pour éviter de fâcher les cercles de décision et d’être inquiétés par la justice de la nuit instituée par Belkacem Zeghmati et ceux qui l’ont nommé.

Les colonnes des médias se sont refermées devant l’opposition et les dernières poches de résistance sont tombées. La crise éditoriale provoquée par un article brossant dans le sens du poil signé par le directeur d’El-Watan a révélé la grande fragilité des titres pléthoriques dont la majorité vit de façon parasitaire de la publicité étatique. Ce grand quotidien est au bord de la faillite et sa rédaction s’est vidée, cependant que la direction peine à payer les salaires de ses travailleurs à temps faute de ressources financières, après des années de faste et de suffisance.

Par instinct de survie, les médias tiennent le bâton par le milieu, s’essayant toutefois à quelques piques sporadiques contre des responsables politiques ou des pratiques déviantes, histoire de donner l’impression d’une hypothétique indépendance de la ligne éditoriale et liberté d’opinion, tout en veillant à tracer des lignes rouges bien visibles à ne jamais dépasser. Un chroniqueur d’Echorouk TV vient de l’apprendre à ses dépens. Ses diatribes incendiaires qui le faisaient se sentir intouchable ont fini par lui faire perdre son emploi sur injonction des véritables rédacteurs en chef, tapis dans l’ombre, et qui dirigent l’ensemble des médias derrière le rideau.

Avant lui, le chroniqueur d’El-Khabar subissait le même sort. Ses satires étant devenues incompatibles avec la «conjoncture politique», il a dû fuir la reddition et rallier les maquis de la plume avec tous les risques que cela lui fait encourir.

L’écrasante majorité des journaux électroniques se sont, eux-aussi, soumis au diktat des tenants du pouvoir, dans l’attente haletante de recevoir [enfin] leur part du gâteau une fois que l’Anep «sera adaptée à la nouvelle ère numérique», dixit Larbi Ouanoughi, «conseiller» d’Amar Belhimer, chargé d’agrainer ces médias virtuels domestiqués, pendant que les sites réfractaires, récalcitrants, insubordonnés et  désobéissants demeurent censurés.

En attendant des jours meilleurs, les Algériens se contenteront des bulletins météorologiques, du nombre de nouveaux cas de Covid-19, des chorégraphies de Kamel Rezig à Boufarik et des promesses de jours meilleurs avec un salaire de misère augmenté de deux sous. Quant à la gloire passée des journalistes algériens, acquise grâce à leur combat courageux face aux hordes terroristes des GIA et de leur matrice politique, le FIS, elle gît depuis avril 2019 au fond d’une fosse sépulcrale insondable qu’ils ont eux-mêmes creusée.

A. S.

Comment (37)

    Brahms
    13 mai 2020 - 5 h 36 min

    La critique fait toujours avancer les choses ?

    Presse muselée, journalistes jetés au cachot, blogueurs également, tout y passe. C’est un système à la Fidel castro, ces gens pensent savoir mais ils sont en réalité très très loin d’atteindre le niveau. Ces gens vivent dans le passé, ils pensent à 1954 en ressassant sans arrêt la même chose alors qu’ils cachent avec leurs complices la rente du gaz et du pétrole à l’étranger. Qu’ils donnent au moins la répartition de la richesse à chaque citoyen au lieu de tout croquer pour eux et de nourrir des entités comme Anadarko, Total, Eni qui engrangent des milliards de bénéfices sur le dos du peuple d’où les agacements des journalistes

    Belveder
    10 mai 2020 - 21 h 49 min

    Pour les gamins qui donnent des leçons EL moujahidd et Algérie actualité ont enfanté les plumes grandes plumes de la presse écrite algérienne votre démocratie a enfanté Ennaharr et echouroukl
    Quand on est bon on est bon même si on écrit à la Pravda

      Vendredire
      11 mai 2020 - 4 h 34 min

      El Moudjahid a enfanté Belhimer par exemple votre ministre de la con-munication. Algérie Actualités a enfanté Ali Bahmane, le (…) d’El Watan version Tebboune.
      Et tu oses en parler, du haut de ton belvedère… Hchouma aalik

        Belveder
        11 mai 2020 - 13 h 46 min

        Tu confirmes que tu es un gamin qui n a pas compris le message je préfère un BOn au temps du parti unique qu’ un mauvais journaleux au temps d Aniss rahmani et vin sort

    Anonyme
    10 mai 2020 - 20 h 20 min

    J’ai toujours considére les journalistes de mon pays comme incompétent… Ils roulent tous pour un clan ou administration désigné. Aucun n’est objectif dans ses articles…

    Leila
    10 mai 2020 - 17 h 10 min

    La presse doit être au service des gouvernés et non des gouverneurs. Malheureusement, en Algérie, c’est le contraire qui se produit.
    Bref, tout ce qu’on raconte , on le sait. Mais qu’avons nous à proposer pour aider l’Algérie à accéder à une vraie démocratie, aider ceux qui combattent la-bas pour une vie meilleure????
    C’est bien beau de critiquer les journalistes qui sont la-bas. Moi, je les comprends, quand une simple phrase publiée ne serait-ce que sur les réseaux sociaux suffit à te coller 18 mois de cellule!!!
    Qu’avons nous fait pour ces citoyens emprisonnés, juste parce qu’ils ont mis en mots, ce qu’ils pensent, qu’avons nous fait pour libérer Khaled Drarni , Karim Tabbou, et des centaines d’autres Algériens emprisonnés sans n’avoir commis aucun crime ni délit…?
    Je n’aime plus visiter la page du Comité National pour la Libération des Détenus car ça me crève le cœur de voir toutes ces photos d’Algériens emprisonnés chaque jour.
    On a des intellectuels, des hommes de loi…qui sont sous des cieux plus cléments qui connaissent le droit international, pourquoi ne pas se retrousser les manches et participer à cette lutte pacifique pour sortir l’Algérien du joug du colonialisme interne?

    Vendredire
    10 mai 2020 - 17 h 05 min

    Comment voulez-vous qu’un système pareil s’accommode d’une presse libre quand le mensonge et le travestissement de la réalité deviennent sa marque de commerce.
    Dans chaque phrase que prononce Tebboune il y a un mensonge grossier. J’ai cru un moment que Bouteflika a atteint dans ce domaine des sommets jamais égalés par aucun homme ( je ne dis pas politique) sur terre, je découvre quelques mois à peine que Tebboune l’a dépassé de plusieurs longueurs. Cela fait quasiment partie de sa respiration.
    En fait, il n’y a rien de surprenant, Bouteflika et Tebboune ont gransi dans la même basse-cour politique. Et l’élève dépassa son maître!
    Un menteur ne pouvant vivre qu’au sein d’une confrérie de menteurs, Tebboune s’est adjoint toute la crasse humaine qui lui sert de cour. Il a maintenant à la tête de ses services de propagande un certain Belhimer (…), vieux trotskyste déplumé qui joue au père fouettard . (…)

      Anonyme
      10 mai 2020 - 22 h 16 min

      C’est le système qui se remet en place tu n’as pas encore compris?

    Mounir Sari
    10 mai 2020 - 17 h 02 min

    D’une part Tebboune déclare que le hirak est béni, d’une autre part il emprisonne à outrance des journalistes et des activistes sans aucun fondement juridique.Pendant que dans tous les pays du monde on libère des prisonniers pour les protéger de la pandémie du coronavirus, chez nous on procède au contraire.C’est ce qu’on appelle en mathématiques un raisonnement par l’absurde C’est une très bonne preuve que ce pouvoir est antidémocratique et n’est pas prêt de changer quitte à mettre notre pays à feu et à sang.En pleine pandémie, Tebboune veut se tailler une constitution sur mesure avec des pouvoirs dignes d’un empereur.Il est entrain de l’enrichir, de l’amender et de l’adopter seul comme un grand puisque tous les Algériens sont confinés.Une constitution est la loi suprême d’un pays, elle doit émaner du peuple et du peuple seul.Il a voulu sa propre constitution en pleine Pandémie, il l’aura comme tous les autres présidents depuis 1962 mais cette fois-ci en catimini s’il vous plait!!!

    FODHIL
    10 mai 2020 - 16 h 43 min

    Moi je vais gentiment demander aux mouches et cachiristes qui soutiennent el batel pourquoi Mr Tebboune n’a pas tenu sa promesse sur les sommes faramiheusescd’argent volees a l’Algerie ? Il a pourtant dit qu’il sait ou ces sommes se trouvent. Comment dans cas je vais le croire ou faire confiance a tout ce qu’il nous « promet » ? S’il vous plait, he vous demande d’eclairer ma lanterne. Merci.

      Belveder
      10 mai 2020 - 21 h 32 min

      Ne bouge pas il est parti au distributeur retiré l argent.
      ..si c était si facile d autres pays chercheraient pas depuis des Décennies dans toutes les juridictions du Monde ….

    Krimou
    10 mai 2020 - 15 h 55 min

    Yal khawa. Une dictature est anti demicratie. Une dictature est anti peuple, anti journalistes et anti tous les interets du peuple. Une dictature ne travaille que pour se maintenir au pouvoir par tous les moyens meme aller diner avec le diable. La seule solution est de lutter sans relache jusqu’a leur defaite finale. N’attendez ni humanisme, ni liberte et ni futur de leur part. On est que des objets a leurs yeux. La lutte ne doit jamais s’arreter. On doit leur rendre leur vie invivable comme ils ont vendu la notre en dilapidant tout.

    Anonyme
    10 mai 2020 - 15 h 33 min

    La ripoux-blique garnison de la junte militaire des gininars mafieux et heggarines est en marche forcée vers une normalisation-inbitah chamel, il leur reste a faire passer leur enieme doustour dans lequel les principales mesures sont:
    1. creation d’un poste de vice president qui prendra le relais du teboune au cas ou sait on jamais.. ainsi on est tranquil pour 5 ans c’es certain.
    2. Permetre a l’anp de jouer le gendarme au sahel et en libye comme le douhaitent les grandes puissances en echancge de leurs soutiens ou du moins leurs silences sur les  » intikhabate bessif » du 12/12 ainsi que les violations a ciel ouvert des droits de l’homme les plus élémentaires par le pouvoir de la junte d’alger.
    la presse et les journalistes dans tout ca?????

    Kahina-DZ
    10 mai 2020 - 15 h 24 min

    Les journalistes des années 90 défendaient la PATRIE.
    Actuellement, il y’a des journalistes qui attaquent la Patrie au nom de la liberté d’expression et la démocratie de la trahison, et au nom de Dieu aussi…
    Il est temps de mettre de l’ordre dans ce secteur. Soit qu’on est pour une Algérie Algériennne, ou, qu’on dégage.

      Anonyme
      10 mai 2020 - 17 h 17 min

      @Kahina Pffff…toujours là à distribuer des certificats de patriotisme et à décider qui est patriote ou pas!! Toi qui insulte la liberté d’expression et les droits de l’homme à longueur de journée, tu es très mal placée pour parler des journalistes. Un journaliste a le droit d’écrire ce qu’il veut. Il a le droit d’être socialiste, libéral, d’extrême gauche ou d’extrême droite, d’aimer ou de ne pas aimer son pays. Il est tenu comme tout citoyen par une seule chose: Le code pénal!! S’il diffame une personne ou une institution il ya la justice pour le punir. En tant que lectrice, le seul droit que vous avez c’est de ne pas le lire!! Qu’est-ce que cette mentalité soviétique de faire marcher à la baguette les journalistes en leur faisant chanter les louanges sur leur pays?? L’époque des Pinochet, Franco et Brejnev est finie!!!

    Aldebaran
    10 mai 2020 - 15 h 21 min

    Bonjour,
    en ces temps difficiles, le COVID-19 a permis à un système illégitime de reprendre un peu le dessus.
    Il faut avoir en tête que la plus grande révolution pacifique au monde, qui a révélée un peuple qui n’était pas mort, n’est pas terminée.
    Au contraire ! Elle reprendra et aura encore plus de légitimité car elle s’appuiera, cette fois, sur le fait que le président nommé et ses acolytes ont failli là aussi. Ils ont eu les mains libres, depuis l’épidémie du coronavirus. Et pourtant, ils n’ont su que réprimer et de plus en plus fort.
    Ils ont verrouillé une certaine presse encore plus fortement.
    Ensuite, à savoir quels journalistes seraient du côté du système ou non est une affaire de pression et de camp.
    La presse, dite libre en Algérie, n’est pas mieux loti que celle de mon pays la France. Ce sont des riches propriétaire qui font la pluie et le beau temps médiatiquement. Chez moi, le président Macron a été élu médiatiquement. A grand renfort d’argent des banques. Où était l’intelligence du peuple français à ce moment là ?
    La quasi totalité des médias français sont à la solde du système. Ces « journalistes » mangent à leur faim et sont mieux payés que les politiciens algérien. Il reçoivent qui ils veulent et se comportent comme des juges. L’acharnement, personnel, sur le pr Raoult (protocole efficace conte le COVID-19) montre bien qu’ils roulent pour le système et sont libre de leur propos. Il n’y a pas besoin de les forcer ou les menacer pour qu’ils déchaînent leurs incompétences au service du système.
    Mais si à ces « journalistes » ont leur coupe les vivre et leur supprime leur petit pouvoir, dans ce cas alors, ils vont vite crié à la censure et se revendiquer honnêtes et professionnel qui respectent la « charte de Munich ». Ce qui est un mensonge ! Beaucoup de français qui ont des choses à dire ne sont pas invités. En France, on emprisonne rarement quelqu’un qui n’est pas d’accord avec le système. Mais comme disait quelqu’un, en dictature on répondra « ferme ta gueule ! » et en démocratie : « Cause toujours ! ». C’est parfois plus dur quand on est ignoré. Cela peut devenir insupportable, quand on se sent profondément concerné par les événements. En France, nous avons des dissident de façade qui ne font que dénoncer mais ne vont pas plus loin. C’est la façade de démocratie et de libre expression.
    Mais des vrais gens du peuple ne peuvent supporter le silence d’un gouvernement et ce qu’elle que soit l’oppression.
    A quoi sert la liberté de parole si elle n’est pas suivi des faits ? C’est une autre forme de prison.

    On entend plus parler de Karim Tabou et des autres arrêtés injustement. Le système algérien essaye de noyer leur mémoire avec le confinement et des diversions.
    Le gaz de schiste serait de nouveau mis en avant ? C’est grave !

    Je perçois aussi une montée de sectarisme des algérien de la Kabylie qui, sous l’ « effet Idir » (sans manque de respect à la personne et à sa famille), matraquent une appartenance qui avait disparue, semble t-il, lors du Hirak, où tout le peuple algérien avait rejeté la haine et la division prônées par le général décédé.
    En ces temps difficiles, l’absence de solidarité et de maintient du contact entraînent l’émergence de division entretenues par des personnes nuisibles au peuple algérien tout entier.
    Attention aux diviseurs de votre pays.
    Cordialement,
    Benali

      Malik
      10 mai 2020 - 15 h 58 min

      Le systeme mafieux n’a pris aucun dessus. Plus le covid 19 perdure plus ca devient l’equivalent d’une greve generale. Ils vont trouver la vie dure pour distribuer le cachire au toutous.

      Anonyme
      10 mai 2020 - 16 h 58 min

      Benali…..
      La France mon pays….
      Tout est dit……
      Khorti fél Khorti.

        Aldebaran
        11 mai 2020 - 0 h 12 min

        @Malik, je n’ai pas dit que le gouvernement illégitime avait pris le dessus. Mais qu’il avait actuellement le pouvoir de commettre ses méfaits, en attendant la reprise de la révolution avec une vraie grève générale pourquoi pas.

        @Anonyme, je comprends la remarque. Sans vouloir me justifier, je vais essayer d’expliquer.
        On a tendance à oublier, qu’il y a toute sorte de liens avec un pays, par exemple l’Algérie.
        Vis à vis de la France et de l’Algérie on aura les cas suivants :
        Celui qui est algérien qui vit et restera en Algérie,
        celui qui a immigré ou est né en France et qui à la double nationalité
        et enfin, le plus méconnu, celui qui est né en France et qui n’a pas la double nationalité car il n’a jamais pensé à se voir autrement qu’un français dans le sens où il considère qu’il doit agir là où il est né. Parce qu’il n’est pas dans la même mentalité que quelqu’un qui s’est programmé, un jour ou l’autre, de rentrer dans son pays ou le pays natal de ses parents ou grand parent, etc. Cela ne l’empêche pas de penser aux origines de ses parents et la culture qu’il a derrière et de la faire valoir là où vit.
        Une personne qui est née dans un pays doit d’abord se concentrer dans le lieu où elle doit faire sa place. Sinon, cela veut dire quoi, qu’une personne qui serait d’origine algérienne ne serait jamais citoyenne à part entière d’un autre pays ? A partir du moment où elle y est née, elle n’a pas choisi. Si cela ne lui convient pas, elle peut choisir de partir. Mais rien ne l’y oblige.
        Et il est vrai qu’en France c’est pas simple. Mais si elle pense être chez elle, alors elle peut faire sa place comme tout le monde. Là où elle a fait son enfance et son éducation scolaire.
        Il faut arrêter de voir la France que pour les juifs et les immigrés d’Europe.
        Ce sera surtout par l’implication des français d’origine algérienne, qui n’ont pas la double nationalité, qui pourront agir et changer les mentalités, plutôt que ceux qui l’ont, même nés en France. Malheureusement, les français européen voient les algériens, ayant la double nationalité, comme des gens qui ont un pied dedans et un pied dehors.
        Et donc, ils ne les considèrent pas comme français de confiance. Pour eux, un juif ou un immigré d’Europe ne posent pas de problèmes.
        C’est la mentalité dominante malheureusement.
        Dans les débats sur des sujets sensibles, j’ai observé que les attaques ne portaient pas sur « d’où je pouvais venir » du fait que je me présentais comme français et uniquement français. J’avais donc un échange d’égal à égal. Un débatteur face à un autre débatteur.
        Je pense donc, pour ma part, qu’il faut voir ceci, comme un travail d’une forme de diaspora algérienne, beaucoup plus efficace que celles qui ont la double nationalité. Car ceux là, en général, même français, subissent des attaques cynique (parce que c’est leur autre nationalité qui dérangent), et sont souvent assistés, par des juifs ou des européens. Je ne sais si je me suis bien fait comprendre.
        Et du coup, il faut dire « mon pays » lorsqu’on veut être considéré comme les autres, ni plus ni moins. Tout comme un non algérien a le droit de dire « mon pays » en parlant de l’Algérie, s’il a choisi de faire partie du peuple algérien.
        Peut-être que je me trompe, non ?
        Benali

    Anonyme
    10 mai 2020 - 14 h 48 min

    Et pourtant, ils ont toujours ‘El Moudjahid’, un  »journal » qu’il faut mettre au musée comme le FLN, UGTA, ONM, UNEC etc…
    Une solution: supprimer l’ANEP et laisser les entreprises libres de choisir leurs médias pour les publicités. Ça permettra de voir les clans qui tirent les ficelles se déchirer entre eux.

    Belveder
    10 mai 2020 - 13 h 50 min

    avec tout mes respects A¨P vous prenez cette position car vous ne «  »prenez auqun risque  » d étre poursuivi vous…il faut differencier ceux qui sont «  » »AU FRONT «  » et ceux qui sont domiciliés dehors………surtout les suports electroniques…
    PAR ailleurs comme je le souligne a chaque fois quand il s agit de la presse (autorisé) reclamer des Droits et ligitimes mais remplir ses Devoirs de deontologie est de respect de la vie privé est d autant plus important que depuis plus de 20ans il n y a pas de regle….LE journaliste n est pas un JUGE mediatique………..merci pour la publication

    lhadi
    10 mai 2020 - 12 h 25 min

    Contrairement aux mercenaires de la plume qui s’emploient à nuire, le journaliste informe en toute objectivité selon les règles, l’éthique et la morale qui régissent sa noble profession

    Sans contester le rôle primordial de la liberté de la presse, il est grand temps que le ministre de tutelle légifère des lois qui mettent de l’ordre dans ce « quatrième pouvoir » où n’importe quel individu peut s’auto-proclamer comme journaliste.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

      Thamourth
      10 mai 2020 - 13 h 01 min

      Merci Lahdi.
      C’est bizarre, la vie nous réserve des surprises. Si tu ne crie pas avec les loups, tu n’es ni journaliste, ni démocrate.
      Tu dois avoir une étiquette produite par les laboratoires coloniaux.

        Lamine
        10 mai 2020 - 16 h 01 min

        Oui tu dois toujours chanter les eloges de la mafia et des voleurs au point a arriver a idolatrer un cadre pour passer pour un journaleux a leurs yeux. Tout ce qui les remet en cause est un ennemi.

        RAYES AL VHOUUR
        10 mai 2020 - 18 h 28 min

        Vos bureaux des renseignements des Quotidiens de la presse ecrite durant les annees 1990, de la terreur islamiste etaient aussi une autre chappe de plomb muselant la liberte d’expression cotoyenn, journalistique et republicaine…
        Arretez de ns berner Svp…
        (…)
        Gloire a nos democrates..
        Vive l’Algerie

        Anonyme
        10 mai 2020 - 19 h 12 min

        @L’Elephant Man et L’Hadi. Ce n’est pas aux personnes qui applaudissent l’arrestation de journalistes de nous dire ce qu’est un journaliste. Ce qui a été dit par les journalistes avant leurs arrestations est sur des milliers de vidéos et on est des millions à dire exactement la même chose. Contentez vous de lire El Moudjahid ils ont d’excellents journalistes, « dociles » comme vous les aimez

      Vendredire
      10 mai 2020 - 16 h 48 min

      Wallah plus mercenaire que toi, tu meurs.

      Elephant Man
      11 mai 2020 - 17 h 22 min

      @Lhadi
      Parfaitement dit. Ce qui rejoint également @Thamourth.

    La voix et la voie de son maître
    10 mai 2020 - 12 h 16 min

    Mais le peuple les a déjà irrémédiablement et irréversiblement classés comme chiatine et khaouana ! On ne peut faire plus bas. Mieux vaut dire qu’il n’y a pas de journalistes en Algérie, sauf ceux qui n’ont aucune accointance avec les Himeur et les Tebboune. Ce n’est pas Tebboune qui va nous convaincre du contraire dans une « conférence de presse » sur mesure avec certains pantins, qui pourtant n’avaient pas besoin de cette pub.
    Incriminer Draereni d’espionnage est une accusation cousue de grosse ficelle de jute, qui ne pourra jamais faire oublier ou cacher les forfaitures du secrétaire de Gaid-Salah, parti avec des dossiers « top secret défense » qu’il aurait livrés aux EAU, « pour quelques dollars de plus ». Les Algériens et leur armée sont ainsi nus. Ajoutons à cela le silence officiel total fait autour de cette affaire, est méga-suspect. Voila la haute trahison et le « khabargiage » au sens plein du terme inventé par Tebboune.
    Et puis qu’elles infos secrètes aurait pu livrer Drareni à l’ambassade du pays étranger? Les étrangers n’ont absolument rien à convoiter en Algérie. Ce serait trop d’honneur pour nous de nous savoir « espionnables » ! mais, il n’en est rien. Ils savent tout sur le pays. Circulez, y’a rien à espionner ! Le peuple crie sous leurs fenêtres toute sa mal-vie, ses souffrances, sa détermination à vouloir changer de régime. Ils n’ont pas besoin de James Bond pour l’apprendre. De plus, nous sommes les derniers dans tous les classements internationaux, que vont-ils nous voler ou copier? Les performances de Chakib Khalil, de Boutef, de Ouyahia, de Tebboune, de Zeghmati, des quincailleries accrochées sur la poitrine des Généraux de l’Etat-Major, les experts en démagogie, en mensonges, en chipa, en ? Ils doivent se marrer et se rouler de rire dans leurs fauteuils. Drareni a-t-il peut-être livré les secrets scientifiques conservés par les ministricules de la Recherche Scientifique ? Ben voyons, il faut bien laisser les scorpions se défendre! Une connaissance scientifique qui va révolutionner le monde. Ou comment réussir à rendre pauvre un peuple dont le sol et le sous-sol sont pleins de richesses. Mais ces étrangers savent déjà que de ce côté là, l’Algérie a été transformée en une coquille vide. Circulez, y’a rien de sérieux à espionner ici. Les journalistes de Tebboune sont chargés de faire croire le contraire et applaudir le maître. Pain et paie de l’humiliation.

    Anonyme
    10 mai 2020 - 11 h 07 min

    TSA et algerie1 un bon exemple de déshonneur epicitou. Ils ont baissé le pantalon pour des miettes… moi je dis les vendus les traitres les harkis du temps moderne.

    ALILOU
    10 mai 2020 - 10 h 19 min

    C’est le resultat d’un pouvoir dictatorial qui ne repose sur aucun legitimite. Quand un pouvoir est illegitime, il bafoue toutes les lois et musele tout citoyen qui ose dire la verite. Les pouvoirs de dictateurs ont horreur de la verite et de la transparence car le peuple pourra decouvrir leur vraie nature. La seule solution est qu’ils partent tous de nos yeux.

      Anonyme
      10 mai 2020 - 11 h 33 min

      Je pensais que tu parlais du Maroc ton pays..Pouvoir illégitime et dictature s’applique très bien à Momo6…

    Zaatar
    10 mai 2020 - 10 h 11 min

    Nous l’avons dit à maintes reprises ce n’est pas ce hirak qui va démocratiser le pays. Ce ne sont pas les va et vient des vendredi et mardi qui vont faire tomber ce système. Il faut quelque chose de surdimensionné et on le constate depuis le 22 février déjà. La solution violente étant exclue, seule une grève générale et totale au sacrifice de tous pourra mettre à genoux ce système. Autrement, et avec l’égoïsme de chacun, je préciserai effectivement le chacun pour soi et dieu pour tous…et le tag 3ala men tag. Chacun individuellement devra tirer son épingle du jeu comme c’est le cas depuis 62 et qui fait les affaires du système.

      Rachid
      10 mai 2020 - 10 h 57 min

      Le HIRAK va continuer et c’est 100% certain. Mais il ne revele jamais ses methodes pacifiques et c’est tout cela son invincibilite. Tu verras quand ca commencera. Si zaatar personne ne nous aura …

        Zaatar
        11 mai 2020 - 3 h 49 min

        Ched fesshih, hna ranna nestenaw…. hada 3am ouchi oulehkaya makhlassetch….

      KRIMOU
      10 mai 2020 - 11 h 02 min

      En tout les cas ce n’est pas les augmentations de 1500 Da par mois qui vont empeche des actions contre ce pouvoir illegitime. 1500DA par mois qui est le prix de 2 metres de corde ou 2 kg de tomates. S’ils pensent qu’ils acheteront des citoyens avec 1000DA par mois pendant qu’ils volent des milliards, ils se gourent.

      DJAMEL DZ
      10 mai 2020 - 13 h 51 min

      Avec des gens comme toi, il est impossible de critiquer quoi que ce soit, sinon on est traité de marocain.

      Si je suis ton raisonnement, notre gouvernement est légitime et démocratique.

      Ma conclusion: tu dois être soit un agent du Makhzen soit un agent du pouvoir en place.

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