Le Mouvement populaire du 22 Février face au dilemme identitaire

manif nation algérienne
Le Hirak invoque les chefs historiques de la Révolution de Novembre. PPAgency

Par Youcef Benzatat – Jamais le débat public en Algérie sur le concept de nation algérienne, sur l’identité nationale, sur la question des langues n’a connu autant d’intérêt depuis l’indépendance nationale que depuis l’avènement du Hirak, le 22 février 2019.

Que ce soit dans les médias ou sur les réseaux sociaux, ces questions occupent le centre des débats, rarement apaisés, souvent polémiques et le plus souvent violents. Cette violence qui peut paraître a priori normale, étant donné l’importance de ces questions dans la perspective d’édification d’un Etat nation fondé sur le droit, la démocratie et la citoyenneté, qui est un fait nouveau dans l’histoire du pays, est, compte tenu de ses excès, dû à deux problèmes majeurs qui affectent la société algérienne.

Le premier problème concerne l’immaturité de la société, qui est aliénée en majorité dans l’imaginaire mythologique religieux, les structures sociales patriarcales et son identification à une appartenance ethnique et tribale respective. Ce problème voile la perspective d’un intérêt commun inhérent à la société, en empêchant l’émergence d’un débat sur des bases pragmatiques au sens philosophique, pourtant nécessaire et essentiel pour l’édification d’un Etat national fondé sur ces principes.

Le second problème qui lui est sous-jacent est, lui aussi, caractérisé par l’immaturité, cette fois-ci, celle des élites à l’œuvre dans l’orientation du débat, responsable en grande partie de cette violence caractérisée dans la société.

Les élites se rendent délibérément coupables de cette violence en versant dans le débat des arguments en adéquation avec les termes dans lesquels la société est aliénée au lieu de les transcender pour structurer un intérêt commun en perspective d’une refondation de l’Etat nation.

Partout, la distribution des élites dans la structure du débat obéit à celle des segments de la société identifiés par les clivages dûs à ces aliénations.

L’immaturité des élites dans ce cas apparaît comme la conséquence d’une préoccupation secondaire par rapport à la nécessité d’édification d’un Etat nation qui se traduit par un investissement dans l’intérêt particulier au segment auquel on croit appartenir naturellement, au lieu d’un investissement dans l’intérêt commun à la société dans sa globalité, qui transcenderait ses particularismes tenus pour des reflux au processus d’édification de l’Etat nation.

Cette violence délibérée que diffusent les élites dans la société représente en fait un danger irrémédiable sur la paix civile et ne peut en aucun cas déboucher sur une quelconque refondation d’un Etat nation dans lequel tout citoyen et toute citoyenne se sentiraient représentés et respectés.

Si pour certains, s’appuyant sur le discours colonial français, l’idée de nation algérienne se confond avec l’avènement de l’indépendance de l’Algérie en 1962, pour d’autres, reprenant à leur compte le discours du pouvoir algérien hérité de l’indépendance nationale, la nation algérienne a pour point de départ l’avènement de l’islam au VIIe siècle ; pour d’autres encore, ce point de départ remonte à 950 avant Jésus Christ, avec l’intronisation de l’Amazigh Sheshonq Pharaon d’Egypte.

Ces interprétations du point de départ de l’Etat national algérien sont pourtant tout autant erronées, absurdes et anachroniques.

«Dans l’antiquité, il n’y avait, certes, pas d’Etat algérien, parce que les nations et les Etats modernes n’existaient pas tout simplement, pour des raisons qui relèvent, non de l’histoire mais des préoccupations de pouvoir s’articulant sur l’idéologie.» (1) Alors que les Etats et les nations n’ont commencé à se former que bien plus tard. En France, ce n’est qu’à partir du XVe siècle que commença à se cristalliser l’idée de la nation française, les Etats-Unis d’Amérique en 1776 et plus récemment encore l’Italie qui réalisa son unification qu’en 1870.

Situer le point de départ de l’Etat nation algérienne à 950 ans avec l’intronisation de l’Amazigh Sheshonq Pharaon d’Egypte est historiquement anachronique. Car, pour pouvoir lever une armée et partir à la conquête de la civilisation la plus puissante de l’époque, en l’occurrence l’Egypte pharaonique, ensuite la battre et s’emparer de son trône, il aurait fallu au minimum que cette armée soit aussi puissante et aussi organisée et disciplinée. Or, l’embryon de la première civilisation apparue dans la région où naquit Sheshonq – à savoir le Sud constantinois actuel selon les historiens, soit environ à une cinquantaine de kilomètres, entre l’actuelle commune de Sigus et Aïn Fekroun – et qui était capable potentiellement de lever une armée, se situe aux environs du IIIe siècle av. J.-C., avec Massinissa comme roi, qui fut le premier à avoir unifié la Numidie et s’être doté d’une armée. Car, pour lever une armée, il aurait fallu au préalable le développement de structures urbaines, l’apparition d’une classe sociale susceptible de verser l’impôt pour payer les soldats, leur acheter des armes, les entraîner au combat et entreprendre un long voyage jusqu’en Egypte. Alors que Sheshnoq avait vécu au Xe siècle avant notre ère, soit sept siècles avant l’apparition du premier royaume dans la région, celui de la dynastie de Massinissa, descendant de Gaïa son père et de Zelalsan son grand-père, qui avaient certainement posé les premiers jalons du royaume numide et que Massinissa avait consolidé.

Cependant, selon l’avis du grand géographe et spécialiste du Maghreb, Yves Lacoste, les frontières du Maghreb entre l’Algérie, le Maroc et la Tunisie sont les plus anciennes frontières des Etats du monde. En fait, c’est aux environs des IVe-IIIe siècles av. J.-C. qu’apparaissent nettement des entités politiques avec des frontières distinctes en Afrique du Nord. Elles peuvent être ramenées à trois royaumes : à l’Ouest, le royaume des Maures (le Maroc actuel) approximativement dans ses frontières contemporaines ; le royaume des Masaesyles partageait ses frontières à l’ouest avec celles des Maures, et à l’est avec celles du royaume des Massyles, qui représentait le territoire de la Numidie, qui partageait, de son côté, ses frontières à l’est avec les territoires contrôlés par Carthage, qui deviendra la Tunisie actuelle.

Certes, les frontières entre ces Etats n’ont pas cessé de connaître des fluctuations au gré des rapports de forces qu’ils exerçaient les uns contre les autres, tout le long de l’histoire. Néanmoins, la configuration globale héritée de cette époque ne cessa de tendre vers leur stabilisation au cours de l’histoire jusqu’à leur tracé actuel. Cette logique ne s’appliquera pas, cependant, à la frontière qui sépare les royaumes Massyle et Massaesyle. L’évolution de ces deux royaumes connaîtra un sort particulier. La frontière, qui les sépare et que l’on situe à l’embouchure d’oued El-Kébir, disparaîtra souvent à l’occasion d’unifications provisoires de ces deux royaumes, au profit de l’un ou de l’autre, par l’annexion du territoire du vaincu au cours de guerres fratricides interminables entre eux. C’est ainsi que le royaume Massaesyle sous le règne de son roi Syphax, qui recouvrait la plus grande partie du nord de l’actuelle Algérie, incluant le Sud constantinois, s’étendit à la fin du IIIe siècle av. J.-C sur la totalité de son territoire, suite à la conquête qu’il réalisa du royaume Massyle de Massinissa. Le royaume Massaesyle eut pendant cette période deux capitales, l’une à l’ouest, Siga, et l’autre à l’est, Cirta, toutefois en gardant le siège du pouvoir central à l’ouest. A son tour, le roi numide Massinissa annexa une grande partie du territoire massaesyle vers la moitié du IIe siècle av. J.-C, après avoir pris le dessus sur son rival Syphax. Peu après, lorsque Scipion, à la tête de l’armée romaine, écrasa l’armée carthaginoise commandée par Hannibal, une longue période de dépendance politique de l’Afrique du Nord commence.

Mais l’imaginaire, les représentations de soi et du territoire, les constituants de la mémoire collective des Algériens seront sensiblement structurés autour de l’unité réalisée au cours de sa période de formation initiale, dans la rivalité entre ses deux versants Massaesyles et Massyles. Leur culture, leur langue et leurs traditions ont subsisté jusqu’à nos jours. Cependant, ils continueront à s’enrichir un peu plus, à chaque fois, par l’apport des civilisations qui se sont succédé sur leur territoire, particulièrement par la culture de la civilisation arabo-islamique, qui a duré le plus longtemps, et dont l’influence sera la plus significative. Un enrichissement qui a profondément bouleversé aussi bien la composante humaine que la culture.

On ne peut dans ce cas, à la lumière de son évolution historique, se permettre de donner un point de départ à la nation algérienne arbitrairement, en fonction de l’idéologie ou du segment d’aliénation dans lequel on se sent le plus proche naturellement.

En renvoyant la période antérieure de son passé à une quelconque Jahiliya, selon la terminologie du lexique arabo-islamique, «intimement liée aux bouleversements introduits par la colonisation française, à partir de 1830» (2) ou encore à une référence sans fondements historiques, par suite de l’intronisation d’un personnage alibi comme pharaon d’Egypte pour les besoins de l’idéologie.

Y. B.

(1). Gilbert Meynier, L’Algérie des origines, de la préhistoire à l’avènement de l’islam, Paris, La Découverte, 2007

(2). Une contribution de Ramdane Hakem – «Aux racines du nom de l’Algérie», Algeriepatriotique, 19 mai 2020.

 

Comment (39)

    des robots
    21 mai 2020 - 21 h 09 min

    Occupons-nous de nos projets stériles : que des annonces fracassantes depuis 1962 !
    Les autres pays réalisent et font en silence alors que nous c’est tu tapage pour arriver à rien!
    Barrage vert, Solaire, Emergeance, Agriculture, Autosuffisance, recherche…et j’en passe.
    Seules réalisations stériles et alienantes : L’Arabisation et la religion en Politique !
    Le reste en bref : Importations inutiles et surfacturées avec bénédiction, Contrats bakchich, Usines clefs en main devenues poussière, dirigeants corrompus pilleurs depuis le début, dépendance au colonisateur pour intérêt personnel…
    Investissemnt dans l’import !!!
    Ah, former des spécialistes qui on le sait pertinement iront oeuvrer dans d’autres pays.
    Garder arriérés nos familles pour une démographie suicidaire…
    Tu croise un(e) Algérien(ne) de quoi parle t-il ? : Religion au sens le plus abruti et Quitter le pays.
    En Afrique nous sommes les derniers de la classe en tout !
    Prisonniers de la ligue arabe, de fafa et de la religion: nous ne prospèrerons point !
    Quel homme bien placé ou homme d’affaire etc n’a pas sa famille et des biens en Europe (au minima) ?
    La France n’a jamais développé un pays africain .
    On vous dit que la Chine et la Russie sont intéressées…ils peuvent très bçien vivre sans nous hein !
    Leur amitié développante est là pourtant nous préferons continuer à suivre ceux-là mêmes qui nous écrasent !
    L’Arabe aime se montrer orgueilleux et fier même avec rien…vitrines stérile de facade (golfe et voisins) caressée par le protectorat.
    Les pays asiatiques on su avec silence et secret avancer travailler se developper, nous c’est que du bruit !
    Pourquoi attirer l’attention des ennemis et dévoiler ses projets pour frimer? c’est contre-productif !
    Y a t-il une seule chaîne TV arabe digne de ce nom hormis dans le golfe mais qui fonctionnent avec des étrangers surpayés?
    Le désert en chine n’existe plus! he oui il est recouvert de plantes !
    Les gens ne peuvent ils pas apprendre des spécialites (langues, techniques…) au lieu de rester cloué à écouter des oulémas rabacheurs d’histoires non vérifiées a dormir debout et à endormir le peuple? à vous de continuer !

    Djoudi
    21 mai 2020 - 15 h 01 min

    Ya Si Youcef BEN (…) ! Makane aucun « dilemme identitaire » ou quoi que ce soit, compris ? Arrêtez de faire dans la haine entre ALGÉRIENS ! EN ALGÉRIE IL N’Y A QUE DES ALGÉRIENS, COMPRIS ? (…)

    On a pas à nous arabiser!
    21 mai 2020 - 6 h 19 min

    Colonialisme arabislamique. Le régime criminel est autant assassin que les campagnes criminelles des foutouhates islamiques qui firent au moins 150 000 morts et autant de déportés vendus comme esclaves en Syrie.

    Nord-africain
    20 mai 2020 - 23 h 28 min

    L erreur que Monsieur Benzatat commet toujours est qu il mélange l identité et la nationalité!L identité est celle qui vous permet de reconnaître une personne sans même voir sa CIN.Elle vous permet de distinguer un africain noir d un scandinave blanc,un asiatique aux yeux bridés d un nord africain,un esquimau d un autre terrien.L identité cher Benzatat est la Terre et les fruits qu elle produit,le climat est l influence qu il exerce etc.Vouloir à tout prix faire de l Afrique du Nord une Arabie-bis est une folie due à un aveuglement idéologique!Nous sommes une nation majoritairement berbère qui vit sur le sol nord-africain.La langue empruntée ne donne jamais l identité sinon les brésiliens auraient eu pour nom:des portugais,les sud-africains des anglais et les pays de la Francophonie des français.Les Philippines envisagent de revenir au nom indigène du pays.Corrigez cette erreur,Monsieur qui consiste à confondre l identité et la nationalité,ça rabaisse votre niveau intellectuel.

    À L'attention De L'Algérien Benzatat
    20 mai 2020 - 21 h 35 min

    Pour vous répondre cher compatriote @Anonyme 20 mai 2020 – 19 h 47 min , à mon avis vous ne pourrez jamais imposer l’appellation de « Numide » à tous les ALGÉRIENS ! L’ancien royaume de Numidie était à l’époque (vers 200 avant J.C) un territoire, ayant comme capitale Cirta, Constantine actuelle, il comporte non seulement une bonne partie de l’Algérie actuelle, mais aussi une partie de la Tunisie, une partie de la Libye et une partie du Maroc, qui se situent dans ce qu’on appelle aujourd’hui en gros le Maghreb. Certes les fondateurs de ce royaume sont les Numides, c’est à dire un peuple berbère mais on ne peut pas appeler l’Algérie d’aujourd’hui « Numidie » ! Il faut être raisonnable, car déjà les autres pays de la région auront à redire sur une éventuelle appropriation de cette appellation « Numidie ».

    Donc à mon avis, il faut vite oublie cette façon de donner une telle appellation à l’Algérie, en revanche, comme je l’ai dit dans mon post, on peut en parler dans le préambule de la future Constitution de la dimension originelle Numide et berbère de l’Algérie actuelle, mais il y a aussi toute la frise historique du pays qui faut évoquer depuis l’occupation romaine, puis Byzantine, puis la colonisation arabe, puis turque et enfin française. C’est le creuset « ALGÉRIE » qui peut contenir tout çà sans hiérarchie l’une sur l’autre composante identitaire actuelle, sans hiérarchie l’une sur l’autre entre la langue berbère et l’arabe, et aussi sans que l’islam soit une contrainte « juridique », une « obligation » mais simplement une partie de l’identité algérienne qui n’est certes pas négligeable, mais sans hégémonie sur la société, ni quelconque obligation au motif que c’est Dieu qui nous commande cela ! Non, Dieu n’a jamais dit que c’est lui qui a fait que l’Algérie ait l’islam comme religion et on ne trouve nulle part cela dans le Coran ! Il faut arrêter ce délire ! La religion a certes désormais un rôle important dans notre pays, mais la religion doit rester une affaire strictement privé et surtout l’ETAT n’a pas vocation à avoir une religion. C’est absurde, c’est même un blasphème que de décréter cela.

    Anonyme
    20 mai 2020 - 20 h 00 min

    Enfin Benzatat reconnaît l’histoire millénaires de l’Algérie autrefois la grande Numidie, qui a toujours eu ses frontière avec l’entité sioniste devenue Maroc autrement appelé Maures. Le peuple algérien n’a jamais été un seul peuple comme le prétendent les ignorants et les fossoyeurs de l’histoire de l’Algérie ex Numidie. Ceci dit je rappelle à Benzatat que socle de l’identité majoritaire du peuple algérien est Numide amazighe, si des minorités sont venus se greffer dans la majorité Numidie Amazighe, elles se sont fondues dans la majorité absolue amazighe numide. De toute façon tous les peuples du monde ont eu des brassages mais la majorité locale a toujours été majoritaire et absolue. Le brassage des races de fait pas de mal à une population majoritaire elle apporte même une richesse culturelle inestimable. Quant aux attaques incessantes des braves patriotes algériens du hirak par Benzatat elle sont non fondées, stupides elles arrangent bien le régime en place. Dans toute société démocratique il y a plusieurs tendances politiques qu’il faut respecter , même si elle ne sont pas parfaite, c’est cela le sens de la vitalité d’un peuplet de sa direction vers une véritable démocratie lentement mais sûrement. Les islamistes ennemis de la démocratie et qui ont endeuillé le pays, devront disparaitre avec le temps, ils sont majoritairement rejetés par la population, quant aux kabyles qui revendiquent à juste titre l’Identité amazighe de tout le peuple algérien eux sont de véritables démocrates, même si ils ne sont pas parfaits, ils sont un grand espoir pour l’avènement d’une vraie démocratie, ils sont les étendards de la lutte pour la liberté et la démocratie n’en déplaise à Benzatat

      Anonyme
      20 mai 2020 - 23 h 16 min

      Je veux dire le peuple Algerien n’a jamais été un seul peuple avec la race d’esclave marocaine
      Voir mon poste de 20h00.

      Anonyme
      21 mai 2020 - 7 h 24 min

      Le problème de Benzatat c’est qu’il considère que cette histoire n’est plus d’actualité et qu’on a muté!! Il ne croit pas que cette culture amazigh ou berbère ou lybique etc.. est encore vivante y compris dans les populations arabisées…

    NATION ... ALGERIE ALGERIENNE, tout simplement !
    20 mai 2020 - 19 h 44 min

    Cher internaute au pseudo « @à l’attention de l’algérien Benzatat » , je suis tout à fait d’accord avec votre proposition qui est séduisante ! En principe Monsieur Youcef Benzatat qui est un intellectuel devait rallier cette proposition !

    Il est donc utile que les personnalités politiques, les partis politiques, les intellectuels, les militants actifs di hirak, la société civile, les ligues des droits de l’homme convergent pour se mettre d’accord au moins sur cet aspect de la Constitution (identité , nation) tel que vous le proposez. La question délicate de l’identité nationale et de la définition de la NATION algérienne peut effectivement se dénouer dans le préambule de la Constitution et non en utilisant des articles distincts qui peuvent être sujets à controverse ! Aller chiche, au moins sur cette question importante, soyons courageux pour nous imposer ensemble cette façon de voir les choses ! Pour le reste des articles de la Constitution, les avis peuvent certes diverger sur l’équilibre et la séparation des pouvoir etc.. etc.., mais çà pourra se discuter et se négocier pas à couteau tiré , mais en cherchant un compromis, un consensus !

    PS : seulement je dois ajouter, qu’il est dangereux pour les vraies forces du changement de négocier en rang dispersé avec le pouvoir, car on sortira perdant c’est sûr avec ces dinosaures et ses rascasses de 62 qui ne veulent rien lâcher ! Alors restons unis jusqu’au bout pour le vrai changement de système et de régime et pour l’Etat de droit !

    à l'attention de l'Algérien Benzatat
    20 mai 2020 - 17 h 34 min

    Monsieur Youcef Benzatat , tous ces aspects extrêmement important que vous soulevez relatifs à l’identité et à la Nation ALGÉRIENNE doivent être réglé et énoncé au niveau du préambule de la Constitution. Les constitutionnaliste et les juristes savent que le préambule est un élément constitutif aussi important que les articles et fait partie intégrante de la Constitution ! La question de l’Amazighité, de l’arabité et de l’islamité n’a pas besoin de figurer dans un article précis ! Je ne vois pas pourquoi il vaudrais à tout prix faire une article sur la religion, un autre sur l’amazighité , un autre article sur l’arabité. Pardon de la dire mais c’est de la pure « c… » et çà risque encore de réveiller les démons. Avec de bons rédacteurs qui nous ferons un bon préambule synthétique où seront évoquées, entre autre, ces notions ainsi que celle de l’unicité de la République Algérienne une et indivisible, on peut arriver à apaiser les esprits, accorder nos âmes. un préambule rédigé dans le bon sens suffit largement pour nous mettre d’accord si il y a une véritable volonté politique consensuelle pour sortir de cee marasme dangereux pour l’unité et la sécurité du pays et qui dure depuis 1949. Y en a marre de ce cinéma, on est TOUS des ALGÉRIENS point barre, et on veut une ALGÉRIE ALGÉRIENNE avant tout, et point final.Il faut que le citoyen algérien comprenne (et si il refuse comprendre à va tous lui expliquer et lui faire de la pédagogie) que l’ALGÉRIEN est un citoyen responsable qui peut être soit amazigh (kabyle, chaoui, Targui, Mozabite, Chenoui etc.), soit arabe, soit musulman, (ou les deux ou les trois si çà l’enchante ), une ALGÉRIE UNE ET INDIVISIBLE où même les non croyants, les non pratiquants, les pratiquants d’une autre religion, les agnostiques etc.. etc.. ont eux aussi le qualificatif de citoyen algérien à part entière et ont le droit de se revendiquer comme telle car c’est leur pays et ils n’ont pas un autre de rechange.

      Anonyme
      20 mai 2020 - 19 h 47 min

      L’identité algérienne du peuple algérien est bien établie, cependant l’appellation du mot Algérie imposée et inventée par la France la France coloniale doit être modifiée pour lui redonner son vraie nom LA NUMIDIE en même temps pour rappeler au peuple son origine millénaires Numide. Beaucoup de pays africains ont repris le nom d’origine historique de leur pays exemple : La Rodésie est devenue le Zinbabawe, le Zaire est redevenu le Congo, la Haulte Volta est redevenu le Burkina Faso et j’en passe par contre l’Égypte a maintenu son nom ancien ainsi que la Lybie et bien d’autres pays, revenons donc à l’histoire authentique millénaires de la Numidie que le régime coloniale français et le régime d’Alger ont sciemment effacée de la mémoire de la jeunesse du peuple algérien et le problème d’identité en Algérie ne se posera plus. Un peuple qui n’a pas de repère historique est voué à la batârdisasion (…) le peuple algérien qui est devenue arabe par la grâce de la colonisation et du régime criminel traitre d’Alger qui a pris le pouvoir en confisquant d’indépendance et l’identité réelle du peuple algérien.

    Inisi
    20 mai 2020 - 16 h 43 min

    @_L’ALTERNATIVE : 20 mai 2020 – 12 h 29 min

    « Cette conception de l’identité est ethniciste, car elle ne prend pas en compte les métisses, ceux qui sont issus du brassage de la population algérienne avec les peuples qui sont venus s’installer sur nos terres depuis la nuit des temps.» Y. B.

    Le baroud d’honneur de Benzaatat ou la fable du raton (1), qui, après une nuit entière de chasse sans succès, vers l’aurore, réussi à atteindre une basse-cour pour semer l’horreur, comme à son habitude, parmi les paisibles oiseaux qu’elle enferme. Après d’intenses essais pour trouver une issue et faire proie, le mercenaire devait vite, à son grand dam, se rendre compte que la clôture qui servait de protection aux oiseaux était sans faille.

    Pressé par le temps (2), puisque les paysans avaient comme habitude de se lever, se lèvent aujourd’hui encore, tôt, au raton-mercenaire furieux, ne restait qu’une seule issue pour flatter son égo démesuré et blessé, faute de pouvoir assouvir sa faim : en un tour de main, il se retourne, cherche une maille dans la clôture en fils de fer, introduit sa queue légendaire longue et puante, commence à l’agiter dans tous les sens et s’écria à l’adresse des oiseaux : « Ayagi, if tanusi deg lehna », « Puisque c’est comme ça, je vais me contenter de vous déranger : cela apaise ma souffrance. ». « Hakda wala lembat hani ».

    Toutes les interventions, innombrables, de Benzaatat, commises dans différents supports médiatiques, qui, dans leur quasi-totalité n’engage que lui [pas la ligne éditoriale de « mediapart.fr» ou «algeriepatriotique.com» pour illustrer mon propos], en rapport au concept « Algérie », se focalisent sur trois lexèmes : Les islamistes, les Amazighistes, et ses fameux « Métisses » à qui ils manquent jusqu’à l’heure actuelle une élite pour lui donner son préfixe (-ist), conjugué de « Métisiste », « Métissistes». J’assure Benzaatat, et ce, sans qu’il ait à se présenter à une quelconque joute électorale, puisqu’il ne représente que lui-même, qu’il ferait bon candidat. Chiche !

    Ce sont autour de ces trois lexèmes qu’il triture, dans sa bulle restreinte, mordicus, sans cesse ni retenue, comme un mercenaire, pour subvenir à ses besoins en moyens de subsistance ; exactement et pour les même raisons, comme sont en train de le faire actuellement, pour une sixième fois depuis 1962, les tenants du régime algériens, pour la constitution de Tebboune, le tout nouveau désigné président Algérien élu sans le vote de la Kabylie. Il copie ici, il colle là ; pour reprendre le lendemain en copiant ici, pour coller là. Il suffit de jeter un coup d’œil à « medaiapart.fr», anglet Le Club, ou « algeriepatriotique.com», sous la rubrique « contribution ». Méthode mercenaire qui obéit campe très bien la citation qui dit : « Plus le mensonge est gros, plus il passe ! »

    Pour nous épargner son radotage dans le futur, suivent les définitions du lexème « métisse » (4) et ses dérivés lexicaux ainsi que ses étymologies. Les gens sensés sauront tirer d’eux-mêmes les conclusions adéquates, pour passer à quelque chose de plus sérieux.

    Définition (s)

    (a.) Quelqu’un qui est issu du croisement de deux races(3) ou de deux variétés différentes de la même espèce.

    (b.) Qui résulte du mélange de choses différentes

    (c.) Métif, -ive, adj., ancienne forme. Enfin, il s’est formé une espèce de peuple métif, né de colons et des Indiennes (Chateaubr., Mém., t.1, 1848, p.313).

    (I.) Étymologie et Histoire

    1. XIIIe s. [ms.] mestis «qui est fait moitié d’une chose, moitié d’une autre» (Digestes, ms. de Montpellier, 47, fol. 116a ds Gdf. Compl.);

    2. 1288 «de basse extraction» (Jacquemard Gielée, Renart le Nouvel, éd. H. Roussel, 5197: li mondes est … mestis);

    3. 1338 «engendré de deux espèces (d’un animal)» (Raimon Vidal, Chace as médisance, 61 ds T.-L.: chien mestis); 1377 «id.» (Gace de La Buigne, Roman des Desduis, éd. Å Blomqvist, 9000: chien mestis); 1669 métis (Widerhold Fr.-all.); 1754 subst. «animal engendré de deux espèces» (Buffon, Hist. nat., t. 11, p.365);

    4. 1559 [éd.] mestif «dont la mère est d’un autre peuple que le père (chez les Grecs)» (Amyot, Vie des hommes illustres grecs et romains, fo76 vo)

    5. 1615 adj. et subst. metice, cité comme mot indigène «personne née d’un homme blanc avec une Indienne, ou inversement» (Pyrard, Voyage, t. 2, p.60 et 61 ds Arv., p.341);

    6. 1617 metice «id.» (Mocquet, Voyages en Afrique, Asie, Indes Orientales et Occidentales, p.47, ibid.). Du b. lat. mixticius «né d’une race mélangée» (cf. Blaise Lat. chrét. et TLL); dér. de mixtus, part. passé de miscere «mêler, mélanger», v. méteil. La prononciation du s final s’explique par l’inflexion des formes metice, mestice, courant au XVIIe-XVIIIe s. (cf. Arv., pp.341-342) et qui sont prob. une adaptation du port. mestiço «sang mêlé» (XIVe. ds Mach.3) ou de l’esp. mestizo «id.» (1600 ds Autoridades 1734) qui remontent également au b. lat. mixticius. La forme me(s)tif, me(s)tive, en usage du xvies. au XVIIIe. (v. FEW t. 6, 2, p.195a) est issue de mestif, par substitution de suff. L’a. prov. connaît mestiz, adj. «de basse extraction, de sang mêlé; mauvais, vil», dès la 1remoitié du XIIe. (cf. M. Pfister, Lexikalische Untersuchungen zu Girart de Roussillon, p.568) et comme subst. «bâtard de basse extraction» (1180, Girart de Roussillon, éd. W.M. Hackett, 1757).

    Notes

    (1) Nom vulgaire de la mangouste de Numidie, « Izirdi » en kabyle.

    (2) [Les amazighistes ont chanté, défendu, luté pour une Algérie algérienne, pour les plus jeunes d’entres-eux et pour certains encore en vie (Ferhat Ayt Sεid, Lounas Matoub, S. Chaker, Mammeri, Idir, …) dans les années 70 du XXe s. avec emprisonnement pour certains ; crée la Ligue des droits de l’Homme, réhabilité l’amazighité [langue et culture] en dehors des institutions étatiques algériennes et très souvent contre elles, … Ait Menguellet, condamné à trois ans de prison par Chadli – un métis – en 1985 parce qu’il avait dédié son concert au chanteur kabyle engagé Ferhat Mehenni alors emprisonné, dans l’un de ses opus (Inasen – dit-leur – 2001, 6. Ngayawen amkan), est allé jusqu’à imaginer un certain Enrico Macias, vendant des instruments de musique à Constantine, dans une Algérie algérienne. A ceux et celles qui ressassent l’eau, [sic !]. Boumediene est aussi – un autre métis – serait né d’une mère et d’un père…

    (3) Anthropologie : Groupement naturel d’êtres humains, actuels ou fossiles, qui présentent un ensemble de caractères physiques communs héréditaires, indépendamment de leurs langues et nationalités. Race blanche, jaune, noire; race pure, métissée; races primitives, vivantes; croisement entre races; caractères, classification, concept, définition, différenciation, histoire, mélange, notion de(s) race(s).

    (4) Cf.: « http://www.cnrtl.fr/definition»

    En hommage à Kamakawiwoʻole

      Anonyme
      20 mai 2020 - 17 h 06 min

      Tous les gueux, pourvu qu’il soient alignés sur la visière du régime, c’est à dire arabe ou arabisant, sont désormais habilités de nous infliger des leçons d ‘ histoire anthropologie!

    Djamal
    20 mai 2020 - 16 h 03 min

    Le monsieur a une nouvelle mission. Diviser le HIRAK. Pour faire ce travail il faut etre bien payé. Un jour ils te lacheront aux loups. Le HIRAK c’est l’ame du peuple et personne ne peut vaincre ou diviser un peuple.

    Karim
    20 mai 2020 - 15 h 17 min

    Benzaatat: « Le second problème qui lui est sous-jacent est, lui aussi, caractérisé par l’immaturité ». Un peuple de 59 ans, pas encore mur ! Au moins Boumediene disait cela en 70. Ce que l’on peut conclure sur Benzaatat est qu’il est hors jeu et qu’il n’a rien compris ni vu sur le HIRAK. Il verras certainement mieux dans moins d’un an inchallah.

    Rachid
    20 mai 2020 - 15 h 13 min

    Le nouveau travail de ce type est de semer des divisions entre le peuple. Monsieur, le Hirak est si pacifique et si fraternel que ca a choqué le monde. Pour l’identité, d’apres mes informations, la consitution algérienne reconnait Tamazight comme langue nationale. Alors dis nous ou est ce pseudo-probleme identitaire de tes fantasmes ? Les algériens savent qui ils sont. ils n’ont besoin ni d’aide et ni de charité.

    Mokrane AÏT ALI
    20 mai 2020 - 14 h 55 min

    Monsieur BEN ZATAT, ceux qui situent le point de départ de l’Etat nation algérienne à 950 ans avec l’intronisation de l’Amazigh (Lybien) Sheshonq Pharaon d’Egypte est non seulement historiquement anachronique mais en plus sont soit des débiles mentaux ou des ignares.
    Sheshonqu est d’origine LIBYENNE et non ALGÉRIENNE combien même fût-il AMAZIGH. Dès lors, situer, LE POINT DE DÉPART de l’Etat nation algérienne à 950 ans avec l’intronisation de l’Amazigh Sheshonq Pharaon d’Egypte est totalement erroné et stupide.
    Les ALGÉRIENS de l’époque et de nos jours n’ont absolument RIEN À VOIR avec ce Shnoque de….. SHESH. Qui a tué le pharaon qui l’a accueilli comme son propre fils au sein de sa propre cour mais que ce SHESH je ne sais trop quoi a trahi et assassiné son propre bien faiteur…. Il a, pour ainsi dire, trahi et tranché la main du pharaon qui lui a donné à manger et élevé comme son propre fils. J’aurai honte de dire que je suis le descendant d’un aussi grand traitre et bandit de Gand chemin… que ce SHNOQUE zminfus je ne sais trop quoi… Allez ! Arrêtons de rêvasser…

      Samir
      21 mai 2020 - 13 h 49 min

      @Mokrane Ait Ali
      Le choix de ton pseudo dit long sur tes propres intentions venimeuses. Ta honte ne fait rien pour l’histoire. Les événements historiques on les prend pour tels ils font juste partie de vécu du peuple. Bon ou mauvais ce n’est pas la question. Et puis c’est Sheshnaq ce n’est pas si difficile à écrire ou à prononcer à part si ta haine contrôle ta langue ou ta main.
      Si la maison de ton arrière grand père est en ruine cesses de montrer la maison de ton voisin parce qu’elle est plus belle et ça assouvit ton fantasme.

    loklan
    20 mai 2020 - 14 h 36 min

    Nous constatons d’ autant plus que l’ image choisi par benzatat n’ est pas anodine. Regardez donc la pancarte ou figure les 6 chefs historiques, le visage de krim belkacem est masqué… Le diable se cache dans les détails, on le débusque.

    Belveder
    20 mai 2020 - 13 h 56 min

    Ce Débat n est sucité que par ceux qui veulent nuire au Mouvement…je ne pense pas Qu AP en fasse parti..Dénoncez donc ces Séparatistes …le Citoyen n est surement pas sorti pour ca…

    loklan
    20 mai 2020 - 13 h 18 min

    Concernant l’imaginaire mythologique religieux : Je suis Musulman et fier
    Concernant les structures sociales patriarcales : Je suis un homme responsable
    Concernant identification à une appartenance ethnique et tribale respective : Je suis Amazigh comme la Nation Algérienne.
    L’ immaturité réside dans votre dénialisme, s’ obstiner à vouloir voir un monde irréel dans des données factuellement réelles. C’ est l’ addition des régions qui forment l’ Algérie qui démontre que l’ Amazighité est National et non régional. Tel gaid qui voulait reclure l’ emblème Amazigh en Kabylie, vous tentez à votre tour de régionaliser l’ Amazighité en vous fiant à la région revendicatrice et non à la matrice originellement authentique National. C’ est votre hostilité viscérale à la racine profonde de l’ Algérie dû à votre génération dont vous êtes victime par formatage idéologique, qui empêche la perspective d’ un intérêt commun, uniquement ça. Un Etat fort est sécurisé par son peuple qu’ à travers le récit historique identitaire de son pays qui ne peut que se baser sur des fondement authentiques base de fondations solides. Regardez l’ iran qui s’ en est sorti de l’ embargo s’ appuyant sur leur dogme mais surtout sur leurs ancêtres perses invincibles. Concernant Sheshonk l’ Amazigh, il est mentionné et loué dans le saint Coran, il était un contemporain du prophète Souleymen et lui maria sa fille. Là où il est évident que vous n’ êtes pas historien, c’ est que Sheshonk était le commandeur de la coalition des « peuples de la mer » qui regroupaient plusieurs Nations et formaient plusieurs centaines de milliers de guerriers et non pas seulement les guerriers de l’ Algérie antique. Concernant Aïn fakroun et Sheshonk, les quelques historiens font fausse route à mon humble avis car il n’ y a aucun rapport comme il est faux de dire qu’ il était lybien car la tribu meshwesh n’ est autre que la tribu maxies en grec et massyles en latin, comme le peuple Mazique ( en grec) n’ est autre que les Mazigh. MAS est un préfixe d’ honorabilité, de noblesse et on le trouve avec MAS- yles, avec MAS- aesyles ou avec MAS- nssen ( Massinissa), MAS-tvenel ( Mastabanal). Sheshonk était certes d’ origine Algérienne mais il naquit aux abord de l’ egypte. C’ était son père qui était natif d’ Algérie, qui participa à la première guerre contre l’ egypte mais qui échoua. Son père le camp aux abord de l’ egypte actuelle avec les siens originaire d’ Algérie et Sheshonk naquit là bas. Toujours initié par des Algériens. Cette histoire de Sheshonk est pratiquement la même que celle des Fatimides de petite Kabylie partis conquérir l’ Egypte et fonder le Caire, je dirais même qu’ ils s’ en sont appuyés… Puis l’ arabisme est une chose et l’ islamité une autre. Arrêtez de mêler les deux comme le font les hypocrites arabistes qui se cachent derrière l’ Islam pour racialiser même si cette racialisation ne vous dérange pas pourvu qu’ elle ne comporte pas d’ islam. Ni athée- griste, ni intégriste simplement moi même BERBERO- MUSULMAN

    L'ALTERNATIVE
    20 mai 2020 - 12 h 29 min

    L’ALTERNATIVE

    ♦️Des articles de la Constitution sèment les germes de la haine et du racisme

    – Youcef Benzatat –

    En définissant la personnalité de base de l’Algérien sur une identité fondée sur le triptyque arabité, islamité et amazighité, les concepteurs de la Constitution ont d’emblée semé les germes de la haine et du racisme parmi le peuple.
    La limitation de l’identité à l’arabité et à l’amazighité exclut des pans entiers de la population de leur appartenance au peuple algérien. Cette conception de l’identité est ethniciste, car elle ne prend pas en compte les métisses, ceux qui sont issus du brassage de la population algérienne avec les peuples qui sont venus s’installer sur nos terres depuis la nuit des temps. Ceux-ci sont souvent pris à partie dans des dérives langagières haineuses et racistes à travers l’expression de «bâtard», qui inondent aujourd’hui les échanges sur les réseaux sociaux. A travers cette expression de «bâtard», la haine envers les métisses est portée jusqu’à l’abjection par l’amalgame fait entre le métissage d’origines ethniques diverses et le produit d’un adultère, car le métissage dans ce cas est perçu comme l’équivalent d’un adultère ethnique. Cette délimitation de l’identité enferme la population dans un ghetto dans lequel aucune personne d’un autre pays ne peut devenir algérien dans l’avenir, ni même les descendants d’Algériens issus du métissage avec d’autres peuples ne peuvent être admis sous cette définition de l’identité.
    En consacrant l’islam religion de l’Etat, les auteurs de la Constitution se sont en premier rendu coupables de discrimination envers les non-croyants ou les croyants en d’autres religions. Ils ont donné le droit aux croyants musulmans de haïr et de persécuter impunément tous ceux et celles qui ne partagent pas avec eux leur croyance religieuse. Cela se vérifie les mois de Ramadhan de chaque année où les non-jeûneurs sont persécutés aussi bien par les croyants musulmans que par les services de sécurité. Les pratiquants de la religion chrétienne sont eux aussi persécutés de la sorte. Parfois, il a seulement suffi d’être pris en possession d’une bible pour se voir arrêter et embarquer par la police ; c’était le cas d’une femme à Oran. Les militants en faveur de la laïcité sont considérés comme des traîtres à la patrie à la solde de l’Occident. Au mieux, ils sont traités d’égarés qui sont victimes de mimétisme d’un Occident qu’ils idéalisent par perte de leurs repères et de leur personnalité. Quant au Code de la famille, puisé dans un islamisme archaïque et enraciné dans un patriarcat des premiers âges, qui est aussi discriminatoire envers les femmes que l’est ce triptyque, il exclut la moitié de la population de ses droits à disposer d’elle-même et d’organiser sa vie librement selon ses désirs d’être au monde.
    Depuis le recouvrement de notre indépendance, nous nous sommes enfermés derrière les barbelés de ce triptyque dans un ghetto qui nous a coupés du monde et de sa contemporanéité, en nous auto-infligeant à nous-mêmes ces discriminations constitutionnelles qui ouvrent toutes les portes à la haine et au racisme les plus ordinaires, ceux qui sont intériorisés comme une donnée naturelle et légitime. Vouloir adopter une loi criminalisant le racisme et la haine, il va falloir commencer par débarrasser la Constitution des foyers où couvent les germes de ces fléaux et penser la citoyenneté sur des fondements du vivre-ensemble indépendamment de la sexuation, des origines ethniques ou des croyances religieuses.
    Y. B.

      loklan
      20 mai 2020 - 14 h 23 min

      Radotage et copié collé, on vous connais mr benzatat. Vous êtes dans l’ auto destruction suicidaire qui n’ est guidé que par votre haine viscéral envers l’ identité et la racine Amazigh de l’ Algérie dont vous ne semblez pas être concerné et dont vous vous excluez. Je vis en france, un pays qui ne reflète pas mes racines et pourtant j’ y vis sereinement et respecte le pays en admettant que la france n’ est pas Amazigh. Si vous ne vous sentez pas Amazigh en Algérie, faite de même. Les arabes ont déja 4 pays pourquoi aller leur donner l’ Algérie en plus ?? Vous parlez de metissage par haine de l’ authenticité que vous amalgamez malhonnêtement avec pureté pour y donner une connotation nazi et y jeter le discrédit afin d’ incruster votre idéologie mortifère made in sahyon. Vous êtes dans la même optique que BHL & co afin d’ éradiquer les Nations par le metissage pour les éloigner de toutes formes d’ attache souverainiste authentique obstacle à l’ unilatéralisme mondialiste esclavagiste par essence. Vous êtes dans la pensée de coudeneuve de kalergi et michel afflak, hybridation, éloignement identitaire, désorganisation psychique, haine de soi, valet des etrangers, vache à traire, dislocation National. Si vous percevez en la constitution Algérienne de la haine par sa reconnaissance à sa profondeur identitaire et à son souci d’ équilibre , cela ne peut venir que de vous et la haine maladive doit se soigner pour éviter de nous faire partager votre fardeau. La véritable question c’ est comment peut on arriver a dénier L’ Amazighité de ce pays et être hostile à tous ce qui s’ y affère, emblème etc ? Comment est ce possible ? Les athée- griste arabistes ( panarabiste) et les wahhabo- arabistes orientés à l’ oriental, qui ont des accointances fortement douteuses avec les puissances du golf, ont trop trop pris la confiance depuis plus de 40 ans et ont trop trop été chouchouté au détriment des autochtones revendiquant être et appartenir à eux même, ni à l’ orient ni à l’ occident. Ouma 3arabiya tèlèlaaaa, je ne suis pas arabe ! Pas parcque je n’ aime pas les arabes mais parcque ça tend à dénier mon origine. Cette oumma qui déni DE FAIT et qui fait soumettre identitairement les non arabes aux vrais arabes du golf qui en sont l’ épicentre arabique vous en parlez mr benzatat ?? Ce racialisme arabique hitlériste des plus flagrant vous en parlez mr benzatat ?? Ce comportement et ce racialisme arabe à travers les dirigeants du golf arabique se revendiquant être le peuple élu ( lire qaradaoui) émanant du fait que l’ islam est né chez eux en arabie alors qu’ il a vocation originel d’ être universel vous en parlez mr benzatat ?? Bien évidemment non car vous y baignez dedans ou bien de le dénoncez à petit mot à la condition synequanone d’ y mêler l’ islam. L’ Algérien a tellement était éloigné de sa fierté d’ origine, dénaturé et hybridé qu’ il se réfère toujours aux Nations étrangères et qu’ on retrouve aujourd’ hui des redia taliani, kader japoni et même houari dauphin. Le peuple est le contenu et le contenant identitaire est immuable, sinon, si nous suivons votre pensée, dans 5 siècles, l’ Allemagne sera turc, la france noir Africaine terrain de guerre communautaire terrible , l’ Algérie subsaharo- chinoise pareil etc etc. Vive l’ authenticité des peuples, chacun chez soi et quand ce monde se régulera, chacun rentrera petit à petit dans son pays d’ origine, ce qui commence à se faire d’ ailleurs.

    Anonyme
    20 mai 2020 - 12 h 17 min

    Le dilemme identitaire n’existe que dans certains cerveaux en particulier ceux qui veulent réécrire l’histoire…

      Anonyme
      20 mai 2020 - 13 h 03 min

      (…) L’ arabisme du régime et ton Algerianisme ont le même objectif: le relativisme de l’identité Amazigh.

      Fiers de toute l’histoire
      20 mai 2020 - 16 h 28 min

      En y réfléchissant, c’est fascinant l’histoire Quand elle s’affranchit de la politique.
      Je suis fier de toute la longue histoire de L’Algérie.
      Maintenant laissons travailler les Historiens.
      A eux de nous éclairer encore plus…

      U
      20 mai 2020 - 16 h 51 min

      Benzatout n’est pas algerien il est l’ennemi juré du peuple algérien cest un marocain sioniste en service commandé. Il dévoile le (…) type qu’il est réellemen un malade mental qui affiche son psyché très atteint par la haine du peuple algerien. Il devoile a travers ses delire ce qu’est réellement un malade mental. Svp laissez passer.

        Anonyme
        20 mai 2020 - 18 h 28 min

        Je ne suis pas un lecteur assidu d’Algérie patriotique, mais à chaque fois que je tombe sur une contribution de ce Benzatat, j’essaye de comprendre sa tendance maladive à vouloir pervertir l’appartenance identitaire

    Karamazov
    20 mai 2020 - 10 h 08 min

    Ok , ces débats sur l’origine de la nation algérienne sont stériles parce que vous vous avez une relation pathologique avec tout ce qui est origine.

    Cependant les choses sont telle qu’elles sont: une société immature et des élites qui ne méritent pas leur nom. Il se trouve que ,vraie ou fausse , ce peuple ne veut pas renoncer à l’idée qu’il se fait de ses origines.

    Que proposez-vous concrètement et comment pensez-vous faire admettre ça ?

    Mourad
    20 mai 2020 - 10 h 07 min

    Ce monsieur parle de l’immaturité des élites alors qu’il est le parfait exemple.
    On ne peut construire une nation sur des fausses bases historiques voir négationnistes en se référant juste sur celles qui nous arrange.
    Vos idées manquent de grandeur et de crédibilité.
    Elles sont hors contexte sans valeurs ajoutées pour L’avènement d’une nouvelle nation algérienne.

    Casbi
    20 mai 2020 - 9 h 34 min

    Le peuple algerien est sorti en masse le 22 Fevrier pour annuler le 5e Mandat Presidentiel, UNE QUESTION NATIONALE. Par contre une minorite de regionalistes, racistes et separatistes ont tente vainement de detourner le FLEUVE et introduire la question identitaire . UNE DEMANDE STRICTEMENT REGIONALE. Le peuple algerien dans sa majorite ne s’interesse qu’aux problemes nationaux, l’identite n’est pas inclue, nous sommes Algeriens et fiers de l’etre.

      Algérien
      20 mai 2020 - 10 h 32 min

      Le peuple Algérien est sorti en masse le 1er Novembre 1954 pour annuler l’état colonial et instaurer l’état national Algérien démocratique et social. Une minorité d’arabo-bathistes assoiffés du pouvoir, soutenus par l’égypte, la ligue arabe et la france, ont détourné le fleuve de l’indépendance et de la liberté en introduisant la question identitaire au sommet de l’état et imposer que l’état Algérien est un état exclusivement arabe et faire oublier que le peuple dans sa majorité s »est battu pour un état ALGÉRIEN de droit et de citoyenneté qui rassemble tous ses enfants et non pas un état identitaire ethnico-religieux dogmatique et démagogique qui reconduit tous ses enfants dans la servitude et la soumission que le hirak du 22 février a résumé en un titre rassembleur et historique  » Itnehaw gaâ  ».

        TAYEB EL DJILLALI
        20 mai 2020 - 13 h 21 min

        ON A MARRE DE TES FAUSSES ANALYSES.MAINTENANT TU DEVIENS HISTORIENS A YA CHENFIR OUFIR…TU VEUX A TOUT PRIX CREER UNE HAINE VISCÉRALE ENTRE BERBÈRE ET ARABOPHONE. PAS DE CHANCE LE PEUPLE HURLAIT QUI EST DESCENDANT D AMIROUCHE POINT DE MARCHE ARRIÈRE. LES CHAOUIS ET LES KABYLES SONT DECIDER A FAIRE DE LEUR LANGUE AMAZIGH UNE CONSTANTE indétrônable ET DE REVENIR TÔT OU TARD A LEUR NOM NUMIDE …..

          Un Algerien
          20 mai 2020 - 14 h 31 min

          Laisse lès chaouis et lès autres tranquille,ils ne sont pas manipulables,lès Algériens ont chassé lès français et l’OAS pas pour qu’ils reviennent avec une autre idéologie et un drapeau.laisse lès chaouis tranquille (…..)

          The one
          20 mai 2020 - 17 h 00 min

          C vrais laisse les chaouis dormirent.

          ANONYME
          20 mai 2020 - 17 h 43 min

          @TAYEB EL DJILLALI
          20 mai 2020 – 13 h 21 min
          LES CHAOUIS ET LES KABYLES SONT DECIDER A FAIRE DE LEUR LANGUE AMAZIGH UNE CONSTANTE indétrônable ET DE REVENIR TÔT OU TARD A LEUR NOM NUMIDE …..

          QUI VOUS A MANDATÉ DE PARLER AU NOM DES CHAOUIS?
          ARRÊTEZ VOTRE HYPOCRISIE

        Casbi
        20 mai 2020 - 17 h 39 min

        L’important c’est notre algerianite, le reste n’est qu’academique. Il faut s’unir sur ce que nous avons de commun et ignorer nos differences. Notre force est dans l’Unite, c’est le seul moyen de construire notre Nation ou chacun de nous trouvera son role et ou chacun de nous apportera sa contribution positive sur la table quelque soit son ethnicite, sa religion ou meme ses idees politiques. Nous ne permettrons jamais a ce pays qui a tant souffert de revivre un autre 1830.

      Algequoi ?
      20 mai 2020 - 12 h 05 min

      On ne peux indéfiniment se cacher derrière le terme Algérien. Toute lumière objective est la bienvenue dans la recherche de soi.

        ZORO
        20 mai 2020 - 16 h 16 min

        L unique descendant de AMIROUCHE à rejoint le camp des negationistes et des harki et pour plaire à fafa il réduit à 300000 le nombre de nos chouhadda alors qu un million et demi est bien en deçà du génocide de Fança.
        SigneZORO…Z…

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