Comment mettre fin à la consommation irrationnelle des ressources énergétiques fossiles ? 

environnement énergétiques Nassira Benharrats
Au milieu, la ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables, Nassira Benharrats.D. R.

La ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Nassira Benharrats, a appelé à l’impératif de mettre fin à la consommation irrationnelle des ressources énergétiques fossiles en vue d’assurer la sécurité énergétique en Algérie, selon l’APS.

A l’occasion de la célébration du mois de l’environnement, Mme Benharrats a lancé un appel aux industriels, entreprises, associations et aux citoyens, en général, dans lequel elle a affirmé qu’«il est temps de mettre fin à la consommation irrationnelle des ressources énergétiques fossiles, de respecter la nature, de préserver les écosystèmes terrestres et marins de façon à assurer la sécurité alimentaire et énergétique aux générations futures et à garantir un cadre de vie paisible».

La ministre de l’Environnement a évoqué l’adoption par l’Algérie de la stratégie et du plan d’action nationaux dans le domaine de l’environnement à l’horizon 2030, portant 21 objectifs et 113 actions.

Elle a cité l’objectif 19 qui prévoit l’investissement dans les écosystèmes naturels, la valorisation des filières de la biodiversité créatrices d’emplois pérennes et génératrices de revenus pour les populations locales.

Elle a également évoqué l’objectif 12 qui prévoit la préservation de 50% des terres, représentant 44% de la superficie globale de l’Algérie et atteindre 5 % des espaces marins et zones côtières.

Pour ce qui est des efforts de l’Algérie dans le domaine écologique, Mme Benharrats a rappelé la loi 07-06 relative à la gestion, à la protection et au développement des espaces verts. L’Algérie est passée de 2 millions de mètres carrés en 2007 à 224 millions de mètres carrés en 2017, a-t-elle dit.

Rappelant le plan d’action du ministère, adopté récemment dans le cadre du plan d’action du gouvernement, la ministre a expliqué qu’il focalisait sur trois axes essentiels à savoir : la transition écologique, c’est-à-dire le passage vers l’économie circulaire, l’économie verte orientée vers les technologies vertes et la gestion intégrée des régions sahariennes et enclavées et la protection et la valorisation de toutes les richesses et ressources du Sud.

Concernant le deuxième axe relatif à la transition énergétique, il comprend l’intégration graduelle des énergies renouvelables et leur utilisation accrue dans les foyers et dans le développement agropastoral.

Le troisième axe relatif à la transition socio-environnementale comprend la réalisation de la croissance verte à travers la citoyenneté environnementale et l’écotourisme saharien ainsi que l’implication de la société civile.

R. E.

Comment (9)

    Anonyme
    18 juin 2020 - 12 h 01 min

    Pour préserver leur santé et celle de leurs enfants, tous les Algériens doivent savoir que, pour atténuer le défaut d’inflammation et de dégagement des gaz nocifs en cas d’incendie, on a ajouté un produit, le HBCD (hexabromocyclododécane pour nos chimistes) pour la fabrication des panneaux en PSE (polystyrène expansé pour nos chimistes) qu’on utilise beaucoup dans le bâtiment.
    Or il se trouve que, lors de la dernière Conférence des parties de la Convention de Stockholm, qui regroupe plus de 150 pays, le HBCD a rejoint la liste des vingt pires polluants de la planète, où figure déjà le tristement célèbre PCB (polychlorobiphényles pour nos chimistes).
    Toutes ces informations sont disponibles sur Internet.
    Si on ne tient pas compte de cette mesure salvatrice, il est fort à parier que les panneaux de PSE seront employés EN MASSE pour la réalisation du prochain Programme National d’Efficacité Energétique (P.N.E.E) .
    D’où la suggestion à Mme la Ministre de l’Environnement d’exiger l’interdiction de l’importation des panneaux en PSE ainsi que l’importation des billes de polystyrène servant à la fabrication locale de ces panneaux.
    Je suggère également au ministre de l’Habitat d’imposer l’interdiction de l’emploi des panneaux en PSE, et le recours à des solutions innovantes comme celle à base de matériaux locaux (ciment, sable et bulles d’air) qui a déjà été portée de longue date à la connaissance des hauts responsables de ce ministère.
    Si vous approuvez ces suggestions, merci de l’exprimer.

    Anonyme
    15 juin 2020 - 11 h 23 min

    Des bureaucrates véreux cherchent à s’enrichir impunément avec l’importation massive de panneaux isolants en PSE, à la faveur du prochain Programme National de l’Efficacité Energétique (P.N.E.E) de 120.000 logements durant 4 années.
    Ces criminels feignent d’ignorer que le polystyrène contient une molécule très nuisible à la santé et à l’environnement, le HBCD, qui vient d’être interdite au niveau international.
    Pour parvenir à leur fin, ces tristes individus ont mis sur pied un plan macabre:
    En premier lieu, faire en sorte que le programme Eco-bât réalisé en 2009 puisse passer sous silence les méfaits, en cas d’incendie, des gaz toxiques du polystyrène sur la santé et l’environnement et fasse oublier des matériaux locaux encore plus efficaces et plus économiques et ayant fait l’objet d’avis techniques favorables du CNERIB. Opération réussie? au vu de la déclaration publique annonçant que l’emploi des isolants a été « concluant ».
    En second lieu, imposer aux autorités ce même produit pour la réalisation du programme P.N.E.E, en invoquant les prétendus résultats du programme Eco-bât selon lesquels les isolants sont l’unique solution dont l’Algérie dispose pour développer l’Efficacité Energétique.
    En troisième lieu, s’enrichir en Dollars en important ces panneaux avec la complicité des importateurs, des affairistes de tous bords et de certains hommes politiques qui veulent à tout prix pérenniser le « système Boutef » fondé sur la généralisation de la corruption.
    Vous pourrez faire œuvre utile si vous parvenez à interdire l’importation des panneaux en PSE, sans oublier les billes de polystyrène qui en constituent la matière première de base.

    Anonyme
    14 juin 2020 - 19 h 25 min

    Vous souhaitez « mettre fin à la consommation irrationnelle des ressources énergétiques fossiles »?. Soit !……
    Mais que pouvez-vous faire face à des responsables dépendant d’autres secteurs et qui font fi outrageusement aux directives claires de leur propre ministre voire même de la Présidence de la République énoncées lors du Conseil des ministres du 10 mars dernier ?
    Et de fait, rien n’a bougé du côté des structures directement concernées par cette problématique, notamment celle censée veiller à l’application de la politique d’Efficacité Energétique.
    Pour rappel, l’échec lamentable du programme de 11 projets pilotes dénommé Eco-bât lancé en 2009 a été dû notamment à l’incompétence responsables concernés qui n’ ont rien pu proposer de mieux que d’augmenter les épaisseurs des panneaux en PSE importés pour améliorer l’isolation thermique des bâtiments.
    Il suffit, pour s’en convaincre, que le cahier des charges relatif à ce programme, censé tester des matériaux nouveaux à fort pouvoir isolant, à l’instar du projet pilote de maison en Béton de Terre Comprimé ne cite, ne cite aucun matériuu à tester0
    En fait, on s’est contenté d’appliquer le même cahier des charges que celui relatif aux logements LPP et autres programmes rituels du secteur de l’Habitat.
    Par ailleurs, ces mêmes responsables continuent, en toute impunité, de ne pas réagir aux solutions innovantes, fiables et rentables que des bureaux d’études algériens leur ont déjà proposées.
    Dans ces conditions, il est fort à craindre que les énormes gaspillages d’énergie fossile estimés à 5 milliards de $ US par an, représentant près de 16 % du budget 2020 continueront d’être dilapidés, au risque de rater la Transition Energétique considérée comme une priorité nationale.

    Argentroi
    8 juin 2020 - 20 h 29 min

    Consommation irrationnelle des ressources énergétiques fossiles, vous dites ? Pourquoi, le bassin industriel de la Ruhr se trouve en Algérie ?
    C’est ça le mimétisme de nos supposés écolos. ils côtoient les écologistes européens les plus tapageurs en adoptant leurs thèses puis viennent en Algérie faire du militantisme vraiment mal à propos puisque notre pauvre Algérie est un désert industriel.
    Nos villes croulent sous les ordures et personne ne lève le petit doigt. Mais pour le gaz de schiste dont on n’a relevé aucun accident notoire de par les pays qui l’exploitent, USA, Chine, Canada, etc, c’est une levée de boucliers contre son exploitation sous différents prétextes fallacieux et risibles comme celui « il faut laisser cela aux futures générations » ou celui « du Sahara va s’écrouler sous nos pieds »ou celui du  » il faut préserver l’eau de l’albien « .
    Entre-temps l’Algérie est entrain de perdre des parts de marché, ce dont profitent les Usa, la Russie et Qatar qui ambitionne d’acquérir à court terme 100 nouveaux méthaniers qui viendront livrer du gaz aux clients traditionnels de l’Algérie et ils le font déjà.
    La tendance mondiale s’affirme donc que l’avenir est au gaz tandis que dans le pays de la mimique écolo, on milite pour la promotion de l’énergie solaire dont profitera un certain lobby que le gouvernement veut amadouer.
    L’Algérie va perdre donc des milliards à travers le siphonnage des devises pour une industrie du solaire qui va ressembler ressembler à l’arnaque de l’industrie automobile qui consistait à monter les essieux-arrière des roues sur les véhicules importés. Mais la conséquence la plus grave sera le déclin de notre industrie des hydrocarbures dont l’exploitation du gaz de schiste est la seule issue pour se développer. Sans cette industrie que restera-t-il à notre boiteux pays ?

    gouffa
    8 juin 2020 - 16 h 01 min

    la réponse est très simple
    la meilleur façon d’y mettre fin est de consommer sans se soucier jusqu’à épuisement total

    Anonyme1
    8 juin 2020 - 15 h 11 min

    Mme Benharrats a rappelé la loi 07-06 relative à la gestion, à la protection et au développement des espaces verts. L’Algérie est passée de 2 millions de mètres carrés en 2007 à 224 millions de mètres carrés en 2017, a-t-elle dit.

    Elle divague
    C’est plutôt le contraire

    discours bureaucratiques démagogiques
    8 juin 2020 - 15 h 10 min

    « Lancer un appel » aux industriels, entreprises, associations et aux citoyens pour mettre fin à la consommation irrationnelle des ressources énergétiques fossiles, ce n’est pas faire de la politique ou exercer une mission politico-économique gouvernementale ! On fait de la politique ou de la gestion économique, on décide de programmes environnementaux en prenant des décisions économiques claires, en prenant des décisions budgétaires, fiscales, tarifaires, en engageant des programmes d’investissements adéquats pour arriver effectivement à réorienter la consommations des ménages et des industriels vers des énergies propres ou faire des économies d’énergie ! Il faut également engager des politiques en aval, pour promouvoir la production de l’énergie propre (solaire, etc… etc..) .

    Il y en a marre des incantations, des injonctions politiciennes, il y en a marre de l’utilisation de discours bureaucratiques démagogiques et creux à la Chaîne 3 ou à l’ENTV ou en organisation des conférences sans suite et non rentables.

    ENVIRONNEMENT????
    8 juin 2020 - 15 h 08 min

    ARRETEZ VOTRE MANEGE ET CIRQUE
    L’ALGERIE EST DEVENUE UNE … A CIEL OUVERT
    POURQUOI VOUS NE PARLEZ PAS DES BRACONNIERS DU GOLFE QUI DÉCIMENT NOTRE FAUNE AU SAHARA ET QUE VOUS PROTÉGEZ
    Ne faites pas svp de la pub gratuite a cette dame

    Belveder
    8 juin 2020 - 14 h 49 min

    C est est très simple arreter la politique de subventions des Tarifs et établir des paliers pour les plus démunis..

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