Comment un officier de l’ANP a réussi à calmer les citoyens à Tinzaouatine

ANP officier
Les Touareg algériens et maliens traversent la frontière régulièrement. New Press

Par Kamel M. – Un officier de l’Armée nationale populaire s’est adressé directement aux citoyens à Tinzaouatine où des heurts se sont produits ces derniers jours suite à l’installation d’un grillage le long de la frontière avec le Mali. L’officier a échangé avec les notables de la ville et des citoyens lambda qui lui ont fait part de leurs préoccupations et des raisons qui les ont poussés à manifester contre la mesure prise par l’armée et qui semble avoir gêné certains intérêts sur place.

Dans le feu de la discussion, l’officier de l’armée, coiffé d’un béret vert, a pris note des revendications des populations locales et a promis que le grillage érigé sur plusieurs kilomètres serait remplacé par un mur et qu’un point de contrôle permettrait aux habitants voulant se rendre au Nord-Mali et aux Maliens voulant entrer en Algérie, de façon légale dans le cadre des échanges familiaux, de traverser la frontière librement après vérification de leur identité.

A un jeune citoyen qui insistait auprès de lui pour démonter carrément le barrage en arguant qu’aucune raison ne justifiait sa mise en place, l’officier lui a répondu sur un ton calme : «Vous semblez ignorer qu’il existe un grand risque terroriste.» Au citoyen qui lui rétorquait que «le terrorisme n’existe pas à Tinzaouatine», l’officier de l’ANP a répliqué : «Qui a tenté d’attaquer l’armée avec un camion piégé à Timiaouine [le 10 février 2020], alors ?» en soulignant que la fermeture hermétique de la frontière était rendue indispensable pour éviter l’infiltration de terroristes à partir du Mali en ces temps de troubles dans la région.

La ville de Tinzaouatine a été secouée par des troubles qui ont duré plusieurs jours. Des heurts avec les forces de sécurité dont des images ont été diffusées à grande échelle sur les réseaux sociaux pour tenter d’envenimer la situation et lier les manifestations au mouvement de contestation populaire pacifique dans l’espoir de pousser les autres régions du pays à se révolter. L’officier a précisé, pour éviter toute équivoque, que «l’armée gère la situation sécuritaire uniquement» et que les autres questions «doivent être soumises aux autorités politiques représentées par le wali».

K. M.

Comment (13)

    Khelouf
    22 juin 2020 - 15 h 29 min

    C’est le travail de préparation des hommes de la DCSA qui permet ce travail… c’est des cracks… des véritables patriotes…les héros de l’ombre

    anonyme1
    22 juin 2020 - 13 h 09 min

    LES TRAFIQUANTS DE TOUTE SORTE N’ONT PAS APPRÉCIÉ LA MISE EN PLACE DE CE GRILLAGE DE SÉCURITÉ
    L’ARMEE DOIT ETRE SANS PITIÉ AVEC CES TRAÎTRES

    Algerientoutcourt
    22 juin 2020 - 11 h 12 min

    Si la situation sociale et économique dans les wilayas du sud était bien gérées, comme dans tout le pays d ailleurs, certaines populations du sud n auraient pas à se rendre dans les pays limitrophe pour vivre ou survivre et notre ANP ne trouverait aucun problème à fermer ou renforcer une frontière..Les vrais problèmes à résoudre sont politique et sociaux économiques du pays…

    Non à la déstabilisation du pays
    22 juin 2020 - 10 h 10 min

    Il fait aussi expulser tous les clandestins subsahariens qui représentent un fléau pour le peuple algérien, un mur aux frontières avec le Mali et le Niger est vivement recommandé voire exigé.

      ARRIS
      22 juin 2020 - 12 h 38 min

      Un mur aussi avec la Lybie et le Maroc, et également avec la Tunisie. Comme ça, on est protégé de tous côtés!

        izirdi
        22 juin 2020 - 13 h 31 min

        @arris et une muraille tout le long de la cote pour ne plus tenter d y aller en europe

          Vous êtes ici le soldat subsaharien
          22 juin 2020 - 15 h 59 min

          Les algériens ne traversent pas la mer en centaines et connaissaient leurs limites quand il s’agit de leur dignité mais ceux de l’Afrique noire attaquent tout pour atterrir quelque part

          Front
          22 juin 2020 - 20 h 37 min

          @ arris
          Tu veux dire pour proteger et epargne , tes serviteur europeen de l immigration africaine et de les empeche d allez la bas

          Pardon @ arris
          23 juin 2020 - 0 h 30 min

          @ arris
          Pardon mr arris mon comentaire precedent etait pour
          Izirdi qui n’ est pas content sur la proposition de mur en beton arle de 6 m de hauteur

        ok Arris
        22 juin 2020 - 15 h 53 min

        Il fait que l’Algerie investit dans ce mur pour réduire à 0 les fuites et les grands trafics à l’africaine, les subsahariens sont extrêmement dangereux.

      Algora
      24 juin 2020 - 11 h 22 min

      Le fléau pour le peuple algérien c le gouvernement lui meme qui bouffe l argent du peuple , vous avez led yeux bandés ou quoi.

    Le Berbère
    22 juin 2020 - 9 h 32 min

    Normalement c’est au gouverneur de cette région reculée ( le wali) de géré ce malentendu entre ce projet de la fermeture des frontières de sud et le mécontentement de certains trafiquants . L’armée est respecté plus que les hauts fonctionnaires incompétents et politiciens véreux. Il est temps de trouvé une solution fiable et durable pour nos concitoyens frontaliers car ils vivent dans le désarroi et l’abondance totale de la par de pouvoir public..Ils sont où les grands projets pour redynamiser le grand sud de notre pays ( les hôpitaux, les routes, les écoles et universités, les centres de formation, les infrastructures pour les loisirs ( centre culturel, stades, piscines , salles de cinéma..ect) ? …Pourquoi l’état exerce la même politique coloniale en matière d’aménagement de territoire ? . L’occupant français à regrouper la trois tiers de la population algérienne dans le nord pour mieux contrôlé la population algérienne, il est temps daller vers le sud pour mieux repartir la population sur l’ensemble de territoire national.

    Belveder
    22 juin 2020 - 9 h 17 min

    Tout initiative pour retour au Calme et a la Paix est a saluée…

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