Le film «Papicha» au 9e Festival du cinéma arabe de Séoul

Papicha César
L'actrice Lyna Khoudri (à gauche) et la réalisatrice Mounia Meddour. D. R.

Le long-métrage de fiction Papicha de Mounia Meddour sera projeté au 9e Festival du cinéma arabe de Séoul (Corée), prévu du 16 au 21 juillet, annoncent les organisateurs sur le site Internet de l’évènement, rapporte le site de l’APS.

Programmé à Séoul et à Busan au sud-est de la Corée du Sud, dans la section «Focus 2020 : Arab Women Filmmakers Now» (Focus 2020 : les femmes cinéastes arabes maintenant), Papicha figure aux côtés du documentaire, 17 (2017), de la Jordanienne Widad Shafakoj, et des fictions produites en 2019 : Le Rêve de Noura de la Tunisienne  Hind Boujemaa, Balance et Le Candidat parfait des Saoudiennes Shahad Ameen et Haïfaa Al-Mansour.

Produit également en 2019, Papicha traite en 90 mn du quotidien d’un groupe de jeunes femmes algériennes dans les années 1990,  à travers l’histoire d’une étudiante qui, voulant devenir styliste de mode, vend ses créations de haute couture dans les boîtes de nuit. Le casting du film réunit, entre autres jeunes acteurs, Samir El-Hakim, Shirine Boutella, Amira Hilda et Zahra Doumendji.

Le premier long-métrage de Mounia Meddour, fille du regretté réalisateur Azzeddine Meddour (1947-2000), a été primé dans différents festivals de cinéma dans plusieurs pays, en France et en Egypte notamment.

Evènement non compétitif créé en 2000, le Festival du cinéma arabe de Séoul se fixe pour objectif de mettre en valeur les productions cinématographiques issues des pays arabes.

R. C.

Comment (5)

    Abou Stroff
    7 juillet 2020 - 14 h 19 min

    « Le film «Papicha» au 9e Festival du cinéma arabe de Séoul’ R. C..
    l’auteur aurait pu ajouter une information significative: le film est censuré en algérie à cause, peut être, des gardiens du temple qui veillent à ce que les bigots et les tartufes occupent, seuls, les feux de la rampe.
    moralité de l’histoire: l’algérie est apparemment le seul pays où plus on a quelque chose dans le crâne et plus on est marginalisé (quand on n’est pas carrément liquidé).
    PS: prière de publier car, je ne fais qu’un constat sans plus.

      Bousbaâ
      7 juillet 2020 - 15 h 01 min

      Ah parce que pour toi quand ta fille, ta femme ou ta soeur boivent du vin et fument à mort ou qu’elles se dévêtissent pour toi ces des personnes « évoluées », « éduquées » et que sais-je encore… Nous allons vers la dégénérescence de notre société. Et attention, je ne suis ni un bigot ni encore moins un arriéré… mais je me dis que quand on touche à la Femme Algérienne, c’est la DESTRUCTION DE LA PIERRE ANGULAIRE DE LA SOCIÉTÉ ALGÉRIENNE QUI EST VISÉE DIRECTEMENT…… Ce n’est pas ainsi que l’on construit une société ÉVOLUÉE et INTELLECTUELLEMENT AVANCÉE….. Hassiba BEN BOUALI a préféré COMBATTRE LE COLONIALISME ET MOURIR POUR SON PAYS PLUTOT QUE DE SE PROSTITUER POUR LE COLONIALISME DESTRUCTEUR. Là est TOUTE LA DIFFÉRENCE entre les actrices de ce soi-disant « film » et notre HÉROÏNE CHAHIDA HASSIBA !!!

        Karamazov
        7 juillet 2020 - 19 h 25 min

        Vous avez raison Abou Lion. Cependant cet article a été tout de même publié dans la rubrique culture . Et dans culture il a « ture ».

          Bousbaâ
          8 juillet 2020 - 11 h 53 min

          Com ti veu ti choiz ya mon zami… Je suis Bousbaâ LAZRAG pour te servir pas le « lion »… quelle drôle de pensée ! T’as rien compris parce t’as pas saisi la « nuance » tout est là parce que tout est « dans le doigté »….

    Karamazov
    7 juillet 2020 - 14 h 11 min

    Le festival du cinéma arabe ? Dija que « cinéma arabe » c’est un pléonasme … « Festival du cinéma arabe » c’est quoi ?

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.