Amar Belani : «Des médias marocains cultivent la haine envers l’Algérie»

UE Belani
Lors d'une rencontre de Amar Belani (gauche) avec des membres de l'Union européenne. D. R.

L’ambassadeur d’Algérie à Bruxelles, Amar Belani, s’est exprimé dans les colonnes de nos confrères d’Afrique Asie sur un certain nombre de questions d’actualité, notamment les relations économiques et commerciales entre l’Algérie et l’Union européenne, marquées par des divergences, la dimension énergétique de ces relations, les campagnes récurrentes de médias marocains contre l’Algérie et le dossier sahraoui.

Afrique-Asie : Comment évaluez-vous l’état des relations globales entre l’Algérie et l’UE ?

Amar Belani : On peut distinguer deux séquences bien distinctes dans les relations entre l’Algérie et l’Union européenne, intercalées entre l’année 2019 qui a drainé de nombreux changements aussi bien en Algérie qu’au sein de l’Union européenne et de ses institutions.

Premièrement, il est bon de rappeler que dans le cadre de la Politique européenne de voisinage (PEV) révisée, adoptée par la Commission européenne en novembre 2015, l’Algérie fut le tout premier pays à conclure le document programmatique portant «Priorités communes du partenariat», en mars 2017. Cet instrument a établi un cadre de coopération renouvelée et renforcée, mettant l’accent sur cinq grandes priorités, à savoir le dialogue politique, la gouvernance et les droits fondamentaux ; le développement socioéconomique et le commerce ; l’énergie, l’environnement et le changement climatique ; le dialogue stratégique et sécuritaire et, enfin, la dimension humaine, la migration et la mobilité.

Un rapport sur l’état de sa mise en œuvre, rédigé en mai 2018, faisait ressortir un bilan globalement satisfaisant (intensification du dialogue politique avec de nombreuses visites de haut niveau, approfondissement de la coopération dans les domaines énergétique et sécuritaire, réalisation de progrès tangibles dans certains domaines sectoriels, etc.).

Cette coopération reste cependant bien en deçà des attentes, notamment en termes de diversification économique, de renforcement des capacités de notre pays, d’une plus grande attractivité des investissements réellement productifs en dehors de la sphère de l’énergie et de l’instauration de relations commerciales équilibrées et mutuellement avantageuses qui prennent dûment compte la réalité de la situation économique complexe de notre pays, compte tenu des chocs externes brutaux subis depuis 2014 (chute des cours du pétrole, impact de la crise sanitaire, etc.).

Deuxièmement, à l’issue de la phase de latence observée au cours de l’année 2019, une phase ambitieuse et prometteuse s’est ouverte depuis l’élection et l’investiture du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en décembre 2019, dont le programme est focalisé sur l’édification d’une nouvelle République, basée sur la bonne gouvernance et la démocratie. Cette nouvelle ère en Algérie coïncide avec l’entrée en exercice d’une nouvelle équipe dirigeante de l’UE, le 1er décembre 2019. La nouvelle Commission européenne qui se proclame «commission géopolitique» aspire à centrer son redéploiement diplomatique prioritaire en direction des pays du voisinage et de l’Afrique. Ceci devrait permettre d’impulser aux relations Algérie-UE une dynamique nouvelle, qualitative et pragmatique pour les situer à la hauteur des attentes mutuelles et des enjeux régionaux et globaux.

C’est dans ce contexte singulier que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a rencontré, le 17 janvier 2020 à Berlin, le président du Conseil européen, Charles Michel, en marge des travaux de la Conférence internationale sur la Libye, pour évoquer le nouvel esprit qui doit désormais présider à la consolidation d’un partenariat d’égal à égal, entre deux partenaires stratégiques de l’espace euro-méditerranéen, sur la base du respect mutuel et du bénéfice réciproque.

C’est l’ambition que portera l’Algérie lors des prochaines échéances statutaires, notamment la 12e session du Conseil d’association, prévue à l’automne. Ce conseil d’association, qui sera le point d’orgue de la relance de nos relations multidimensionnelles avec l’UE, sera précédé par la tenue de cinq sous-comités sectoriels importants (dialogue politique, sécurité, coopération scientifique, technologique, transport, commerce, etc.) qui vont baliser la voie à cette rénovation de la relation bilatérale.

Qu’en est-il, au juste, de l’état et des perspectives des relations économiques et commerciales ?

La dernière rencontre de haut niveau entre l’Algérie et l’Union européenne a eu lieu à l’occasion de la tenue de la 7e Session du Comité d’association le 19 mars 2019 à Alger, pour l’évaluation conjointe de l’Accord d’association et des Priorités communes de partenariat (PcP).

Les deux parties avaient noté avec satisfaction l’élargissement de la coopération sectorielle et thématique et la dynamique qui caractérise leur partenariat, comme elles ont réaffirmé leur volonté commune d’œuvrer à l’utilisation optimale de l’Accord d’association, en mettant en œuvre les mesures nécessaires pour l’amélioration de la gouvernance économique et l’encouragement de l’initiative privée ainsi que la relance de l’investissement et la modernisation et la rationalisation de la gestion des finances publiques.

L’Algérie insiste tout particulièrement sur la nécessité d’accorder la priorité à des programmes à caractère horizontal (intersectoriels) avec l’option d’un appui budgétaire, à travers une contribution européenne de qualité et substantielle, de nature à renforcer les capacités nationales institutionnelles et humaines et l’appui à la diversification de l’économie nationale.

La partie européenne, qui avait exprimé toute sa disponibilité à accompagner notre pays dans ses réformes de modernisation des institutions, l’approfondissement de la diversification économique, notamment à travers l’amélioration du climat des affaires et l’élargissement des contributions financières à l’allocation de crédits concessionnels pour les infrastructures et les PME/PMI.

Le montant des différents programmes de mise en œuvre de l’Accord d’association a atteint plus de 655 millions d’euros entre 2007 et 2020, dont le plan triennal 2018-2020 d’une enveloppe de 125 millions d’euros (40 millions d’euros pour l’année 2020) ; les différents programmes portent, entre autres, sur l’économie bleue, l’économie verte et circulaire, la diversification de l’économie, le tourisme, l’employabilité des jeunes, la décentralisation ainsi que le Programme pour la facilité d’appui aux priorités de partenariat (FAPP).

Pour la programmation 2021-2027, les projets sont en cours d’identification dans les mêmes domaines de coopération, mais orientés principalement vers les priorités des deux parties, à savoir l’amélioration du climat des affaires et la diversification de l’économie, pour l’Algérie et l’économie verte (Green Deal) et l’économie digitale, pour l’UE.

Des sources européennes évoquent fréquemment des divergences avec l’Algérie en ce qui concerne les relations commerciales bilatérales…

Cette question trouve son origine dans la mise en place par l’Algérie de mesures d’encadrement et d’assainissement de son commerce extérieur, pour faire face aux retombées générées par la chute drastique des cours mondiaux de pétrole à partir de 2014 et au fléau de la surfacturation et autres pratiques illicites qui ont saigné l’économie nationale. Aussi, et dans le but de protéger son économie, l’Algérie a instauré des mesures tarifaires et non tarifaires, mais accompagnées de toute la souplesse requise pour sauvegarder les intérêts de ses partenaires commerciaux les plus importants, dont l’Union européenne.

Cet ajustement impératif de la structure des importations s’est traduit par la mise en place successive de plusieurs dispositifs qui ont été remplacés par l’instauration de droits additionnels provisoires (DAPS) compris entre 30% et 200%, par la loi de finances de 2018. Malgré le contexte spécial dans lequel était décidé l’ajustement transitoire et non discriminatoire de la structure des importations, celui-ci n’a concerné qu’une infime partie des importations en provenance de l’UE à hauteur d’un milliard d’euros sur plus de 20 milliards d’euros.

L’Algérie a constamment réaffirmé sa disponibilité de poursuivre les discussions et de travailler de manière conjointe avec les institutions européennes en vue de trouver un arrangement mutuellement acceptable. Elle estime néanmoins que la coopération bilatérale ne peut être réduite aux seuls échanges commerciaux et devrait être étendue aux investissements et au transfert de technologie pour le développement des capacités nationales de production et atténuer quelque peu l’asymétrie insoutenable qui caractérise les échanges entre les deux parties.

Cette volonté s’est manifestée par des actions concrètes visant à protéger, à la fois, l’économie nationale et rassurer les opérateurs européens, en accordant d’importantes facilités aux investisseurs étrangers, dont des avantages fiscaux et le transfert de leurs bénéfices. Plus encore, la loi de finances 2020 a instauré de nouvelles mesures incitatives en matière d’investissement et de commerce, dont la plus importante concerne la révision de la règle 51/49.

Il convient, par ailleurs, de souligner que ces mécanismes de sauvegarde de l’économie nationale ne sont pas spécifiques à l’Algérie. En effet, au plan commercial, l’UE connaît des différends de toutes sortes avec de nombreux partenaires, notamment les plus importants comme les Etats-Unis et la Chine. Ces puissances commerciales s’accusent mutuellement de protectionnisme et recourent très souvent à des contre-mesures.

Et quid des relations dans le domaine de l’énergie ?

La dimension énergétique revêt un caractère structurant dans les relations de l’Algérie avec l’Union européenne. Notre pays a toujours été un partenaire fiable et sûr en matière d’approvisionnement en hydrocarbures, notamment de gaz naturel dont il assure plus de 12% des quantités importées par les pays membres de l’UE.

Le Pacte vert européen (Green Deal), qui prévoit la neutralité climatique d’ici 2050 et une réduction des gaz à effet de serre de 50%, voire 55% par rapport au niveau de 1990, impose aux pays de l’UE de mener des plans nationaux énergie-climat ambitieux pour sortir de la dépendance vis-à-vis des énergies fossiles. Et c’est bien à ce titre que le gaz naturel continuera de constituer pour les années à venir un instrument indispensable vers la transition énergétique souhaitée par l’UE, mais également dictée par les obligations internationales induites par l’Accord de Paris sur le climat. La part du gaz naturel dans le mix énergétique ne fera que croître à l’avenir, malgré les convulsions actuelles du marché.

Cette transition énergétique exige, aussi, le développement des énergies renouvelables dont l’Algérie constitue un gisement important, à proximité de l’Europe, notamment, s’agissant de l’énergie solaire, qui constitue un véritable de gisement de coopération bilatérale avec le partenaire européen pour les années et décennies à venir et un vecteur potentiel de coopération triangulaire renforcée avec les pays limitrophes du Sahel et à leur développement.

De nombreux sites marocains et l’agence MAP font état d’interpellations répétées de l’Algérie sur la question de l’aide humanitaire accordée par l’UE aux réfugiés sahraouis…

Parmi ces sites que vous citez, dont un en particulier qui a été qualifié, à juste titre, d’«innommable et venimeux», beaucoup ont été créés et sont financés spécialement pour cultiver et entretenir les sentiments de haine à l’endroit de l’Algérie et pour se réjouir des malheurs de son peuple.

A titre anecdotique, même si le sujet est grave, ce site dont je viens de parler ne rate pas une seule occasion pour dénigrer l’Algérie, y compris sur des sujets sérieux comme la pandémie du Covid-19, se félicitant presque, puérilement et avec une joie à peine contenue, de l’exclusion de l’Algérie de la liste de l’UE des pays sûrs en provenance desquels sont autorisés les voyages non essentiels. Il se trouve que selon les derniers chiffres rendus publics par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), le cumul des nouvelles contaminations au Maroc au cours des derniers 14 jours (du 24 juillet au 6 août 2020) pour 100 000 habitants avoisine les 29 cas (le plafond étant fixé par l’UE à 16 nouveaux cas de contaminations par tranche de 100 000 habitants. Pour la même période, le taux pour l’Algérie ne s’élève qu’à 19 nouveaux cas pour 100 000 habitants). Ceci veut dire que si cette tendance alarmante à la hausse des contaminations au Maroc devait se poursuivre, ce dernier sera également exclu de la prochaine liste actualisée de l’UE qui sera dévoilée en cette fin de semaine.

La désinformation, la manipulation et la propagande, poussées à leurs limites extrêmes en tant que vecteur de «guerre médiatique», ne s’embarrassent plus de scrupules déontologiques et mêlent volontairement les allégations calomnieuses à l’invective et à la diffamation, y compris contre les plus hautes institutions de mon pays. Une analyse froide et objective de ces torrents quotidiens d’articles biaisés, décontextualisés et orientés à dessein, prouvent bien, comme le soulignait le président de la République, que le Maroc a un sérieux problème avec l’Algérie alors que nous ne faisons que réagir, dans les limites de la correction, à d’abominables fabulations.

Pour revenir aux allégations de détournement de l’aide humanitaire accordée aux réfugiés sahraouis, qui ont été réfutées de la manière la plus ferme par de nombreux responsables de l’Union européenne (le document argumenté avec reprise in extenso des déclarations des responsables européens est consultable sur le site de l’ambassade), la diplomatie marocaine veut faire diversion mais, à vrai dire, elle est en train de «pousser un âne mort», comme le dit cette sentence imagée bien de chez nous. D’ailleurs, dans sa fuite en avant, le Maroc n’hésite plus à assumer au grand jour des liaisons plus que douteuses avec l’extrême droite en Europe qui le rend bien, en retour, aux Maghrébins (et Marocains) qui sont plus violemment vilipendés et stigmatisés que jamais, par ces mêmes tenants de l’idéologie xénophobe et islamophobe.

Les questions préparées par les petites mains de la chancellerie et posées par les eurodéputés de cette frange marginale et identitaire du Parlement européen (groupe Identité et Démocratie, le groupe politique qui a le moins d’influence, selon le baromètre…) sont toujours de la même facture : un argumentaire mensonger et vermoulu sur la question du Sahara Occidental et une bonne dose d’animosité historique envers l’Algérie de la part de ceux qui n’ont pas digéré l’indépendance arrachée de haute lutte par le vaillant peuple algérien. Ces informations frelatées sont, bien entendu, relayées dans la fachosphère qui se délecte goulûment de tout ce qui pourrait écorner l’image de l’Algérie.

Le recours assidu à ce groupe politique identitaire, dont l’idéologie nauséabonde est connue de tous, renseigne, à la fois, sur le brouillage des repères politiques et moraux chez ceux qui démarchent les députés issus de ce groupe et sur la perte de terrain auprès des grands groupes politiques traditionnels qui animent la vie de l’hémicycle européen. Le cas de Thierry Mariani (pour ne pas citer Nicolas Bay, Dominique Bilde ou la dernière recrue tchèque, exhibée, tel un trophée de chasse, par l’ambassadrice de sa majesté à Prague) est symptomatique : une ignorance crasse des dossiers de politique étrangère (en février 2020, il dénonçait la «montée en puissance des immixtions algériennes au Sahara Occidental» (sic), un parcours politique sinueux, jonché de traîtrises et de fidélités versatiles et, surtout, une haine viscérale et inapaisable de l’Algérie indépendante (sa sortie misérable après la victoire des Verts en Coupe d’Afrique des nations n’était pas passée inaperçue).

On peut multiplier les exemples à l’envi, mais voilà le carnet d’adresses peu recommandable (en plus d’une poignée d’eurodéputés, bulgares ou belges comme l’ancien ministre Chastel, connus pour leur long cheminement et «proximité» avec la chancellerie marocaine) autour duquel est montée en épingle, et de manière souvent théâtrale, cette supercherie concernant les allégations de détournement de l’aide humanitaire de l’Union européenne. Bien entendu, le rêve caressé en secret par la diplomatie marocaine serait de «débaucher» (elle sait mettre les moyens) un certain nombre de députés en vue de la saisine de la sous-commission du contrôle budgétaire afin de faire, pour la forme, le plus grand raffut médiatique sur une affaire définitivement close quant au fond. Sur la question des droits de l’Homme qui qui font l’objet de violations sérieuses dans le territoire sahraoui occupé, et face aux initiatives coordonnées par d’importantes ONG à Bruxelles, Genève et New York sur la base d’informations documentées et irréfragables, l’autre partie ressort du placard les «présidents des régions Laâyoune-Sakia Al-Hamra et Dakhla-Oued Eddahab» (sic) pour réciter leur partition réchauffée et recuite sur les garanties constitutionnelles et autres antiennes sur les engagements internationaux. La non-représentativité et l’absence totale de crédibilité de ces personnes sont régulièrement dénoncées par les Sahraouis et par leur représentant légitime, le Front Polisario.

Où en sont les recours introduits par le Front Polisario devant la Cour de justice de l’UE contre le renouvellement des accords agricole et de pêche entre l’Union européenne et le Maroc, incluant le Sahara Occidental ?

Le calendrier prévisionnel relatif au traitement des recours en annulation formés par le Front Polisario devant le Tribunal de l’UE a été impacté par la suspension des activités de cette juridiction, entre mars et mai 2020, du fait de la propagation de la Covid-19. Avec la reprise progressive des activités de la Cour depuis le 11 juin dernier, il y a bon espoir que la phase des audiences soit organisée vers la fin de cette année. Il est donc probable que les instances judiciaires européennes statueront définitivement sur l’annulation des accords scélérats conclus entre le Maroc et l’UE en matière agricole et de pêche au début de l’année 2021. Nul doute que la jurisprudence européenne ne manquera pas, à cette occasion, de conforter la cohérence et la logique judiciaire en partant de l’arrêt du 21 décembre 2016 de la CJUE qui avait conclu que les accords d’association et de libéralisation conclus entre l’UE et le Maroc ne sont pas applicables au Sahara Occidental.

Cette issue inéluctable, fondée sur la reconnaissance par la CJUE du «statut séparé et distinct» du Sahara Occidental et l’impératif du «consentement» préalable du peuple sahraoui à toute inclusion de son territoire dans des accords internationaux, mettra un terme à la forfaiture juridique inédite qui s’est mise en place au terme d’une procédure chaotique basée, entre autres, sur la déformation préméditée des conditions juridiques posées par la CJUE (consentement), la rédaction de documents truffés de contrevérités, la négation du droit d’accès à l’information et de graves scandales de conflit d’intérêts.

D’ailleurs, il est intéressant de déceler une certaine prudence de l’UE dans la terminologie des textes d’application relatifs à l’extension illégale des préférences tarifaires aux produits originaires du Sahara Occidental. Acculé, le Maroc a été obligé d’accepter que les décisions du Conseil mentionnent explicitement que «rien dans les termes de ces accords ne permet de considérer que l’UE reconnaît la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental» et que cette dernière «ne préjuge pas de l’issue du processus politique sur le statut final du Sahara Occidental qui a lieu sous l’égide des Nations unies». Bien plus encore, le fait même que le Maroc ait accepté la mise en place d’un mécanisme d’évaluation de l’impact de ces nouveaux accords sur le Sahara Occidental prouve que ce pays occupe illégalement un territoire qui échappe totalement à sa souveraineté, car aucun Etat souverain n’accepterait de tels dispositifs contraignants sur une seule partie de son territoire, déterminée, qui plus est, par une tierce partie.

Il faut aussi relever que le traitement par la CJUE des recours du Front Polisario intervient dans un triple contexte institutionnel favorable à la cause sahraouie. Il y a, d’abord, une sollicitude grandissante de l’hémicycle européen à l’égard de cette dernière colonie en Afrique, comme le prouvent la mise en place de l’intergroupe parlementaire européen «Paix pour le peuple sahraoui», le 13 février 2020, et nombre sans cesse croissant des questions écrites adressées par les eurodéputés, de tous bords politiques, à la Commission européenne (statut, ressources, étiquetage, droits de l’Homme, etc.).

Ensuite, la nouvelle équipe dirigeante de la Commission européenne, en place depuis le 1er décembre 2020, y compris par la voix de son Haut Représentant pour la politique étrangère et la Politique de sécurité, Josep Borrel, a asséné à plusieurs reprises (et il vient de le réaffirmer ce 5 août) des coups mortels à la fiction auto-entretenue de la «marocanité» du Sahara Occidental, en affirmant de manière ferme et tranchée que «le Sahara Occidental est un territoire non autonome dont le statut reste à déterminer par le processus onusien en cours» et que «l’UE soutient les efforts du secrétaire général des Nations unies pour parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, garantissant l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental».

Enfin, il y a la cohérence de la jurisprudence européenne qui a été notamment enrichie par l’arrêt de la CJUE du 12 novembre 2019 sur l’étiquetage des produits en provenance des colonies israéliennes. Ceci d’autant plus que, dans cet arrêt historique, la question palestinienne a bénéficié de la jurisprudence de la Cour sur la question du Sahara Occidental, à travers de nombreuses références explicites.

Propos recueillis à Bruxelles par Afrique-Asie

Comment (30)

    Brahms
    9 août 2020 - 14 h 47 min

    Le Roi du Maroc exporte 100 tonnes de drogue en France et ce, chaque année ?

    Pas besoin de débat ou de diagnostic, le Roi du Maroc n’a pas formé des ingénieurs en France, il n’a formé que des guetteurs et des vendeurs de drogue dans les cités françaises créant d’innombrables camés durant près de 40 ans soit 4000 tonnes de drogue. Cela en fait des plants de cannabis pour un tel tonnage. Ensuite, les juifs (oudis) blanchissent l’argent en Belgique notamment à Anvers pour aller vers Dubaï pour par la suite faire des virements vers le Maroc. On connaît les plans de ces gens là. La France ferme les yeux car elle sait que derrière ce sont les juifs qui tirent les ficelles du trafic (Clan El Maleh condensé de juifs et de marocains) de sorte qu’ils bénéficient d’une impunité totale au titre des crimes de Vichy liés à holocauste. Si bien qu’il n’attrape en réalité que les guetteurs et les vendeurs de cités mais jamais le gérant ou le baron marocain qui ramasse les grosses enveloppes de cash pour les blanchir dans des constructions hôtelières, immobilières ou pour financer des lobbys acquis à la cause marocaine. On connaît tout ça.

    zedache
    9 août 2020 - 10 h 28 min

    Alors que le PDG de l’ANEP Larbi Ounoughi vient de révéler les sommes colossales consacrées par l’ANEP à l’entretien de l’image de certaines personnalités du régime déchu de Abdelaziz Bouteflika, sur simples coups de fils, on est effarés de voir que, passée la crise, les mêmes vautours recommencent à tourner autour du pot de miel de la manne publicitaire pour en accaparer un morceau, sans aucune contrepartie, ni valeur ajoutée. Il faut rester très vigilant. L’Algérie a sans doute besoin de campagnes publicitaires pour asseoir son image à l’étranger, expliquer ses politiques et se donner les moyens d’un « soft power », devenu indispensable pour faire avancer ses projets et contrer toutes les malveillances qui déferlent sur le pays. Mais ces campagnes, pour être efficaces, ne doivent pas être laissées entre les mains d’aventuriers sans lecteurs et de professionnels de la brosse à reluire, dont le seul objectif est de se remplir les poches. Elles doivent être confiées à des professionnels de la communication selon des critères nets, clairs et précis : nombre de lecteurs attestés par des organismes internationaux d’évaluation, zone de distribution, cibles, impact etc. L’Algérie a suffisamment de cadres dans la communication pour leur confier cette mission pédagogique. Il faut leur faire confiance.

    Anonimaoui
    9 août 2020 - 8 h 17 min

    La narco-monarchie marocaine est l’eternelle ennemie du peuple algérien à qui elle ne pardonne pas la bravoure, le courage et l’amour indéfectible pour sa terre. Ni conflit du Sahara occidental , ni frontière ni sidi zekrine, le Maroc est l’ennemi héréditaire de l’Algérie. Il faut l’inscrire dans la Constitution du pays une fois pour toutes.

    Anonyme
    9 août 2020 - 8 h 16 min

    Le Maroc : le défouloir des voyous FLNesques pas celui des algériens honnêtes et patriotes que nous sommes les individus qui leur permettent d’insulter de la façon la plus abominable en les mettant en avant comme des algériens ou pire qui défendent l’Algérie ne valent pas mieux

    Kahina-DZ
    9 août 2020 - 8 h 01 min

    Et les médias Algériens, que font ils??? à quoi servent -ils ???
    C’est aux médias Algériens (surtout arabophone) de jouer leur rôle en dévoilant le vrai visage de la vipère marrouki. Que nos médias cessent d’hiberner le peuple Algérie en imitant les slogans hypocrites marrouki de khawa khawa. STOP à la naïveté qui frôle la débilité. La source du financement de certains médias Algériens méritent un passage au microscope électronique.

      Anonyme
      9 août 2020 - 20 h 53 min

      C est l Algérie qui est frappé constamment donc tte la presse algérienne doit répondre à ces attaque marocaines et sionistes même la presse amazigh ils sont aussi concerné par l Algerie , non ?

    Casbi
    8 août 2020 - 22 h 05 min

    J’espere que notre Gouvernement cesse de parler de pays frere quand il s’agit du regime lache a nos frontieres de l’Ouest. Tout comme hassan dos , le No6 sait tres bien qu’il ne peut pas vaincre l’Algerie militairement meme avec l’aide de la France et celle de l’entite sioniste. Aucun gouvernement de notre pays ne peut abandonner la cause juste du peuple sahraoui.

    DZLander
    8 août 2020 - 21 h 35 min

    Mais pardi, pourquoi s’étonner de toute cette haine que les médias marocains n’ont jamais cessé de déverser sur l’Algérie ! Ne sait-on toujours pas que «la malédiction marocaine» pour notre pays, c’est d’abord «El Bakhssa» (la trahison) qui en tant qu’expression existe déjà depuis des millénaires, depuis Yugurtha qui précisément a été trahi par le roi marocain Boccuse, dont il était le gendre, roi félon en raison duquel les algériens de l’Est continuent à ce jour de dire «Bakhssa», «B’khassni» pour dire que quelqu’un a trahi sous quelque forme que ce soit ? La suite, on la connait plus ou moins. Ce qu’il faut toutefois retenir, c’est que la relation algéro-marocaine a toujours été -fait extraordinaire- jalonnées depuis l’époque de Yugurtha par des coups durs, pour ne pas dire des coups de Jarnac, portés régulièrement durant des millénaires par le voisin de l’Ouest à l’endroit de l’Algérie. Comment ne pas croire alors en une malédiction que ce royaume artificiel, Lyautésien en l’occurrence, continue à ce jour d’exercer à l’encontre de notre pays ? Comment ne pas croire que c’est dans les gènes des membres de cette prédatrice narco-monarchie marocaine sous protectorat français que le mal, voire la malédiction continue d’être distillée envers notre pays ?…Bref, à vous d’en juger. Au besoin je peux donner tous les détails inédits possibles sur la malédiction marocaine envers l’Algérie -je ne dirais plus trahison, parce que c’est trop réduit- et ce, depuis l’époque de Yugurtha. Autant dire depuis la nuit des temps !…

    58 ans
    8 août 2020 - 19 h 39 min

    il n y pas de solution tant que momo est au pouvoir les médias marocains ne feront rien sans l approbation ou la décision du roi

    Anonyme
    8 août 2020 - 18 h 36 min

    Bien entendu les habituels haineux de l’Algérie que sont lough mouni sarri aboustroff champs de ruine et autre ….ne commentent jamais dès qu’il s’agit du royaume enchanté
    Vous ne trouvez pas cela suspect ….

    FAHAMOUNI please
    8 août 2020 - 16 h 13 min

    Tout ces médias corrompus sans ethique ni integrité finiront un jour par se retourner contre ceux qui les engraissent !
    ainsi tombera le sorcier investi d’une mission divine objet des occidentaux contre-nature.
    Ce qu’ils distillent n’est cru que par eux-mêmes.
    C’est juste question de soutirer du fric et des avantages en faisant croire que leur sale boulot est payant (!)…
    Encore: je reste etonné quand j’entend que Troump sanctionne des personnalité a cause de leur pays…russie, hongkong…
    POURQUOI placent ils leurs richesses dans les banques occidentales ? bien fait !
    Notre Or nous appartient-il encore?
    La decision de nos dirigeants est -elle libre ou depend -elle des placements en Occident voire chez le traitre?

    Anonyme
    8 août 2020 - 15 h 21 min

    Où est abouharkisstroff??
    Bizarement il ne poste jamais sa … verbale habituelle quand il s’agit du maroc..
    ….

    A ANONYME (08/08/2020--8h48)
    8 août 2020 - 14 h 43 min

    OUI , je preferes exporter de l’huile d’olive et du rond a beton , que d’empoisonner 3ibed ALLAH avec votre … de drogue , qu’exporter les gamins et les gamines un peu partout dans le monde . vous etes la honte des peuples du monde et vous osez l’ouvrir . WALLAH metehechmou .

    BASTA
    8 août 2020 - 14 h 33 min

    Y a t-il un seul pays ARABE (ou autre) qui dénonce cette haine grossière? NON !
    Alors si aucun n’avertit les lobbies louches, à nous d’en créer des lobbies encore plus puissants
    IL SUFFIT DE PAYER ! RESULTAT GARANTI !
    Réveille-toi, réagit ! la France a choisi son camp !
    Comment veux-tu qu’elle change si on la laisse nous traire ?
    Le peuple est prêt ! c’est les dirigeants qui hésitent je ne sais pour quel intérêt secret…
    Un régime qui ne fait que se plaindre, excuser, comprendre, camoufler est considéré comme impuissant.
    BASTA !

    Anonyme
    8 août 2020 - 14 h 27 min

    Les merdias marroki ne sont qu une tentacule parmi d autres du mokok, soyez franc et objectif car cette entité verrue ne comprend pas le langage diplomatique.

    salia
    8 août 2020 - 14 h 23 min

    Nous on nourrit la France qui elle, nourrit, défend et arme son Harem le Maroc.

    Moskos dz
    8 août 2020 - 14 h 17 min

    Le pire est quand on riposte à ces mal placés qui souhaitent jours et nuits la destruction de l’Algérie depuis des années,ils se positionnent en victimes et prétendent que c’est nous qui leur voulions du mal.

      Elephant Man
      8 août 2020 - 23 h 31 min

      @Moskos Dz
      Exactement des criminels qui se victimisent l’inversion accusatoire.
      Encore une fois rien de nouveau sous le soleil.
      « Cultivent » la haine de l’Algérie , plus exactement cette haine de l’Algérie est ancrée en eux et intrinsèque.
      Je réitère seule et unique solution GUERRE DE DÉCOLONISATION GUERRE DE LIBÉRATION DE LA RASD et ça vaut pour la PALESTINE OCCUPÉE.

    georgette
    8 août 2020 - 12 h 23 min

    C’EST CLAIR !
    Un pays qui ne tient son image qu’en graissant les pattes…et autres cadeaux, ne sera battu que par la puissance financière officielle ou pas !
    Respecter celui qui te crache dessus signifie que tu a peur de le combattre.
    N’oubliez jamais que derriere tout cela il y a la FRANCE qui vit des tumultes maintenus des peuples Africains.
    S’il y a encore une chaine occidentale qui parle de « printemps arabe » c’est bien HFR24s.
    On se mêle au Liban , en Syrie en libye en Afrique, sans être appelé.
    Voyez-vous un seul pays Africain développé (un peu) ? ou en sécurité?
    Ce pays aime les serviteurs « au pied » ! qui l’aident pour semer le chaos eternel dans le continent.
    Il commande les dirigeants folkloriques fier de recevoir un dirigeant du Nord , applaudissez le Messie…
    Medias FR : Les pires menteurs manipulateurs des presses occidentales.
    Apres Finances, Medias, Politique, Il ont une 4eme Force qui prend ENORMEMENT de l’ampleur dans ses influences sur les trois premières , c’est cette mode de Secte liberté du genre, comportements physiques inavouables… on la montre comme :Liberté de la femme, liberté des jeunes .
    Quand un peuple est resistant face à l’ingérence par le mensonge, la religion, le separatisme…ils interviennent et tentent d’effeminiser un pays , ils associent son image dans leurs médias à tout ce qui est femme occidentalisée, artistes (mixtes…) à la moindre occasion (Tunisie, Maroc…), interviexs arrangés, On parle tourisme et les images suggèrent certaines choses nonchalament .
    tout le monde sait pourtant que tant d’hommes « importants » ont des privilèges touristiques (chuuut) dans certains pays…
    Ne soyons pas Naïfs !
    Postez et dénoncez partout sans relâche !
    Demander à la France de fournir des images de l’explosion au Liban ! c’est naïf de croire que si la raison est un missile de certains pays amis la France ne dira mot ! Mieux ! s’il vient de la Direction Iran, alors là on l’attribue au Chiites (ils disent ça pour separer) meme s’il vient d’un sous marins occidental.
    La Russie doit le savoir elle…

    Anonyme
    8 août 2020 - 12 h 20 min

    Qu’attendez-vous d’autre de Malik El Moukhadirine?

    Belveder
    8 août 2020 - 11 h 06 min

    il faut s attrdé sue les relations ALGERIE UE pour le Maroc on connais leur position

    Anonyme
    8 août 2020 - 10 h 42 min

    Cultivateur.
    un cultivateur (la presse) pour cultiver une terre, doit avoir:
    – le terrain (le territoire) à cultiver
    – les machines (rotatives)et le matériel (chaines TV)
    – les semences (les instructions)
    – les intrants (les faux arguments)
    – la main-d’oeuvre (le peuple « cha3byyi el 3aziz = mes esclaves)
    – Imploration (via Amir el Mouminine) de Dieu pour la pluie (et « nassarahou allah »)
    M. Bellani qui est un diplomate chevronné semble ignorer que tout ce qui est indiqué entre parenthèses, appartient au Malik.
    Alors, au lieu de faire des contorsions inutiles, imposées depuis l’arrivée de Bouteflika et Ouyahia, il faut appeler un chat un chat, un chacal un chacal et dire:
    LE MAROC DISTILLE LA HAINE CONTRE L’ALGÉRIE.

    Chaoui
    8 août 2020 - 9 h 43 min

    Vive le Sahara Occidental LIBRE !

      ZORO
      8 août 2020 - 10 h 01 min

      VIVE LA REPUBLIQUE ARABE SAHRAOUIE telle est son appelation quoiqu en dise le falsificateur berberiste qui se deguise en chaoui.
      SigneZORO. ..Z….

    le niveau
    8 août 2020 - 9 h 35 min

    ont nous dit que
    L’ambassade d’Algérie suit de très près les développements de cette affaire,
    ou en est l »affaire de akram.
    et pour les marocains comme ont la toujour fait enkhelouhom fe tgil.

    la haine des marocains s'expliquent par la supériorité des algériens
    8 août 2020 - 9 h 17 min

    la haine des marocains envers les algériens ne datent pas d’aujourd’hui ou depuis la guerre des sables (honteuse sur plusieurs dimensions pour les marocains -défaite humiliante des marocains et agression lâches sur un pays qui ne disposait même pas d’un seul canon, nos blessés sont des blessés aux mains pour manque d’expérience dans l’utilisation des canons, et une armée complètement déstructurée), mais depuis que bocchus, le traitre, fut chassé vers la maurétanie tingitane. LES MAROCAINS N’ONT JAMAIS PU AVOIR LE CONTROLE DU MAGHREB QUI FUT DEPUIS QUE LA TERRE EXISTE UNIQUEMENT SOUS DOMINATION DES ALGERIENS depuis juba 2 au almohade sous abdelmoumlen el koumi. même les mérinides (banu mérine) dont les marocains sont fiers d’y appartenir sont des dynasties algériennes zianides des maghraouas des wassin exactement pour citer ibn khaldoun!
    les roi de FEZ sont nés pour aboyer leur haine envers les algériens dont étaient incapables d’enregistrer la moindre victoire malgré leurs attaques répétitives sur oujda et tlemcen. oujda est devenue marocaine suite au traité franco marocain de la honte et de la trahison envers les algériens.
    mais auparavant, le dey chaabane, par exemple, ne supportant plus les insultes du roi du fez et ses menaces dérangeantes pour la quiétude des algériens, avait organisé une énième et véritable campagne punitive vers 1690 (nos archives qui décrivent notre victoire sont hélas en france), et où 10.000 soldats algériens avaient laminé à fez 60.000 soldats marocains. les marocains qui se targuent que le sottomans ne les ont pas colonisé, sont en vérité des imbéciles, car le maroc pour les ottomans tout comme les espagnoles une terre de transite des forces armées, et les ottomans (algériens) pouvaient largement occuper le maroc, mais les deys en dispersant leurs forces se dévoileraient en algérie, et craignaient des attaques espagnoles sur alger et oran , mais aussi le bouillonnement des tribus algériennes. les ottomans ne pouvaient compter sur les marocains qui ne sont pas des guerriers et sont plus un boulet que autre chose. voilà chers marocains pourquoi les ottomans ne s’intéressaient pas à votre pays. vous êtes des miséreux et bergers. même l’espagne ne voulait occuper que des ports que les marocains jusqu’à aujourd’hui sont incapables de libérer. l’espagne et les ottomans ne voulaient pas occuper un pays juste pour nourrir une population misérable qui ne sert à rien. ni guerriers ni civilisés!

    Anonyme
    8 août 2020 - 8 h 48 min

    Oui, 98 % des exportations sont entrepris grâce aux hydrocarbures donc principalement la rente pétrolière, et les 2% restant sont des exportations marginales tel que des ronds à béton, des chaussures, un peu d’huile d’olive et des surstocks de SNVI, Sonacome…

      Anonyme
      8 août 2020 - 14 h 23 min

      98% à côté c est la zatla et la chair fraîche, le reste c est les tomates pourries et les dattes “importées” d à côté.

      @anonyme 8h08
      8 août 2020 - 14 h 58 min

      Vaut mieux ça que 98% de prostitution de pedophilie de drogues et de mendicité foutu marak…

      Anonyme
      8 août 2020 - 14 h 59 min

      Oui, 98 % des exportations sont entrepris grâce aux cannabis, donc principalement la rente stupéfiante, et les 2% restant sont des exportations marginales tel que des  » rondes  » canon vers les monarchies  » heureuses « , des babouches, un peu de tomates et des surstocks de chômeurs…A part çà tout va pour le mieux au royaume des songes et des mensonges…

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