Baisse des exportations du gaz d’ici 2030 : Attar remet sur la table le gaz de schiste

Attar gaz schiste
Abdelmadjid Attar. D. R.

Par Mounir Serraï En marge des travaux de rencontre gouvernement-walis, le ministre de l’Energie, Abdelmadjid Attar, a mis sur la table la question de l’exploitation du gaz de schiste inscrite dans le programme du Président mais mise en sourdine suite aux protestations des habitants du Sud. En effet, le ministre, qui a déclaré la fin proche de la rente pétrolière et gazière, ne trouve pas d’autres alternatives à la baisse des exportations du gaz prévue dès 2030. Pour lui, si le groupe Sonatrach n’arrive pas à faire de nouvelles grosses découvertes, l’Algérie ne pourrait pas honorer ses engagements avec les principaux clients. «Sachez qu’avec les réserves prouvées actuellement et les besoins internes en constante expansion l’Algérie sera amenée à réduire ses exportations de gaz.»

Ainsi donc, précise le ministre de l’Energie, «d’ici 2030, l’Algérie ne pourrait exporter que 25 à 30 milliards de mètres de cubes de gaz». Abdelmadjid Attar voit donc «la nécessité d’explorer, d’améliorer les taux de récupération», mais surtout aller vers les énergies non conventionnelles. Le ministre estime dans ce sillage nécessaire d’aller vers le gaz de schiste à partir de 2030. «Pourquoi pas aller au gaz de schiste, si c’est nécessaire à cause des besoins intérieurs au-delà de 2030», affirme Attar qui remet ainsi sur la table la question controversée de l’exploitation du gaz de schiste, une option rejetée et combattue par, notamment, les populations habitant le sud du pays à cause des risques environnementaux. Le raisonnement d’Attar est simple : si on veut satisfaire les besoins nationaux en gaz et garder le même niveau d’exportation, il faudra aller vers le schiste.

Mais le gaz de schiste, qui provient de la fracturation hydrique, est vivement contesté pour des raisons environnementales. De nombreux pays, notamment, en Europe, qui sont importateurs de gaz, refusent de recourir à cette ressource très polluante. Aux Etats-Unis, où le gaz de schiste est exploité depuis une dizaine d’années, les conséquences écologiques sont catastrophiques.

En Algérie, les spécialistes en environnement craignent fortement pour la nappe albienne, qui constitue la grande réserve souterraine d’eau douce au monde. Le risque d’une contamination de cette nappe, qui s’étend sur une zone deux fois plus grande que la France, est posé.

Les gouvernements successifs depuis 2016 ont tous assuré que l’exploitation du gaz de schiste ne pourrait se faire sans le respect strict de l’environnement. Mais peut-on vraiment extraire le gaz de schiste sans affecter l’environnement ? Il n’y a aucune certitude.

M. S.

Comment (43)

    Geologue Petrolier
    15 août 2020 - 18 h 54 min

    @ Hmed Hamou (13 août 2020 – 1 h 37 min)
    … et autres compatriotes

    Mes salutations les plus sincères. Ce que vous dites c’est le bon sens. Nous espérons tous que cela pourrait arriver, que l’on pourrait être plus productifs et compter beaucoup moins sur les hydrocarbures. J’espère que le Hiraq va mener à quelque chose, à une vrai Algérie Nouvelle, avec une génération de dirigeants plus novateurs et plus compétents.
    Personnellement, je suis pour l’exploitation des ressources non-conventionnelles des tight reservoirs et plutôt réticent pour le shale. C’est ce que notre compagnie fait au Canada et au Moyen-Orient depuis plus de 10 ans. On est des centaines (ex-Sonatrach) à travailler sur le shale aux USA, Canada et depuis peu en Arabie Saoudite, Emirats et Oman. Les ingénieurs de Sonatrach peuvent aussi le faire, tout en respectant l’environnement et préservant au maximum l’eau des nappes, j’en suis plus que certains.
    Mr Attar a dit qu’il faudrait environ 10 années pour cela… humm, les partenaires américains peuvent le faire en moins de 5 ans si c’est rentable. Il y’a ce qu’on appelle la phase exploratoire (puits pilotes pour faire toute la geoscience), puis la phase de développement préliminaire pour tester la rentabilité, l’espacement entre puits… (the learning curve). Donc l’exploitation ne risque pas de se produire rapidement ! Stratégiquement, on doit savoir et estimer notre potentiel même si on ne va pas exploiter l’unconventionel à très grande échelle.

    Bien à vous.

    Geologue Petrolier
    15 août 2020 - 5 h 27 min

    Salut à tous,

    La question de l’exploration/exploitation des ressources non-conventionnelles, incluant le shale gas, est très complexe même pour les pétroliers qui n’ont pas d’expérience dans ce domaine. En Algérie, mes collègues de Sonatrach traitent cette question avec le plus grand sérieux. Cela fait des années qu’une équipe multidisciplinaires au sein d’un département dédié aux ressources non-conventionnelles fait toutes sortes d’études, constamment en contact avec des spécialistes américains et canadiens, et a effectué avec succès quelques forages pilotes pour évaluer le potentiel du shale gas dans deux zones.
    Je suis écœuré que certains critiquent Sonatrach, ses managers, les traitant de corrompus et incompétents. Les corrompus et incompétents existent partout en Algérie et dans le monde, et heureusement ils constituent une faible minorité. Ceux qui exercent en Algérie et les compétences nationales à l’étranger ont dans leur écrasante majorité étudié dans les mêmes écoles algériennes. La majorité des pétroliers qui travaillent au Canada, USA, UK, Norvège, Moyen-Orient, Malaisie… sont des ex-employés de Sonatrach. Mes collègues de Sonatrach, en plus d’être compétents, ils font partie du peuple, du Hiraq, des nationalistes qui ont l’intérêt du pays à cœur. Aucun d’eux ne cautionnera un acte qui portera préjudice au pays. Plus de 14,000 puits ont été foré en Algérie, et ont traversé une multitude nappes pas juste l’Albienne ou Intercalaire ; et n’ont Jamais enregistré un problème. Arrêtez vos critiques et faite confiance aux cadres/employées de Sonatrach et à ceux qui exercent ailleurs dans le monde. L’actuel ministre, Mr Attar était mon boss à la division exploration dans les années 1980’s. Il est l’un des meilleurs géologues pétrolier que je connaisse; il est très respecté et admiré par tous. Je suis plus que convaincu qu’il fera de l’excellent travail.

    Bien à vous

      LE CORBEAU ET LE RENARD
      15 août 2020 - 18 h 07 min

      « La majorité des pétroliers qui travaillent au Canada, USA, UK, Norvège, Moyen-Orient, Malaisie… sont des ex-employés de Sonatrach. »
      ….
      Expliquez-moi pourquoi ses gens là ont quitté Sonatrach pour aller travailler à l’étranger aux pays que vous venez de citer.
      Il y a longtemps que ce fleuron National a été bradé au nez et au vu de toute l’Algérie.
      Sonatrach est devenu une coquille vide ou des hermites ont trouvé refuse(Haliburton et cie.).

        Geologue Petrolier
        15 août 2020 - 19 h 08 min

        Très bonne et très triste question. L’immigration massive a débuté vers la fin des années 1980’s, avec la décennie noire et a continué après. Les causes majeures : (1) terrorisme barbare qui a entre ciblé entre les cadres de Sonatrach et moi-inclus (le GIA de ma Cité m’avait condamné à mort), et (2) le système qui a tout fait pour décourager les gens honnêtes et travailleurs, ne leur laissant aucune autre alternative que l’exil.

    Agricoultour
    14 août 2020 - 16 h 08 min

    Pensons déjà Solaire , éolien… pour notre propre consommation si c’est avantageux dans le temps.
    Sinon une (ou plusieurs) vrai centrale nucléaire flottante ou en zone desertique serait le meilleur choix !
    Le solaire est rentable si on le construit de bout en bout sans imports par nous mêmes.
    si c’est pour encore une arnaque (voir le voisin) Non merci !
    A l’heure des projets internationnaux (ITEP si je ne m’abuse) d’énergie gratuite je ne crois pas que le solaire géneralisé soit la solution!
    Gaz de shiste c’est à oublier.
    :::::::::::::::::::::Vous voulez exporter? faites comme les pays qui n’ont pas de pétrole !
    Le travail n’est pas que dans des bureau de parlote et sonseils d’autres intéressés.
    Leurs idées nous ont plombé.

    Anonyme
    14 août 2020 - 16 h 06 min

    Très intéressant et ine bonne idée pour les sociétés européennes , américaines pour extraire enfin ce fameux gaz de schiste qui attend dans le grand Sud de l’Algérie, ça va se discuter dans le respect des normes environnementales en vigueur et d’une pierre deux coups les caisses de l’État algérien seront de nouveau remplies de devises fraiches.

    YEKFINA
    14 août 2020 - 14 h 35 min

    Il veur un HIRAK x 100 ce mec sans reel projets sains ?
    Comme d’habitude, quelques tractations louches, puis à remplacer : jusqu’à quand ce cafouillage ?
    Sans stabilité et compétences point de progrès !
    Arrêtons de battre les cartes, jouons maintenant !

    Argentroi
    14 août 2020 - 8 h 59 min

    @ Hocine-Nasser Bouabsa
    Monsieur Bouabsa, vous nous apprenez des choses ! Donc, selon vous, et c’est écrit noir sur blanc, Desertec ne devait s’occuper que de la partie transport dont l’investissement était évalué à 5,3 milliards de US $. Ce qui signifie que le reste de l’investissement devrait être assuré par l’Algérie. Faisons alors un petit calcul d’épicier en prenant exemple sur le coût total de la nouvelle centrale solaire marocaine Noor Midlet est de plus 4,3 milliards de US $ pour une production de 1 600 MWh. Et quand on sait que la production brute électrique de l’Allemagne est de 605,6 TWh ( 1TWh équivaut à 1 000 000 de MWh) soit 605 600 000 MWh et donc 1% de la production allemande est de 6 056 000 MWh ce qui équivaut à 3 787 x 1600 MWh et tout cela nous dit qu’il faut 3 787 centrales solaires telles Noor Midlet pour produire 1% de la production allemande et donc investir 3 787 x 4,3 milliards US $ soit plus de 16 284 milliards US $ !
    Et l’arnaque Desertec qui prétendait fournir 20 % de l’énergie européenne avec un investissement de 500 milliards de US $ que monsieur Bouabsa jure qu’il a été gonflé par 100 fois. Comment se peut-il que pour 1% de la seule production allemande, il faut 16 284 milliards US $ et pour 20% de l’énergie européenne, il faut seulement 500 milliards milliards US $ qu’on doit diviser par 100 si l’on devait écouter notre expert Bouabsa. L’arnaque du siècle que les anti-gaz de schiste nous présentent comme l’alternative idoine en nous miroitant des milliards et des milliards à gagner si on vendait de l’électricité solaire à l’Europe. Et on a qu’à lire les commentaires, presque tout le monde est manipulé et y croit dur comme fer. J’ai déjà parlé d’autres facettes de cette grande supercherie comme la non faisabilité technique du fait des pertes de transport évalué à 3% pour chaque 1 000 km de ligne à haute tension HVDC en sachant que les seuls réseaux allemands et français de haute tension sont respectivement de 106 000 km et 35 000 km et c’est d’ailleurs pour cette raison que Desertec a abandonné l’idée d’alimenter l’Europe pour se tourner vers l’Afrique; comme si le Nigéria ou le Congo, c’est à côté d’Adrar ! Ne parlons pas des millions de batteries solaires qu’il faut renouveler tous les 3-4 ans et dont les déchets et rebuts poseront un problème écologique pire que ceux que colportent les pseudo-écolo et anti gaz de schiste d’ici et d’ailleurs.
    Monsieur Bouabsa, vous êtes bien placé pour savoir qui est cette machine bien rodée qui propage cette mystification à laquelle vous contribuez encore malgré qu’on vous a floué vous aussi. Est-ce du patriotisme que de priver son pays d’une rente qui, paradoxalement, a nourri ceux-là même qui veulent assécher à un moment crucial les caisses publiques pour provoquer, avouent-ils, la chute du système rentier. Cela est du pur nihilisme !

      Hocine-Nasser Bouabsa
      14 août 2020 - 12 h 16 min

      @Argentroi

      La ligne HVDC entre l’Algérie et l’Allemagne était prévue comme backbone. Il n’est écrit nulle part que le réseau européen HVDA serait remplacé par un nouveau réseau HVDC.

      C’est légitime de votre part de douter de la faisabilité d’un projet aussi gigantesque, mais je ne pense pas que vous doutez de la nécessité de migrer progressivement mais sûrement a) d’un système de rente vers un système de productivité et b) d’un système énergétique hydrocarbure vers un système énergétique mixé et évolutif.

    LE CORBEAU ET LE RENARD
    14 août 2020 - 2 h 51 min

    Je ne comprend pas cette logique de ce Ministre, d’un coté il prétend que l’Algérie vend moins de gaz naturel donc moins d’entrée de devises et de l’autre coté il veut faire des forages pour le gaz de schiste qui n’est pas rentable de l’avis de tous les experts en pétrochimie du monde(CANADA, USA, RFA…. ).
    L’exploitation de ses gisements de schiste nécessite une quantité d’eau non négligeable et ce surcroit dans le desert alors qu’on est pas capable d’alimenter les grandes villes du nord en eau potable.
    Enfin qui sont ses clients potentiels advenant une exploitation/forage dans un proche futur.
    Est-ce-qu’il y a eu au préalable une étude de faisabilité et de rentabilité associée à cette exploitation dont on ne connait et que le Ministre connait.

    Kahina-DZ
    13 août 2020 - 19 h 43 min

    Que vous êtes obsédés par piocher et creuser à la recherche du gaz de schiste.
    L’Algérie a d’autres potentiels qu’il faut développer…mais il est plus facile de creuser que de réfléchir.

      ARRIS
      13 août 2020 - 23 h 07 min

      Absolument Kahina-DZ. T’as parfaitement raison, bien vu !

      LE CORBEAU ET LE RENARD
      14 août 2020 - 2 h 07 min

      Il fallait qu’il creuse sa cervelle en 1er pour trouver des solutions appropriées. N’est-ce-pas?

    Encore un
    13 août 2020 - 18 h 56 min

    Bouh ! encore un incapable suiveur…
    Aucune innovation ni projet nouveau que des anciens dossiers repris, prometteurs de bakhchich
    On n’est pas sorti de l’auberge mes amis.

    Il faut que je mette mon grain de sel
    13 août 2020 - 18 h 41 min

    Monsieur Attar?si on n a plus le choix pour l instant ,il faut exploiter le gaz de schistes même si malheureusement c est polluant et que ça consomme énormément d eau …mais en même temps continuer dans le gaz et le pétrole et surtout développer les centrale solaire c est l avenir de l algerie ,avec notre immensite désertique y a de quoi faire ,on pourrait être les leader ,hamdoullah.l algerie commence tous doucement à diversifier son économie , l essentiel il ne faut que pas l algerie s endette ,on a tous les ingrédients pour développer une économie de marché, il faut du temps et les moyens .

      Anonyme
      13 août 2020 - 19 h 54 min

      Et ta centrale solaire elle va faire quoi pour la rente en devises du moment que nous importons tout et sans les devises on n’aura rien pour manger.

      schiste our pas schiste, nos reserves en gas conventionel sont immenses et tant que la sonatrach est geree par des incapables et des corrompus, rien ne changera.

      Rien ne changera aussi tant que le gouvernement et sa population ont leur priorite a l’envers.

    DZLander
    13 août 2020 - 18 h 40 min

    @Hmed Hamou-13 août 2020 – 1 h 37 min
    « Le peuple vous dit non pour le gaz de schiste (…) l’eau souterraine vaut mille fois tous les gaz de schiste de la planète » : tout est dit dans ce précieux point point d’ordre pour lequel je remercie vivement l’auteur.

    Hocine-Nasser Bouabsa
    13 août 2020 - 17 h 08 min

    @ compatriotes Argentroi et Krimo,

    je vous remercie pour vos critiques et questions. Elles m’obligent à consolider mon argumentaire en fournissant plus d’informations. Ce qui permettra aux lecteurs intéressés de mieux étoffer leur opinion. J’ai prévu de publier dans 2-3 semaines une contribution détaillée, dans laquelle vous trouverez beaucoup de réponses à votre questionnement. Je vous prie de patienter, mais vous répond néamoins aujourd’hui sur deux points:

    1. Au début de Desertec il n’était question que de 5,3 milliards US $ pour développer et construire les lignes de haute tension HVDC, qui devraient lier le sud algérien avec la Rhéranie en Allemagne en passant par le Maroc, l’Espagne et la France. Je reviendrai une autre fois pourquoi ce chiffre a été gonflé par 100 fois.

    2. Les données concernant le potentiel algérien en gaz de schiste proviennent surtout de l’agence gouvernementale américaine EIA, des rapports annuels de Sonatrach et des déclarations de ses responsables. Le nombre de 1000 puits est quant à lui le résultat d’une projection qui associe:
    a) la production annuelle visée
    b) la courte durée de vie de 5 ans des puits du gaz de schiste (remarquez la grande différence avec les 40-50 ans pour les puits conventionnels),
    c) la productivité totale d’un puit de gaz de schiste que j’estime à 50 millions M³.
    d) le ratio de renouvelement continu nécessaire pour concerver le plateau de la production visée.

      Krimo
      14 août 2020 - 8 h 50 min

      H.N. Bouabsa,

      Vous dites :  » Les données concernant le potentiel algérien en gaz de schiste proviennent surtout de l’agence gouvernementale américaine EIA…  » Vous confondez cette agence gouvernementale US qui est Energy Information Agency avec l’autre EIA qui est Energy International Agency (Agence Internationale de l’Energie). La premiere a vocation seulement americaine, la deuxieme a une vocation internationale qui regroupe plusieurs dizaines de pays et dont le siege est a Paris. Pour schematiser, l’AIE est un mix CIA- FMI de l’information ayant trait a l’Energie.

      Je vous cite :  » Le nombre de 1000 puits est quant à lui le résultat d’une projection qui associe : a) -b) – c) – d) …..  » Je vais vous le dire franchement, c’est de la pure speculation en la matiere pour vous donner raison ou y trouver raison. Vous ne disposer d’aucune information tangible pour ce faire. Cette approche n’est pas de determiner le nombre de puits a faire mais l’etude de risque financiere a realiser le premier sondage (premier puits) pour collecter toutes les informations reelles qui infirment ou confirment votre hypothese de depart.

      Dans votre precedent commentaire vous faites allusion au prix d’exploitation du « gaz de schiste ». C’est pas professionnel ……. et je vous la fait bien algerien « rak etbii elhout fel b’har »

        Hocine-Nasser Bouabsa
        14 août 2020 - 11 h 58 min

        @Krimo,
        C’est vrai qu’entre les abbréviations EIA et IEA, il peut y a avoir confusion, mais moi je parle bien de l’EIA et non de l’lEA. Les deux ont la réputation d’être des réferences mondiales dans le domaine de l’information sur l’énergie des hydrocarbures.

        Vous l’a dit vous même et vous n’êtes pas le premier à le dire, on ne connait le potentiel d’un gisement, qu’à la fin de sa vie. D’où viennent les informations que vous prétenez détendre sur le potentiel des HNC algérien? Ni vous, ni les géologues et géophysiciens de Sonatrach ou ceux de ses sous-traitant n’ont pu visiter l’intérieur d’un gisement. Il y a une méthodolgie connue pour faire des estimations et tout le monde l’utilise.

        Si vous avez réellement pensé que je ne connais par la différence entre ces deux organisations, c’est que semblez sous-estimer mes capacités. Vous êtes libre de le faire, mais nous en parlerons dans quelques semaines.

          Krimo
          14 août 2020 - 17 h 43 min

          H.N. Bouabsa

          Vous nagez en pleine confusion et vous etes obnubile par l’Amerique et la « légende de Drake » depuis l’aube du petrole. La confusion vous l’avez deja faite avec l’USGS. Passons je ne vais pas jouer a « maaza oulaou tarat ».

          J’attendrai ….. de vous lire.

    tahar
    13 août 2020 - 9 h 37 min

    Vraiment Mr ATTAR vous commencez a nous decevoir,car le gaz de schiste ce n est pas pour les besoins de l’interieur,c est juste pour satIsfaire la france et l’U.E,meme s’il faut le vendre au 1/4 de son prix.
    La production de gaz naturelle sera largement suffisante pour l’interieur et pour des dizaines d’annees.
    Mr Attar …vous etez venus pour redresser Sonatrach,alors faites le convenablement , oublier le gaz de schiste et la politique de prestige qui a ruine l’Algerie.
    Quant a Mr Argentroi: en cas de catastrophe liee au gaz de schiste,Sonatrach a les cadres et les moyens pour parer a toute catstrophe? honnetement,non ! ( voir les catastrophes ecologiques provoquees par Shell au Nigeria,rien n’a ete fait depuis des annees).

      Merikh
      13 août 2020 - 18 h 08 min

      ATTAR est MINISTRE DE l’ENERGIE avec tout ce que cela veut dire : imprimer une politique énergétique qui se veut nouvelle …

    Anonyme
    13 août 2020 - 8 h 45 min

    Le problème est que ce responsable qui propose l’exploitation du gaz de shiste dans une dizaine d’années est formaté par son passage dans le secteur pétrolier au moule de l’asservissement a la rente. Il est incapable d’imaginer autre chose car il a par son niveau l’intelligence d’un caporal là où il faudrait un général. Hélas, c’est un des écueils de la gouvernance de ce bled. C’est comme un cuisinier qui veut préparer un repas extraordinaire. S’il n’a que des patates et des navets dans sa réserve, il ne pourra rien faire d’autre qu’une soupe insipide.

    Abou Stroff
    13 août 2020 - 8 h 32 min

    je pense que attar, géologue pétrolier, si mes informations sont bonnes, défend sa « croûte » comme tous les techniciens formés dans le domaine des hydrocarbures.
    cependant, je pense que attar n’a pas les capacités (admirez ma modestie légendaire) intellectuelles pour comprendre les enjeux du moment.
    en effet, tout porte à croire que les puissances impérialistes (dont les usa) ont intérêt à ce que les économies pourvoyeuses d’hydrocarbures se spécialisent dans l’exportation de ces derniers, sans aucune perspective d’en sortir.
    or, il me semble que notre spécialisation dans l’exportation des hydrocarbures est la voie optimale pour pérenniser le système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation qui nous avilit et nous réduit à des moins que rien, système qui permet à la marabunta qui nous gouverne de pérenniser son pouvoir en tant qu’allié objectif et subjectif des puissances impérialistes.
    je pense, donc qu’une alternative réalisable pour miner le système rentier qui nous place en dehors de l’histoire humaine est de remettre le TRAVAIL (en remplacement de la rente) en tant que valeur essentielle dans la dynamique de l’économie algérienne.
    ainsi, au lieu de poursuivre une chimère (l’exploitation du gaz de schiste dont rien n’indique la rentabilité), utilisons la mer qui dort sous les sables du Sahara pour transformer ce dernier en paradis grâce au travail qui permettrait aux algériens de se métamorphoser en êtres humains après avoir été (ils le sont encore, en fait) de simple tubes digestifs ambulants.
    malheureusement pour l’algérie et les algériens, la marabunta qui nous gouverne ne peut, en aucune manière, favoriser l’émergence d’un système basé sur le travail et la production qui permettrait aux algériens de s’autonomiser de la rente.
    en d’autres termes, loin d’être une problématique économique, cette histoire d’exploitation du gaz de schiste est, d’abord et avant tout, une problématique politique. la marabunta qui nous gouverne, représente, dans les faits des couches compradores au service du capital mondial et à ce titre, la marabunta suit une feuille de route tracée ailleurs puisque le peuple algérien, dans sa globalité est considéré, par la marabunta, comme une quantité négligeable.
    moralité de l’histoire: ceux (dont attar qui a toujours été un fervent défenseur de l’exploitation du gaz de schiste) qui essaient d’insérer la problématique de l’exploitation du gaz de schiste dans un cadre technico- économique évacuent (intentionnellement ou non) l’essence de la problématique et participent directement ou indirectement à la pérennisation du système qui nous fait tourner en rond depuis des lustres pour ne dire qui nous fait tourner en bourrique.

      Krimo
      13 août 2020 - 12 h 28 min

      Abou Stroff

      Oughoustous, je vais profiter de ton passage parmi les mortels pour ceci :  » utilisons la mer qui dort sous les sables du Sahara pour transformer ce dernier en paradis grâce au travail »

      Je vais te demander afin de mettre au rebut tous ces exploitants petroliers et consorts a donner quelques coups de talons sur le sol pour faire jaillir cette mer qui dort sous nos pieds. Tu veux bien et Zeus consentira pour sur.

      Ta legendaire modestie se mesure a l’aune de ton mythique Olympe . La mer se trouve a une moyenne de 1300 metres sous tes pieds, elle sort, voire jaillit, a 60 degres celsius sous 40 degres a l’ombre, a moins que Poseidon change la donne. Tu lui ferais bien une « Ulyssade » genre mon nom est personne.

        Hmed hamou
        13 août 2020 - 15 h 33 min

        @ Krimo,

        Une eau à 60 degrés Celsius (donc un gradient géothermique de 4,6% ? ) jaillissant dans une fournaise de 40 degrés à l’ombre (le jour donc) . Faisons couler l’eau uniquement la nuit, quand il fait plus frais, le froid nocturne légendaire du désert qui trembler les chameaux !! Utilisions des radiateurs àlla sortie des forages…
        Plus sérieusement, OK c’est mort pour les tomates qui préfèrent l’eau fraîche, quoique j’en sais rien…
        Alors, Exploitons là pour ‘l’énergie géothermique, ouvrons des stations thermales,… Des piscines à ciel ouvert en plein désert, à la belle étoile… On va détrôner l’Islande.

          Geologue Pétrolier
          15 août 2020 - 6 h 58 min

          @ Hmed Hamon

          Vous avez essayé de corriger @Krimo (un vrai pétrolier) en calculant le Gradiant Géothermique pour une profondeur de 1300 m?
          Sachant que le gradiant géothermique moyen actuel est de 3.5 degrés, vous supposez qu’indirectement Krimo s’est planté car cela impliquerait un gradiant de 4.6 degrés, n’es ce pas? Désolé mon ami, votre réponse est fausse car vous avez omis d’ajouter la température (moyenne annuelle) à la surface du sol, généralement estimée autour de 15-18
          La réponse est : temp moyenne + 3.5 deg. X 1300/100
          15 deg. + (3.5 deg x1300)/100 = 60.5 degrés.

          Salutations

          Krimo
          15 août 2020 - 12 h 21 min

          H’med Hamou,

          J’avais pas vu et lu ton post en temps opportun.

          Le Sahara, quoi t’en dire y a tellement de litterature a son sujet, mais rien ne vaut sa propre experience diligitentee de son propre chef. Sa majeste le Sahara serait enclin a repondre a foultitude d’interrogations qui viendrait a l’esprit entrepreneur n’exigeant que patience, labeur et surtout les moyens de sa politique.

          P.S. J’espere que ce n’est pas toi qui s’amuse a « Vendredi »

    Hmed hamou
    13 août 2020 - 1 h 37 min

    Tu peux toujours choisir, la qualité est la même, Ils sont tous sortis du même moule. Ce qui est sûr, c’est de la cuisine à Jupiter.
    Ils tournent, ils tournent,…et Ils reviennent toujours à la mamelle, il ne la lâcheront jamais jusqu’à est-ce qu’ils assèchent complètement la vache des orphelins puis la vendre au boucher ss’ils arrivent à en tirer quelque chose (c’est leur raison d’être, s’il n’y avait pas le gaz et le pétrole, personne n’accepterait devenir ministre, cadre ou député…
    Depuis un demi siècle qu’ils nous bassinent avec leurs effets d’annonce, à chaque occasion, qu’ils sont entrain de préparer l’après pétrole, ils vont trouver des alternatives, ils ont un plan, ils ont trouvé la pierre philosophale, ça sera grandiose, qu’on en fera des jaloux et même des envieux …toz toz retotoz. Puis, pschitt !
    Et les revoilà qu’ils reviennent à la charge, les hydrocarbures non conventionnels. Quelle bonne trouvaille. Depuis qu’on (les étrangers bien sûr , autrement eux ils ne l’aurait jamais su) leur a dit que l’Algérie a des hydrocarbures non conventionnelles et en grande quantité , c’est une bénédiction pour eux. Eux, qui croyaient finie la rente, l’argent facile, et bientôt ils doivent se joindre au boat peoples (de luxe bien sûr).

    Soi-disant, en voulant exploiter le gaz de schiste, parcequ’ils s’inquiètent pour nos engagement vis avis de nos clients étranger ! Notre parole donnée, al kelma! Tu parles ? Et vos engagement vis à vis du peuple, du respect de ses intérêts, son environnement, du respect de sa volonté (pourtant c’est le peuple qui décide non, c’est dans la constitution? C’est vous qui le dites) et le peuple vous dit non aux gaz de schiste, et que l’eau souterraine vaut mille fois que tous les gaz du schiste de la planète, non? Vous êtes payé ppour trouver des solutions alternatives, c’est votre rôle non ? La production nationale en hydrocarbures ne suffira plus à la demande nationale grandissantes ? Eh ben il faut en importer, comme tous les pays du monde, comme les pays voisins, comment ils font eux ? Ah, avec quel argent importer ? Ya une solution. L’Algérie importe des entraîneurs (et ça ne nous gêne pas, bien au contraire) pour ses équipes de foot pour distraire la plèbe, elle doit, maintenant, importer plutôt des cadres pour l’administrer faute d’écoles valable pour en former, former des cadres valables, capables de trouver des solutions comme dans d’autres nations (qui s’en sortent sans aucune richesse naturelle à part l’intelligence)… Quelle honte y a à reconnaître que nous sommes incapables, tout le monde le sait ! Le nif ? Quel nif qui reste quand il traîne par terre? Aucun mystère, Tout le monde le sait que c’est du vent !
    Ps. Y en a des pays qui limitent même l’exploitation de leurs richesses naturelles conventionnelles , pour les préserver pour les générations futures, comme la Norvège , alors les non conventionnelles on en parle même pas ! Ils préfèrent plutôt exploiter leurs cerveaux, dans des écoles, des universités, des labos de qualité ,…des vrais et non des usines à diplômes pour faire des statistiques qui ne trompent personne, à l’image de notre monnaie…

      Hmed hamou
      13 août 2020 - 12 h 17 min

      Permettez-moi de corriger au moins une faute de syntaxe.
      Il faut lire: Ce qui est sûr, CE N’EST PAS de la cuisine à Jupiter (qu’ils sont sortis, même si ils se comportent comme si (de sa cuisse).

      Je pense que ma correction va faire l’effet de celui qui  » a voulu lui mettre du k’hôl, il lui a crevé l’oeil. bgha ykahalha 3maha.
      Si ça se trouve fakhamatouhou me proposera un poste de député ou au moins celui de ministre des mines non conventionnelles, des mines de fautes d’orthographe. Je les exploiterais toutes et à fond; ce n’est pas le pueblo qui me n’empêcherait. À chaque contestation, à chaque protestation et chaque réclamation je lui (au popellus) construirai une mosquée de plus en plus grande…

      DZLander
      13 août 2020 - 15 h 37 min

      @Hmed Hamou-13 août 2020 – 1 h 37 min
      « Le peuple vous dit non pour le gaz de schiste (…) l’eau souterraine vaut mille fois tous les gaz de schiste de la planète » : tout est dit dans ce précieux point point d’ordre pour lequel je remercie vivement l’auteur.

    Hocine-Nasser Bouabsa
    13 août 2020 - 0 h 22 min

    Ma prochaine contribution sur AP sera dédiée au gaz de schiste. J’ai prévu de la publier début septembre. La sortie du ministre de l’énergie me force à lui poster ce commentaire :

    1. Certes l’Algérie a le troisième potentiel du gaz des schiste au monde, mais il faut d’abord savoir et pouvoir le développer et l’exploiter. L’effort technique et financier nécessaire au développement de cette ressource est gigantesque. Seuls les USA avec leur expérience et leur capacité technologiques (plus de 2.000 rigs opérationnels) dans le métier du forage ont pu le faire. Pour cela ils ont mobilisé plus de 1.000 milliards US $. Est-ce que l’Algérie est en mesure de mobiliser au moins 100 milliards US$? Ou sont les sociétés de forage en Algérie qui pourraient développer presque 1.000 puits pour produire 20 milliards m³ de gaz naturel de schiste.

    2. Les USA ont opté pour les hydrocarbures non conventionnels pour des raisons géostratégiques et non pour des raisons mercantiles (profitabilité économique). Le gouvernement algérien, lui, veut gagner des devises. Or, monsieur Attar a lui-même admet que le gaz de schiste est actuellement un business au cash-flow négatif, en raison des prix du gaz très bas.

    3. Le break-even-point (BEP) pour le gaz naturel de schiste américain est à approx. 4 US$/MMBTU. En raison des couts presque 3 fois supérieurs dans l’environnement désertique algérien, le BEP pour le gaz de schiste algérien sera au moins de 8 $/MMBTU. Il faut au moins le vendre à 9 $/MMBTU pour gagner quelques sous. Or le gaz sur le marché historique européen est vendu actuellement à presque 2 $/MMBTU. C.à.d. avec une perte virtuelle de 6 $/MMBTU, s’il s’agissait de gaz de schiste algérien. Sachant que le gaz algérien est concurrencé par le gaz russe sur ce marché, il ne faut pas s’attendre que les prix actuels connaissent un raffermissement sensible, surtout après la mise en fonction de Nord Stream 2. En chiffre, si l’Algérie produisait 20 milliards m³/an de gaz de schiste, comme Attar le propose, elle perdrait jusqu’à 4 milliards US $/an. Nous sommes dans la même logique ruineuse du régime Bouteflika avec tous ses projets scandaleux, comme l’autoroute ?

    4. L’eau des réserves souterraines sahariennes est très précieuse pour qu’elle soit dilapidée dans une aventure économiquement incertaine et écologiquement dangereuse. En effet cette ressource même si elle est disponible, n’est pas gratuite. Elle a son prix. Son cout total réel serait très élevé (je l’estime à au moins 1.000 DA/m³) si on devait la produire, la transporter vers le sud et la stocker dans les conditions actuelles. Elle serait seulement gratuite, si elle ne pouvait pas être utilisée dans une activité de substitution. Or, l’agriculture saharienne en est très dépendante.

    5. Le président de la République vient d’appeler à renforcer le front intérieur? La paix intérieure vaut des centaines de milliards US $. N’est-ce pas contre-productif de la mettre en jeu en ouvrant la boite de pandore du gaz de schiste?

      مسعود البسكري
      13 août 2020 - 7 h 34 min

      @ Hocine-Nasser Bouabsa:13 août 2020 – 0 h 22 min
      مجرد تساؤل:ـ
      هل المحروقات التقليدية وغير التقليدية نعمة أم نقمة!!!!؟؟؟؟
      شكرا السيد بوعبسة عن تعليقك الشافي، لكنك تخاطب الأموات.ـ
      حكوماتنا المتعاقبة على الأقل منذ الأزمة البترولية في منتصف الثمانينات أظهرت عجز واضح لوزرائها في الرؤية، وإن وُجدت عجزت في التجسيد، لذلك نجدهم يقولون ما لا يفعلون.ـ
      ولذلك يلجئون للحلول السهلة التي لا تتطلب لا مجهود فكري ولا بدني من قبيل الاستيراد ثم الاستيراد ولو التراب، ومن قبيل اللجوء إلى الشركات المتعددة الجنسيات لاستغلال والإستحواذ على مقدرات البلاد من المحروقات التقليدية وغير التقليدية.ـ
      للعلم أن ثروات البلاد الباطنية من غير المحروقات عددها وزير المناجم السيد عرقاب بحوالي 1000 مادة معدنية يحويها باطن الجزائر مهملة.ـ
      لو أي حكومة كفاءات وليس ولاءات تضع مخطط للعشرية المقبلة يتضمن:ـ
      -1 تطوير الطاقات المتجددة، لاسيما الطاقة الشمسية.
      -2 تطوير الفلاحة لا سيما الزراعات الإستراتجية والحيوانية كالحبوب واللحوم والحليب.
      -3 تعزيز النسيج الاقتصادي وتطويره.
      بذلك نضمن على الأقل الاكتفاء الذاتي ونتخلص من التبعية للمحروقات التقليدية وغير التقليدية.ـ
      لو فكر مسؤولونا لحظة واحدة كجيراننا في تونس والمغرب كأننا دولة غير بترولية ما وصلنا إلى هذا الوضع السيئ الذي أوصلونا إليه.ـ
      في الأخير استنتج أن الحروقات كانت من عند الله نعمة فحولها مسؤولونا إلى نقمة.ـ

      Argentroi
      13 août 2020 - 11 h 13 min

      Monsieur Bouabsa, pourquoi vous n’aviez pas posé la même question pour le foireux Desertec comme vous le faites maintenant pour le gaz de schiste ? En 2010, quand vous étiez dans le staff de Desertec, est-ce que vous vous êtes posé la question si l’Algérie pouvait mobiliser les 500 milliards de dollars pour la chimère Desertec ? Qui a avancé un sou ? Vos amis allemands ? Aucune banque allemande ou européenne n’a cru en ce Desertec mais pour le gaz ou le pétrole de schiste, qui sont des réalités économiques palpables, n’importe quelle banque de par le monde foncera sans réfléchir.
      Pour votre prochaine contribution, parlez nous plutôt de la faisabilité de Desertec dont vous êtes encore, malgré le bide rencontré, un ardent et intéressé défenseur.

      Krimo
      13 août 2020 - 11 h 40 min

      H.N. Bouabsa,

      Votre reponse au ministre, a quel titre ? Citoyen de droit ou « expert en hydrocarbures ». C’est juste pour ma curiosite, si vous le permettriez.

      Vous etes contre la gouvernance basee sur la rente petroliere, cela est votre plein droit de citoyen. Vous estimez que l’Economie Algerienne ne doit plus etre dependante des Hydrocarbures, cela vous honore. Que le devenir de l’algerien nouveau ne soit plus tributaire de l’or noir c’est tres louable mais votre discours si bien intentionne doit s’arreter la et non fabuler sur ce que vous ignorez. Vous etes pour le solaire marhba.

      La je m’adresse a l’expert petrolier

      1. Vous dites : « Certes l’Algérie a le troisième potentiel du gaz des schiste au monde ». Concretement comment le savez vous ? Je vais vous faciliter la tache, c’est l’AIE et non SH ou une quelconque partie algerienne qui l’ a exprime (il s’agit du classement). Comment ? A vous de me le dire.

      2. Je vous cite :  » ……..développer presque 1.000 puits pour produire 20 milliards m³ de gaz naturel de schiste  » d’abord Comment etes-vous arrive a ce chiffre de 1000? Alors que SH n’a execute qu’un seul forage a In Salah sur 7  » potentiels gisements » tout aussi differents l’un que l’autre.
      Je vais faire comme vous, le meme exercice. En 1956 on decouvre Edjeleh et partant des resultats d’exploitation du premier puits de ce gisement je vais les projeter sur les nouvelles decouvertes tel que Hassi Messaoud intervenue la meme annee, ou mieux encore de la decouverte de Djebel Berga en 1953, gisement de gaz, puis projeter ses propres resultats sur le futur Hassi R’Mel.

      Desole ni l’exploration ni l’exploitation des hydrocarbures ne fonctionne ainsi.

      3. Pareil pour les couts d’exploitation que le point 2 sus cite. Il faut d’abord executer le et les forages en Algerie pour savoir

      Il y a sept potentiels gisements de « gaz de schiste » tous localises dans le Sahara, je vous les nomme : Bassins : de Tindouf – de Reggane – de Timimoun – de l’Ahnet – du Mouydir – de Berkine et d’Illizi. Plaquez la carte de ces gisement sur la cartographie des deux potentiels aquiferes, le Continental Intercalaire (Albien) et le Complexe Terminal et vous comprendrez que vos preoccupations mode ecolo(version marikane) sont pures fabulations.

      L’eau dans le desert ? Et bien de l’eau il y en a gogo dans les entrailles de ce majestueux Sahara ….. mais quelles eaux, la potable ou l’impropre ? La frac ne choisit pas, elle a besoin d’un fluide a injecter sous haute pression, en l’occurence de l’eau non qualifiee de douce ou de saumatre.

      Un exemple et un cas d’ecole pour un exploitant petrolier, le gisement de Zarzaitine. Son mode d’exploitation necessite l’injection de 30 000 m3/j d’eau pour idealement produire 10 000m3/j d’huile et ce depuis les annees 60 ……. et ce n’est pas tout. Je vous pose la question : d’ou vient toute cette quantite d’eau quotidiennement pour les besoins de sa production ?

      Votre point 4 relatif a l’eau, pourriez etre plus explicite ? Merci

      Voici ce que le predesseur de Attar a dit en Avril 2020 sur les hydrocarbures conventionnels : « les réserves prouvées de pétrole en Algérie sont de 1.340 millions de tonnes, soit 10 milliards de barils » soit 25 ans de production au rythme actuel. Il a indique aussi : « des gisements de gaz naturel renfermant environ 2.368 milliards de mètres cubes, ainsi que de « 260 millions de tonnes de condensat ».

      Attar, au vu de ces chiffres et de la cosommation nationale galopante, une variation de 150% entre 1990 et 2017, il attire l’attention que dans un avenir proche et dit «d’ici 2030, l’Algérie ne pourrait exporter que 25 à 30 milliards de mètres de cubes de gaz». Sur le « gaz de schiste » il se donne 10 ans pour une etude de faisabilite et que SH serait prete en consequence en vertu du pour ou du contre sur la base de donnees fiables et tangibles en accord avec son propre environnement geo…… (ajouter tous les suffixes qui s’y accordent) et non se faire agiter sous le nez l’epouvantail de l’incongru.

      Vous dites  » Nous sommes dans la même logique ruineuse du régime Bouteflika avec tous ses projets scandaleux, comme l’autoroute ?  » ……. Mais apparemment non avec DESERTEC s’il eut lieu.

    NADA
    13 août 2020 - 0 h 18 min

    Pas question!

    PREVENIR
    13 août 2020 - 0 h 12 min

    Solaire, nucléaire .
    Cette ressource ne nous a pas permis de nous developper, donc à eviter!
    Ceux qui se frottent les mains pour contenter leurs comptes, Sam et Fafou peuvent oublier ce shiste !
    Faites leurs miroiter cela pour bluffer mais jamais ça chez nous !
    Si c’était autre chose on nous mettre des bâtons dans les roues, mais là, vous verrez leur empressement à nous « aider ».
    Nous avons encore du GAZ , assez pour emerger et non pas pour la paix sociale et la non-autosuffisance.
    Regardez plutôt du côté de chez la DEMOGRAPHIE et de l’abrutissement religieux.
    Les nappes phréatiques resterons pour faire pousser la nourriture !
    Vous avez vu dans quel état se trouve les sol Américain ?
    Combien de pays n’ont pas de pétrole mais arrivent à suivre la cadence ?
    Augusta ne suffit-il pas?
    60 ans de production à outrance et nous achetons les produits de raffineries étrangère?
    Le phosphate…qui bloque toujours son extraction pour ne pas défavoriser l’ennemi d’à côté?
    D’abord celui qui a ruiné, saboté la nation va t-il payer ? et l’argent à l’étranger donné à sa famille…va t-il revenir?
    On Attend !
    Notre Or peut on le rapatrier?
    Avez-vous prévu quelque idées en cas de sanctions ?
    Un pays averti en vaut 10.
    Une équipe devrait VITE etudier la question et prevoir ce qui nous manquerait au cas ou l’ennemi frappe.
    Quelles pieces détachées, aliments, medicaments…
    L’Iran, la Russie construisent des fusées, ses avions de chasse… et NOUS ?
    Dites-vousomment peuvent -ils nous faire mal et y remédier !
    On sent, sans ^tere parano, losque le PC commence à tourner le processeur etc des signes comme quoi la liberté d’ecrire est toute relative!
    tout les serveurs passent par frencha ou les US…juste pour dire que on sait que vous savez !

    J'en étais sûr et certain...
    12 août 2020 - 23 h 50 min

    Et voilà ! J’étais plus que sûr et certain que ce bonhomme allait nous sortir sa quenelle : son gaz de schiste ! Aucune intelligence ni créativité. Comme si qu’il n’y avait aucune autre ressource possible susceptible de nous « donner » des devises. Aucun esprit d’imagination. Toujours à la recherche de la voie de la facilité pour ne pas se casser les nénettes. Mais il vont détruire le pays, ce n’est pas possible ! Si ce n’est déjà fait. Cet individu est un agent à la solde de puissants maitres… ET L’AGRICULTURE + LE TOURISME ET NOS CERVEAUX ALGÉRIENS DE LA DIASPORA QUI SONT CAPABLES DE SAUVER NOTRE PAYS SI ON LEUR EN DONNE LES MOYENS… TOUS LES MOYENS S’ENTEND !!!

    hmida
    12 août 2020 - 23 h 35 min

    laissez le sud tranquille vous le sucez depuis belle lurette
    pas de gaz de schiste quitte à crever

    Argentroi
    12 août 2020 - 22 h 54 min

    Ce ne sont pas les populations du sud qui se sont opposés au gaz de schiste mais des activistes venus du nord recrutés par je ne sais quelle officine. Et les conséquences écologiques catastrophiques aux USA dues au gaz de schiste ne sont que des fake news colportés par ultra-radicaux écologistes qui n’existent pas d’ailleurs en Algérie mais qui ont leurs relais. Les USA, la Chine, le Canada, l’Argentine, le Royaume-uni et bien d’autres pays sont entrain d’exploiter leur gaz et leur pétrole de schiste sans incident notable et chez nous des saboteurs voulant briser l’industrie des hydrocarbures s’en donnent à cœur joie en manipulant l’opinion.

    1commentaire
    12 août 2020 - 22 h 04 min

    La nature à donner des énergies renouvelable naturel sans aucun risque comme le solaire et l’éolienne et bien ces tordus de la mémoire sans aucune idées valable et valeurs ajouté ne sont que des incapables aux services des multinationales étrangères pour polluer nôtres chère sud cela les Algériens ne ce laisserons pas faire ces une question d’honneur !!!

    1commentaire
    12 août 2020 - 21 h 43 min

    Ils peuvent toujours essayer les Algériens dans tout son ensemble ne laisserons jamais faire cela détruire le sud jamais de la vie ces même pas la peine d’y essayer à oublié de vos décisions et mémoire les Algériens y veille …

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