Ce que traduisent les soulèvements, insurrections et séparatismes en Algérie

soulèvements identité nationale
Aucune force n'est en mesure de réaliser la transformation radicale du pays. D. R.

Par Mesloub Khider – A la faveur de la crise économique, politique et institutionnelle, accentuée par le Hirak, exacerbée par l’épidémie du Covid-19, la question de l’identité nationale a refait surface. D’aucuns se sont engouffrés dans cette brèche du Hirak pour porter haut la revendication identitaire berbériste, cristallisée par le brandissement de l’emblème amazigh lors des manifestations contre le régime. Moyen et ruse ethniques de se démarquer du reste de la population «arabe» ou opportunité contestataire exploitée pour imposer l’idéologie berbériste sur la scène protestataire algérienne ou, plus gravement, opération commanditée par quelque obscure officine étatique pour dévoyer le mouvement populaire authentiquement national et moderne vers l’impasse politique et l’aporie identitaire ?

Ainsi, la question berbère s’est-elle invitée, avec acuité, dans le débat public depuis le déclenchement du Hirak. La controverse avait pris une dimension judiciaire avec l’interdiction calculée de l’exhibition de l’emblème amazigh, interdiction ordonnée par le défunt homme fort de l’époque, le général Gaïd-Salah. Entre les partisans de l’identité berbère, les tenants de l’arabité de l’identité nationale et les islamistes toujours en embuscade, le conflit semble de nouveau ouvert pour mieux fermer définitivement la parenthèse du soulèvement populaire du Hirak, déjà opportunément circonscrit à la faveur de l’apparition de l’épidémie du Covid-19.

Au-delà des polémiques sur la légitimité de l’existence des mouvements séparatistes berbéristes, notamment le MAK, de ses liens avec les puissances étrangères telles que le Maroc, Israël et la France, la question fondamentale que pose l’émergence de ce nouvel avatar sur la scène politique algérienne est la suivante : comment expliquer que la «nation algérienne», en à peine plus de 50 ans d’existence, a été confrontée au surgissement d’une multitude de forces centrifuges en révolte contre le régime installé au pouvoir depuis l’indépendance ?

D’aucuns, à la suite de mes précédentes contributions sur la question identitaire en Algérie, m’ont reproché de verser dans l’amalgame par mon parallèle établi entre islamisme et berbérisme. Comme argument erroné, de nombreux commentateurs ont prétendu que les Kabyles berbéristes, contrairement aux islamistes, n’ont jamais pris les armes contre le pouvoir. Ils n’ont jamais versé dans la violence armée. Ils n’ont jamais provoqué de morts. Or, cet argument fallacieux est contredit par l’histoire de l’Algérie.

En effet, au lendemain seulement de la libération du pays, la première force oppositionnelle et insurrectionnelle à ouvrir le baptême du feu contre le pouvoir algérien fut le FFS, parti kabyle. Sans revenir en détails sur ces tragiques événements qui ont ensanglanté l’Algérie fraîchement indépendante, on sait que toute une région, en l’espèce la Kabylie, s’est soulevée violemment contre le pouvoir. Les Kabyles, fortement armés, avaient pris le maquis pour lutter contre le premier régime de l’Algérie postindépendante. Ce fut la première guerre civile partie de la Kabylie. A la lumière de ce rappel de la vérité historique, il convient donc de demeurer vigilant sur la nature du berbérisme irrédentiste, susceptible d’emprunter de nouveau la voie insurrectionnelle, donc d’embraser le pays, de démembrer l’Algérie.

Trois décennies plus tard, à la suite de l’annulation des élections «remportées» par le FIS, ce fut au tour des islamistes de monter au maquis pour combattre le pouvoir, avec comme objectif politique la volonté terroriste d’instaurer un Etat islamiste, au-delà de (et contre) l’Algérie, dans le cadre d’une Oumma englobant tous les pays musulmans.

A peine le projet islamiste d’édification d’une société théocratique fondée sur la Charia a été neutralisé, éradiqué au prix de dizaines de milliers de morts, qu’une énième force politique centrifuge, l’organisation séparatiste kabyle, le MAK, s’est aventurée à son tour dans une revendication irrédentiste en vue de créer un Etat kabyle indépendant.

Que traduisent ces multiples soulèvements, insurrections, séparatismes, à connotations ethnicistes ou religieuses, apparus sur une si courte période de l’existence de l’Algérie ? De toute évidence, ils révèlent la fragilité d’un Etat-nation artificiellement créé depuis 1962. En effet, en dépit d’une campagne d’endoctrinement nationaliste chauvine distillée depuis un demi-siècle pour fédérer le peuple algérien, doublée d’une islamisation totalitaire de la société censée cimenter religieusement la communauté nationale, le pouvoir n’est pas parvenu à unifier la population derrière son projet de société, actuellement plus que jamais déconsidéré, discrédité.

Aujourd’hui, à plus forte raison l’Algérie, ballottée entre un régime aux abois, totalement décrédibilisé, les islamistes moyenâgeux définitivement disqualifiés, les partis politiques traditionnels irréversiblement déconsidérés pour leur inféodation aux successifs pouvoirs, les différents mouvements réactionnaires irrédentistes tels les berbéristes du MAK et un peuple de nouveau résigné, tétanisé par la crise sanitaire du Covid-19, l’Algérie donc vit derechef une ère de vide politique.

Actuellement, aucun mouvement progressiste porteur d’un réel projet politique émancipateur et unificateur ne semble émerger dans cette Algérie plongée dans une profonde crise économique et sociale. Incapables de se hausser à une conscience politique émancipatrice porteuse d’un avenir social égalitaire et démocratique, les rares Algériens encore politisés s’arcboutent encore à ces vestiges de partis étatiques, identitaires ou religieux, pourtant corrompus et honnis. D’aucuns sombrent dans l’irrédentisme en s’affiliant aux organisations séparatistes kabyles. Consolidant ainsi leurs divisions pour le plus grand profit du pouvoir bourgeois algérien.

Prisonnier d’un passé marqué par l’idéologie nationaliste chauvine outrancière et l’endoctrinement religieux islamiste, l’Algérien ne parvient ainsi pas à concevoir et à construire une société moderne débarrassée de ces reliques religieuses et tribales surannées. Or, force est de reconnaître que le chauvinisme ethnico-linguistique et le communautarisme religieux islamiste alimentent seulement le ventre des détenteurs du pouvoir, par la tranquillité que leur assure la distribution quotidienne de ces deux indigestes mets au peuple, par ailleurs réellement paupérisé. Pendant que les masses algériennes se gavent de ces putrides aliments religieux et ethniques, le ventre vide, nos dirigeants, eux, remplissent leurs comptes bancaires, rempilent pour d’autres lucratifs mandats ministériels et parlementaires, la tête rassérénée.

L’Algérie, déchirée par des divisions artificielles nourries par le pouvoir, arc-boutée à des idées archaïques et rétrogrades, aussi bien religieuses que tribales, n’est pas près d’entrer dans la modernité par une transformation révolutionnaire de sa société. En effet, elle ne semble pas disposée à se débarrasser, et du communautarisme ethnico-linguistique (tribalisme), et de la religion (qui doit être reléguée dans la sphère privée), et du séparatisme berbériste (qui menace la stabilité et la sécurité du territoire), qui gangrènent le pays. Car aucune force politique officielle existante n’est en mesure de réaliser cette transformation radicale du pays. Aucune formation politique n’est porteuse d’un projet politique et économique émancipateur, unificateur, libérateur.

M. K.

Comment (79)

    ZORO
    24 septembre 2020 - 18 h 15 min

    @HMED HAMOU
    Mon plus grand souhait sur ce site ,est de relire mon ami Mello pour le taquiner en lui rappelant que mon club
    L USMBA a battu a deux reprises son club JSK ,en coupe d Algerie. J espere aussi que s il y aurait une troisieme rencontre, les fans de la JSK s assagissent et ne tournent pas le dos a Kassamen qui ,a cote du drapeau sont les seuls ingredients permettant notre osmose.
    SigneZORO. …Z…..

    Hmed hamou
    22 septembre 2020 - 19 h 50 min

    @ ZORO,
    Papa hmed hamou aurait répondu à hmed hamou fils, si celui-ci lui avait posé la question comme l’avait fait petit ZORO à papa ZORO en son temps, ceci: « mon fils, tes petits camarades qui parlent une autres langue que toi sont des zwawa qui parle arabe; ils sont des zwawa comme toi mais leurs papa sont arabisés par l’islam, d’après la légende « . Mais, la question que he redoute, et j’espère qu’il ne me l’a posera jamais, c’est la question piège du gebre: : » mais papa, pourquoi c’est toujours a moi de faire l’effort de parler leur langue si je veux me faire comprendre d’eux et même quand c’est eux qui ont besoin de moi ! Une qyestion pour la quelle, j’avoue que je me retrouverai complètement désarmé, pas la moindre réponse ! T’en as pas toi ZORO, au cas où ? Pour le moment cest de la fiction, mais on sait jamais.

    Ps. Moi aussi j’ai une petite question pour toi ZORO. Comment se fait-il, pour un homme de ta sagesse et de ton intelligence et ton niveau d’instruction, il a suffit d’un article d’une journaliste de Liberté en 90 pour ébranler toutes les certitudes, convictions et les enseignements positifs de papa ZORO ? Pourtant en 90 tu n’etais plus un enfant, l’enfant qui questionnait son papa des Décennies plutôt?
    T’es convictions sont-elles aussi fragiles ou se fragilisent avec l’âge ?

      ZORO
      24 septembre 2020 - 0 h 08 min

      Tu sais ahmed hamou ton raisonnement repose sur l imaginaire, alors qu en ce qui me concerne j ai bien souligné dans mon post precedent que l histoire a partir de belabbes allait devenir reelle.Ton enfant n est pas Anir que tu aurais pu duper comme l a fait takfarinas , ton enfant c est un petit kabyle né dans un quartier où il a côtoyé les arabes, les juifs ,les espagnols et les francais et il a vu que tous ces gens s exprimaient en arabe et personne d eux ne connait un mot kabyle. Soit donc certain qu il ne t aurait jamais posé cette question que ton imaginaire veut lui faire poser.En d autres terme la langue arabe s imposait dans la rue et personne ne pouvait se soustraire.
      Quant a ta reponse faisant de ses petits amis des anciens Zwawa convertis en arabe par le temps, je suis sûr qu il aurait eclate de rire tout en te repondant , Est ce que ya vava il n y a dans ce monde que zwawa qui sont facilement convertible soit en arabe ou en francais par le temps, pourquoi alors nos voisins juifs sont restes juifs les francais et les espagnols de meme ,il n y a que nous zwawa qui sommes devenus arabes et aujourdhui on veut faire un come back pour redevenir zwawa mais dans quel but explique moi s il te plait ya vava.
      SigneZORO. ..Z….

        Hmed hamou
        24 septembre 2020 - 12 h 31 min

        Tu reproche à mon raisonnement de reposer sur de l’imaginaire alors qu’il ne fait que répondre à une question imaginaire, ta question-fiction :  » si a l’époque mes petits amis kabyles avaient demandé à leur père hmed hamou… , qu’aurait t-il répondu »? C’est ça ta question ?
        donc, à une question Imaginaire , fiction, qui ne s’est posé que dans la tête de ZORO, hmed hamou à répondu avec un raisonnement maginaire, produit de son imaginaire !
        ou bien tu veux une réponse réelle à question imaginaire qui ne m’était jamais posée par lese « petits hmed hamou eux même? Ton père Allah irahmou a répondu réellement a une question réelle que toi, son fils réelle, tu lui a posé, mais moi tu me demande de répondre à une questions fictive, que tu m’as posé à travers mes enfants fictifs, produit de ton imaginaire ? D’où une réponse fictive produit d’un raisonnement imaginaire .

    ZORO
    21 septembre 2020 - 18 h 15 min

    @HMED HAMOU
    En voulant creer ta propre version de l histoire de Anir , tu ne fais qu apporter l eau a mon moulin et a la fin de cet ecrit tu resteras bouche bee et je te defie de repondre a la question du petit kabyle.
    A partir de ton imaginaire Tu proposais donc d envoyer Anir a Belabbes ,Amen ainsi soit il qu il soit le bienvenu !!
    mais a partir de cette ville l histoire va devenir reelle et la plupart de ses personnages sont envore vivants.
    A la fin des annees cinquantes ,le petit enfant que j etais demanda a son pere pourquoi ses peits amis kabyles parlaient avec lui en arabe et avec leurs peres un langage different. Le pere repondit sagement ,tu sais mon fils tes amis ce sont des zwawas , ( le mot kbaili nous l utilisions pour les berberes marocains )ils viennent d une region loin d ici ce sont nos freres ils sont arabes comme nous mais ils ont une autre langue qu ils utilisent entre eux. Cette reponse apaisante et unificatrice resta gravée dans mon esprit jusqu aux annes 90 ou j ai eu le cauchemar de lire sur le journal liberte que les arabes etaient des hordes sauvages de banou hillal et leur chef Okba etait un sanguinaire et que cette terre ne leur appartenait pas.
    Entre ce que me disait mon pere et ce que je lisais sur ce journal a travers la plume d une journaliste , je voyais le paradis et l enfer qui se dessinaient a mes yeux . Aujourdhui je m interroge ,et si a l epoque mes petits amis kabyles avaient pose la meme question que moi a leur pere Hmed Hamou. qu aurait ete sa reponse ??? celle de mon pere unificatrice??? ou celle de la journaliste incendiaire???. Bien sur les berberistes n accepteraient jamais celle de mon pere qui feraient d eux des arabes. Ils pencheraient et c est sûr vers les propos haineux de la journaliste,tenu TRENTE ANS PLUTARD.
    Une reponse de ce genre donnée a un enfant kabyle vivant parmi les arabes aurait elle mis fin a sa curiosité?
    Oh que non , il aurait alors enchaîné son questionnement . Mais vava ,puisque les arabes sont d une telle atrocité et méchanceté pourquoi vivons nous parmi eux , pourquoi ne pas déménager dans le quartier des francais ou celui des juifs ou des espagnols qui sont aussi pauvres que nous ?
    C est a cette question que doit repondre VAVA Hmed Hamou de Bel abbes qui n a jamais quitte le quartier arabe.
    SigneZORO. …Z…..

    Hmed hamou
    20 septembre 2020 - 14 h 57 min

    @ZORO,

    Non ZORO, je ne t’ai jamais raconté d’histoire d' »Anir » et ses déboires. Peut être que c’est fellag ? Mais, j’en doute, dans les histoires de fellag, « Anir » ne serait pas victime de petits arabes mais toujours victime de petits kabyles, d’anciens kabyles comme lui, un peu « cifilisé » , plus persévérants et qui ont fini par s’intégrer et pour prouver qu’ils ne sont plus montagnards comme lui ils s’acharnent sur les nouveaux arrivant ! C’est là la subtilité des histoire de fellag ou hmed hamou, sans félonie aucune!
    Tu sais, pourquoi c’est pas moi qui t’a raconté l’histoire en question, parceque moi je ne l’aurais pas raconté comme ça, parce qu’autrement « Anir », moi je ne l’aurais pas fait remonter dans sa montagne pour qu’il retrouve ses vaches et vivre son amazighité; à la place, je l’aurais fait Zmigré à Rouen ! Ou alors, à sidi Belabes . Pour qu’il re-découvre son arabité (un kabyle étant un Arabe qui a perdu son arabe, qui parle kabyle, dixit Mesloub Khider)! Comme ça, lors de ses pèlerinages futurs à la Mecque ils jouerait
    aux réconciliateurs comme ses aînés, à répondre la paix et la bonne entente en frères arabes ennemis (juifs et musulmans) et à son retour au bled il jouerait à semer la discorde en versant
    son fiel sur la montagne pour empêcher les bonnes vieilles vaches de continuer à paître en paix sous prétexte qu’elles mâchent sur le côté gauche, sur le mauvais côté, et que dorénavant, pour continuer à exister, il faut se régulariser, la règle est de mâcher sur le côté droit…tous comme les ovins. Tu sais, que les ovins machent sur le côté droit? Même, les chameaux je crois, ça ne peut pas être autrement. En revanche les cochons, j’en doute! Non, Sûrement sur le côté gauche. Amoins qu’ils ne mâchent pas du tout…

      chérif
      20 septembre 2020 - 17 h 37 min

      Non M.Khider, les premiers à prendre les armes sont Boumediène et Benbella et pas le FFS. Ils ont destitué le GPRA par la force des armes et ils ont envoyé leurs soldats des frontières sur la kabylie et la wilaya 4. Arrêtez d’accuser la Kabylie de violence car elle l’a toujours subie. Après le napalm des Français c’est la violence du groupe d’Oujda. Je ne veux même pas commenter le parallèle que vous faites entre le FIS et le MAK sachant que ce dernier est étranger aux 200 mille morts. Vous êtes peut-être Kabyle comme vous le dites mais vous n’avez pas le droit de nous accuser de violence.

    Aures
    20 septembre 2020 - 2 h 25 min

    Il est évident que si toutes les composantes de la société algérienne ne se mettent pas rapidement autour de la table pour négocier l’union sacrée autour d’un certain nombre de principes et lignes rouges à ne jamais franchir, les jours de l’Algerie seront comptés. En effet, nous assistons à une accélération des changements dans le bassin méditerranéen et de la position de l’ensemble des pays arabes par rapport à l’état d’Israël.
    Ce nouveau chamboulement mettra l’Algerie dans un situation d’isolement qu’elle n’aura connu que rarement dans son histoire d’autant que le Maroc basculera très prochainement dans le camps d’Israël qu’il reconnaitra officiellement en échange de la reconnaissance officielle de sa souveraineté sur la Sahara occidental par les puissances occidentales. Ce deal est celui que présentera le souverain marocain à son peuple pour que celui-ci soutiennent sans contestation cette reconnaissance car s’il y a bien une cause qu’Hassan II a su monnayer subtilement à la fois avec le peuple marocain et l’armée c’est d’avoir réussi à leur incruster dans l’esprit que le Sahara occidental est marocain et qu’il est une cause nationale à laquelle nul de doit et n’osera déroger. Au fil du temps ce mensonge répété comme étant une vérité s’est malheureusement imposé en tant que tel dans l’esprit de toutes les générations marocaines nées après 1975 au point que leur faire dire le contraire aujourd’hui ou demain c’est comme faire dire à un musulman que dieu n’existe pas, c’est inimaginable et inconcevable. Demain sera une très grande victoire à la fois pour le Maroc et Israël tout les deux ennemis de l’Algérie. Ca sera la plus grande défaite politique en international pour l’Algerie en plus de son isolement progressif au fure et à mesure que les pays arabes reconnaîtront Israël. Les conséquences se traduiront aussi par la déroute totale pour les peuples sahraoui et palestinien dont l’Algerie en a fait des causes nationales. Là aussi la défaite et l’amertume seront grandes pour les perdants . Pour les sahraouis et les palestiniens c’est leur disparition garantie. Pour l’Algérie, ça sera une remise en cause totale de ses fondamentaux politiques, dogmatiques et économiques aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur du pays. Dans ce bouleversement, l’Algerie sera amenée à reconnaître l’état d’Israël. Reste à savoir si elle sera en position de négocier certaines conditions ou un agenda lui sera imposé avec ultimatum. En cas de refus, c’est évidemment le dépeçage assuré d’autant qu’au moment venu l’Algerie sera encore plus fragile économiquement, politiquement et socialement qu’elle ne l’a été jusqu’à aujourd’hui. D’ici là le covid 19 sera t-il encore son allié pour lui épargner les manifestations ou la fin du covid 19 signifiera pour l’Algerie l’explosion de la cocotte minute sous diverses formes à la fois sociale, politique, regionale et religieux qui aboutira à sa balkanisation ? L’ avenir nous le dira tout en espérant que rien de cela n’arrivera, mais c’est comme essayer de cacher le soleil avec un tamis.
    Bien à vous.

      Kahoui
      20 septembre 2020 - 11 h 24 min

      Le problème du particularisme ethnique en Algerie n’est pas fondamentalement dans la reconnaissance de droits linguistiques, puisque ceux ci sont dorénavant reconnus. Le développement de l’utilisation de ces langues régionales, puisqu’il n’y a pas une seule langue, mais plusieurs suivant les régions, est de la responsabilité de ses locuteurs. Il leur appartient de produire et encore produire, ouvrages, journaux, dictionnaires et supports pédagogiques pour faire rayonner leur langue auprès de ses utilisateurs. Quand on voit la Catalogne avoir réussi a enseigner en catalan dans les universités même les matières scientifiques, on ne peut qu’être admiratifs. Hélas, chez nous même en arabe on n’a pas atteint ce stade. Derriere les discours creux sur l’imperatif d’arabiser tous les domaines, il y a une impuissance chronique a réellement produire la matière indispensable. Et pourtant il y a 200 millions de locuteurs de cette langue ! Le problème de l’usage d’une langue n’est donc pas de la seule responsabilité de l’État. Il est avant tout dans la puissance de production de supports et ouvrages par les concernés par cette langue. Quand on voit la faiblesse d’édition voire l’absence totale de journaux en langues berbères, on est un peu dubitatifs. C’est la base pour developpet une langue. Ce n’est pas a l’etat de le faire..Si même cela n’est pas réalisé, comment espérer un usage plus large de ces langues ?
      Enfin, le fond du problème n’est pas dans l’ostracisme dont ferait l’objet une langue mais dans l’égalité des droits de tous les citoyens quelle que soit leur région. Et là on observe que les différents centres de pouvoir politique, économique et administratif agissent le plus souvent, dans des pays comme le notre, c’est a dire a faible ancrage de l’esprit national, en favorisant, sur une base tribale et régionale, leurs proches. Et ce ne sont pas ceux qui sont supposés être ostracisés qui en font le moins, bien contraire. Voilà ce qu’il faut changer et arrêter de s’enfermer dans les faux problèmes.

    Hamido
    19 septembre 2020 - 21 h 52 min

    (…) Avec une connaissance superficielle, pour ne pas dire au ras des paquerettes, de la problématique des identités, ce bavard impénitent se gargarise à n’en plus finir, sinon de théories conspirationnistes rocambolesques, soit, comme dans ces présent, de concepts et de catégories poltiques puisées dans ce qui semble être une consommation pathologiqie des débats pervers qui ont lieu sur les plateaux de TV français.

    Dans son ignorance intellectuelle, il confond allègrement revendication linguistique et séparatisme, ethnicité avec tribalisme, nationalisme avec idélogie réactionnaire, islam avec terrorisme, etc. Surtout rien ne trouve grâce à ses yeux : ni le peuple, ni les partis politiques, ni les associations… C’est tellement facile de se vautrer derrière un ordinateur et de régurgiter des concepts, des notions, des définitions mal compris et non maitrisés. C’est le propre des planqués.

    Seuls les stanilistes qui s’ignorent ou les disciples nostalgiques de l’albanais Henver Hoxha, peuvent s’autoproclamer démocrates et, dans le même temps, rejeter toute pluralisme dans une société. Comment peut-on concevoir une société démocratique sans pluralisme, sans clivages et sans conflit culturels, sociaux, religieux et politiques que la démocratie est justement supposée régler de manière pacifique ? Comment peut-on imaginer une collectivité humaine qui ne n’est pas travaillée par des conflits ? Comble de l’ignorance, il ose parler de modernité politique ! Sait-il au moins ce que veut dire la modernité politique ? J’imagine que pour lui, elle est sympolisée par les régimes totalitaires d’Europe de l’Est. Dans ces régimes, je l’admet, il n y a (selon la doxa officielle) ni clivages, ni différends, ni conflit… Comme en Corée du Nord et il pourrait peut-être songer à y planter ses pénates.

      Anonyme
      21 septembre 2020 - 17 h 09 min

      @Hamido
      « …Avec une connaissance superficielle, pour ne pas dire au ras des paquerettes, de la problématique des identités,… »
      Tu es toi même à des années lumière de cette problématique des identités et de l’ethnicisme caractéristique (pour ne pas dire subversif) des berbéristes extrémistes irrédentistes. Tous, autant qu’ils sont. Mesloub Khider maîtrise son sujet de façon authentique et historique.

      « …Dans son ignorance intellectuelle, il confond allègrement revendication linguistique et séparatisme, ethnicité avec tribalisme, nationalisme avec idélogie réactionnaire, islam avec terrorisme… »
      À la différence du « mot » de M.K, ta grandiloquence plus qu’intrusive et subversive, se construit et s’articule autour le mot creux qui ne produit aucune sonorité.
      Tu es loin, très loin de saisir et bien comprendre le côté potentiellement et dangereusement subversif des « demandes linguistiques et culturelles » des berbéristes extrémistes.

    toto
    19 septembre 2020 - 20 h 53 min

    L’amazighité composante inaliénable et indubitable de l’identité nord-africaine et donc algérienne, aura la place qui lui revient de droit, et ce, non pas « bi idhni lah » comme vous dites mais « bi idhni chaab ». L’union dans la diversité affichée par la jeunesse du Hirak dérange un certain nombre de pseudos analystes autoproclamés ou envoyés spécialement pour crier au loup et stigmatiser la marche pacifique et résolument algérianiste de la jeunesse hirakienne

    Panique a bord
    19 septembre 2020 - 20 h 00 min

    Le Hirak a mis en Panique tous les extrémistes et le pouvoir Autoritaire.
    Aujourd’hui c’est l’Union sacrée des islamistes, des séparatistes et de certaines franges proches du pouvoir qui pensent pouvoir sauver leurs Business et manipuler les 2 premiers.
    Union, solidarité, pacifisme pour la Nation Algérienne.
    Tahya ElDjazair

    TV FR contre-nature
    19 septembre 2020 - 18 h 40 min

    C’est confirmé!
    Que notre DIASPORA montre son indignation contre ces chaînes de moralité basse et d’ethiques corrompue !
    M6 ce dimanche 20 sept.2020 dans enquete exclusive 23h15
    Documentaire de 1h15 sur l’Algérie de toutes les révoltes…encore des morceaux choisis avec des gens complices… filmés en douce! bravo la sécurité!
    Je me demande comment nos DIRIGEANTS peuvent continuer de travailler avec ce PAYS FR; Ouvertement contre nous, avec son vassal d’à côté fournisseur de collabos infiltrés chez nous!
    On sait que les lobbies TV presse etc sont sous les ordres de leurs gouv. déstabilisateur de l’AFRIQUE.
    Si c’etait pareil pour le voisin, d’accord…
    Mais c’est toujours nous et que du négatif!
    si un manifestant est moche et se gratte le nez on va le montrer.
    si c’etait emission sur le voisin on montrerait des bgelles nenettes genre occidentalisées etc etc.
    Que nos Hauts placés soient dignes et leur laissent leur blé+++ sous le bras sans se justifier surtout !!!!!!!!!!!!!

    ZORO
    19 septembre 2020 - 18 h 38 min

    @ HMED HAMOU
    Cette histoire d ane me rappelle une autre que tu nous raconté sur Ap celle de Anir ,le petit enfant kabyle personnage cree par takfarinas pour insidieusement le faire descendre des hauts des montagnes kabyles a une des écoles d Alger ou il fut ridiculisé par des petits gredins arabes a cause de son parler qu ils trouvaient different.
    Face a ces moqueries, Anir qui n en pouvait plus se resigna a rejoindre sa montagne et le troupeau de vaches qu il guidait pour vivre librement son AMAZIGHITE dictée par l imaginaire félon de Takfarinas qui chantait et dansait a Paris.
    SigneZORO. ..Z….

    FABULEUX !!!
    19 septembre 2020 - 18 h 34 min

    A la lecture de certains posts, tous les problèmes anciens, actuels où à venir sont du fait de Mhenni, du Mak et des Berbères.
    Alléluia, donc tout le reste n’est que pipi de chat !
    Le pays à été dépecé, volé , violé vendu, trahi par son illustre général et le seul procès qu’il y’ a lieu de faire c’est celui des Kabyles. Chapeau pour votre perspicacité et votre patriotisme sans faille.
    Le temps et l’histoire ne font jamais du sur place et l’avenir se présente sous un vent mauvais, car pour soigner une maladie il faut d’abord en connaître les causes, sinon les antibiotiques et la cortisone ne font que l’éloigner un moment et généralement elle revient plus virulente.

    La peste ethnico/linguistique et le Cholera islamiste
    19 septembre 2020 - 17 h 04 min

    Ces 2 mouvements sont une Malediction Nationale et des Allies objectifs des pouvoirs autoritaires.
    Je préfère Les valeurs Universelles de Respect des Culture et pratiques religieuses.

    Anonyme
    19 septembre 2020 - 16 h 58 min

    Comme si f
    Les espaces liberateurs du Hirak National et sa filiation avec Novembre 1954 Viennent du fait que comme les 2 se referent a un Mouvement National qui Refuse de se laisser prendre en ETAU entre:
    1954: Les Berbersites Ou les Oulemas des années 40/50.
    2019: Les extremistes tribalistes/ethniques ou les islamistes des annees 80/90
    Le probleme c’est que Les systemes Repressifs et autoritaire prennent le Peuple entre les 2 griffes de l’Etau et serrent ou desserent L’une ou l’autre des 2 Griffes de l’Etau…
    Le Peuple Algériens sera libre dans l’espace démocratique qui condamnera Ces 2 ideologies Retrogrades et Anti-Nationales.

    Anonyme
    19 septembre 2020 - 16 h 23 min

    Je ne pense pas que le Mak arrivera à ses fins, il manque du coffre, et il est déjà essoufflé avant même le coup d’envoi du sprint. Ce n’est pas un mouvement intéressant pour les Berbères algériens, et n’a rien à offrir de correct à la population vivant en Kabylie et il n’y a rien a gagné ni socialement ni économiquement avec ce genre de mouvement extrémiste. L’Union fait la force avec tous les acteurs algériens, de toute l’Algérie sans exception. Si c’est pour faire cavalier seul, ça ne marchera pas .

    Anonyme
    19 septembre 2020 - 16 h 12 min

    M. Mesloub il est temps d’arrêter ses articles contre ou pour les kabyles. Bizarrement, aucun article n’est diriger contre le rached ou le gaied Salah, le Boumediene très proches de la main étrangères du moyen Orient. Il est temps d’avoir une solution à la Tchécoslovaquie. Une division du pays puisque les Berbères ne veulent pas d’arabe et Naima salhi et les arabes appellent à la éradication de la Berbèrie. Sachez qu’il est difficile de tuer une culture de plus millionnaire alors qu’il est facile de effacer une nation de 1400 années…

    DISSIDENCE = FITNA
    19 septembre 2020 - 16 h 09 min

    Le président du MAK Ferhat Mehenni c’est fait casser la figure en France dernièrement
    ou Macron et ses Sbires de l’OAS le protège pour se venger d’avoir perdu la grande et belle Algérie
    qui ne pactise pas avec les séparatistes qu’elle qu’ils sois !
    car l’Algérie est une est indivisible et n’invite aucun pays aux séparatismes ou au déchirement des pays
    meme si ils étais nos ennemies l’Algérie ne se sellent pas les affaires internes ou externes
    des pays car nous ne voulons pas que cela nous arrivent alors laisser l’Algérie tranquille !

    Hmed hamou
    19 septembre 2020 - 14 h 14 min

    Une fois qu’on a tenu des propos du genre : [ » la question berbère est un problème d’identité personnelle kabyle » (et qu’) « En vérité, le paradoxe est que le “Kabyle est un Arabe qui parle kabyle »…] et Mr Mesloub Khider les a tenu et même écris dans son livre “L’Algérie à la croisée des chemins“… Dès lors, rien n’étonne plus, c’est la foire ouverte aux fruits verts et pas mûrs. Et le fruit pas mûr est le grain à moudre préféré de mr Mesloub Khider, il en est spécialisé, il brasse à tours de bras, il en a fait toute une gamme de vinaigres; il tient même boutique sur Mediapart.

    Tout le monde sait pourtant que L’âne est l’animal emblèmatique par excellence de la kabylie, et non le cheval et encore moins le chameau ou le tracteur. En effet, La kabylie est construite grâce à ce fidel et courageux compagnon et ce jusqu’au jour d’aujourd’hui (dans certains endroits) . Mais, Il ne faut pas se méprendre, en plus de toutes ses qualités, courageux, travailleur, « mélomane, …l’âne a aussi une forte personnalité et même ses petits travers. Par exemple. Un âne peut tolérer tous les animaux du livre de la jungle, il peut partager avec eux son étable et même son abreuvoir, sa mangeoire, son grain et son foin, mais s’il ya un animal qu’il ne peut tolérer et ne peut sentir à des kilomètres à la ronde sans taper du sabot, sans tenter de lui mordre le cou ou le jarret c’est son congénère, un autre âne comme lui! Il lui en veut tellement qu’on dirait qu’il en est la cause de ses maux, de ses frustrations, de ses rêves inassouvis ; il lui suffit d’apercevoir les longues oreilles, d’entendre la mélodie d’un congénère pour que le gaz lui monte à la tête. On dirait que ça lui rappelle tout ce qu’il déteste chez un animal, lui qui ne demande qu’à oublier et vivre comme un animal normal ni plus ni moins…
    Il Paraît que c’est pour ça que les humains ont décidé de le croiser et de produire des mulets, pour remédier à ce trait de caractère belliqueux avec ses congénères, tout en préservant ses qualité, son bon Dos robuste et surtout bas, idéale pour charger et décharger sans avoir besoin d’un escabeau. Une mule, un mulet c’est un âne en plus docile, sans trop caractère, c’est un âne qui se prend pour un cheval, c’est un cheval avec des oreilles d’âne dont la seule raison d’exister est de servir les autres! Ne dit-on pas que  » L’âne fait un ânon pour soi-même, et un mulet pour les autres. »!
    Qu’en dites vous de ça Mr Mesloub Khider ? C’est la vérité ou c’est encore de la mythologie à l’image de toutes les histoires des « berberistes », dixit Mesloub Khider dans  » Algérie : berbère ou arabe ? Ou simplement algérienne ? », sur Mediapart?

    Sûrement je ne suis pas le seul, mais j’en ai aussi vu des ânes, loin d’être affamés, bien grassouillet et même en apparence bien élevés , qui s’acharnent pourtant à manger leur selles, et ils y vont de bon cœur. Comme si celle-ci en est la cause de leur condition, de leur aliénation. Comme s’ils pensaient qu’il suffisait de la faire disparaître pour qu’ils deviennent aussitôt des chevaux de course et que tout le monde se retournerait à leur passage et rêverait de les choyer, de leur faire des câlins. Je vous raconte tout ça comme si un âne pouvait raisonner et comprendre qu’en mangeant sa selle, son unique habit le protégeant des éléments, ne faisait qu’aggraver son cas en mettant son dos à nu…
    Ps. Vous pensez donc, vous affirmez, que le Berbérisme est le pendant de l’islamisme avec tous les dangers que cela représente. OK ! Et le baathisme, alias badissisme-novembrisme, à l’œuvre depuis 60 ans, dans ce cas est synonymes de quoi? Aussi, Le baathisme lui est-il né en algerie, un produit purement local, ou bien il est aussi né à l’étranger tout comme le Berbérisme ? : « Il est communément admis que le berbérisme est né à l’étranger, avec le soutien de la main invisible de puissances occultes, avant d’essaimer en Kabylie, puis dans les autres régions de l’Algérie. », dixit Mesloub Khider dans  » Algérie : berbère ou arabe ? Ou simplement algérienne ? », Mediapart, 04 juin 2020.

      صحراوي
      20 septembre 2020 - 23 h 58 min

      @Hmed hamou :19 septembre 2020 – 14 h 14 min
      مجرد تساؤل:ـ
      من أين جاءت الباديسية النوفمبرية !!!؟؟؟
      حزب البعث والباديسية النوفمبرية ياسيدي هما خطان متوازيان، لا يوجد ربط بينهما.ـ
      أمثالكم من ربط بينهما للطعن في الباديسية النوفمبرية بدليل أن حزب البعث تأسس 10 سنوات بعد وفاة عبد الحميد بن باديس.ـ
      وبالتالي شعار الباديسية :  » الجزائر وطننا والعربية لغتنا والإسلام ديننا  » ظهرت قبل ظهور حزب البعث.
      وظهرت من رحم هذا الشعب، فهي تعبر عن هوية هذا الشعب وثقافته وانتمائه وليست مستوردة كما تتصور، ولذلك كل دستاير الجزائر تنص عليها .ـ
      المادة الأولي: الجزائر هي وطن الجزائريين وليس الخليج.ـ
      المادة الثانية: الإسلام دين الدولة بمعنى أن الجزائر ليست ولن تكون علمانية.ـ
      المادة الثالثة: اللغة العربية هي اللغة الرسمية وليست الفرنسية.ـ
      والمادة الأولى من بيان أول نوفمبر التي تنص بالحرف الوhحد على:ـ
       » إقامة الدولة الجزائرية الديمقراطية الاجتماعية ذات السيادة ضمن إطار المبادئ الإسلامية. ».ـ

    Anonyme
    19 septembre 2020 - 14 h 03 min

    Je partage la conclusion.
    L’erreur c’est de mettre sur le même plan la création du FFS et sa révolte contre le fait accompli ,produit d’un coup de force de Ben Bella et du groupe d’Oujda,et qui s’est traduit par plusieurs dizaines de victimes parmi les moudjahidine de la 2e et 4e wilaya.Si la révolte est restée circonscrite au Djurdjura,c’est que cette région enclavée a rendu difficile son accès aux forces des frontières contrairement à la 2 et la 4.Les moudjahidine de la 3 ont constitué la seule force opposable au coup d’Etat de 1962. Des citoyens et des moudjahidine d’autres régions avaient rejoint cette révolte par idéal démocratique. Se reporter à déclaration de Aït Ahmed faite à l’ex hotel Aletti,à l’été 1962 On ne peut pas taxer le FFS de berberisme .C’est la propagande du pouvoir de l’époque qui a cherché à l’enfermer dans le clanisme.
    Le Hirak a permis à l’algérien de se réconcilier avec son identité amazigh .
    Le MAK,c’est un fantasme d’illuminés manipulés .
    Le FIS quant à lui a été un mouvement de sédition contre les institutions de l’Etat en voulant imposer une dictature théocratique par la violence.

      Kahoui
      19 septembre 2020 - 20 h 20 min

      Frantz Fanon dans les damnés de la Terre en 1961 avait prédit l’évolution des pays africains après leurindependance. « l’indépendance, le parti de (libérations) sombre dans une léthargie spectaculaire. On ne mobilise plus les militants qu’à l’occasion de manifestations dites populaires, de conférences internationales, des fêtes de l’indépendance. Les cadres locaux du parti sont désignés à des postes administratifs, le parti se mue en administration, les militants rentrent dans le rang et prennent le titre vide de citoyen. Maintenant qu’ils ont rempli leur mission historique qui était d’amener la bourgeoisie au pouvoir, ils sont fermement invités à se retirer afin que la bourgeoisie puisse calmement remplir sa propre mission. Or, nous avons vu que la bourgeoisie nationale des pays sous-développés est incapable de remplir une quelconque mission. Au bout de quelques années, la désagrégation du parti devient manifeste et tout observateur, même superficiel, peut
      l’ancien parti, devenu aujourd’hui squelettique, ne sert qu’à immobiliser le peuple. Le parti, qui pendant le combat avait attiré à lui l’ensemble de la nation, se décompose. Les intellectuels, qui à la veille de l’indépendance [165] avaient rallié le parti, confirment par leur comportement actuel que ce ralliement n’avait d’autre but que de participer à la distribution du gâteau de l’indépendance. Le parti devient un moyen de réussite individuelle.
      Cependant, il existe à l’intérieur du nouveau régime une inégalité dans l’enrichissement et dans l’accaparement. Certains mangent à plusieurs râteliers et se révèlent de brillants spécialistes de l’opportunisme. Les passe-droits se multiplient, la corruption triomphe, les mœurs se dégradent . Les corbeaux sont aujourd’hui trop nombreux et trop voraces eu égard à la maigreur du butin national. Le parti, véritable instrument du pouvoir entre les mains de la bourgeoise, renforce l’appareil d’État et précise l’encadrement du peuple, son immobilisation. Le parti aide le pouvoir à tenir le peuple. C’est, de plus en plus, un instrument de coercition et nettement antidémocratique. Le parti est objectivement, et quelquefois subjectivement, le complice de la bourgeoisie mercantile. De même que la bourgeoisie nationale escamote sa phase de construction pour se jeter dans la jouissance, pareillement, sur le plan institutionnel, elle saute la phase parlementaire et choisit une dictature de type national-socialiste. Nous savons aujourd’hui que ce fascisme à la petite semaine, qui a triomphé pendant un demi-siècle en Amérique latine, est le résultat dialectique de l’État semi-colonial de la période d’indépendance . Dans ces pays pauvres, sous-développés, où, selon la règle, la pus
      grande richesse côtoie la plus grande misère, l’armée et la police constituent les piliers du régime.(…) La force de cette police, la puissance de cette armée sont proportionnelles au marasme dans lequel baigne le reste de la nation. La bourgeoisie nationale se vend de plus en plus ouvertement aux grandes compagnies étrangères. À coups de prébendes, les concessions sont arrachées par l’étranger, les scandales se multiplient, les ministres s’enrichissent, leurs femmes se transforment en cocottes, les députés se débrouillentet il n’est pas jusqu’à l’agent de police, jusqu’au douanier qui ne participe à cette grande
      caravane de la corruption. Il est clair que la bourgeoisie nationale ne s’inquiète guère de ces
      accusations. Branchée sur l’Europe, elle demeure fermement résolue à profiter de la situation.
      Les bénéfices énormes qu’elle retire, de l’exploitation du peuple sont exportés à l’étranger. La
      jeune bourgeoisie nationale est très souvent plus méfiante à l’égard du régime qu’elle a
      instauré que ne le sont les compagnies étrangères. Elle refuse d’investir sur le sol national et se
      comporte vis-à-vis de l’État qui la protège et la nourrit avec une ingratitude remarquable qu’il
      convient de signaler. Sur les places européennes, elle fait l’acquisition des valeurs boursières [
      167] étrangères et va passer le week-end à Paris ou à Hambourg. Par son comportement la
      bourgeoisie nationale de certains pays sous-développés rappelle les membres d’un gang qui,
      après chaque hold-up, dissimulent leur part aux coéquipiers et préparent sagement la retraite.
      Ce comportement révèle que, plus ou moins consciemment, la bourgeoisie nationale joue
      perdant à long terme. Elle devine que cette situation ne durera pas indéfiniment mais elle
      entend en profiter au maximum. Cependant une telle exploitation et une telle méfiance à
      l’égard de l’État déclenchent inévitablement le mécontentement au niveau des masses. C’est
      dans ces conditions que le régime se durcit. Alors l’armée devient le soutien indispensable
      d’une répression systématisée. En l’absence d’un parlement c’est l’armée qui devient l’arbitre.
      Mais tôt ou tard elle découvrira son importance et fera peser sur le gouvernement le risque
      toujours ouvert d’un pronunciamiento.
      Cette bourgeoisie, médiocre dans ses gains, dans ses réalisations, dans sa pensée, tente de
      masquer cette médiocrité par des constructions de prestige à l’échelon individuel, par les
      chromes des voitures américaines, les vacances sur la Riviera, les week-ends dans les boîtes de
      nuit néonisées. Cette bourgeoisie qui se détourne de plus en plus du peuple global n’arrive
      même pas à arracher à l’Occident des concessions spectaculaires : investissements intéressants
      pour l’économie du pays, mise en place de certaines industries. Par contre les usines de
      montage se multiplient, consacrant ainsi le type néocolonialiste dans lequel se débat
      l’économie nationale.
      Ce parti qui se proclame volontiers national, qui affirme parler au nom du peuple global,
      secrètement et quelquefois ouvertement organise une authentique dictature ethnique. Nous
      assistons non plus à une dictature bourgeoise mais à une dictature tribale. Les ministres, les
      chefs de cabinets, les ambassadeurs, les préfets sont choisis dans l’ethnie du leader,
      quelquefois même directement dans sa famille. Ces régimes de type familial semblent
      reprendre les vieilles lois de l’endogamie et on éprouve non de la colère mais de la honte en
      face de cette bêtise, de cette imposture, de cette misère intellectuelle et spirituelle. Ces chefs
      de gouvernement sont les véritables traîtres à l’Afrique car ils la vendent au plus terrible de ses
      ennemis : la bêtise. Cette tribalisation du pouvoir entraîne, on s’en doute, l’esprit régionaliste,
      le séparatisme. Les tendances décentralisatrices surgissent et triomphent, la nation se disloque,se démembre.
      Plus le peuple comprend, plus il devient vigilant, plus il devient conscient qu’en définitive tout dépend de lui et que son salut réside dans sa cohésion, dans la connaissance de ses intérêts et de l’identification de ses ennemis.

    Brahms
    19 septembre 2020 - 14 h 02 min

    Je suis passé chez AUCHAN et chez Leclerc Aujourd’hui

    Chez Auchan, j’ai laissé 63 € + 22 € chez Leclerc + le Boucher Ben 23 € pour 1,5 kilos de cote de veau et d’agneau soit 108 €. Sincèrement, j’ai rien. Il faut que je dépense encore 200 € pour faire la semaine qui arrive du 21 au 28 septembre et ce, pour 02 personnes. Total : 308 € plombé dans la nourriture.

    Donc, imaginez ces citoyens algériens qui braillent depuis 1 an, les estomacs sont vides donc pour une famille de 4 à 10 personnes, il faut énormément d’argent pour se nourrir convenablement. Si vous y ajouter les smartphones pour chaque membre de la famille (flexi) à tous pour 1 000 dinars et +, la Bbox internet, la voiture, l’essence ou le gasoil, l’entretien, les assurances, les mutuelles pour se soigner, les impôts font que le budget de la famille est vite englouti d’où ces manifestations de masse. Il y a un gros problème de fond à régler au plus vite par le Gouvernement algérien sinon il ira vite de désillusion en désillusion.

      Belveder
      19 septembre 2020 - 14 h 57 min

      Tu a atteint le summum ya zmmigre je ne sais pas si tu es a plaindre ou à blâmer ave tes calculs d épicier

        Brahms
        20 septembre 2020 - 11 h 22 min

        A Belveder,

        Je dis simplement que le cout de la vie a augmenté considérablement. Certains croient qu’en France, c’est la belle vie, facile avec le RSA à 550 € par mois, on va vivre bien mais c’est faux. Il faut au minimum 2200 € par mois pour bien vivre à défaut, vous aurez de graves problèmes de santé une fois un certain âge.
        La nutrition c’est très important, par exemple pour une personne de 75 kilos, il faut à minima 1 gramme de protéine chaque jour par kilo donc 75 grammes pour 75 kilos et dans la viande, il y a de la protéine donc 1 steak chaque jour, sans compter les autres postes de dépenses. On comprend donc mieux pourquoi, il y a le Hirak.

      Farida
      19 septembre 2020 - 17 h 34 min

      Tu dois vivre dans de beaux reves toi.

      TRAVAIL TONTON
      19 septembre 2020 - 18 h 46 min

      Il faut d’abord travailler, relever le pays.
      L’Etat n’est pas là que pour distribuer des assistances!
      Il faut vivre avec ses moyens pas copier la vie de pays ultra-riches!
      Tu les voit dans les documentaires les ouvrirers souvent les mains dans les poches…
      (…)……………..

        Brahms
        20 septembre 2020 - 16 h 32 min

        A Travail Tonton

        En réponse, je vous signale qu’il y a des travailleurs pauvres. Vous avez des gens qui occupent un emploi mais il est mal rémunéré de sorte que la société fabrique des pauvres. Il y a des exemples au Qatar où la main d’œuvre est payée 220 € par mois pour 10 heures par jour à 40 ° degrés au soleil. En Éthiopie, c’est pire, le salaire tourne entre 20 et 50 € par mois, le filon est exploité par des Turcs qui rabattent les chaussures en Europe et qui revendent ces mêmes chaussures au prix européen c’est à dire entre 15 et 100 € la paire. Par conséquent, le travail ne signifie pas toujours enrichissement personnel mais plutôt enrichissement des patrons voyous. C’est cela la vie. Enfin, le Hirak et les gilets jaunes suffisent à prouver la réalité sur le terrain.

    Ayweel
    19 septembre 2020 - 13 h 49 min

    Monsieur M.k , je tiens à faire une remarque, qui peut paraitre pertinente pour certains et un non sens pour d’autres, en vous lisant, j’ai remarqué que dans votre analyse seuls le berberisme au travers le MAK et l’islamisme en tant qu’idiologie et mouvement et seule la région kabyle sont pris comme paramètres à effets dans cette équation complexe ayant trait au fondement même de L’Algérie en tant que nation et aux algériens en tant que peuple. Vous avez omis de citer le panarabisme, le baath et l’arabisme , qui pourtant sont à l’origine même de tous les malheurs que L’Algérie et les algériens vivent aujourd’hui. Les algériens de djurdjura comme les algériens drs aures et de toute L’Algérie, hormis certains collabos, se sont soulevés et se sont sacrifiés pour que l’Algérie retrouve leur indépendance, une Algérie algérienne, comme ils avaient l’habitude de l’écrire sur tous les murs d’alger d’avant 62, et non une Algérie française ni orientale, juste une algerie algérienne. Et les algériens berbères et même les berbères arabisés n’ont jamais imposé ni le berbère comme langue officielle ni comme langue nationale, sachant qu’on ne peut dissocier un être vivant de sa mère et qu’on ne peut prétendre être fils ou fille de n’importe qu’elle femme . Alors qu’après 62, une poignée d’algeriens, qui se sont terrés en Tunisie au Maroc en Égypte et en orient, au moment que leurs frères tombaient dans le champ d’honneur, laissant derrière eux, père, mère femme et enfants, décident d’imposer une langue orientale comme langue officielle et le pire comme langue nationale et encore le plus pire ils décrètent le peuple algerien peuple arabe et sans demander l’avis des algériens. Donc Monsieur Khider, il suffit il suffit de se poser quelques questions sur l’historique de l’arabe okba enterré pas loins de la ville natale de tes parents ou grands-parents, si vous êtes bien de famille des Khiders de cette region, vous allez decouvrir par vous même l’origine du mal qui fait souffrir et à ce jour L’Algérie et le peuple algérien. Il y’en a des choses, lorsqu’elles émanent d’un simple citoyen durant les discussions dans les cafés de coins, qui sont sans importance mais lorsqu’elles émanent d’un intellectuel, journaliste, écrivain ou historien elles deviennent blessantes voire provocantes . En parlant de l’Algérie en tant que terre et bien c’est une terre amazigh, nord africaine et africaine et si on parle du peuple et bien c’est un peuple algerien, ni francais, ni othoman, ni arabe, ni vandale et ni romain ouakafa biallahi hassiba.

      ZORO
      19 septembre 2020 - 18 h 06 min

      @ Ayweel
      Si ta culture , ton education et ta croyance n accordent aucun respect a l arabe enterre a Biskra , ait un minimum de civisme et soit respectueux de tes concitoyens qui accordent tous les honneurs et entretiennent par amour et fidélité a leur religiion, la sepulture de OKBA depuis 15 siecles.
      SIGNEZORO. ..Z…

    صحراوي
    19 septembre 2020 - 12 h 53 min

    مجرد تساؤل:ـ
    لماذا المكابرة والإنكار ورفض الحقيقة؟؟؟
    نشرت الجريدة للسيد مسلوب خيذر العديد من المقالات، وكلها كانت محل إشادة وإعجاب ورضا من المعلقين أخرها صنم عين الفوارة.ـ
    لكنه لما نفض الغبارة على الحقيقة التي كثير من الناس يريدون طمسها ثارت ثائرة أغلب المعلقين وفيهم من طلبه لماذا لم يجد لها تبريرات، وذهب بعضهم لمطالبته بالاعتذار.ـ
    ذكرتني تعاليق بعض المعلقين بقصة الرسول عليه الصلاة والسلام والصحابي « اليهودي » الذي فضح اليهود بإسلامه:ـ
    يقول عبد الله بن سلام للنبي صلى الله عليه وسلم: يا رسول الله! إن اليهود قوم بهت، يعرفون الحق وينكرونه ويكذبونه، فأرسل إلى اليهود واسألهم عني قبل أن يعلموا بإسلامي، فأرسل النبي إلى بطون اليهود فأقبل اليهود، فقال لهم بعدما اختفى عبد الله بن سلام: ( ما تقولون في عبد الله بن سلام ؟ قالوا: حبرنا وابن حبرنا، وسيدنا وابن سيدنا، وخيرنا وابن خيرنا، -وفي رواية: وأفضلنا وابن أفضلنا- فقال لهم المصطفى: فماذا لو أسلم عبد الله بن سلام ؟ قالوا: أعاذه الله من ذلك، فخرج عبد الله بن سلام وقال: أشهد أن لا إله إلا الله، وأشهد أن محمداً رسول الله، فرد اليهود على لسان رجل واحد وقالوا: هو سفيهنا وابن سفيهنا، وشرنا وابن شرنا.ـ

      Anonyme
      19 septembre 2020 - 16 h 21 min

      Je te conseilles de ne pas attacher trop d importance aux interprétations des bédouins des faits. Ce que tu racontes Ne prouve rien à part que les uns et les autres voient chacun la vérité à partir de ses croyances. Le plus important c est le travail ou les actions si tu veux. Tu peux très bien convaincre les gens simplement par les bonnes œuvres que tu fais au lieu de jouer au moraliste avec comme fond un monde islamique et surtout « arabe » arriéré sale sous développé violent ….

        صحراوي
        20 septembre 2020 - 14 h 50 min

        @ Anonyme:19 septembre 2020 – 16 h 21 min
        مجرد تساؤال:ـ
        لماذا لم تستثني أحدا!!!؟؟؟
        تعداد سكان العالم الإسلامي حوالي مليار ونصف نسمة منهم 380 مليون عربي متوزعون على 45 دولة في أربع قارات لم تجد لهم وصف غير أنهم:ـ
        أن العالم الإسلامي وخاصة العربي المتخلف
        والوسخ والنامي والعنيف.ـ
        ولم يشفع للجزائريين منهم لا ثورتهم ولا شهدائهم ولا حراكهم السلمي.ـ
        لم تستثني لا كبير ولا صغير، لاإمرأة ولا رجل، لا عالم ولا متعلم…ــ
        ألف شكر .ـ

    Les 3 maux de l'Algérie
    19 septembre 2020 - 12 h 49 min

    L’Islamisme intégriste et politique, les indépendantistes Kabyles (MAK) et les justes boutistes Berbetistes et l’extrême gauche. Ces mouvements sont fachisants, certes minoritaires mais les plus actifs à travers les réseaux sociaux, de l’étranger et dans les différents associations. Ils avancent masqués et ils infiltrés le Hirak afin de semer le chaos. Nous sommes à 98% pris en otage par ces groupuscules qui nous enferment dans des débats identitaires et économiques stériles et puériles qui nous empêchent de nous émanciper démocratiquement à cela on rajoute la manipulation du système qui en soufflant sur les braises joue au pompier pyromane.

    Anonyme
    19 septembre 2020 - 12 h 42 min

    Les liens de Mhenni avec les puissances étrangères ? c’est pour se protéger des rueurs du régime. Force est de constater que depuis son voyage en Israël, aucun homme politique français et encore moins du gouvernement français n’a demandé à ce que la France le livre, sans ce voyage il serait en prison ou déjà mort et aucun des exécutants ne serait arrêtés. .

    Anonyme
    19 septembre 2020 - 12 h 32 min

    la seule identité qui doit etre sauvegardée ou etre rétablie,c’est l’identité » algerienne » !! un socle unique avec le respect des diversités culturelles regionales !! tout le reste se sont des chimeres qui ont failli conduire le pays vers des catastrophes,car les peuples n’ont pas de mémoire, le spectacle des retournements auquel nous assistons actuellement, que certains ont voulu nous faire croire, que c’etait soi-disant, notre environnement sur lequel, on devait absolument s’amarrer,etait un crime qui a aliené tout un peuple rendu sans repère,, coupé de ses traditions ancestrales !!

    Djurdjura
    19 septembre 2020 - 11 h 54 min

    Monsieur Mesloub Khider,
    Vous avez évoqué la parenthèse de la dissidence kabyle de 63 contre le pouvoir d’Alger, ayez au moins l’honnêteté intellectuelle d’évoquer aussi les raisons qui ont poussé l’ex wilaya 3 (Kabylie) (qui a tenu tête aux ‘’ opérations Jumelles ‘’ du plan Challe 1959, dont le nombre de chouhadas se calculent par milliers) à rentrer dans la dissidence contre le colonel Boukharouba, alias Boumédiène.
    Pour vous rafraîchir la mémoire et faire un rappel aux honorables lecteurs de ce site, je vous renvoie aux livres écrits par des acteurs clef de la révolution de l’époque qui se trouvaient en première ligne qui évoquaient l’épisode de l’été 1962 quand les wilayas de l’intérieur dont la Kabylie (ex wilaya 3) affaiblis par 7 ans de guerre contre l’armée française a rentrer en guerre contre l’armée des frontières à sa tête le colonel Boumédiène : L’Indépendance confisquée. Flammarion, Paris, 1984. Ferhat Abbas, Le FLN, mirage et réalité des origines à la prise du pouvoir (1945-1962), éditions Jeune Afrique 1980 de Mohamed Harbi et L’Été de la discorde, Casbah éditions, Alger, 2000, page 100 de Ali Haroun
    Ferhat Abbas a écrit dans ses mémoires : « Semant des cadavres sur sa route en été 1962, le colonel Boumédiène faisait la conquête de l’Algérie. » Et il ajouta « C’était la seule guerre qu’il fit. »
    Aux premiers mois de 1962, via son poulain Abdelaziz Bouteflika le colonel Boumédiène a conclu un pacte avec Ben Bella ce qui a permis à Boumédiène de franchir dans l’été 1962 la frontière marocaine avec son armée des frontières forte de 60 000 hommes lourdement armés.
    Le colonel Boumédiène, qui n’avait jamais utilisé son matériel lourd contre les Français, l’emploie contre ses frères des wilayas de l’intérieur en affrontant les troupes des maquis de la wilaya IV qui veulent le stopper aux environs de Boghari, il s’ouvre dans le sang la route d’Alger avec plus de 1 000 morts. Le peuple d’Alger descend dans la rue pour exiger la paix au cri de : « Sebaa Snine Barakat ! » « Sept ans, ça suffit ».
    La dissidence kabyle ce n’est qu’une suite de la résistance des autres wilayas écrasées par l’armée des frontières qui a imposé un pouvoir illégitime incarné par le colonel Boukharouba , alias Boumédiène qui a pris le pouvoir par la force des mitraillettes…
    J’espère que Algérie patriotique dont j’apprécie ses articles, ne censurai pas mon commentaire

      Djurdjura
      19 septembre 2020 - 13 h 13 min

      Je rajoute un détail de cette dissidence que j’ai oublié de mentionner et beaucoup de gens malheureusement ne le savent pas
      Ben Bella et le colonel Boumédiène envoient l’armée en Kabylie pour mater la dissidence, La répression fut terrible. Plus de 400 morts du côté du FFS selon Yaha Abdelhafidh et près de 3000 personnes arrêtés. Des centaines de militants ou sympathisants sont torturés dans les commissariats. Le plus connu est le centre de Notre Dame à Alger où sévissait le commissaire Hamadache. La répression fut stoppée quand Le Maroc attaqua l’Algérie dans la région de Tindouf. Le FFS se mobilise et envoie des militants armés à l’ouest en appuie à l’ANP. Il y a eu ensuite les premières négociations fin octobre 1963 entre Ben Bella et des responsables du FFS. Le régime libère Boudiaf, le colonel Boubnider, le lieutenant Allouache et d’autres prisonniers politiques, arrêtés depuis des mois. Le colonel Mohand Oulhadj, le commandant Lakhdar ainsi qu’un certain nombre de militants quittent le FFS à partir de la mi-novembre. Début 1964.
      Donc la violence Monsieur Mesloub Khider, c’est le régime qu’il a inauguré

      @ said dz.
      19 septembre 2020 - 13 h 38 min

      C’était foutu du départ de fafa ou pour toi?Après l’indépendance on avait pas le choix ,on à hérité de deux langues et que tu le veuilles ou non lès arabes ont une civilisation et sont loin devant lès amazighs qui ont écris même pas un livre comme lès autres civilisations.pourquoi ? Ils ont jamais réfléchis à créé leurs propre alphabet.

        SaidZ
        19 septembre 2020 - 18 h 39 min

        si t’as un complexe envers tout ce qui est amazigh eh bien tu peux souffrir et en souffrir c ton pb.
        contrairement à toi je n’ai rien contre ni les arabes ni leur langue. c pas parce que je veux m’affirmer comme algérien que je suis contre les arabes. si on a refusé arme à la main de devenir français ce n’est surtout pas pour devenir arabe!
        oui pur l’arabe populaire et tamazight. ni oriental ni occidental.
        N’OUBLIE SURTOUT PAS DE DIRE À TES ARABES QUE LA PALESTINE VIVRA MALGRÉ LEUR TRAITRISE MAIS CE N’EST MALHEUREUSEMENT PAS LA 1ERE FOIS QUE VOUS LE FAITES.

      Krimo
      19 septembre 2020 - 23 h 04 min

      Djurdjura,

      Vous dites :  » ….. faire un rappel aux honorables lecteurs de ce site…… « . Parler vrai de vrai, cela ne devrait pas se limiter seulement aux propos tenus posterieurement a la crise de 1962 par les trois personnes que vous citez F.Abbas, M.Harbi et A. Haroun . A l’Independance tous les trois etaient en premiere classe du train qui a mene Ben Bella au pouvoir

    SaidZ
    19 septembre 2020 - 11 h 50 min

    « eldjazair watanina, el3arabia loughatina, elislam dinouna » c’est ce slogan qui m’a traumatisé depuis toujours.
    les années 70, alors que j’étais enfant, ma ville était envahit et colorée de bout en bout avec ce slogan inscrit en caractères géant sur des drapas blanc….c’était foutu dès le départ!

      صحراوي
      19 septembre 2020 - 13 h 19 min

      @SaidZ :19 septembre 2020 – 11 h 50 min
      مجرد تساؤل:ـ
      ماهو وطن ودين ولغة الجزائريين!!!!!؟؟؟؟؟
      إعلم سيدي أنه بنص الدستور والأمر الواقع أن الجزائر هي وطن كل الجزائريين والإسلام هو دين السواد الأعظم منه والعربية هي اللغة الرسمية والوطنية في الجزائر.ـ
      وبالتالي من رفع شعار الجزائر وطننا والإسلام ديننا والعربية لغتنا فهو يتوافق مع الدستور والواقع وبالتالي فهو على حق ويجب تشجيعه، ومن قال غير ذلك فهو قول غير دستوري وباطل ويجب نهره.ـ

        Anonyme
        19 septembre 2020 - 16 h 23 min

        مجرد تساءل
        هل انت من الصحراء الغربية؟

        SaidZ
        19 septembre 2020 - 18 h 33 min

        tu cherches encore la réponse!? tamazight et l’arabe populaire. quant à religion, l’état ne devrait pas en avoir. des algériens de #religions ont combattus pour l’indépendance.

    réponse à l'attention de Mesloub Khider
    19 septembre 2020 - 11 h 11 min

    Monsieur Mesloub Khider c’est bien de condamner de montrer du doigt, moi je suis pour, mais c’est bien aussi d’expliquer la genèse ou les grandes lignes de la présence de tels extrémismes dans notre pays. Il n’a pas une ombre des raisons explicatives de cette situation dans votre article ! Pas un brin de perspectives aussi dans l’article pour que les choses changent ! Vous critiquez et les islamistes et les berbéristes, on est d’accord, mais vous ne faites pas l’effort d’informer un tant soit peu pourquoi çà existe. En effet :

    – 1/- vous oubliez d’évoquer à vos lecteurs la question du noyautage et le « phagocytage » du mouvement national dans les années 40 par la mouvance islamiste des Frères Musulmans d’Egypte (moi je la désigne par le mot secte) très active à cette époque, aidée par l’Arabie Saoudite pour inoculer l’idéologie politique arabo-islamique et le panarabisme dans la révolution algérienne, encouragés par Gamel Abdenacer qui a voulu faire de notre révolution le creuset d’une guerre de religion, tout en renforçant l’association des Ouléma et aussi la Oumaa islamya, dont on a constaté la perversité à l’époque, et aujourd’hui les conséquences désastreuses dans le monde arabe au moins sur le plan culturel. Eh oui, tout ce micmac alors qu’il s’agissait à l’époque plus d’une lutte contre le colonialisme et l’impérialisme français qu’autre chose. Il faut se souvenir aussi, qu’à cette époque, il y avait un tel l’acharnement idéologique à tel point que les berbères kabyles ont même été considérés comme des ennemis de la révolution d’où la crise berbère de 1949, car … il ne fallait que parler arabe et il fallait même interdire les prêches avant la prière en langue kabyles dans les mosquées. Je ne vais pas vous citez tout ce qui a été dit par les Oulémas dans leur journal ou les radios arabes à partir d’Egypte contre les Kabyles. Tout le monde feint d’oublier cet évènement grave. Cela a continué bien sûr en 62, ce n’est pas à vous que je vais apprendre cela.

    – 2/- vous oubliez de dire aussi que le maquis du FFS n’avait pas du tout au départ un motif ethnique mais que c’était plutôt la révolte d’un homme historique (et pas des moindres) excédé par ce qui s’était passé à l’indépendance, devant le culot de certains « touristes de la révolution » qui sont entré par les frontières pour s’imposer de force au nom d’une légitimité révolutionnaire qu’ils n’avaient pas et qui ont détourné la lutte armée à leur profit. Passons.

    – 3/- vous oubliez aussi de dire que les mouvements berbéristes qui n’étaient pas extrémistes au départ (les années 80) car ils ne revendiquaient qu’un droit, une reconnaissance, une réhabilitation leur langue t’amazigh au même titre que l’arabe. Ce n’est qu’après la surdité du pouvoir vis à vis d’une partie de l’identité algérienne, après des arrestations, des emprisonnements, des assassinats, que le MAK, les autonomistes, et les indépendantistes sont apparus. C’est l’acharnement du pouvoir FLN/DRS à ne reconnaître que l’arabo-islamisme exclusif et à manifester de répugnance et de la haine envers cette langue et cette culture qu’on a débouché à ce que vous appelez «l’extrémisme berbère » qu’il faut faire en sorte d’éradiquer mais pas avec des mots seulement. Je vous informe que je suis contre l’indépendance de la Kabylie, mais je comprends très bien ces mouvements et il n’est d’ailleurs pas impossible que beaucoup d’autres kabyles les rejoignent si rien ne change fondamentalement dans le pays, après 58 de dictature et d’autoritarisme dans tous les domaines. Je vous informe aussi que les mouvements berbéristes n’ont jamais appelé à la lutte armée, et aucun d’entre eux.

    – 4 /- vous oubliez enfin de dire que les extrémistes du FIS sont arrivés au moment où il y a eu un évènement géopolitique d’importance tel que l’affaire de l’Afghanistan où les américains voulait faire dégager les russes en aidant les talibans à s’armer à mort et à se révolter mais juste pour remplacer les russes ! Puis l’affaire de Khomeiny aidant, cela a permis au FIS de dire au FLN dégage du pouvoir car tu n’es pas assez musulman et nous on va te montrer comment il faut faire !

    Donc, c’est bien de montrer du doigt, et je suis d’accord avec vous pour le faire, mais il faut aussi expliquer le noumène des choses pour qu’on sache comment combattre toute cette techtchouka et khalouta algérienne, si possible. Ceci étant j’aime beaucoup vos contributions et mes respects !

    Ouinna ! !
    19 septembre 2020 - 11 h 01 min

    Vous dites que les kabyles ont pris les armes contre le pouvoir,mais quel pouvoir celui du clan de oujda qui a fait un coup d’etat contre le gouvernement provisoir (GPRA) allons un peut de retenus svp ! Puis a la demande de boumedienne le colonel CHABANI paix a son ames a refuser meme d’attaquer les soldats du FFS aussi se parti a l’epoque a attaquait le pouvoir en place non pas sur la question de l’identité amazigh mais plutot sur le multipartisme je ne vous apprends rien du tout meme le pére de la revolution (M-BOUDIAF)a été mis en prison ne melangez pas le FFS de 63 et les poilus de la face de 91 en plus en 63 le FFS n’etait pas costituait seulement de kabyles !

    Atakor
    19 septembre 2020 - 10 h 46 min

    La renaissance du mythe kabyle. Extrait du site LDH.Toulon.11/04/17

    Dans l’ouvrage qu’ils viennent de publier, « Marianne et Allah –
    Les politiques français face à la “ question musulmane ” » [1],Vincent Geisser et Aziz Zemouri montrent que le « communautarisme musulman », unanimement dénoncé aujourd’hui en France, est moins le produit d’un supposé activisme islamique que celui des responsables politiques français.
    Retraçant la longue gestation républicaine du Conseil français du culte musulman (CFCM), ils révèlent tout ce qu’elle doit à l’héritage de l’Algérie coloniale. Vous trouverez ci-dessous deux extraits du chapitre 9, intitulé Kabyles démocrates contre musulmans fanatiques, où ils mettent en évidence la renaissance du mythe kabyle.

    Kabyles démocrates contre musulmans fanatiques
    « Pour les hommes politiques, la Kabylie c’est un département d’Outre-Mer. » Amar DIB, militant UMP, membre du collège de la HALDE, novembre 2006.

    « Les Kabyles seraient l’élément colonisateur par excellence que nous devrions employer pour faire de l’Algérie une véritable France. » Jules Liorel, Kabylie du Jurjura, Éditions Leroux, 1892.
    Pour la plupart des médias français, Idir est un chanteur kabyle et Souad Massi une chanteuse algérienne. Certes, le premier chante en tamazight (et en français) et la seconde en arabe (et en français), mais tous deux sont originaires du même pays, l’Algérie. Curieux distinguo qui laisse à penser qu’un Kabyle ne serait pas Algérien. De quoi faire se retourner dans leur tombe tous les militants kabyles de la première heure qui combattirent en faveur de l’indépendance de l’Algérie, dès les années 1920, au sein de l’Étoile nord-africaine, majoritairement kabyle, puis dans les rangs du FLN. Pourtant, le distinguo semble à géométrie variable : ainsi, on chercherait en vain dans la presse française la mention de l’origine kabyle de « méchants » avérés, comme le général-major Mohammed Médiène, dit « Tewfik », patron depuis 1990 du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), l’ex-Sécurité militaire, ou le général-major Mohammed Touati, tous deux symboles de l’« Algérie des généraux ». Comme s’il était impensable pour certains « spécialistes » de la question algérienne qu’un Kabyle puisse être ailleurs que dans le camp des « gentils ».
    De même, on « oublie » qu’un bon tiers de la direction du Front islamique du salut (FIS) algérien était originaire de Kabylie, où ce parti a obtenu 25 % des voix lors des élections législatives de 1991 ; mais, pour la polémiste Caroline Fourest, c’est leur origine kabyle qui rendrait allergiques à toute concession politique envers les « intégristes » des personnalités françaises comme Malek Boutih, ancien porte-parole de SOS-Racisme, ou Fadéla Amara, présidente de Ni putes ni soumises, une « jeune femme d’origine kabyle qui lutte contre l’obscurantisme [2] ». Un cliché devenu vérité d’évidence dans la France médiatique des années 1990 et 2000, notamment depuis le best-seller Une Algérienne debout (1995) de la très « éradicatrice » militante kabyle Khalida Messaoudi [3]devenue depuis ministre de la Culture du gouvernement de la « concorde civile ».
    À lire le portrait de Fadéla Amara brossé en 2003 par Libération [4], on ne peut s’empêcher de penser à cette phrase du député radical Camille Sabatier, en 1882 : « C’est par la femme qu’on peut s’emparer de l’âme d’un peuple. » Mais la mémoire est oublieuse : peu férus d’histoire, les hérauts français contemporains des Kabyles défenseurs de la « laïcité républicaine » face au « fascisme vert » de l’islamisme ignorent sans doute qu’ils perpétuent le fameux « mythe kabyle », forgé sous la Ille République pour tenter de mater les musulmans d’Algérie rétifs à la domination coloniale.

    L’invention coloniale du Kabyle démocrate, blond aux yeux bleus
    Ainsi, André Santini, député-maire UDF d’Issy-les-Moulineaux, ou Claude Goasguen, conseiller UMP de Paris et député sarkozyste, compagnons de route des Berbères de France, dont ils relaient les revendications à l’Assemblée nationale, ne font pas mystère de leur engagement berbériste. Selon André Santini, « les Berbères sont des laïcs, ils pratiquent un islam modéré. Ils ont un caractère tolérant, ils ont notre conception de la laïcité. Ils se regroupent sans être arrogants et ne sont pas envahissants [5] ». Et, pour Claude Goasguen, « ils ont un culte musulman moins intégriste que les autres, car ils ont été
    islamisés plus tardivement [6] ». Pour l’un et l’autre, qui partagent en l’espèce le même credo que les « intégralistes » de la laïcité à gauche, l’imaginaire compte plus que la réalité. Peu leur importe que la wilaya (préfecture) de Tizi-Ouzou, capitale de la Grande Kabylie, compte aujourd’hui le plus grand nombre de mosquées en Algérie (731 sur
    15 000), ou que l’islam kabyle soit extrêmement conservateur et relativement imperméable à tout esprit de réforme [7].
    Il est donc difficile de ne pas voir dans ces propos un écho, plus ou moins conscient, des théories et pratiques coloniales forgées lors de la conquête française de l’Algérie. L’utilisation du berbérisme contre l’islam est en effet une vieille idée qui puise son origine dans cette
    histoire. Et il faut revenir aux travaux de l’historien Charles-Robert Ageron, dont la thèse parue en 1968 reste une référence incontournable, pour comprendre les fins de la création du mythe kabyle [8].
    Ce mythe repose à la fois sur des considérations identitaires et religieuses : aux premières décennies de la conquête et jusqu’à la fin du siècle, la Kabylie fut l’objet de tentatives d’évangélisation et d’instrumentalisation politico-religieuse. Pour démontrer qu’ils sont
    différents des Arabes et proches des Européens, on leur attribue une ascendance nordique, voire aryenne. C’est par exemple un texte posthume attribué à l’abbé Raynal, l’Histoire philosophique des établissements dans l’Afrique septentrionale, paru en 1826 : « Les Kabyles sont d’origine nordique, en descendance directe des Vandales, ils sont beaux avec les yeux bleus et des cheveux blonds, leur islam est tiède. » Tocqueville écrivait en 1847 que « le pays kabyle nous est fermé, mais l’âme kabyle nous est ouverte ». La Grande Kabylie : études historiques d’Eugène Daumas, parue en 1847, n’est pas en reste : « Le peuple kabyle est en partie germain d’origine, après avoir connu le christianisme. Il a accepté le Coran, mais ne l’a pas embrassé. Contrairement aux résultats universels de la foi islamique, en Kabylie nous découvrons la sainte loi du travail obéie, la femme à peu près réhabilitée, nombre d’usages où respire la commisération chrétienne. » Le baron Henri Aucapitaine écrit dans son ouvrage, Le Pays et la Société kabyles, publié en 1857 : « Dans cent ans, les Kabyles seront Français. » Selon le docteur Auguste Warnier, élu député d’Alger après avoir servi le gouvernement : « Pour le Kabyle, la femme est d’abord une mère de famille et non une bête de somme comme dans la société arabe [9]. »
    Malgré l’insurrection de 1871, les panégyristes kabylophiles demeuraient sur leurs préjugés : on accusait les confréries musulmanes d’avoir manipulé les insurgés de la révolte de Mokrani, laissant ainsi penser que sans l’islam les Kabyles auraient accepté la domination française sans réagir. Les historiens s’accordent pourtant sur le fait que c’est bien le cheikh Mokrani qui a sollicité la zaouia Rahmaniyya, confrérie religieuse, afin de lancer le djihad contre l’occupant, et non le contraire. Cet épisode n’empêcha pas l’archevêque d’Alger, Charles Martial Lavigerie, de penser que la Kabylie était le « Liban de l’Afrique », autrement dit un pays chrétien au coeur du Maghreb musulman [10].
    Un des éléments du continuum colonial qui caractérise le mythe kabyle, c’est donc son aspect religieux. Encore aujourd’hui, la berbérophilie des politiques ou des intellectuels français, aussi laïques et républicains soient-ils, se mesure aux effets de l’évangélisation tentée dans les années 1870 par les Pères blancs : les Kabyles de France seraient plus intégrables que les autres populations originaires du Maghreb, parce qu’ils seraient supposés entretenir une plus grande proximité avec la « culture judéo-chrétienne ». Un argument quelque peu surprenant pour des intellectuels laïcistes qui prétendent lutter contre le communautarisme à l’école républicaine…
    Pourtant, les témoignages de la fin du XIXe siècle abondent sur la résistance des populations kabyles contre ces tentatives de christianisation. Belqacem ben Sedira, un auteur de nationalité française, dans son ouvrage Une mission en Kabylie et l’assimilation des indigènes (1886), restitue les propos recueillis lors de son enquête : « Si on veut faire de nos enfants des petits roumis, nous n’avons plus qu’à construire une route pour aller nous jeter à la mer [11] » Si les Kabyles peuvent accepter la présence d’un « marabout chrétien », ils rejettent globalement son apostolat : « Nous préférerions voir mourir tous nos enfants plutôt que de les voir devenir chrétiens. » L’exemple des Aït-Ferah : « Nous ne renoncerons jamais à notre religion. Si le gouvernement veut nous y contraindre, nous lui demanderons de quitter le pays. »
    Un conflit larvé opposait d’ailleurs militaires et religieux français à propos de la politique d’évangélisation des missions chrétiennes : consultés sur la question par l’administration coloniale en 1850, les militaires assuraient que cela causerait une « émotion dangereuse »,
    amènerait une perturbation générale et se révélerait vain. Conformément aux prévisions de l’armée, on ne recensera aucune conversion au plus fort de l’activité des missions. Un échec imputé aux militaires : « Si on nous avait laissé faire, la Kabylie serait chrétienne », dira Lavigerie [12]. Les militaires étaient même accusés de favoriser l’islamisation à travers la création des Bureaux arabes [13], organismes créés conformément à la politique arabe de Napoléon III.
    Ce fameux mythe kabyle, s’il est alors opérant en Algérie, n’a toutefois pas cours en métropole. Dès le début du xxe siècle, les Kabyles immigrés sont traités de la même manière que tous les autres Nord-Africains : surveillés, méprisés par les pouvoirs publics, ils ne bénéficient d’aucun préjugé favorable, comme le rappelle Nedjma Abdelfettah, qui a analysé en détail les modalités d’encadrement de l’immigration algérienne à Paris de 1917 à 1952, majoritairement kabyle : « La lecture d’une étude de la Préfecture de police produite en 1952 sur la présence des populations nord-africaines à Paris [est très parlante]. Modèle du genre, ce rapport aurait pu être écrit vingt ans plus tôt, voire plus, à quelques détails près. Il reproduit une vision statique de la communauté nord-africaine à Paris, où ne change que le nombre qui va croissant. Le moule introduit dans les années 1920 et 1930, qui aurait pu être bouleversé par l’exercice même d’une observation extrêmement régulière, est toujours en place. Il est fondé sur une approche culturelle d’une sorte d’être nord-africain et de son comportement. Les thèmes sont quasiment donnés d’avance : la solidarité religieuse ou tribale, avec son revers la sujétion et l’exploitation, le sens de l’honneur avec son revers la culture de la vendetta et l’inadaptation à l’idée du droit, l’instinct grégaire obstacle à l’intégration dans la société d’accueil, le tribalisme et le lien religieux obstacles à l’existence de l’individu, […] les différences irréductibles de civilisations et de genres de vie qui vouent à l’échec les mariages mixtes (auxquels ne sont candidates que les femmes européennes diminuées physiquement ou socialement), les risques de contamination par toutes sortes de tares devant l’arrivée de petits Abdallah et Mohamed bel et bien français sur les bancs de l’école, le problème juridique que pose l’existence de ces petits êtres hybrides…
    « En 1935, Octave Depont publie un livre pour saluer et justifier l’ouverture d’un hôpital spécialement destiné aux « Berbères immigrés », à qui la ville souhaite offrir un autre « signe d’amitié » en plus de la mosquée. Le bellicisme de l’islam et son caractère dépouillé
    côtoient le caractère primitif des Berbères. Depont, que Charles-Robert Ageron présente comme un berbérophile qui aurait travaillé à l’encouragement de l’immigration kabyle, dans une perspective assimilationniste, montre dans cet ouvrage que sa berbérophilie s’arrête aux frontières de l’Algérie, où elle a une fonction de division et d’opposition aux Arabes. À Paris, où il ne souhaite absolument pas les voir se multiplier, elle est rudement mise à l’épreuve. Le monde et l’être berbères sont décrits comme des repoussoirs qui suscitent rejet et répression : « Il y a, en effet, dans la psychologie des Berbères à la fois impulsifs et violents, arrogants et obséquieux, pillards redoutables, des contrastes et des contradictions qui ne se révèlent partiellement qu’à ceux que de patientes observations et de profondes connaissances des dialectes mettent à même de pénétrer l’âme des Nord-Africains. » Devant le fait accompli de leur présence, il appelle à un traitement qui les distingue. Un hôpital spécial se justifie donc pour lui par les « maladies à évolution assez particulière » des Nord-Africains [14] . »
    Nedjma Abdelfettah montre ainsi que la berbérophilie et la kabylophilie françaises — cette dernière constituant une déclinaison coloniale de la première — fonctionnent de manière paradoxale : elles procèdent d’une forme de stigmatisation à la fois « positive » et « négative » des Berbères colonisés, visant à les différencier, ou au contraire à les rapprocher, des « moeurs arabes », mais toujours dans une optique de contrôle social et politique.
    Le Kabyle imaginaire
    Mésentente cordiale, lobbying auprès des partis politiques de droite comme de gauche, profitant de la kabylophilie des élites politico-médiatiques, les résultats de cet activisme ne sont guère probants, pour des raisons qu’expliquait en 2005 l’universitaire Salem Chaker : « Il n’existe pas de communauté « berbère », a fortiori pas d’électorat « berbère » en France. D’abord parce que les populations berbères en France sont divisées par la nationalité d’origine (Algériens, Marocains principalement) ; division objective qui correspond à des comportements culturels, politiques, religieux profondément différents et qui induit des allégeances totalement divergentes. Les milieux activistes « berbères » en France sont dans leur quasi-totalité kabyles et leur impact éventuel ne dépasse pas les populations kabyles. Impact au demeurant limité, dans la mesure où la militance berbère-kabyle en France est elle-même très divisée et peu efficace (clivages idéologiques et politiques, concurrences de personnes et de groupes, rôle délétère permanent des agents « spéciaux » de l’État algérien…) et ne touche que des milieux avertis de militants et acteurs politiques et culturels. La mouvance associative berbère-kabyle en France n’a pas d’implantation populaire et paraît incapable de mobiliser significativement et durablement une « communauté » – même uniquement kabyle. Toutes les tentatives (concurrentes) de « fédérations » et « coordinations » des associations berbères de France depuis une quinzaine d’années rassemblent les mêmes acteurs individuels et collectifs et ne parviennent pas à acquérir implantation sociale et représentativité. Les raisons profondes de cette situation sont complexes et exigeraient une analyse spécifique, mais on peut être catégorique et affirmer qu’en l’état actuel des choses il n’existe pas en France de « lobby berbère » susceptible d’exercer une pression efficace sur les autorités françaises [15]. »
    Pas de lobby kabyle, certes, mais des stratégies lobbyistes, alimentées par les hommes politiques français et des leaders communautaires en mal de reconnaissance. Depuis 2000, les partis politiques français cherchent les bonnes grâces d’un électorat kabyle hétérogène et surtout imaginaire. Les Kabyles regroupés en de multiples chapelles s’entendent néanmoins pour faire valoir leur principale revendication : l’enseignement du berbère et sa présence aux épreuves du baccalauréat, à l’écrit comme à l’oral. Les faibles avancées sur ce point démontrent qu’avec les Kabyles, comme avec d’autres corporations ou Kabyles démocrates contre musulmans fanatiques communautés, les partis politiques se paient de mots. Cela illustre aussi l’illusion que constituerait la force d’un lobby berbère en France.
    Jack Lang, alors ministre de l’Éducation, toujours précurseur et bienveillant à l’égard des « minorités », prend en charge la demande des associations. Mais cette « politique berbère » du ministre apparaît surtout comme de la poudre aux yeux : « À quelques semaines des élections présidentielle et législatives du printemps 2002, il annonce des mesures « en faveur de l’enseignement du berbère dans le secondaire ». Voilà pour les intentions. La réalité : dans le cadre des textes et dispositions existants, les recteurs peuvent soutenir des expériences d’enseignement du berbère, en dehors du temps scolaire obligatoire pour la préparation des épreuves facultatives écrites du bac [16]. » Deux ans plus tard, en 2004, le gouvernement UMP, par la voix de son porte-parole Jean-François Coppé, fera des propositions comparables, mais qui, elles aussi, resteront sans suite. La classe politique française est majoritairement kabylophile, mais pas au point d’en faire un axe de l’action publique dans le domaine scolaire et culturel.
    En définitive, la « politique kabyle », héritée de la période coloniale, à l’instar de nombreuses manifestations actuelles du clientélisme communautaire et électoral, fonctionne moins aujourd’hui comme une politique en faveur des membres de la dite « communauté » d’appartenance (les Kabyles, les Berbères de France) que comme un rempart imaginaire à la menace « arabo-musulmane », la kabylophilie étant déployée selon une logique de contre-feux identitaires pour protéger une cohésion nationale censée être en péril.
    Le portrait du Kabyle « laïque » et assimilé est utilisé comme image inversée du musulman « fanatique ». Et, lorsqu’il refuse le cliché qui lui est assigné, le Kabyle n’est perçu que comme un traître ou, pire, un complice des islamistes : la polémique médiatique autour du président du MRAP, Mouloud Aounit (cet autre fils de la Kabylie), accusé d’être « islamo-gauchiste », alors qu’il n’est ni islamiste ni militant d’extrême gauche, est bien la preuve qu’il s’agit d’une identité assignée, au mépris des choix personnels et de la liberté individuelle des acteurs. À ce jeu-là, il est fort probable que les populations françaises d’origine berbère soient les premières victimes de ce regain d’intérêt des responsables politiques pour leur prétendue berbérité : Arabes, Kabyles, Chleuhs, Mozabites, Jerbiens, Targuis ou autres Arabo-Berbères, ils apparaissent avant tout, aux yeux des politiques, des médias et des intellectuels français, comme des « musulmans ». En somme, une célébration républicaine de leur berbérité qui, sur un mode paradoxal, les enferme davantage encore dans leur islamité.
    Vincent Geisser & Aziz Zemouri
    ________________________________________
    [1] Editions ’La Découverte}, mars 2007, 20 €.
    [2] Caroline FOUREST, La Tentation obscurantiste, Grasset, Paris, 2005.
    [3] Khalida MESSAOUDI, Une Algérienne debout. Entretiens avec Élisabeth Schemla, Flammarion, Paris, 1995.
    [4] Charlotte ROTMAN, « Soumission impossible », Libération, 26 février 2003.
    [5] André Santini, entretien avec les auteurs, 2006.
    [6] Claude Goasguen, entretien avec les auteurs, 2006.
    [7] Kamel CHACHOUA, L’Islam kabyle. Religion, État et société en Algérie,
    Maisonneuve & Larose, Paris, 2002.
    [8] Charles-Robert AGERON, « Le « mythe kabyle » et la politique kabyle », Les Algériens musulmans et la France, tome I, PUF, Paris, 1968, p. 267-292 ; « La politique kabyle de 1898 à 1918 », tome II, p. 873-890.
    [9] Toutes les citations qui précèdent sont extraites du chapitre de Charles-Robert AGERON, « Le « mythe kabyle » et la politique kabyle (1871-1891) », loc. cit.
    [10] Ibid., p. 273.
    [11] Ibid., p. 275.
    [12] Ibid., p. 274.
    [13] Jacques FRÉMEAUX, Les Bureaux arabes dans l’Algérie de la conquête, Denoél, Paris, 1993.
    [14] Nedjma ABDELFETTAH, « « Science coloniale » et modalités d’encadrement de l’immigration algérienne à Paris (1917-1952) », Bulletin de l’IHTP, n° 83, juin 2004.
    [15] Salem CHAKER, « L’enseignement du berbère en France : une ouverture incertaine », ; , 11 février 2005.
    [16] Salem CHAKER, « L’enseignement du berbère dans le secondaire en France », ; , 2004.

      @ a takot
      19 septembre 2020 - 12 h 29 min

      Après votre bafouille anti- kabyle auxquels vous notre même l’existence, il ne reste qu’à envoyer l’aviation pour effacer cette région de la carte !
      Ce que vous rapporter n’est que de la fiction.
      En France ne vous en déplaise le kabyle à toujours été intégré et bien intégré. Pour le reste l’histoire fera les choses mais cela ne.restera pas en l’état soyez en sûr.

        صحراوي
        19 septembre 2020 - 13 h 58 min

        @ @a takot:19 septembre 2020 – 12 h 29 min
        مجرد تساؤل:ـ
        لماذا دمج القبائلي في فرنسا سهل وسلس عكس الشاوية والتوارق والعرب !!!؟؟؟

          Parisien
          19 septembre 2020 - 15 h 14 min

          Parcequ’ils ont de bonnes manieres.

          صحراوي
          20 septembre 2020 - 15 h 00 min

          @ Parisien:19 septembre 2020 – 15 h 14 min
          هذا ماكنت أود سماعه.ـ
          الأخلاق التي تبحث عنها ماري لوبان وهنري ليفي و
          DGSE.
          مبروك عليكم فرنسا صبحت ليكم

        Le monde a change
        19 septembre 2020 - 19 h 54 min

        Avec l’irruption de nouvelles puissance, l’hégémonie des valeurs Occidentales que certains considèrent comme le Summum de la Modernité est remise en Cause.
        Sale temps pour les anthropologues Racistes de Papa et les Esprits soumis.
        Un grand espoir pour les esprits libres ni soumis a Orient, ni Soumis a l’Occident mais prenant le Meilleur la ou il se trouve pour l’Algerie et son Peuple.

    Anonyme
    19 septembre 2020 - 10 h 13 min

    En effet au lendemain seulement de la liberation du pays la premiere force oppositionnelle et insurrectionnelle a ouvrire le bapteme du feu contre le gpra et les moudjahidines et le peuple algeriens fut des embusques qui viens du maroc et fortement armes plus ke les kabyles et non le ffs ou bien les kabyles la preuve le plus fort gangne et a gagner le pouvoir.

    Karima
    19 septembre 2020 - 10 h 09 min

    Les manifestations commencent partout dn algerie. C’est peut etre le MAK.

    Bouabsa Hocine-Nasser
    19 septembre 2020 - 10 h 06 min

    Ait Ahmed (Allah yarhmou) est un grand nationaliste qui avait horreur de l’influence des Egyptiens sur feu Ben Bella et Boumediene (Allah yarhmou). Désigner les évènements de 1963 qui n’ont duré que quelques mois, comme une guerre civile reflète une méconnaissance flagrante de ce qui s’y est réellement passer. La preuve qu’il ne s’agissait pas d’une guerre civile est que dès que le Maroc a agressé l’Algérie, toutes les troupes de l’ALN opposées à l’armée des frontières et montées aux maquis dans les Wilaya historiques II, III et IV (et pas seulement en Kabylie) se sont dirigées vers la frontière ouest pour rejoindre les forces de l’ANP.

    C’est vrai, les pays hostiles à l’Algérie ont essayé et essayent toujours de créer des tensions entre Algériens (le contraire serait surprenant), mais leur échec est cuisant. Puisque même le pauvre Ferhat Mehenni lorsqu’il n’est pas ivre, regrette les alliances diaboliques qu’il a tissées et de lesquelles, il n’arrive pas à s’y extirper. Avec des contributions comme celles de Mesloub Khider on ne fait que gonfler leur ballon d’air. Mais l’air reste de l’air, car l’Algérie est une nation dans le sens complet du terme, autant que le sont les USA, la Russie ou la Chine et pas un gramme de moins.

    Mon unique drapeau est celui AMazigh
    19 septembre 2020 - 9 h 50 min

    Vous etes dans l’idéologie du régime qui a tenté d’arabiser par les canons, ce qui ne lui a pas reussi, le voilà à relativiser la Berbérité pour asseoir une arabisation au nom d’un compromis entre mensonge historique et réalité naturelle. Les turcs algériens ont toujours eu du mal à imposer leu pax en Algérie, hier, aujourd’hui ils se cachent derriere la fatalitè islamique comme moyen de réduction du socle identaitaire amazigh en arabisant l’Etat. Le congrès de la Soummama n’avait pas parlé d’arabisation ni des institutions ni du peuple, le Gpra autant, mais boumediene intallé par le couple franco-egyptien devait servir la France arabie et la politique arabe de la France. Mehri ex secrétaire du Fln dira  » c’est De Gaulle qui nous a imposé l’arabisation ». En effet, boumediene importera des cordonniers d’Egypte pour arabiser les algériens. L’identité n’est pas sujette de débat, donc s’arabise qui le veut, mais me demander l’obeissance à l’Etat arabe et la culture arabe c’est demander aux arabes de se faire juifs au nom de la paix.
    Les peuples et les identités ne s’imposent pas sinon les juifs et les vrais arabes auraient eu une unique patrie.
    Je n’ai donc pas à m’arabiser pour etre citoyen moyen.

      صحراوي
      19 septembre 2020 - 13 h 45 min

      @ Mon unique drapeau est celui AMazigh:19 septembre 2020 – 9 h 50 min
      صياغة هذه الجملة غير صحيحة:ـ
      c’est demander aux arabes de se faire juifs au nom de la paix.
      الأصح كاتالي::ـ
      أن تطلب من العرب أن يخضعوا للأقلية ويكونوا قبائل من أجل الديمقراطية.ـ

      صحراوي
      19 septembre 2020 - 13 h 51 min

      @ Mon unique drapeau est celui AMazigh:19 septembre 2020 – 9 h 50 min
      أنت تحلم في اليقظة، ويتعين عليك البحث عن مفسر للحلام.ـ

      Descendants des Berberistes des annees 40
      19 septembre 2020 - 23 h 38 min

      Si on avait ecoute des gens comme vous ou les Oulemas dans les annees 40 et 50 il n’y aurait jamais eu Nov 54 et encore moins de Congres de la Soummam.., et l’Algerie serait soit une collection de tribus avec des emblèmes et des Theocracies tribales.
      Au pire, l’Algerie serait encore une Colonie. Je sais que ce reve ne s’est pas realise.
      Vous étiez, vous êtes et vous restez les Ennemis des Nationalistes Algériens.
      Note: ne parlez pas de la revolution Algérienne , Elle ne vous intéresse pas

      MON UNIQUE DRAPEAU EST CELUI DES CHOUHADAS AL ABRAR
      20 septembre 2020 - 14 h 08 min

      MON UNIQUE ET SEUL DRAPEAU EST CELUI DES CHOUHADAS AL ABRAR POUR LEQUEL SONT MORTS 10 MILLIONS DE CHOUHADAS DEPUIS 1830 JUSQU’À 1962…!!!!!!!! Toi, t’es un provocateur marocain ou israélien ou un harki… MAIS JAMAIS UN ALGÉRIEN !!!

    ighil
    19 septembre 2020 - 9 h 28 min

    MK met le doigt sur le nerf de la dent cariée, c’est sûr ca fait mal, néanmoins il a raison même s’il faut nuancer certains aspects historique, il lui faudrait écrire un livre pour tout expliquer!
    Reconnaissez cependant le brio de la vérité et que c’est une vrai plume.

    Thamourth
    19 septembre 2020 - 9 h 20 min

    Ce qui est drôle, c’est qu’on présente le drapeau colonial de Jacques Bénet comme un instrument de libération. Allez comprendre donc ce retour au statut d’indigène comme de la démocratie et de la liberté. On va écrire avec des buchettes, et généralisé l’inculture pour être des démocrates.
    Quand je disais que le colonialisme est là, et qu’il a fabriqué des néoharkis en masse, certains tournaient le dos à l’histoire. Alors, regardez autour de vous.

      Rabah
      19 septembre 2020 - 10 h 07 min

      Essaye de nous expliquer pourquoi des millions sont mecontents en Algerie. Ce qui va pas eteindre les protestations futures qui ont deja commence a cause de la hogra et de la corruption.

      Anonyme
      19 septembre 2020 - 10 h 09 min

      Hors sujet comme d’ab. C’est du Elephant Man!!

    Merrikh
    19 septembre 2020 - 9 h 11 min

    Triste mais d’accord avec ce qui est écrit ici.
    Le commentaire, souvent malhonnête, de certains kabyles (de Kabylie, pas ceux qui vivaient en dehors de la région) est de dire que Ait Ahmed luttait pour la démocratie lorsqu’il a pris le maquis en 1993. Les algériens ne lui avaient pas demandé cela et seul un kabyle l’a fait ! Comme si la démocratie demandait qu’une région se soulève et seulement cette région. Les autres dirigeants qui avaient aussi été écartés et emprisonnés n’ont pas suivi cette démarche. La meilleure est que Ait Ahmed a négocié les termes de son « retrait » avec Boumédienne et ensuite de son départ de l’Algérie avec ce même Boumédienne !
    Le mal était fait, après le retour en force de l’armée des frontières avec ses conséquences, Ait Ahmed et ses « kabyles » avaient fini par donner le vrai visage des algériens et de l’Algérie : bateau qui navigue sans capitaine, gouvernail ou horizon.
    Le Hirak est une illusion dans laquelle les rêves/cauchemars se côtoient : la constitution du citoyen algérien ou des futurs affrontements sanglants entre les trois composantes décrites dans l’article.
    J’ai participé à plusieurs marches du Hirak : la vue des porteurs du drapeau artificiel « amazigh », comme celle des islamistes hirsutes m’ont complètement démoralisé. Pour moi l’espoir est fini pour changer le pouvoir, ces 2 composantes permettent totalement l’emprise sur le peuple,celui qui est loin des extrémistes. Je ne parle par du 3ème « tiers » qui ne mérite pas qu’on l’évoque.

      Belveder
      19 septembre 2020 - 11 h 21 min

      de trés loin d accord avec vous

    Lghoul
    19 septembre 2020 - 9 h 00 min

    L’identite algerienne est mise sur la table deja dans les annees 40. Ca n’a pas commence le 22/02/2019 qui fut le debut d’un RAZ LE BOL de tous les algeriens. Comme le cachire est fini, la remise en cause d’un systeme qui ne marche et ne survit que grace a la corruption, est toujours vivante comme un FEU LATENT. La contestation et la remise en cause d’un systeme pourri et absolete ne s’arretera jamais jusqu’a son deracinement total. Ce n’est pas avec de nouveaux visages sortis de la meme ecole du meme systeme qu’on aura une nouvelle Algerie.

    FRANCE 24 AVEC LA MAROCAINE Dounia Nouar ENTRE AUTRES ATTAQUENT L4ALGERIE SUR LES PLANS
    19 septembre 2020 - 8 h 56 min

    A chaque fois que je regarde france 24 je tombe sur des marocains dont la plus roublarde, la plus makhzeniste et la plus vicieuse est Dounia Nouar, ils attaquent l’algérie vicieusement sur tous les plans. sur le plan de la justice avec l’affaire algérienne interne de drareni, que la france et le maroc veulent qu’il soit le crime le plus abjecte de l’humanité, alors que cetet chaine et cetet journaliste on les a jamais ebtebdu parler de la torture et des emprisoennemnt à 20 ans de prison des journalistes et opposants au roi et autres manifestant du hirak maroçcain. quand il parle du maroc c’est juste pour nous saouler avec les faits divbvers qui nuit nullement au roi du maroc. d’ailleurs une omerta total rienque pour la disparition de l’épouse du roi selma!ils attaquent l’algérie sur le plan libyen, france 24 fait passer le maroc comme la mecque de la paix. france 24 et ses journaliste marocains ne parlent que des bienfaits des réunions de skhirat (pourtant enterrées par berlin), et de la réunion de bouznika comme étant la base de toute future négociation après que le maroc a placé ses hommes en libye et certains que la future libye ne va pas reconnaitre le polisario comme le faisait khedafi. je rappelle que le maroc a pris soin d’écarter l’algérie de cette réunion alors qu’il avait informé tous les autres pays. ça vous donne une idée sur leur arrières pensées.
    (…)
    ENCORE UNE FOIS L4ALGERIE DOIT IMP2RATIVEMENT LANCER UNE CHANIE D’INFORMATION INTERNATIONALE EN ARABE ET EN ANGLAIS ET MEME EN FRANCAIS POUR L’AFRIQUE POUR CONTRECARRER LES MEDIAS SIONISTES ET LEUR MENSONGES QUI AVA DETRUIRE L’ALGERIE COMME PAR LE PASSE AVEC LEUR « QUI TUE QUI » ET ILS VONT NOUS AVOIR AVEC LA DESINFORMATION SUR DRARENI QUI PASSE DANS LES MEDIAS FRANCAIS COMME UN JOURNALISTE ET MILITANT CONTRE LE POUVOIR, ET FINALEMENT ON NE SAIT PLUS CE QU’IL EST EXACTEMENT SURTOUT QUAND IL DIFFUSAIT DE FAUSSES INFORMATIONS ET J’EN SUIS TEMOIN DEVANT DIEU ET J’AI VU SON DIRECT OU IL BALANCAIT DES MENSONGES JUSTE POUR NUIRE A L’ETAT ALGERIEN ET A NOS INSTITUTIONS. CE TYPE EST TUNISIEN PAS ALGERIEN ET N’A RIEN DE PATRIOTISME CONTRAIREMENT AUX AUTRES COMME TABBOU ETC.

    Toute l'histoire, rien que l'histoire
    19 septembre 2020 - 8 h 49 min

    A Monsieur Khider,
    Très bon article néanmoins il aurait fallu au lieu de jeter l’anathème sur toute une région expliquer juste pourquoi les Kabyles avec à leurs tête Hocine Ait Ahmed se sont levés contre le pouvoir post-indépendance.
    Déjà à cette époque il y’avait un slogan » unité oui , unicité non ».
    Monsieur Khider vous avez le devoir de dire tout pour que les jeunes d’aujourd’hui s’imprègnent de leurs véritable histoire. Quant au Mak, de vous à moi, c’est un parti lilliputien qui doit avoir en son sein au plus un millier de membre. Au lieu de l’ostraciser il aurait fallu le combattre politiquement, et il fera pschitt tout seul. Je le dis et le redis les Kabyles n’ont jamais voulu l’indépendance, mais juste leurs reconnaissance pleine et entière comme partie intégrante de la nation. Islamiser et arabiser toute une région par la force, donne le résultat que l’on sait. Décentralisation et reconnaissance de toutes les régions d’Algérie dans leurs spécificités et la seule solution , mais cela arrêtera de facto la corruption et remisera le FLN dans les poubelles de l’histoire, mais de celà les gouvernants n’en veulent pas, car ils ne vont pas scier la branche sur laquelle ils sont assis.
    Bien à vous.

      صحراوي
      19 septembre 2020 - 13 h 34 min

      @Toute l’histoire, rien que l’histoire :19 septembre 2020 – 8 h 49 min
      وكان عليه أيضا شرح لماذا الفيس المنحل تمرد على النظام.

    Belveder
    19 septembre 2020 - 8 h 47 min

    Tamazight a été consacrée Langue Nationale officielle elle est admise dans la sphére public dans les médias enseigné a tous les niveaux.pratiqué par des millions d algeriens un jour férié est consacré a yennayarr..que réclame t on dans ce cas?

      Anonyme
      19 septembre 2020 - 23 h 23 min

      @Belveder
      19 septembre 2020 – 8 h 47 min
      Tamazight a été consacrée Langue Nationale officielle elle est admise dans la sphére public dans les médias ………………..
      Elle a été consacrée comme telle par le clan ripoux pour acheter le silence des kabyles
      Tout ce qui a été imposé après la maladie du président est nul

    Choquant et révoltant!!
    19 septembre 2020 - 8 h 44 min

    C’est quand-même scandaleux de réduire le mouvement de 1963 à une révolte kabyle!! Ses revendications étaient claires et étaient en lien direct avec la prise du pouvoir par la force des Boumedienistes. Votre révisionnisme est scandaleux et mérite des excuses à tous les moudjahidines morts pour avoir tenté d’éviter la prise de pouvoir par le clan d’Oujda. S’ils avaient réussi à faire tomber la dictature dès le départ l’Algérie aurait eu un autre visage. Laissez l’histoire aux historiens SVP!!

      Un autre
      19 septembre 2020 - 9 h 10 min

      En voilà une analyse digne de un bousba3 (…)
      On ignore l histoire et le présent et affirme des (…) comme si il y etait . l auteur de ce chewing-gum est de la même officine que celle qui commande les doubab et les bousba3 , c est devenue tellement flagrant que son doigt bleu ne cache plus rien

      صحراوي
      19 septembre 2020 - 13 h 30 min

      @Choquant et révoltant!! :19 septembre 2020 – 8 h 44 min
      مجرد تساؤل:ـ
      لماذا انحصر هذا التمرد فقط في منطقة القبائل !!!؟؟؟

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