A quel titre pensez-vous continuer à museler l’expression quelle qu’elle soit ?

Algérienne journalistes
La femme algérienne est mineure à vie. D. R.

Par M. Manseur – Tous ces compatriotes qui montent sur leurs ergots et qui agonisent d’injure des journalistes, un média, un pays, au motif suranné que l’on ne peut parler de l’Algérie qu’en en disant du bien, qu’il faudrait avoir, en quelque sorte, une autorisation de présenter un point de vue critique sur l’Algérie. La pauvreté ? La corruption ? Les harragas ? L’intégrisme ? L’éducation? Le piston ? La crise du logement ? Le manque d’eau ? Les gabegies ? Les journalistes embastillés ? Une justice aux ordres ? Une diaspora divisée ? Passez votre chemin dès que vous n’avez pas un ADN algérien, vous n’avez pas le droit de vous exprimer !

Quelles sont donc les conditions qui permettent de faire un travail documentaire sur l’Algérie sans qu’Alger s’enflamme, les réseaux s’embrasent et les Algériens eux-mêmes s’entredéchirent ? En réalité, ceux qui aiment réellement leur pays se doivent d’être objectifs et de faire le constat accablant sans honte aucune : rien ne va plus au royaume d’Algérie.

Que reproche-t-on à Bernard de la Villardière ? Quelques erreurs, les femmes algériennes peuvent effectivement voyager seules mais la minorité à vie, elle est écrite dans le marbre du Code de la famille, le Code anti-femmes.

En Algérie, on peut être pilote de guerre mais on ne peut épouser qui on veut lorsqu’on est une femme ; on peut voter, travailler librement, sauf si l’homme le refuse ; on peut sortir, vivre sa vie en toute liberté, sauf si l’homme l’interdit ; on peut montrer son nombril, sauf si un crétin le refuse.

Ah oui, pour succéder, on vaut la moitié d’un homme, on vaut moins que son oncle, que son frère et même que son neveu.

Alors, oui, il y a un vrai problème sociétal. Oui, pour ma part, je n’ai connu aucun de ces asservissements car, en Algérie, les hommes sont souvent plus féministes que les femmes. Car les pères, les frères, les maris se battent depuis plus d’un siècle pour libérer, au moins dans la sphère privée et publique, leurs filles, épouses, sœurs… dont ils ont la garde.

Les femmes ? Elles ont droit au chapitre comme Mme Djamila Bouhired et d’autres. Mais, légalement, elles ne sont rien !

Ce message est donc adressé aux hommes algériens qui se prennent pour des alphas mais qui n’ont en réalité peur de la femme. Il est adressé à ces fausses féministes qui confondent autonomie et liberté.

Mon combat est celui de la liberté et de l’égalité, il n’a pas de frontière et ne connaît pas de limites religieuses ou culturelles.

Dites-moi, chers hommes, à quel titre vous pensez continuer à museler l’expression quelle qu’elle soit ?

M. M.

(Avocate)

P. S. : Je pourrais utiliser un pseudonyme, comme je le fais sur ©twitter, ce ne sera pas le cas aujourd’hui. Je pourrais me sentir illégitime à me prononcer car je fais partie de cette diaspora qui a choisi d’aimer son pays d’accueil sans pour autant perdre le lien avec l’Algérie.

Comment (31)

    LE CORBEAU ET LE RENARD
    25 septembre 2020 - 19 h 17 min

    @ M.M ( Avocate),
    C’est ce qu’on dit communément dans le jargon de fafa:
    Être au four et au moulin en même temps, n’est-ce pas?
    Le problème de l’Algérien est CULTUREL au sens propre du mot.

    Ayweel
    25 septembre 2020 - 5 h 43 min

    ceux qui pensent connaître l’Algérie et sa société , et là je parle de L’Algérie d’avant 1980 , de L’Algérie avant sa recolonisation par l’orient, comme le montre la photos choisie pour cet article où trois algeriennes vêtues à l’oriental, L’Algérie était un autre pays. Dans l’Algérie indépendante, la fille et future femme algérienne , était la fierté de notre société. Les filles étaient nos hirondelles qui annonçaient le printemps et sa beauté, elles étaient comme fleurs et roses qui fleurissent non seulement le printemps mais toute l’année. Elles rendaient le champs du savoir et de la science très beau à vivre et à regarder, de l’école primaire, toutes innocentes et portaient même des microjupes, en passant paŕ le CEG portant des mini-jupes et au lycée des jupes pour finalement se retrouver à l’université presque femmes mais très élégantes, des femmes qui allaient devenir médecins, dentistes, ingénieurs, juristes et même politiciennes et sans complexe. Et durant tout ce parcours aicune fille kidnappée, ni violée ni intimidée, au contraire il régnait respect et sécurité et elles étaient très encouragées par leurs familles. Des parents ont été forcé de quitter leur douar pour se rapprocher des écoles afin de donner une chance à leurs enfants, filles et garcons, de s’abreuver dans ces sources du savoir et des conaissances. Et C’etait l’algerie de l’après indépendance durant laquelle les filles et femmes algeriennes s’habillaient à la nord africaine et méditerranéenne, c’rtait l’époque où chaque fille, de l’ écolière à la lycéenne, avait sa propre cachabia blanche, tissée spécialement pour elle, qu’elle fait sortir une fois le rideau est ouvert pour la danse des premiers flacons de neige . C’etait l’algerie d’après 1962 où dans mon village natal, bien qu’il est à 550 km d’alger et à 200 km du littoral, chaque dimanche à 14h le seul cinema qui nous a eté légué par les français, est réservée pour les familles, juste pour les familles, mère, grand mère, fille et garcon. C’était la belle époque, malgré que les bouches, politiquement sont muselées, l’Algérien croyait en une Algérie libre et indépendante, il travaillait avec coeur, à l’image de nos instituteurs qui donnaient des cours supplémentaires sans contre partie. C’etait cette Algérie avant son invasion par des vendus à la solde des officines orientales et occidentales. C’etait l’Algérie avant que ces charlatans de l’import nous ramènent de l’orient la culture du ventre et bas ventre. C’était cette Algérie où dans mon village, ARRIS, y’avait un seul hôtel avec son bar, 2 ecokes primaires, un centre de formation professionnel , un CEG, un CEA et un cinéma, le tout nous a été légué par les colons et en bon état et le tout coexitait en parfaite harmonie. Les citoyens de ce village, femmes et hommes ont décidé de suivre le chemin de modernité qui malheureusement s’arrêta un certain jour de l’été de 1976 où débarqua un groupe d’inconnus, dont la majorité était de oued souf et ses environs, qui font patrie de ka secte des frères musulmans de l’université de constantine ramené par un certain bentarssia et un certain menassari tous deux natifs de la région, pour apprendre à des gamins comment prier, et c’est ainsi que les premières goutes de venin ont été injecté. Et ce bentarssia et son collègue menassri, une fois leurs études achevées, ils déciderent de prendre leurs valises et rejoindre le pays de leurs maîtres en Arabie. Madame l’avocate, si vous parlez de l’algerie de cette époque et bien, bien que la liberté de critiquer le politique était contrôlée, à l’intérieur de l’université c’est toute la liberté et l’accès était interdit aux services de sécurité , tout corps confondus. Et si vous parlez de l’algerie d’après les années 80, et bien là ce n’est plus l’Algérie, ce n’est qu’un appendice d’un autre pays étranger.

      Abou Stroff
      25 septembre 2020 - 7 h 26 min

      merci de nous rappeler qu’il fut un temps où les algériens et les algériennes n’étaient ni des tubes digestifs ambulants attendant que l' »Etat » leur assure le gîte et le couvert, ni des zombies « ayant perdu toute forme de conscience et d’humanité, au comportement violent envers les êtres humains… »
      je confirme donc vos propos. dans les années 60 et 70, les algériennes et les algériens étaient des êtres humains convenablement armés (le travail était, à cette époque, sacré) pour croquer la VIE à pleine dents, alors que maintenant, au sein d’une société où l’hypocrisie est la valeur la mieux partagée et où la prédation est une « activité « normale » , ils sont amorphes, et semblent n’attendre que leur mort prochaine alors qu’il n’ont pas encore vécu

      Apulée de Madaure
      25 septembre 2020 - 9 h 14 min

      @Ayweel 25 septembre 2020 – 5 h 43 min, Bonjour
      Quelle classe ! superbe commentaire ! Je te remercie de tout mon coeur, Ayweel.
      Amitiés

      Anonyme
      25 septembre 2020 - 10 h 18 min

      Que de bons souvenirs de notre chère et merveilleuse Algérie?
      On était naïf et confiant, j ai souvenir comme vous que vers la fin des années 70, dans ma ville à 100 kms d Alger notre voisin recevait tous les week-ends des gens habillaient richement tous à la mode moyen orientale que mes parents craignaient et qu ils appelaient « El Habria ».une secte que jusqu à aujourd’hui je ne connais pas son origine…..
      Doucement et sûrement ils ont introduit le microbe progressivement dans la société sans qu on se rende compte….

        Lghoul
        26 septembre 2020 - 8 h 08 min

        Un autre souvenir: Dans les annees 70 des restaurants etaient ouverts pendant le ramadan a alger. On y servait meme de l’alcool. Le Coq Hardi sur la rue Michelet, tout pres de la grande poste, ou l’on servait mon meilleur plat, le riz au poulet, arrose de quelques verres de coteaux de mascara en est temoin. Tout le monde respectait tout le monde. Aucune haine n’existait. C’etait l’epoque ou l’algerien vivait en paix et dans la tolerance avec son prochain. Le moyen orient ou la depravation dominait et continue a dominer a pris le dessus.

    DYHIA-DZ
    24 septembre 2020 - 16 h 42 min

    Quand je regarde la photo, je me demande où est l’Algérie ??

    NI HIDJAB NI MINI…MAIS OUI POUR LA BONNE ÉDUCATION.

    …………………………………………………………..

    La liberté de la femme et de l’homme se traduit par leur éducation, leur civisme ainsi que leur contribution au bon fonctionnement de la société loin de l’idéologie intégriste et loin des manipulations de l’industrie de la mode et des manipulations politiques.
    Je le dis et je le redis :
    Pour tout le monde : Tenue décente + Bonne Éducation + Sens de la Responsabilité Collective.
    L’expérience a démontré et démontre que cacher la femme sous un voile et laisser pousser une barbe intégriste ne contribuent pas à l’éducation de la société.
    Aussi, suivre le FLOW de l’industrie de la mode ne sera jamais une la solution ni synonyme de la liberté
    Nos parents ne portaient ni Hidjab ni barbe intégriste et n’étaient ni branchés sur la mode ni sidi zekri, mais ils ont su comment nous responsabiliser et comment nous éduquer.
    L’Algérie doit retrouver son essence naturelle loin des influences idéologiques qui ont fait de nos jeunes des girouettes à la merci des manipulateurs.

    Elephant Man
    24 septembre 2020 - 16 h 20 min

    «Que reproche-t-on à Bernard de la Villardière ?»
    Déjà pour commencer CHARITÉ BIEN ORDONNÉE COMMENCE PAR SOI-MÊME.
    Quant au féminisme et c’est la femme que je suis qui le prouve une tartufferie MONUMENTALE du business pur et simple, mon corps mutilé de la tête aux pieds parle de lui-même et se passe de tout commentaire et surtout de toutes preuves à charge, n’est-ce pas Moi La Menace De Mort ????????
    Ensuite il n’est pas fortuit que ces meRdias français, outillés pour exécuter un agenda visant à ternir l’image de l’Algérie agissent de concert et à différents niveaux et supports, tout est toujours question de timing rien ne se fait au hasard !!
    Pourquoi aucun reportage sur les femmes mulets et cie au royaume enchanté unique modèle de démocratie dans la région cf. Sarkozy 2019…mais que des « reportages » promotionnels en faveur du makhnaz.
    Les français eux-mêmes ne sont pas dupes et connaissent parfaitement la manipulation de l’info plus exactement la propagande.
    En d’autres termes que reproche-t-on à De la Villardière et consorts leur absence totale de déontologie d’éthique d’intégrité leur absence totale de crédibilité et leur anti-Algérie primaire par excellence qui va de l’extrême gauche à l’extrême droite soit dit en passant.

      Anonyme
      25 septembre 2020 - 5 h 46 min

      Votre histoire personnelle nous intéresse toujours pas. Les prisons françaises sont pleines de milliers de beurs qui n’ont rien fait…

    TASSADA N'JARJAR
    24 septembre 2020 - 16 h 11 min

    C’est QUOI encore cette histoire à dormir debout de la FEMME ALGÉRIENNE QUI SERAIT « mineure à vie »…?
    Oserez-vous dire que la FEMME KABYLE QUE JE SUIS… EST MINEURE À VIE !? JE NE VOUS LE PERMETS PAS, chère « madame »… Non, mais ça ne va pas la tête Mme. « l’avocate » du dimanche ? QUI vous permets d’écrire de telles insanités et de telles imbécilités ? On aura tout vu avec vous, finalement… LA FEMME ALGÉRIENNE EST PARFAITEMENT LIBRE DANS SA SOCIÉTÉ ET VIT EN PARFAITE ENTENTE ET CONCORDANCE AVEC SON ÉPOUX ET SON FRÈRE ALGÉRIEN… ARRÊTEZ DE MENTIR ! QUI VOUS PAYE ? VOUS TRAVAILLEZ POUR QUI…??? Bizarre… Bizarre… Bizarre que tout cela…

      Anonyme
      24 septembre 2020 - 22 h 50 min

      Si vous dites ça c est que vous n êtes pas algérien ou que vous ne connaissez rien au code la famille alors allez vous informer!!!!

      Anonyme
      25 septembre 2020 - 5 h 48 min

      C’est un miss n’jerjer qui confirme que vous êtes mineur à vie car même les kabyles sont soumis au code de la famille

        TASSADA N'JARJAR
        25 septembre 2020 - 13 h 12 min

        Vous n’avez plus d’arguments et vous dites n’importe quoi . Que connaissez-vous réellement de la Kabylie et des conditions de la femme Kabyle en matière de son statut personnel ?

    Abou Stroff
    24 septembre 2020 - 15 h 51 min

    cette histoire de liberté de la femme revient toujours lorsqu’une société est en transition entre un monde ancien qui ne veut pas mourir et un monde nouveau qui ne parvient pas encore à naître. voilà ce que j’ai écrit il y a des lustres et je pense que le texte est toujours d’actualité.
    « dans une société de classes en général et au sein d’une société archaïque, en particulier, l’oppression, l’asservissement et l’humiliation de la femme sont la base de toutes les autres formes d’oppression, d’asservissement et d’humiliation.
    en effet, à partir du moment où n’importe quel « moins que rien » (un mâle opprimé) observe qu’il y a toujours quelqu’un, une femme, en particulier et toutes les femmes, en général, qui est moins que rien que lui même, il acceptera son sort de « moins que rien » comme un statut entrant dans la normalité. ainsi, opprimé par son patron ou par n’importe quel autre mâle, le « moins que rien » ne pensera guère à changer l’ordre des choses (à faire la révolution) puisqu’il pourra facilement se contenter d’opprimer les femmes, étant donné qu’elles lui sont, par construction sociale, inférieures. e
    quant à l’idéologie islamiste à laquelle adhère, directement ou indirectement un majorité d’algériens (et d’algérienne qui sont formatées pour accepter leur statut d’être inférieur), elle ne fait que défendre le monde ancien qui ne veut pas mourir et qui permet à ses adeptes de camoufler toutes leurs frustrations sexuelles en général et de possibles déviances en particulier.
    l’islamisme, en tant qu’interprétation archaïque de la religion, ne peut que souscrire à l’idée que la femme est inférieure à l’homme dans la mesure où l’ordre archaïque est incompatible avec l’existence d’un société civile et de citoyens égaux et conscients de leur droits et de leurs devoirs.
    cependant, les islamistes, tout comme ceux qui défendent l’inégalité des hommes et des femmes, ne font que mener un combat d’arrière garde. en effet, le capitalisme (le monde nouveau qui n’a pas encore instauré sa domination sur la formation sociale algérienne) qui jette sur le marché du travail, hommes et femmes sans distinction des sexes, permet à la femme de s’autonomiser par rapport à l’homme et par conséquent de s’imposer en tant que travailleuse d’une part et en tant qu’être humain à part entière, d’autre part.
    en d’autres termes, la dynamique du capitalisme étant ce qu’elle est, la liberté de la femme ne se décrète pas et n’a pas besoin de se décréter; elle s’impose d’elle même dès que le femme devient financièrement indépendante. »
    PS: quant à la réaction du pouvoir algérien vis à vis du documentaire de M6 (que je n’ai pas vu, en passant), elle dénote un manque de maturité et une incompétence flagrante de nos augustes dirigeants. d’ailleurs, la réaction violente des « gardiens du temple » montre clairement que le doc a frappé là où ça fait le plus mal.

    Anonyme
    24 septembre 2020 - 15 h 25 min

    Cette photo qui illustre l article avec que des femmes voilées m horripile!!!Où sont nos femmes des années 1970 1980?
    J ai l impression que j ai perdu mon pays qui s est transformé en un vaste islamosalafistoland !!
    Même durant la décennie noire il n y avait pas autant de ce hidjab de malheur !!!
    Qu on fait les autorités pour empêcher l influence des salafistes et frères musulmans après ? Rien,rien de rien et maintenant ils ont le culot de clamer la sauvegarde de l Algérie authentique…
    J ai mal à mon Algérie…..car l école est encore aux mains de ces traîtres vendus aux pays du Golf qui veulent toujours garder leur portefeuille de clients pour remplir leurs poches avec la Omra et le Hadj!!!

      Anonyme
      24 septembre 2020 - 16 h 45 min

      Bouteflika a réussi là où les terroristes des années 90 ont échoué: La Kaboulisation (kaboul) de l’Algérie.

    Apulée de Madaure
    24 septembre 2020 - 14 h 30 min

    Merci Maître Manseur pour votre article. Nos anciens nous ont appris que quelqu’un d’innocent ne se justifie jamais, la justification est l’arme ou l’outil d’un coupable.
    Exemple : votre portable a disparu et vous m’accusez de voleur.
    Dans le cas ou je suis innocent, je vous répondrez gentiment que ce n’est pas moi et si vous insistez je vous dirai que c’est effectivement moi et allez vous plaindre (Rouh chatki).
    Si je suis coupable, j’inventerai toutes les justificatives possibles et inimaginables pour me disculper.

    Dans le cas de amchiche (M6) ou autres, on peut dire ou montrer ce qu’on veut du moment que je connais les Algériens et sa diaspora, mon peuple, je n’ai rien à justifier. Par contre, là où le bas blesse est la question de la femme Algérienne.

    Puis-je invoquer le sujet en prenant comme axiome :

    D’une part, quand j’évoque une modernité saine et pondérée de la femme, je pense d’abord à ma grand-mère, ma mère, ma femme, ma sœur, ma fille … Pourquoi la cadenasser automatiquement avec la femme de mœurs légères ou des autres Nations, elles se situent pourtant de facto en dehors de notre champ de développement.

    D’autre part, défendre la liberté de la femme ne veut pas dire l’encourager à la débauche. Etre contre sa nouvelle tenue par exemple, qui l’éloigne de son identité Algérienne ne veut pas dire la pousser automatiquement au port de la mini-jupe ou à toutes autres tenues non conformes à nos us et coutumes dans un environnement donné.(Ville, campagne, étranger …).

    Le jour où ça sera OUI, je peux évoquer le sujet, je penserai alors que le débat est ouvert.

      Anonyme
      24 septembre 2020 - 15 h 12 min

      Pourquoi lier toujours la liberté de la femme à la débauche et qu est ce que vous entendez par d’ébauche !!!
      Est ce que toutes les femmes qui travaillent et qui ne mettent pas le voile en Algérie et ailleurs sont des débauchées ?
      Les femmes qui font le trottoir ne le font de gaité de cœur et maintenant il y a même des hommes…
      A part certains pervertis, c est des personnes qui ont franchi le pas pour nourrir leur famille ,payer leur loyer ,subvenir à leurs besoins Vitaux.
      La prostitution est le plus vieux métier du monde et si les autorités laissent faire c est qu elle est importante dans la vie de la cité et joue un rôle social en empêchant l agression de tout ce qui bouge.
      Alors de grâce ne confondez plus liberté et égalité en droit des femmes avec ce que vous appelez débauche !!!

        Apulée De Madaure
        24 septembre 2020 - 17 h 41 min

        @Anonyme 24 septembre 2020 – 15 h 12 min, Bonjour
        Merci pour votre réponse cependant je remarque que ma ma pensée est déformée concernant le mot débauche et aussi pour votre procès d’intention que toutes les femmes qui travaillent et qui ne mettent pas le voile en Algérie et ailleurs sont des débauchées.
        (Prière relire mon texte) de toute façon ce n’est pas important.

        Quant à votre texte :
        … Les femmes qui font le trottoir ne le font de gaieté de cœur …
        … La prostitution est le plus vieux métier du monde …
        Je suis désolé je ne peux ni infirmer ni confirmer vos dires car c’est un environnement que je ne connais pas, ce monde est étranger à ma famille et à mon entourage, donc je fais confiance à vos dires.
        Amitiés.

          Anonyme
          24 septembre 2020 - 22 h 47 min

          Et Vlan !!! vous insinuez que votre famille et vos amis sont des saints et que les miens et mes amis font partie du monde de la la prostitution ? Quelle étroitesse d esprit!!!.Vous n êtes qu un pauvre bougre imbu de certitudes!!!
          Ainsi parlent ceux qui justement fréquentent le plus ce genre d endroit!!!

      seigneur
      24 septembre 2020 - 15 h 33 min

      On appelle ça du paternalisme enrobé mon cher monsieur! une femme libre peut decider pour elle-même, pas besoin de (gentils) conseils.

    Kahina-DZ
    24 septembre 2020 - 14 h 25 min

    Le statut social de la femme Algérienne était beaucoup mieux avant la venue de la barbe de Abassi Madani.
    Au moins, avant, l’homme Algérien respectait la femme et sentait que c’est de son devoir de protéger sa sœur, sa mère, sa femme …même les voisines du quartiers….
    Actuellement, la femme est devenue la main d’œuvre que l’homme manipule comme il veut. OUI, la femme est devenue un guichet d’argent au sens large du terme. La théorie: Mets le Hidjab et cavale où tu veux dans tous les sens…pendent que son frère est Hitist, son mari occupe le café d’en face passant son temps à jouer au domino et prie chaque vendredi (Za3ma, il fait son devoir envers son créateur en oubliant son devoir à l’égard de sa famille)
    Elle est mineure sur papier, mais sur le terrain c’est elle qui endosse toute la responsabilité de sa famille. C’est la politique de l’hypocrisie.
    Mais aussi, il faut dire la réalité comme elle est: Avant, avec le peu de moyens qu’elle avait, la femme Algérienne savait comment se faire respecter !!

    Hmed hamou
    24 septembre 2020 - 13 h 27 min

    On parle de polémique, pour moi les seuls qui avait à perdre c’est la secte des ferrerots qui détiennent le commerce informel, l’éducation, et de grands projets notamment dans le bâtimenta avec les entreprises turques (vu les malfaçons révélés, le peu qui a été révélé dabs le document), et bien sûr les etablissanents, les écoles préscolaire dembrigademnt et de formatage de cerveau d’enfants innocents de 4-5ans, par la secte des frères musulmans , à chelghoum, et ce n’est que le sommet de l’iceberg…
    Sinon, les premiers, ou plutôt la première à lancer la polémique sur internet et dans les médias s’était madame Noor, lla star du maquillage et la reine des voiles et autres babioles (mais qui rapportent gros) du bazar turques. Après avoir fait sa pub, pour son business, gratuitement sur m6,… Juste la veille de la diffusion elle a commencé à polémique, pour prendre les devants, elle s’est mise à crier au scandale, comme quoi on aurait tronqué ses propos, elle a été trahit, on l’a abusé, on aurait détourné ses paroles , on aurait supprimé certains passages  » essrntielles » notamment là où elle aurait déclaré qu’elle est très fier d’être musulmane…patati patata. Donc, elle a fait sa pub pour son business, à parement très juteux, et, comme l’histoire de la 5 est encore dans les mémoires, pour couper l’herbe sous le pied d’éventuels détracteurs qui trouveraient à lui reprocher et de perdre gros , elle a pris les devant et à crier au scandale comme ça elle dira que c’est la chaîne qui a sorti certains de ses propos de leur contexte, et même censuré d’autres…et, on bonne femme d’affaire, elle a le beurre et l’argent du beurre et la vertue d’une victime naïve innocente bafouée avec qui on se doit, si on est algérien musulman et fier, d’être solidaire avec elle sans sa peine pour la défendre contre une croisade des koufars pour la salir et salir l’islam et la femme musulmane,… et la meilleure preuve de solidarité avec elle est bien sûr d’acheter et de diffuser encore plus largement ses produits et ses vidéos et de les liker tous les jours …fi sabilillah, « donnez, donnez, donnez moi, et dieu vous le rendra… chantait enrico macias!

    quand aux autres points je pense que j’en ai assez parlé dans mon précédent commentaire dans l’article sur le sujet, ici sur Ap.

    @ Mme M. M
    24 septembre 2020 - 12 h 19 min

    Merci, mille fois merci pour ce cri du cœur rafraîchissant. Votre contribution vient au bon timing par rapport à un autre article sur ce même journal qui veut nous dénier même le droit à la parole.
    l’Algérie est devenue une chimère pour beaucoup d’entre nous malheureusement, l’école islamiste à détruit en profondeur ce qui jadis faisait nôtre fierté.
    Bien à vous et encore merci.

    impartial
    24 septembre 2020 - 12 h 15 min

    Merci maitre de cette contribution vous nous avez laisser place de dire ou de rajouter quoi que se soit
    tout a été dis chapeau bas d’accord avec vous a 1000%

    Bien Cordialement

    Mourad
    24 septembre 2020 - 12 h 09 min

    Certains algériens ont malheureusement un problème avec la liberté d’expression .
    Une société construite sur des dogmes ne peut évoluer.
    L’autocensure est devenu le sport national par peur de représailles.
    Certains vont jusqu’à ne pas assumer leurs propres déclarations essentiellement par peur voir par lâcheté.
    Il faut qu on sorte de cette état d’esprit délétère qui empêche tout changement dans notre pays.
    Nous avons besoin d’une presse libre et d’opinions différents pour une meilleure analyse des situations conflictuelles porteuses d’éventuelles solutions.
    Il faut situer ces opinions dans un débat nécessaire et non un affront.
    Il faut dépassionner certaines idées qui mettent en cause parfois ses convictions.

    Anonyme
    24 septembre 2020 - 11 h 51 min

    Bravo,Bravo M.M
    Le combat est difficile,mais il vaut la peine.Ne baissez pas les bras

    Lghoul
    24 septembre 2020 - 11 h 05 min

    Bravo madame. Sinon pour résumer on doit, soit etre des beni oui oui en fermant les yeux sur notre condition qui ne fait que s’empirer ou on est jeté en prison et traité d’anti algérien comme si un groupe de voyoux squatant le pouvoir etait la représentation parfaite de « l’Algérie nouvelle » et des algériens. Un pays basé sur du mensonge – meme le Covid-19 ou la santé – n’échappe pas car si les infections diminuent pourquoi ferment ils les contacts inter-wilayas et certains commerces ? Mensonge apres mensonge ils pensent qu’ils vont perdurer.

    Anonyme
    24 septembre 2020 - 11 h 00 min

    Effectivement si le reportage français n a pas fait de distinction entre le droit de travailler, de sortir, de voyager et le code de la famille qui fait de la femme algérienne une mineure à vie c est et il faut le souligner que la situation de la femme est très fragile sur le plan de ses droits,l illusion que la femme est libre en Algérie n est dû qu à certains pères, frères ,hommes qui au fond d eux sont pour l égalité des droits entre les hommes et les femmes.
    Car tout moment un homme peut s opposer à la libre circulation de sa femme, de sa sœur et même de sa mère et il a le droit pour lui.Cet amalgame qu on reproche à cette enquête doit au contraire nous réveiller et nous démontrer que rien n est acquis pour la femme algérienne.
    Si dans les grandes villes elles ont plus ou moins un sentiment de liberté ce n est pas le cas dans les petites villes et villages où par ailleurs elles sont obligées toutes pratiquement de porter en plus le hidjab et de subir le diktat des hommes
    Au final ce documentaire même un peu orienté a mis le doigt sur ce qu il y a de plus urgent à faire :abroger le code de la famille!!!!

    Anonyme
    24 septembre 2020 - 10 h 12 min

    Chapeau madame!! vous avez tout dit. Autonomie ne veut pas dire liberté!!

    Anonyme
    24 septembre 2020 - 9 h 54 min

    Rien a dire, vous avez raison.

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