Ferhat Aït Ali, l’importation de véhicules d’occasion et la crédibilité de l’Etat

industrie Aït Ali
Farhat Aït Ali, ministre de l’Industrie. PPAgency

Par Hocine-Nasser Bouabsa – Ce samedi 24 octobre, lors de son passage sur la Chaîne II de la Radio nationale, Ferhat Aït Ali s’est ouvertement opposé à l’importation de véhicules d’occasion et a annoncé qu’il maintiendra, par ailleurs, sa position dans l’exposé qu’il présentera lors du prochain Conseil des ministres. C’est l’occasion de revenir sur un sujet très banal, mais qui fait pourtant couler beaucoup d’encre en Algérie.

En janvier 2020, lorsque l’actuel ministre de l’Industrie fut nommé ministre dans le premier gouvernement Djerad, beaucoup d’Algériens, dont moi-même, ont salué sa nomination. Bien que l’homme n’eût point d’expérience gouvernementale auparavant, il avait néanmoins la réputation d’être un brillant analyste et un expert indépendant. Hélas, son crédit semble être, entre temps, consommé. En effet, bien que ministre d’un portefeuille de grande importance – particulièrement pour la création de l’emploi –, l’Industrie en l’occurrence, Aït Ali a réduit son action publique presqu’au seul secteur de l’automobile et particulièrement au sujet de l’importation de véhicules d’occasion. Or, primo, l’industrie c’est aussi l’agroalimentaire, la construction métallique et métallurgique, l’électroménager, l’électronique, la pharmacie, etc. Et Dieu sait que tous ces secteurs croulent et coulent sous l’effet de problèmes chroniques de tout genre. Et, secundo, l’importation est par définition un acte ou sujet commercial et non industriel. L’importation de véhicules d’occasion fait donc partie des prérogatives du ministre du Commerce et non de celui de l’Industrie. Un observateur de la politique algérienne me confia récemment avec ironie qu’avec son focus actuel Aït Ali donne l’impression d’être plutôt «ministre de la voiture» .

Le Hirak a-t-il vaincu le lobby des concessionnaires ?

Pour rappel, au mois de septembre 2019, des médias proches du pouvoir annoncèrent avec beaucoup de vacarme l’autorisation de l’importation de véhicules d’occasion, à partir de janvier 2020 et ceci après quinze ans d’interdiction dominés, entre autres, par le lobby des concessionnaires de l’automobile. L’annonce n’est pas restée lettre morte, puisque cette autorisation devint partie intégrante de la loi de finances 2020, adoptée le 14 novembre par l’APN et le 28 novembre par le Conseil de la nation, et signée par l’ex-chef d’Etat, Abdelkader Bensalah, lors d’un Conseil des ministres qu’il a présidé le 11 décembre 2019. C’était la période encore dominée par l’engagement et la mobilisation du Hirak, que le pouvoir cherchait à apprivoiser. Il fallait, par ailleurs, aussi drainer par des promesses populaires les Algériens vers les urnes afin qu’ils élisent un remplaçant au Président déchu. L’article 110 de cette loi stipule :

« 1- Est autorisé le dédouanement, pour la mise à la consommation, des véhicules de transport des personnes et des marchandises neufs, y compris les tracteurs, ainsi que les véhicules à usages spéciaux.

2- Sont, également, autorisés au dédouanement pour la mise à la consommation, avec paiement des droits et taxes relevant du régime de droit commun, les véhicules de tourisme de moins de trois (3) ans d’âge, importés par les particuliers résidents, une (1) fois tous les trois (3) ans, sur leurs devises propres, par débit d’un compte devises, ouvert en Algérie.

3- Les véhicules importés à l’état usagé doivent être conformes aux normes internationales en matière de protection de l’environnement.»

L’article 110 stipule, par ailleurs, que les modalités d’application ainsi que celui du contrôle de conformité sont fixées par arrêté conjoint des ministres chargés, respectivement, des Affaires étrangères, de l’Intérieur, des Finances et des Mines. Monsieur Aït Ali – qui semble confondre entre l’industrie automobile et l’importation déguisée de véhicules ou de kits SKD-CKD  – n’étant plus ministre des Mines depuis juin 2020, pourquoi continue-t-il alors à communiquer intensivement sur ce sujet, qui relève de la compétence de ses collègues Akrab ou Rezig, respectivement ministre des Mines et ministre du Commerce ? Il le fait, sans se soucier du droit, car, de facto, il piétine à plus d’un titre les provisions de la loi de finances 2020, devenue contraignante, dès sa signature par le chef de l’Etat puisque, entre autres, il sabote la mise en application d’une partie de cette loi.

En effet, vingt jours après sa nomination, sa première déclaration en date du 15 février 2020 renseigne déjà sur ses intentions illégales. Ce jour, il déclare face à la presse : «Il y a un problème avec le gasoil européen. Ils ont des normes qui sont plus récentes que les nôtres. Par exemple, si on utilise une motorisation européenne avec le gasoil local la voiture ne tiendra pas plus de 3 mois.» Cette allégation est dénuée de fondement, d’autant plus qu’il ne donne aucune précision, ni caractéristique technique du gasoil en question. Son argument est fallacieux, puisqu’il n’y a pas seulement que des véhicules d’occasion à motorisation au gasoil, mais aussi à essence qui peuvent, par ailleurs, être équipés par des kit GPL/GNC.

Le blocage se précise progressivement avec les mois qui passent, bien qu’Aït Ali ait promis plusieurs fois un dénouement rapide. Mais, au début du mois d’octobre 2020, ce blocage se confirme ouvertement lorsque le ministre de l’Industrie annonce l’annulation des dispositions de l’article 110 inclus dans loi de finances 2020, sans se soucier des conséquences néfastes qu’aurait son annonce sur la crédibilité déjà fortement entachée de l’Etat. Pour motiver la décision illégale – puisqu’un ministre n’a pas le pouvoir juridique et institutionnel pour annuler, ni geler une loi votée par le Parlement – de son ministère, il accuse dans son discours les bandes organisées qu’il a localisées en France et qui veulent «ramasser toute la ferraille de l’Europe» pour l’exporter vers l’Algérie.

Et en faux champion du citoyen démuni, il ajoute, sans frémir, que sa décision est également motivée par le fait que le gouvernement ne veut pas encourager le marché informel de la devise et que son ministère «aspire, dans un proche avenir, à trouver des solutions raisonnables pour tout le monde grâce à des réformes financières et économiques, en éliminant les devises à double prix et en éliminant le marché parallèle». Il ajoute : «Nous pouvons penser à importer des voitures en devises et au prix officiel dans trois ou quatre ans après l’amélioration de la situation économique en Algérie.» Voilà un ministre de l’Industrie qui fait de l’ombre au ministre du Commerce et qui devient maintenant aussi ministre des Finances. Connaisseur des mécanismes réels qui influent sur la valeur d’une monnaie, Aït Ali sait que ses dissertations et arguments fallacieux sur ce sujet sont presque incongrus.

Mais pourquoi prend-t-il alors le risque de détruire sa propre crédibilité ? Pourquoi ne démissionne-t-il pas ? Est-il mis sous pression ? Est-il moins indépendant qu’il veut nous le faire croire depuis de nombreuses années ? Nous y reviendrons dans la deuxième partie de cette contribution.

H.-N. B.

Comment (38)

    Anonyme
    30 octobre 2020 - 13 h 54 min

    Tout algérien doit être libre d’importer la voiture de son choix même d’occasion du moment qu’il ne demande pas de devises à l’Etat.(…)

    Brahms
    29 octobre 2020 - 7 h 24 min

    Les cigarettes algériennes sont exportées en France ?

    La ville de Marseille a mis en place un système de caméra vidéo surveillance de sorte que toutes les cigarettes qui sont revendues à la sauvette dans les marchés et quartiers marseillais sont saisies par les douanes, police car faisant de la concurrence déloyale aux bureaux de tabacs.

    Tous les réseaux de petits revendeurs ont été alpagués. Les trafics vont dans les 02 sens (Alger / Marseille) et chaque pays défend son économie nationale. Les citoyens réfléchissent donc à 02 fois avant d’engager des fonds dans un pays, les citoyens préfèrent maintenant s’installer dans un pays où il fait bon vivre, s’achète un bien immobilier ou un commerce et restent dans ce pays.

    Par conséquent, faire le va et vient incessant dans des avions et bateaux comme dans les années 1980 et + se verra de moins en moins. L’étiquette a changé, le musulman se dit citoyen français de confession musulmane donc voulant rester définitivement en France. Voilà, la réalité.

    fabia skoda combi/break
    28 octobre 2020 - 17 h 07 min

    mise en circulation décembre 2017 coûte, là où j´habite, 9500 €, 75 ps, 22000 kms chez un grand concessionnaire de VW. 1000 € pour les frais de transport jusqu à Alger à cela s´ajoute dédouanement, taxe etc.. le tout en dinars puis en euros, en passant, bien sûr par nos squares. Avis aux amateurs!
    le mieux c´est d´acheter une neuve en Algerie en dinars

    Anonyme
    28 octobre 2020 - 9 h 43 min

    Son cheval de bataille : l’automobile, est-ce que l’industrie se résume à ça ? Même dans la fabrication de voitures, il faut une stratégie de la fabrication mécanique, ce que ce ministre n’ a dit aucun mot à ce jour. Nous sommes dans un réflexe de consommation.

    Pour quoi faire ?
    28 octobre 2020 - 0 h 43 min

    Je me fiche totalement de l’industrie Du montage des voitures Thermiques.
    => Ouvrez les Yeux, c’est Fini, le match a été perdu par Forfait…Khalass !
    Ne vous trompez pas de Siècle…on est en 2020 pas en 1920 !
    La seule bataille A mener est celle des Technologies pour le Stockage De l’Energie, avec les Batteries et éventuellement les moteurs Electriques pour Automobiles.
    Tout le reste c’est Bidonnage et Bricolage.

    l'importation des véhicules profitera qu'à la france
    27 octobre 2020 - 10 h 33 min

    moi je suis pour l’importation des véhicules neufs d’autres pays du monde comme la chine, le mexique, le brésil et d’auttres pays amis etc. ces pays fabriquent des véhicules à des prix très compétitif. il suffit juste d’ouvrir des succursales en algérie ou dans ces pays pour avoir le prix réel des véhicules, afficher leurs prix défiant toute concurrence, et les importer! les véhicules sont de qualité appréciable et coute deux fois moins cher qu’une clio! l’eat algérien ne dépensera aucune devise puisque les achats s’effectuent par les citoyens directement et peuvent par contre percevoir une taxe. en attendant la mise en place d’une usine de fabrication de voiture 100% algérienne.

      Aucune voiture au monde
      28 octobre 2020 - 0 h 52 min

      N’est 100% Nationale.
      On garde les composants Technologiques et le reste tu Peux l’avoir pour pas cher En direct Made in China.
      Maintenant, le Préalable c’est d’avoir une Economie qui soit Un peu plus ouverte que la Corée du Nord du Camarade Kim.

    Un Algerien.
    26 octobre 2020 - 20 h 31 min

    Nos ministres et le président doivent revoir la formule de 51/49 pour lès voitures que je crois que lès lès coréens avec leurs Hyundai et KIA et japonais avec leurs toyota et NISSAN et lès Américains avec leurs CHEVROLET et FORD seront contents d’investir en Algérie qui est une grande porte vers l’Afrique et un endroit stratégique etv je crois qu’ils trouvent aucun problème de laissé lès ouvriers prier leurs religion, ils sont pas haineux..les moins de 3 ans n’arrange ni le peuple ,ni le gouvernement , arrange beaucoup plus lès beznesias de voitures les ferrailleurs de France avec leurs voitures accidentés et moteurs coulés et lès bateaux .

    Younes
    26 octobre 2020 - 19 h 19 min

    L’achat de voitures d’importation de moins de trois ans n’est accessible qu’à une minorité de la population algérienne.Nombreux sont les algériens qui s’imaginent que les voitures d’occasion en Europe sont bon marché détrompez-vous un véhicule de moins de 3 ans il faut compter entre 9000Euro et 15000 Euro selon un modèle moyen. Ne pas oublier de bien garnir son compte en devises puisque qu’il faut y ajouter le dédouanement qui se monte au tiers du prix du véhicule et ce n’est pas fini il faut inclure la TVA,le prix de l’acheminement. Cela fait des années que je roule à bicyclette et je suis très satisfait des biens que cela m’a apportés aussi bien au corps qu’à l’esprit.

    Brahms
    26 octobre 2020 - 18 h 48 min

    Ce Ministre n’aura pas les moyens de sa politique,

    L’importation de voitures coûte une fortune en devises et les pièces détachées également, le jour où il faudra entretenir le ou les véhicules importés, les devises, il y en aura plus dans la caisse. Il reste 50 milliards d’euros dans la caisse donc impossible de tenir le rythme de l’importation à 10 milliards d’euros par an avec un baril de pétrole à 40 dollars étant rappelé que le dinar algérien c’est une monnaie locale avec en plus une fiscalité totalement absente. Comme, on dit, parlez ne coute pas chère.

    trobendo noMore
    26 octobre 2020 - 14 h 59 min

    Ecoutez,
    Quand vous achetez un vehicule neuf, il vient AUTOMATIQUEMENT avec une GUARANTIE pour 2 ans ! Au-dela, il faut acheter aupres du constructeur, via un concessionnaire de ce meme constructeur une EXTENSION, a prix raisonnable pour une annee, puis ca devient de la RACKET.
    Cela veut dire quoi?
    Que les constructeurs, sont garant de leur produit durant 2 ans, puis sur les elements importants du vehicule durant un an, et c’est tout. Au dela de 3 ans, c’est A VOS RISKS ET PERILS. c.a.d.

    Tout, a force d’usage se device un peu, se dessert, etc. particulierement les SENSORs… meme l’alignement, le carburateur… le rendement de kms/litre se reduit de la moitie’… Le vehicule devient plus cher a entretenir…

    Qu’est-ce qu’il faut faire alors?
    Mr Ait-Ali vous dit, qu’il faut que le constructeur guarantisse LA DISPONIBILITE » de pieces detache’es. Mr Ait-ALi donne ainsi l’opportunite’ aux constructeurs de PRODUIRE CES PIECES LOCALEMENT(en Algerie), pour repondre aux besoins de leurs CONCESSIONNAIRES au minimum. Donc du benefice guaranti ! D’ou la question corrollaire:
    Pourquoi ne le font-ils pas ? Il y a la main-d’oeuvre des moin-chere au monde, l’elimination du coup de logistique a les ramener d’Asie, Amerique du Sud… et mieux encore LA MATIERE DE BASE, essentiellement l’Acier et autres Alliages, Caoutchoux et Plastiques… Ce sont tous ces secteurs qui en beneficieront… Plutot que d’envoyer une tonne d’acier d’el-hajar en inde ou mexique pour la voir revenir tansforme’e en pieces detache’es… Ici aux USAs, la direction de l’Universite’ est vraiment celle qui attire le moins les jeunes apres le Lyce’e. Mais ces metiers qui supportent les differentes industries absorbent toute cette jeunesse, qui trouve une inspiration. La Construction par example est le NOYAU du demarrage Economique. Une nouvelle cite’ veut dire un nouveau centre de vie, avec TOUS SES BESOINS… auquels repondront tous les secteur de l’Industrie…

    C’est la ou l’Algerie n’est pas et ou Ait-Ali veut l’emmener !!!

    C’est ainsi que pense ou du moins DOIT PENSER un Ministre, et non en terme de petits benefices, c.a.d de trobendistes.

    Les enjeux derriere sont aussi ceux de la souverainete’ de l’Etat. Les vehicules de plus de 3 ans, sont sujets au remplacement de pieces, c.a.d. requiert la disponibilite’ de pieces detache’es – Celles-ci importe’es doivent etre paye’es en devises et c’est la Banque Centrale d’Algerie, qui en est RESPONSABLE… Elle recoit cette responsabilite’ du fait que le DInard DOIT ETRE CONVERTI en une devise etrangere. La multiplication de ces transactions de conversion multiplient les opportunite’s de CORRUPTION… LES INTERVENTIONS !

    Anonyme
    26 octobre 2020 - 14 h 16 min

    C’est les trabensites de voitures qui insistent de l’importation des voitures conduites par lès zemmours,marine et leurs supporters lès haineux.les trabendistes veulent nous importé de la ferraille de moins de 10 ans avec dès cartes grises moins de 3ans.le gouvernement doit réfléchir et voir avec lès concessionnaires importer des voitures de moins de 3ans dès pays qui ne mélangent pas haine et politique et qui respectent lès religions et lès races et surtout qui ne veulent pas du mal à L’Algerie ..

    Hmed hamou
    26 octobre 2020 - 12 h 36 min

    On voit que le ministère de l’industrie, depuis sa nomination, s’est donné pour seule mission : l’importation ou la non importation des véhicule d’occasion. C’est devenu son unique préoccupation. On dirait que nous sommes un pays où l’industrie automobile est florissante ou plusieurs marques nationales de renommée mondiales se battent pour des parts de marché…
    Mais, si c’est au ministère de l’industrie de s’occuper de l’importation des véhiculs, pourquoi avions nous crée un ministère du commerce ?, pour qu’il s’occupe de quoi lui, du hajj et de l’aménagement du territoire? pour que le ministère de la chose religieuse s’occupe lui de la tomate industrielle et de la recherche scientifique?… On a créé une foultitude de ministères pour que chaque ministre s’occupe des affaires de l’autre pour ne pas s’occuper des siennes.
    Après on s’étonne que l’imam s’occupe de la gynécologie; le médecin pratique la rokia dans son cabinet; le professeur du collège son obsession lui est la longueur des jupes et la perméabilité de leurs tissus à la lumière rasante…; le boulanger construits des routes et des ponts et le maçon fait de la pâtisserie et des pièces montées de choux à la crème…
    Peut-on reprocher raisonnablement au brave maire d’un village sinistré, sans eau, sans électricité et sans réseau d’assainissement de s’inquièter pour la qualité des trottoirs à ghaza et de la condition des musulmans des banlieue à Paris?

      Lghoul
      26 octobre 2020 - 15 h 38 min

      Mais qui sont les themes qui feront jaser la populasse et feront oublier la faim aux estomacs vides ? Les voitures d’occasion, la main de l’etranger et le hizb franca. A propos de voitures, on dirait que 80% d’algeriens ont des devises ou des milliards de centimes pour s’offrir des bagnoles. Mais apparemment penser juste a une voiture d’occasion remplit l’estomac. Tout ce qui se passe n’est que le resultat d’un pouvoir d’improvisation qui ne survit que sur le sensationnel et les rumeurs. Y a meme un ministre qui voudrait exiler tout citoyen qui n’est pas d’accord avec lui et un autre qui noie l’islamite et l’amour du prophete avec le vote du premier novembre. Que savent ils faire dans leurs domaines exactement ? Ca me depasse.

    Bogdanov
    26 octobre 2020 - 12 h 36 min

    Ce ministre interdit l’importation de voitures de moins de 3 ans mais il tolère la circulation de voitures des années 60 et 70.Y a-t-il quelqu’un qui pourra éclairer ma lanterne????

      Brahms
      26 octobre 2020 - 15 h 00 min

      A Bogdanov

      C’est tout à fait ça, vous êtes dans la vérité. En plus, ce sont que des voitures blanches car moins chères qu’une peinture métallisée. Ils se font arnaquer par les concessionnaires européens (voitures blanches, pas d’options, pas d’ESP, très peu d’options, moteur faible) donc à la fin, le prix de la voiture est de 2 500 €.

      Mr_Bogdnov
      27 octobre 2020 - 11 h 45 min

      Ce ministre devrait s’occuper d’autres choses qui relevent de son ministeres (la relance de notre industrie,des entreprises privées de montage,celles tres performantes qui ont disparue sonitex,sonipec etc,).L’importation des véhicules n’est pas de ses prérogatives mais de celles de notre éminent ministre du commerce Mr Frak.
      À mr Frak s’ajoutent Mr Burnous,Mr automobile,Mr QuiN’est pas ContentS’enVa,et la liste ne fait que s’allonger…

    Brahms
    26 octobre 2020 - 11 h 49 min

    Ah oui, la fameuse voiture algérienne prônait par Chadli Bendjedidi c’est pour quand ?

    En réalité, le citoyen attend toujours cette voiture, il aura droit au Dacia de Roumanie, de Turquie ou du Maroc et aux voitures de marque Tata indienne et iranienne qui croquent énormément d’essence ou de gasoil, en gros des voitures à 2 500 € pièce mais qui sont des dangers publics sur les routes. Après, on s’étonnera du nombre de morts sur les routes.

      Abdelkadar
      27 octobre 2020 - 11 h 22 min

      @ Brahms, bien vu ! Et pertinent. Cependant qui nous garanti que les voitures neuves importées de France ou d´Espagne ne sont pas fabriquées ..au Maroc? Peugeot s´est déjà lancé dans la fabrication des véhicules électriques à Kénitra chez les marrouks. Et l´Usine Renault de Tanger est le premier fournisseur et de l´Espagne, et de la France et de toute l´UE dans le segemnt économique (essence, gasoil ou hybride) aprés la fermeture en Roumanie.On doit se réveiller…

        Brahms
        27 octobre 2020 - 11 h 36 min

        A Abdelkader,

        En réponse, Les Turcs, marocains et Roumains ne font que du bas de gamme de type Dacia Logan, Sandero des petits moteurs. Renault va là bas pour les avantages fiscaux et la main d’œuvre pas chère, un ouvrier tournant à 300 dirhams par mois donc une plus value financière assurée pour Renault. Après, si vous avez envie de circuler dans une voiture en pâte à modeler ce sera à vos risques et périls.

          Abdelkader
          28 octobre 2020 - 9 h 08 min

          @ Brahms,
          Vous avez tout a fait raison. Une petite coquille, le salaire d´un ouvrier (Site officiel de Renault-Tanger) est de 4300 dirhams(pas 300 dirhams).Un ingénieur gagne entre 9000 et 12.000 dirhams(900 euros, 1200 euros). Ensuite, il n´y a pas trés longtemps les produits japonais ..étaient considérés comme de la camelotte. En France et ailleurs. Puis les produits chinois. Et coréens. Question de protéger les indsutries européennes ou américaines. On sait ce que Toyota, Kia, Samsung, Tata(est propriétaire de Rolls Royce ),
          la 5 G chinoise etc..etc.. Les Turcs sont passés à la vitesse supérieure dans …les drônes. Et les caméras Apple(entre autres pièces pour Bpeing, Bombardier, Air Bus etc..) sont fabriqués..par les marroukis. Ceci dit pour constater que nous manquons d´une stratégie nationale surtout que nos compétences reconnues travaillent en Corée Du Sud, Canada, USA et…au Maroc(!).

    Bogdanov
    26 octobre 2020 - 10 h 02 min

    La veille il autorise l’importation de véhicules d’occasion et le lendemain il l’interdit.Pourquoi doit-il se soucier du citoyen lambda quand ce ministre en question roule avec une voiture rutilante dernier cri aux frais de la princesse? Pauvre Algérie!!!

      Belveder
      26 octobre 2020 - 11 h 49 min

      reflexion d une d une stupidité…..comme tu en as le secret comme d hab…ton Macron prend le metro,,?? ou ton roi qui s achéte «  »le immobilier de Paris » »

      Anonyme
      26 octobre 2020 - 15 h 06 min

      Dixit le marrouki qui n’a même pas le droit de vote et pour seule citoyenneté le lèche-babouche et vient sur AP se donner un semblant de liberté.

    Anonyme
    26 octobre 2020 - 9 h 38 min

    J’appréciais les commentaires de Ferhat Aït Ali avant qu’il n’opère un virage à 180° en reniant tout ce qu’il a pu dire en entrant dans un pouvoir qu’il fustigait quelques jours avant sa nomination. Je trouvais ses analyses cohérentes, même s’il semblait être un peu trop sur de lui, genre « faites comme je vous dit, ça marchera sans aucun doute ». Il connaissait mal ce système, cette machine à broyer les compétences, capable de vous transformer un diplômé du MIT ou de Stanford en un vulgaire beni-ouiouiste. Il aurait du poser la question à ses aînés qui ont cru pouvoir apporter un peu de savoir et de compétence dans un milieu hermétique à tout changement. Combien de « technocrates » ont été brisés en entrant dans un système où on ne sait qui fait quoi? où un secrétaire général d’un ministère donne des directives sans que le ministre soit au courant, où un chef du gouvernement nomme une personne qui est sous ISTN, où des ministres téléphonent tous les jours à leur premier ministre pour savoir s’ils peuvent ou pas prendre tel ou tel décision et ce dernier qui demande à son tour l’aval de la présidence qui elle même demande l’autorisation de… Placer des compétences dans un tel environnement sclérosé à tous les étages ne sert à rien. Même des personnes travaillant dans ce système depuis 50 ans se plaignent des lenteurs et des blocages administratifs comme le fait le président à chaque conseil des ministres. Si le président n’arrive même pas à se faire écouter, ce n’est pas un premier ministre et encore moins un petit ministre qui y arrivera.

      A part pour les voitures électriques voire a hydrogene ou
      26 octobre 2020 - 15 h 20 min

      Les Batteries et Stations de , voire GPL.
      Je m’en fiche totalement.
      Les batailles perdues…sont perdues.
      L’avenir est ailleurs..

    Bounab Abdelkader
    26 octobre 2020 - 9 h 33 min

    Vous dites des choses dénuées de toutes consistance. Les voitures de moins de trois ans sont de la ferraille? Mais vous êtes tous soit devenus fous ou alors le niveau académique et l’intelligence sont devenus une rarité en Algérie. D’ailleurs se focaliser sur l’importation de voitures dans un pays dont l’économie est totalement moribonde est déjà un grave signe d’irresponsabilité.

      Anonyme
      26 octobre 2020 - 10 h 29 min

      Ya Si Bounab, vous vous adressez probablement à @Elhadj et non à moi, car je n’ai jamais écris qu’une voiture de moins de 3 ans c’est de la feraille.

      Personnellement, je roule en Allemagne avec la même voiture, que j’ai achétée neuve il y a 9 ans et que je compte conduire encore 6 ans. Grâce à l’entretien, elle est en très bon état. Je dirais même que son état est meilleur que celui les voitures d’un an qui roulent sur nos routes algériennes, dont une grande partie ressemble à des pistes.

        Bounab Abdelkader
        26 octobre 2020 - 11 h 15 min

        Je m’adressais effectivement à Elhadj, pas à vous. Désolé! D’accord avec ce que vous écrivez. Même cas pratique pour moi. Il ne faut pas être surpris du cours de la discussion en Algérie. Nous avons un énorme retard. Un ministre qui parle de l’exportation des dattes ou des pattes de poulets, cela me dépasse. Bonne journée!

    Belveder
    26 octobre 2020 - 9 h 21 min

    L algerien a un raport particulier avec «  »l automobile » » depuis les fameux bons de SONACOME .des passats en passant par les Honda
    dans le monde c est un bien de consommation relativement ordinaire .qui circule dans le monde
    chez nous c est une «  »Affaire d « état » »

    Argentroi
    26 octobre 2020 - 9 h 11 min

    Bouabsa est un écologiste plus qu’allemand qu’algérien qui promeut le solaire et bien sûr les voitures électriques. Il voudrait bien maintenant que l’Allemagne et l’Europe se débarrassassent au plus vite des voitures à énergie carbone et c’est pour cette raison qu’il mène une autre campagne contre ceux qui s’opposent en Algérie à l’importation des voitures de moins de trois ans. Et pourtant ce ministre Aït Ali est du même bord, disons, écologique que Bouabsa puisqu’il s’opposait lui aussi à l’exploitation du gaz de schiste comme le sieur Bouabsa. Aït Ali en s’opposant à l’importation des voitures de moins de trois ans reste fidèle à son idéal écologique algérien tandis que Bouabsa, qui veut le contraire, reste fidèle à l’écologie allemande.

    Lghoul
    26 octobre 2020 - 9 h 07 min

    Le plus grave probleme – et apparemment le plus epineux – pour l’Algerie et son economie est maintenant « l’importation de voitures de moins de 3 ans ». Il y a un proverbe kabyle qui dit « ikikhoussan avou3aryane tsikhoutham » (Il ne manque que des bagues pour un sans vetements/nu).

    Brahms
    26 octobre 2020 - 9 h 06 min

    On ne peut que rire fortement face à ce genre de dire,

    En effet, ce Ministre dit ceci : Il accuse dans son discours les bandes organisées qu’il a localisées en France et qui veulent «ramasser toute la ferraille de l’Europe» pour l’exporter vers l’Algérie.

    Or, Ce Ministre oublie qu’un concessionnaire européen n’a pas le droit de vendre un véhicule hors d’usage, le véhicule partirait automatiquement à la casse. Ensuite, il ne connait pas les sites de vendeurs auto comme :
    Le Parking, Autoscout, automobile.fr si bien qu’en véhicule de moins de 3 ans, il n’y a pas de véhicule hors d’usage. Les dires de ce Ministre sont donc royalement erronés. Par ailleurs, j’apporte la preuve de son incohérence. En effet,

    Vous allez sur le site Automobile.fr et vous tapez Renault Laguna en mode coupé, boite manuelle, 205 chevaux en puissance, véhicule en vente chez HERMANN concessionnaire Allemand, toutes options pour la modique somme de 7 980 € négociable jusqu’à 7 585 €, année 09/2009, pour 46 202 kilomètres parcourus.

    Personnellement, je préfère acheter ce véhicule dont la valeur neuve est de 38 500 € que d’acheter une Renault Dacia neuve en Algérie montait par Kit SKD / CKD qui a 75 chevaux sans aucune options pour la somme de 1 200 000 dinars.

    Il est donc clair et certain que ce Ministre ne connait rien aux voitures. Il fait juste dans l’abus de pouvoir, qu’il aille regarder le commerce de voitures en Suisse, en France, en Allemagne, en Belgique ou les clients européens achètent leurs voitures dans toute l’Europe sans aucune contrainte particulière. Personnellement, j’ai acheté 02 voitures en Suisse, sans aucun souci en 15 minutes chrono, montre en main, la Préfecture Suisse me remettait le certificat provisoire + l’assurance + le numéro de plaque d’immatriculation provisoire pour une immatriculation définitive en France. Ensuite, le concessionnaire m’apposait les plaques provisoire + la vignette autoroutière Suisse pour 40 CHF (franc suisse). Tout était réglé comme une horloge suisse.

    Chez nous en Algérie, on est toujours à la ramasse, on pond une loi puis après on fait le contraire de la loi puis on se rétracte, puis on dit oui puis non. En réalité, ce Ministre répond à des lobbys européens qui veulent garder la paternité du marché de consommateurs d’Algérie de 30 millions d’automobilistes de sorte qu’ils ne veulent pas de concurrent pour écouler en toute tranquillité leur stock de voitures.

    Je rappelle au passage qu’avant d’importer des voitures, il aurait été plus utile de faire ou de construire un réseau autoroutier, de remettre aux normes les routes, faire des aires de repos, des stations d’essence, des signalisations qui dates de l’époque coloniale, de construire des parkings de stationnement au lieu de laisser des embouteillages en pagaille où les automobilistes perdent un temps fou pour aller d’un point A à un point B.

      Kasso
      26 octobre 2020 - 11 h 18 min

      Il y’a pas grand différence entre les voitures moins de 3ans et l’autre qui viennent de sortir d »d’usine.

        Brahms
        26 octobre 2020 - 18 h 43 min

        @ Kasso

        Çà se voit que vous ne connaissez rien aux voitures, une haute gamme et une Dacia neuve, il y a forcément une grande différence.

    elhadj
    26 octobre 2020 - 8 h 01 min

    la position du ministre quant a l interdiction d importer des véhicules d occasion est largement partagée.en effet le pays ne devra plus être le dépotoir de l Europe ni être soumis aux importations massives de pièces de rechanges pour assurer la maintenance de ce type de véhicules en puisant sur les maigres ressources et faire perdurer les transferts illicites et surfacturations.

      Anonyme
      26 octobre 2020 - 9 h 20 min

      Les véhicules de moins de 3 ans importés d’Europe ne sont donc que des tas de ferraille?
      La manipulation, quand tu nous tiens.
      Les gadgets Chinois sont sûrement préférables!!!

      Bouabsa Hocine-Nasser
      26 octobre 2020 - 9 h 38 min

      1. Tout d’abord, les lois votées doivent être appliquées et respectées par le citoyen, mais surtout par l’Etat et ses agents, dont les ministres.

      2. Je serais plus radical que vous et appelle volontiers à un moratorium sur l’importation de tout véhicule neuf ou d’occasions, pour une période de 3 ans. Car le parc automobile national avec de 6,2 millions de véhicules est déjà très dense et les infrastructures routières actuelles sont totalement sous-dimensionnées.

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