Ces «opposants» dont la furie relève de leur inanité à proposer
Par L’hadi – Il fut un temps où un homme public digne de ce nom avait des principes, des convictions, des idées bien à lui qui en faisaient une personnalité réelle.
La force de cet homme politique réside dans les idées qui offrent la perspective claire et cohérente d’un changement profond, correspondant aux aspirations des travailleurs intellectuels et manuels, des villes et des campagnes, de l’ensemble du peuple algérien. et aux intérêts les plus élevés de la nation.
Au vu du spectacle qui défile sous nos yeux, je m’assigne donc de refuser d’être dupe, de déceler l’imposture, de résister à la complicité des caudataires qui s’épuisent avec la même monodie en une stérile diatribe. Ils critiquent mais ne proposent rien. Ils détruisent vraiment mais ne construisent pas.
Qu’ils me pardonnent si, précisément, je tire arguments sur leur refus de se projeter dans l’avenir. Il me semble, en effet, que leur courroux révèle leur inanité à proposer, fut-ce sommairement, une alternative qui va dans le sens des intérêts les plus élevés de la nation et sur l’amélioration radicale des conditions d’existence du citoyen qui se fondent sur l’assurance du travail, de choisir son travail, d’apprendre, de se cultiver, de se loger, de jouir d’une vieillesse heureuse, d’une jeunesse sûre de son avenir parce qu’elle se verra munie des moyens de faire fructifier ses capacités.
Ce qui importe, à mon sens, c’est de professer des idées qui œuvrent à l’architecture d’une organisation sociale telle qu’elle libère le citoyen des soucis matériels et de la hantise du lendemain, donne satisfaction à ses besoins matériels et culturels, lui assure les conditions propices à un développement multilatéral, permettant à sa personnalité de s’épanouir.
L’Algérie a besoin d’un homme politique ayant le sens de l’Etat, guidé par le seul intérêt général et motivé par l’exigence au service du pays. De manière subtile et intelligente, il œuvrera pour l’architecture d’une politique gouvernementale avec pour seule ambition de moderniser et réformer notre pays.
En présentant un programme de gouvernement, il aura conscience d’accomplir un acte politique de grande importance. Il affirmera la volonté de mettre fin aux injustices et aux incohérences du régime actuel. Pour y parvenir, des changements profonds sont nécessaires dans la vie politique, économique et sociale de l’Algérie.
Ce programme sera un programme d’action ; il constituera un engagement à l’égard du pays ; il créera une situation nouvelle permettant d’instaurer une véritable démocratie politique et économique.
Proposer un programme de gouvernement qui réponde aux aspirations de millions d’Algériens et aux exigences du développement du pays en termes politiques et économiques et appeler les Algériens à le soutenir et le faire triompher, telle doit être la ligne directrice d’un homme qui aspire à de hautes ambitions.
L. H.
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