Les coupables ont aussi pour nom Gèze, Trévidic et Rivoire, Monsieur Castex !

Moines Castex
Samuel Paty a été décapité comme les moines de Tibhirine en 1996. D. R.

Par Abdelkader S. – Le Premier ministre français a déclaré, lors de son discours prononcé ce samedi en hommage aux trois victimes de l’attaque au couteau perpétrée dans une église à Nice, que l’ennemi est désormais connu et a pour nom «terrorisme islamiste». Il aurait été judicieux que Jean Castex ajoutât : «Et ceux qui l’ont défendu corps et âme sous l’ignominieux vocable du qui tue qui en Algérie.»

Il serait naïf de croire que le radicalisme islamiste et son corollaire le terrorisme en France soient le fait de quelque hasard. Les prémices de l’implantation du phénomène de l’extrémisme violent dans l’Hexagone, puis dans toute l’Europe, remonte au début des années 1990 lorsque François Mitterrand offrait l’asile aux fanatiques du FIS et appelait à rétablir le processus électoral car le Président socialiste voyait dans son interruption l’écroulement de son projet en Algérie : l’instauration d’un régime théocratique porteur d’une économie de bazar qui aurait permis à l’ancien ministre de l’Intérieur durant la colonisation de prendre sa revanche sur [son] ancienne colonie.

Le soutien aux islamistes n’a jamais cessé, à ce jour, sous le couvert de la défense des droits de l’Homme. Un stratagème qui permettra à de nombreuses figures de proue de l’ancien parti extrémiste algérien de confortablement s’installer à Paris, Genève, Bonn, Washington, Londres et ailleurs, et de poursuivre leur prosélytisme sans que cela dérange le moins du monde les autorités des pays européens qui, aujourd’hui, se plaignent de ce que le ver soit dans le fruit.

Quelles mesures la Suisse et la Grande-Bretagne ont-elles prises contre le mouvement Rachad et l’organisation Al-Karama, deux porte-voix des Frères musulmans et de leur guide spirituel et théoricien Youssef Al-Qaradawi dont les ouvrages subversifs sont en vente libre partout dans le Vieux Continent ? Comment expliquer la liberté d’action dont continue de jouir un des fondateurs du Front islamique pour le djihad armé (Fida), Mourad Dhina, auteur de tous les assassinats d’intellectuels et de journalistes algériens ? Comment expliquer que les autorités britanniques n’aient pas bougé le petit doigt pour juger Larbi Zitout qui a affirmé, dans une de ses vidéos diarrhéiques et nauséabondes, que les groupes islamistes armés en Algérie avaient raison de tuer ?

En France, pays de naissance du «qui tue qui», l’absolution des groupes terroristes en Algérie a été carrément institutionnalisée, exonérant les islamistes de leurs crimes que les François Gèze, l’éditeur-parrain des félons algériens, William Bourdon, leur avocat attitré, et autre Marc Trévidic qui, chargé de l’affaire des sept moines de Tibhirine décapités – comme Samuel Paty – par les hordes sauvages du sanguinaire Djamel Zitouni, persévère dans son déni de la réalité en gratifiant d’un suspect bénéfice du doute les véritables assassins, pourtant reconnus et identifiés. Les propagandistes Jean-Baptiste Rivoire, Florence Aubenas et José Garçon s’occupaient, eux, d’injecter des doses de craque à l’opinion publique française à travers les médias du Parti socialiste.

Tous ces soutiens français invétérés à l’islam politique en Algérie sont tout aussi coupables des meurtres qui endeuillent la France depuis les attentats du métro en 1995 à ce jour. Attentats qui sont appelés à se poursuivre tant que tous ces complices ne sont pas montrés du doigt et dénoncés pour avoir fait le lit du terrorisme islamiste et garanti l’impunité aux criminels en attribuant ignoblement leurs atrocités à ceux qui les combattaient.

A. S.

Comment (12)

    Zorba LEGREC
    10 novembre 2020 - 19 h 48 min

    Outre ces 3 lascars il y a lieu d inclure leurs gouvernements de drpite ou de gauche qui ont soutenu et hébergé les chefs de bandes

    Anonyme
    7 novembre 2020 - 20 h 34 min

    « Les coupables ont aussi pour nom Gèze, Trévidic et Rivoire » il ne faut pas oublier Miterrand, Brezinski, et celui qui a dit un jour : « si j’avais leur âge, je serais monté au maquis ».

    LotfiALN
    7 novembre 2020 - 19 h 49 min

    Nous on sait qui a tue qui !
    A la mémoire de Monseigneur Claverie; authentique oranais et algérien !
    Signé : Les enfants de l’ALN!

    Belveder
    7 novembre 2020 - 19 h 18 min

    Non ce discours est dépassé la FRANCE et son opinon publique voit des attentats commis sur son Sol depuis 2015 avec une intensité tres forte ..ils ne sont pas sensible a ce discours ..pour eux c est l étranger et reconverti (via youtube)a l islam radicalisé qui est le probléme …et ils n ont pas tort..on est en 2020 leur parlé des années 90 ne fait pas avancer les choses

    La vengeance de Mitterand n'aura pas lieu !
    7 novembre 2020 - 18 h 04 min

    La vengeance voulu par l’ancien président de France Mitterand depuis qu’il a perdu l’Algérie
    a fini par le tuer tellement les français avais la haine de perdre leur colonie
    mais il ne faut pas en vouloir car on n’a fait que récupérer notre pays avec tout les destructions que vous avez commis avant de partir en vous soumettant aux pires des djihadistes terroristes qui ont utilisé
    l’islam pour faire de la politique et faire main basse sur le pays et ses richesses !!
    Vous avez essayés de mettre tout sur notre armée de libération nationale avec le résultat qu’on connait en nous laissant à nous autres le « qui tue qui » pour qu’on n’est du mal à se relever !!
    mais sachez une chose Monsieur Castex ou je dirais plutôt Monsieur Casse tète qui cherche à faire oublier
    les gilets jaune et la misère de la france soumise à l’Europe qui contrôle son porte feuille et sa monnaie
    en donnant aux français le droit de rever de mourir seul et abandonner des siens !
    l’Algérie ce relèvera toujours meme sises enfants doivent sucer des cailloux pour vivre mais on vous rendra jamais le pays !
    Vive chouadas, Vive FLN, Vive Palestine,

    Elephant Man
    7 novembre 2020 - 17 h 46 min

    Excellent article.
    QUI TUE QUI quelle tartufferie monumentale pour décérébrés !!
    Retour du boomerang en pleine tête si vous me permettez l’ironie du sort…
    VIVE L’ANP QU’ALLAH PROTÈGE LA MÈRE PATRIE ALGÉRIE SON PEUPLE ET SON ANP ET SON AP

      Anonyme
      8 novembre 2020 - 17 h 49 min

      Qui tue vraiment?? En êtes vous convaincue?? Nous, les tueurs on les connaît, on les a vu grandir et se transformer en égorgeurs à coup de prêches incendiaires tous les vendredis. C’était nos camarades d’école, nos voisins, nos cousins, nos frères. L’Internet n’existait pas, ils n’avaient que les livres des djihadistes et les fatwas de petits illuminés bien de chez nous. Vous refusez encore de les condamner en détournant le sujet en accusant les américains et Israël. Je ne vous ai JAMAIS entendue condamner les islamistes du FIS. Étonnant non??

    Atakor
    7 novembre 2020 - 16 h 53 min

    Bien dit Abdelkader S. Rien à ajouter.

    Christian de Chergé
    7 novembre 2020 - 13 h 33 min

    S’il m’arrivait un jour – et ça pourrait être aujourd’hui – d’être victime du terrorisme qui semble vouloir englober maintenant tous les étrangers vivant en Algérie, j’aimerais que ma communauté, mon Église, ma famille, se souviennent que ma vie était DONNÉE à Dieu et à ce pays.

    Qu’ils acceptent que le Maître Unique de toute vie ne saurait être étranger à ce départ brutal.

    Qu’ils prient pour moi : comment serais-je trouvé digne d’une telle offrande ?

    Qu’ils sachent associer cette mort à tant d’autres aussi violentes, laissées dans l’indifférence de l’anonymat.

    Ma vie n’a pas plus de prix qu’une autre. Elle n’en a pas moins non plus. En tout cas, elle n’a pas l’innocence de l’enfance. J’ai suffisamment vécu pour me savoir complice du mal qui semble, hélas, prévaloir dans le monde et même de celui-là qui me frapperait aveuglément.

    J’aimerais, le moment venu avoir ce laps de lucidité qui me permettrait de solliciter le pardon de Dieu et celui de mes frères en humanité, en même temps que de pardonner de tout cœur à qui m’aurait atteint.

    Je ne saurais souhaiter une telle mort. Il me paraît important de le professer. Je ne vois pas, en effet, comment je pourrais me réjouir que ce peuple que j’aime soit indistinctement accusé de mon meurtre. C’est trop cher payer ce qu’on appellera, peut-être, la « grâce du martyre » que de la devoir à un Algérien, quel qu’il soit, surtout s’il dit agir en fidélité à ce qu’il croit être l’Islam.

    Je sais le mépris dont on a pu entourer les Algériens pris globalement.

    Je sais aussi les caricatures de l’Islam qu’encourage un certain islamisme. Il est trop facile de se donner bonne conscience en identifiant cette voie religieuse avec les intégrismes de ses extrémistes.

    L’Algérie et l’Islam, pour moi, c’est autre chose, c’est un corps et une âme. Je l’ai assez proclamé, je crois, au vu et au su de ce que j’en ai reçu, y retrouvant si souvent ce droit fil conducteur de l’Évangile appris aux genoux de ma mère, ma toute première Église. Précisément en Algérie, et, déjà, dans le respect des croyants musulmans.

    Ma mort, évidemment, paraîtra donner raison à ceux qui m’ont rapidement traité de naïf, ou d’idéaliste : « Qu’il dise maintenant ce qu’il en pense ! » Mais ceux-là doivent savoir que sera enfin libérée ma plus lancinante curiosité.

    Voici que je pourrai, s’il plaît à Dieu, plonger mon regard dans celui du Père pour contempler avec Lui ses enfants de l’Islam tels qu’Il les voit, tout illuminés de la gloire du Christ, fruits de Sa Passion investis par le Don de l’Esprit dont la joie secrète sera toujours d’établir la communion et de rétablir la ressemblance en jouant avec les différences.

    Cette vie perdue totalement mienne et totalement leur, je rends grâce à Dieu qui semble l’avoir voulue tout entière pour cette JOIE-là, envers et malgré tout.

    Dans ce MERCI où tout est dit, désormais, de ma vie, je vous inclus bien sûr, amis d’hier et d’aujourd’hui, et vous, ô mes amis d’ici, aux côtés de ma mère et de mon père, de mes sœurs et de mes frères et des leurs, centuple accordé comme il était promis !

    Et toi aussi, l’ami de la dernière minute, qui n’aura pas su ce que tu faisais. Oui, pour toi aussi je le veux ce MERCI, et cet « À-DIEU » envisagé de toi.

    Et qu’il nous soit donné de nous retrouver, larrons heureux, en paradis, s’il plaît à Dieu, notre Père à tous deux.

    AMEN ! Inch’Allah !  »
    Alger, 1er décembre 1993
    Tibhirine, 1er janvier 1994
    Christian

      Karim Aït Aïssa
      8 novembre 2020 - 8 h 43 min

      Merci à toi Christian, d’avoir accepté de subir le martyr de la décennie noire que l’Histoire saura un jour comment la remettre à l’avant de l’actualité et au centre de la géopolitique mondiale. Les graines sont plantées dans une terre des plus fertiles, repose en paix. ck

    balisage à partir de Jérusalem !
    7 novembre 2020 - 13 h 23 min

    Monsieur Abdelkader S.

    « Madame la France » continue de défendre les partisans du « qui tue qui » pour discréditer et affaiblir l’ANP et le pays. « Madame la France » défend la liberté d’expression et de publication pour tous sauf quand il s’agit du livre de Mein keif d’Adolfe Hitler. « Madame la France » donne la liberté de parole à tout le monde sauf à Dieudonné. « Madame la France » autorise toute critique sauf celle de la shoah. Les choses sont donc bien balisées … mais à partir de Jérusalem !

      ALG
      7 novembre 2020 - 18 h 57 min

      Merci Mr Abdelkader S. pour ce commentaire clair précis et concis et tu portes BIEN ton prénom …

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