Nouvel espace d’exposition d’arts visuels inauguré à Alger

badi
L'artiste Mehdi Djelil. D. R.

Un nouvel espace d’exposition dédié aux arts visuels a été inauguré dernièrement à Alger par une exposition de peinture de l’artiste Mehdi Djelil, plus connu sous le nom d’artiste de Bardi, lit-on sur l’APS.

Situé à la rue Didouche-Mourad, au centre d’Alger, cet espace culturel, baptisé Rhizome, doté d’une galerie de 70 m2, accueille pour son exposition inaugurale les œuvres de Bardi qui propose six tableaux et une installation.

Intitulée Stasis, l’exposition propose une réflexion rétrospective sur des évènements ayant marqué le quotidien de milliers d’Algériens, notamment les violences des années 1990.

Optant pour des couleurs sereines (pastel), l’artiste porte un regard critique sur de nombreuses questions de la vie quotidienne qu’il représente dans un style grotesque fascinant, alliant beauté et laideur.

A travers des corps démembrés et figures humaines déformées, Bardi use d’un trait épais pour accentuer l’effort notamment dans Gouvernant-gouverné, une toile (grand format) qui porte une réflexion sur l’autorité et la dictature dans un contraste prononcé.

«A travers mes œuvres je tente de faire mon deuil de tous les événements qui ont secoué mon vécu et celui partagé par des milliers d’Algériens», par le recours à la «dérision et la caricature comme forme artistique pour contourner le passé et magnifier le présent», explique l’artiste.

Diplômé de l’Ecole supérieure des beaux-arts d’Alger, Mehdi Djelil a exposé depuis 2009 en Algérie et à l’étranger. Ses œuvres, actuellement présentes au Middle East Institute (Etats-Unis) ont fait le tour de plusieurs galeries à travers le monde, notamment en Espagne, la Suède, le Sénégal et la Russie.

L’exposition est visible jusqu’au 16 janvier prochain, tous les jours, de 10h à 18h.

R. C.

Commentaires

    Elephant Man
    19 novembre 2020 - 19 h 46 min

    Ça représente les têtes décapitées d’intellectuels d’enseignants de civils .. Allah Yarhmoum lors de la guerre terroriste sioniste par procuration décennie noire.
    J’aurais choisi polémos comme titre et non stasis (guerre civile) ou polémos déguisée en stasis.

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