Des Journées consacrées au couscous s’ouvrent à Alger

couscous
Couscous kabyle aux légumes vapeur. D. R.

Des journées consacrées au couscous dans ses différentes variantes ont été ouvertes jeudi à Alger, par la ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda, suite à l’inscription, mercredi, du couscous des savoirs, savoir-faire et pratiques liés à sa production, au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco, lit-on sur l’APS.

Organisées dans une ambiance festive au Palais de la Culture Moufdi-Zakaria, ces journées, ouvertes au public du 17 au 21 décembre dans le respect strict des mesures de prévention sanitaires, ont été placées sous l’intitulé, «Le couscous, mets des rencontres», à l’occasion de son inscription au patrimoine mondial de l’humanité au nom de l’Algérie, de la Tunisie, de la Mauritanie et du Maroc.

De grands panneaux d’information expliquent aux visiteurs les différentes étapes de préparation du couscous, avec les ingrédients et ustensiles utilisés présentés en images.

Une partie des différentes variantes du couscous algérien, notamment celles des régions d’Alger, Tipaza, Blida, Boumerdès, Tizi-Ouzou, Bejaïa, Annaba, Mila et Boussaâda a été présentée.

Une chorale féminine du village Tizit de la commune d’Illilten de Tizi-Ouzou, dirigée par Nacéra Taleb Megdouda, a embelli l’espace de ces journées avec des pièces, entonnées à l’unisson, des regrettés, Taleb Rabah et Idir.

Malika Bendouda qui avait visité les différents stands de cette exposition a fait part de son «bonheur d’avoir fait aboutir auprès de l’Unesco, conjointement avec la Tunisie, la Mauritanie et le Maroc, l’inscription de ce plat traditionnel, rite fédérateur et porteur de tout un mode de vie maghrébin».

R. C.

Comment (5)

    Kahina-DZ
    26 décembre 2020 - 20 h 24 min

    Le couscous est d’origine Algérienne= les preuves historiques existent.
    Je ne comprends pas pourquoi doit-on le partager avec d’autres.
    Mettez des compétences dans vos ministères. FOUTAISE.
    RAS LE BOL de vos incompétents. BASTA.

    Ziri Warsenis
    20 décembre 2020 - 16 h 04 min

    Toutes les occasions sont bonnes pour festoyer et s’offrir des zerdates sur le dos de ceux qui souffrent.
    Madame la Ministre Bendouda, vous n’avez vraiment pas de quoi vous réjouir, si ce n’est de votre mollesse et inconsciente attitude à vouloir faire croire que vous venez de réussir la prouesse du siècle.
    Nous n’avons vraiment pas de quoi nous réjouir, Madame. Vous célébrez l’abdication et la concession à autrui d’une partie intrinsèque et irréfragable de notre patrimoine, supposé inaliénable comme tout patrimoine d’une Nation qui se respecte, en sus vous organisez une zerda pour célébrer votre “RÉUSSITE “. Bravo !

    Pour l’occasion, vous avez donc, entre autres, invité la chorale féminine du village Tizit de la commune d’Illilten de Tizi-Ouzou, dirigée par Nacéra Taleb Megdouda, waoow! Vous pourriez dire à ces honorables personnes convoquées en ces circonstances : – Vous êtes ici pour célébrer “Aguejdour n Seksou”. On vous traduira si vous ne saisissez pas, Madame la Ministre.

    Je vous invite Madame à vous pencher un peu sur la longue et riche Histoire de notre pays, que vous venez de déshonorer par votre attitude qui témoigne d’une méconnaissance profonde des racines et du patrimoine aussi bien matériel que mémoriel du pays.
    Comment osez-vous festoyer après un tel détournement abjecte, Madame ?
    Alors que tout le monde sait que le clan Azoulay, père et fille, soutenu par la France, est la cheville ouvrière derrière ce subterfuge d’accession du couscous au patrimoine de l’UNESCO, uniquement pour y inscrire le Maroc au bal des arnaques, La présence de la Tunisie et encore plus la Mauritanie n’est qu’accessoire pour compléter le forfait. Tant qu’à y être, pourquoi pas la France, tiens ? Il se roule et se mange du couscous plus qu’en Mauritanie, non ? Pourquoi pas la Sicile aussi, n’ont-ils pas une tradition de couscous là-bas aussi, héritée des vicissitudes de l’Histoire ?
    Ou bien est-ce juste parce qu’en Mauritanie on cultive le blé et roule le couscous depuis la nuit des temps ? Dans un désert !

    La France à travers ses institutions, ses intellectuels et surtout ses soi-disants “orientalisants” nous a souvent plantés des couteaux bien appuyés, particulièrement dans le domaine historique et patrimonial, sans oublier bien sûr l’économique.

    D’aucuns vont dire pourquoi faire toute une histoire avec ce sujet. Nous réagissons parce que les autorités du pays ne font rien pour restaurer, préserver, défendre ou entretenir tout ce qui relève du patrimoine, éduquer, cultiver et informer le peuple à prendre conscience et chérir son patrimoine qui doit faire partie de sa fierté.
    L’Algérie est un musée à ciel ouvert, mais ses sites historiques sont laissés à l’abandon ou simplement livrés à la destruction, au saccage et au vandalisme, par inculture ou excès de religiosité qui induit ses precepts obscurantistes.
    Regarder ce qui advient d’un site exceptionnel comme le Mausolée Imedghacen, à titre d’exemple. Combien de pays paieraient une fortune pour posséder un tel vestige? Et il n’est pas le seul, oui je sais, vous l’ignorez. Ce site, Madame, date du 3e siècle avant J.C.

    Un jour ou l’autre, nous apprendrons par les bienfaits de la communication Azoulay à l’UNESCO, que ce Mausolée a été érigé par les bienfaits d’un souverain maure ancêtre des marocains au 3e siècle avant J.C. dans le temps où l’Algérie n’existait pas, comme se plaisent à le répéter français et marocains. Oui, puisque disent-ils ce pays est la création de la France.
    Une question : qu’était donc la France dans le temps des Aguellids, souverains des royaumes Numides successifs, qui frappaient monnaie chacun à son effigie ?

      Elephant Man
      21 décembre 2020 - 20 h 47 min

      @Ziri Warsenis
      Excellent commentaire d’ailleurs en France pour illustrer cette forfaiture c’est le makhnaz en picture dans tous leurs articles, couscous ROYAL zaama !!

    BELAID Djamel
    19 décembre 2020 - 22 h 59 min

    Le couscous présente un équilibre particulier. En effet, le blé dur et les légumineuses sont riches en protéines. Celles-ci sont constituées d’acides aminés dont certains sont essentiels tels: La Leucine, La Thréonine, La Lysine, Le Tryptophane, La Phénylalanine, La Valine, La Méthionine et L’Isoleucine.

    DES ACIDES AMINES ESSENTIELS
    Ils sont dit essentiels car l’organisme est incapable de les synthétiser naturellement. Ils doivent être apportés par l’alimentation. Or, il se trouve que le profil en acides aminés essentiels des céréales et des légumineuses est naturellement complémentaire. Ainsi le blé est pauvre en Lysine et Méthionine mais riche en Isoleucine et en Leucine. Et le pois chiche est pauvre en Isoleucine et Tryptophane mais riche en Lysine et Méthionine.

    LE COUSCOUS AUX POIS CHICHES
    La particularité du couscous aux pois chiche est d’associer les 8 acides aminés essentiels dans la même ration alimentaire. Ils peuvent donc être assimilés et être utilisés de concert. A ce titre, le couscous aux pois chiche est irremplaçable du point de vue équilibre nutritionnel. Il permet de se passer des protéines animal que le climat algérien ne permet pas de fournir en masse.

    Bogdanov
    19 décembre 2020 - 17 h 49 min

    La femme qui ne sait pas rouler le couscous représente une menace pour nos familles dixit Malika Bent Douda.Sait-elle elle même rouler le couscous? J’aimerai bien la voir à l’oeuvre!!!!

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